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AULNAY ENVIRONNEMENT ET LES AGISSEMENTS DU CHARGÉ DE COMMUNICATION DE LA MAIRIE D’AULNAY-SOUS-BOIS

Aulnay, le 13 juillet 2018

 Le chargé de communication de la Mairie a encore frappé, sur son site 93600Infos.  Il est clair qu’il se sent investi d’une mission : saisir toutes les occasions de discréditer Aulnay Environnement en se lançant dans la production de fausses informations.

La recette pour fabriquer une fausse information est simple : il suffit de piocher dans notre site et d’extrapoler sans retenue

  1. commencer par une citation assez anodine de la contribution d’Aulnay Environnement à la réflexion sur le centre ville pour donner l’impression  que l’on cite ses sources avec objectivité
  2. En bas du compte-rendu d’une réunion avec le directeur des Services Techniques, utiliser un lien vers une carte qui présente les propositions d’un membre de l’association et faire de cette initiative personnelle la position officielle de l’association
  3. transformer la proposition d’un « va tout droit » pour les cyclistes en proposition de suppression de places de parking, et donner un chiffrage qui n’apparaît dans aucun document.

Et voilà comment l’on peut titrer :

L’association Aulnay Environnement propose de supprimer des places de stationnement avenue Dumont

Pour une personne de bonne foi, seul compte évidemment le texte concernant la réflexion sur la circulation dans le « centre gare », approuvé par le bureau. On y constatera que l’association ne porte que des avis généraux, sans critiquer sur le fond la démarche  municipale sur la circulation. Concernant le stationnement « Nous ne pensons pas qu’il faille multiplier les parkings et s’engager dans la course sans fin du plus de parking et toujours plus de voitures. »  Il n’est en aucun cas question de supprimer des places, mais de maintenir l’existant.

Aulnay Environnement souhaite que le Maire puisse reprendre avec l’association un échange fructueux entre les deux parties.

arbres, Place Abrioux

Les défenseurs de « Notre Place Abrioux »

  • Depuis quelques jours, la propagande municipale a élargi son répertoire. (Mais de quoi ont-ils peur ?) Un tract qui met  en cause Aulnay Environnement en détournant son logo (mêmes couleurs, mêmes formes) est apparu sur certains blogs. Ce tract vante le projet de piétonisation de la place, que nous ne critiquons pas, et passe sous silence ce qui nourrit nos critiques et notre demande de dialogue restée vaine, la création d’un parking souterrain à deux niveaux.

Un paragraphe promeut la « revalorisation du quartier » et « le changement », ce que nous ne contestons pas non plus. Ce que nous dénonçons, c’est une opération de grande ampleur de transformation brutale du quartier avec l’implantation d’immeubles de luxe de 5 étages (un étage de plus que toutes les constructions de la place) sans prendre en compte la recherche d’harmonie sur un lieu patrimonial remarquable. L’absence d’attention à l’orientation et aux dimensions modestes de la place va aboutir, au terme des phases successives de construction, à la disparition du soleil durant les mois d’hiver. Construire le plus haut possible, le plus densément, pour le maximum de profit, telle semble la logique unique d’un promoteur qui refuse tout dialogue, et auquel la municipalité a offert toutes les facilités avec une refonte du PLU qui lui a offert la possibilité de passer de 4 à 5 étages. Construire, nous ne sommes pas contre, mais en prenant en compte les caractéristiques d’un paysage urbain dont le réseau viaire est adapté à un habitat pavillonnaire.

Un encadré vert met en relief une apostrophe qui vise à discréditer les opposants à ce projet. Le  ou les rédacteurs de ce texte déplorent qu’on « ne prenne pas la peine de (leur) demander leur avis ». Mais qui sont-ils ? Puis qu’ils sont en désaccord, qu’ils prennent contact, notre adresse est connue. Dommage de ne pas admettre qu’en démocratie, la liberté d’expression des opinions est un droit, et que le débat démocratique doit reposer sur l’écoute réciproque, la prise en compte des arguments des contradicteurs et la recherche éventuelle d’un compromis, bref sur l’intelligence et le respect. Pas sur l’invective et la mauvaise foi qui font florès dans les débats politiciens.

Deux blogs ont publié ce document. Aulnay libre a accepté de publier un droit de réponse au document (voir ci-dessous). 93600Info, qui a renchéri sur le document en l’accompagnant de commentaires fielleux, a refusé tout droit de réponse, aussi bien au document qu’au commentaire.


Bonjour, 

Votre site a reproduit un document qui fait clairement allusion à l’action de notre association Aulnay Environnement. Nous pensons pouvoir disposer d’un droit de réponse à ce document sur votre site.
Nous vous prions donc de bien vouloir publier le document joint.

Par ailleurs, le responsable du site ajoute des commentaires qui visent à nous discréditer. Nous demandons donc un droit de réponse supplémentaire à ce commentaire concernant les arbres du collège, à savoir les paragraphes suivants.

« Contre Aulnay Environnement, vous agitez l’argument de l’abattage des arbres du collège, contre lequel l’association n’aurait rien fait : or nous ne nous en sommes rendu compte que lorsque tout était consommé. La grande différence avec les tilleuls de la place, c’est que le projet de parking souterrain dont le corollaire était la disparition inévitable des tilleuls, était annoncé depuis deux ans, que nous espérions que notre demande de dialogue serait entendue, et qu’un compromis serait peut-être recherché.

Nous ne sommes en aucun cas des « agitateurs politisés », mais des citoyens qui revendiquent une libre expression de leurs préoccupations quand à la prise en compte des dimensions patrimoniales d’un paysage urbain. Notre seul intérêt est l’intérêt collectif, et nous n’avons aucune ambition politicienne pour l’horizon 2020. Notre parole restera libre, quelquefois soit le résultat des élections. C’est notre conception de la parole et de l’action citoyenne.

 


Voir aussi : le  jeu des 7 erreurs

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Actions, Place Abrioux

Le jeu des 7 Erreurs ! 19/06/2018

une récente publication sur votre site AulnayLibre  étant clairement une allusion à l’action de notre association Aulnay Environnement, nous pensons pouvoir disposer d’un droit de réponse sur votre site. Nous vous prions donc de bien vouloir publier le document joint.

Le jeu des 7 erreurs 150dpi

arbres

Courrier DGDST Contre les Gourmands 04/06/2018

Monsieur SOUMY Jean-Georges
Directeur Général des Services Techniques

Ville d’Aulnay-sous-Bois
Centre Administratif
93600 Aulnay-sous-Bois

Monsieur,

Nous souhaitons attirer votre attention sur l’absence d’entretien des arbres d’alignement de nos rues. Des gourmands sur les troncs et au sol affaiblissent ces végétaux. A cela s’ajoutent les déchets laissés au pied des arbres. Il nous semble qu’une taille des gourmands leur offrirait une plus grande longévité. Et cela effacerait l’impression pénible que l’esthétique de nos rues est ainsi négligée, ce qui ne pousse pas les passants au respect de l’environnement. Sans parler de la gêne pour les piétons.
Merci de nous faire savoir si vous pourriez faire faire cela pour les arbres de nos rues.
A cette occasion, nous aimerions avoir une réponse à notre demande de la création d’une commission mixte d’information et de sensibilisation sur notre patrimoine arboré.
Avec nos meilleures salutations,

Pour le bureau d’Aulnay Environnement,
Robert Halifax, Secrétaire Général

Pages exemples

 

Place Abrioux

Compte rendu de la réunion circulation 24-5-2018

René-Augustin Bougourd et Robert Halifax ont répondu jeudi 24 mai à l’invitation de M. Soumy, Directeur des Services Techniques, faite à la demande du Maire, pour une communication sur les expérimentations liées au plan de circulation.

En préambule, nous avons déploré que ce genre de réunion ne nous soit proposée que sur des sujets certes importants pour les Aulnaysiens, mais sur lesquels ne portent pas de sérieuses controverses, et desquels il peut sortir un consensus, jamais sur les sujets (comme l ‘aménagement de l’ex-place Camélinat), où l’on pourrait chercher des compromis, ce qui est l’objectif de toute vraie concertation.

Nous n’avons pas fait d’objections aux différentes expérimentations qui vont être mises en œuvre dans le but d’apaiser la circulation. Nous avons cependant fait remarquer que les déplacements automobiles allaient être plus longs, ce qui d’un point de vue environnemental, ne constitue pas un progrès. Il est triste que les comportements incivils conduisent à ce genre de mesure.

Nous avons fait part de notre expérience de la circulation sur la rue Jean Jaurès, en particulier sur les croisements avec l’avenue de la Croix Blanche et l’avenue Vercingétorix, où la visibilité, en raison du stationnement, est sérieusement limitée. Comme pour abonder dans ce sens, deux conducteurs ont pris soin de se percuter le soir même au second de ces croisements, détruisant le miroir, plusieurs potelets et entamant le tronc d’un platane. Le choc a été si violent que tous les riverains sont sortis dans la rue.

M. Lambert, chargé de la circulation, a pris bonne note de nos remarques. Qu’en sortira-t-il ?

Nous avons demandé des nouvelles de la piscine. On en est au 3e round des négociations avec les deux entreprises candidates. Les dossiers présentant de notables divergences sur l’évaluation du coût des fluides ou de l’entretien-réparation, les dossiers doivent être présentés à nouveau. Le choix définitif devrait être fait d’ici quelques semaines. Nous avons exprimé notre scepticisme sur la probabilité de l’ouverture d’une piscine sous la mandature actuelle.

Concernant le coût du parking souterrain de l’ex-place Camélinat, contre lequel nous luttons sans que cela conduise à la moindre concertation avec le Maire, nous avons fait remarquer l’énorme décalage de coût entre ce que nous avait indiqué (avec une honnêteté que nous apprécions) M. Soumy, à savoir 5 millions d’Euros (soit le 5e des investissements annuels de la commune) et le montant indiqué par Oxygène qui s’élève seulement à 870 000€.

Il nous a été indiqué que cette somme ne correspond qu’à la première phase des dépenses engagées en 2018 et que le montant final serait bien de 5 millions. Dépense que nous désapprouvons, une autre solution moins coûteuse étant possible. Nulle part dans la communication municipale cette précision n’est donnée. La confusion est d’autant plus facile qu’à l’énumération des « actions phares » se mêlent investissements étalés sur plusieurs années et dépenses strictement annuelles, comme l’entretien de la voirie. Concernant cette communication vers les citoyens, on jugera de l’honnêteté du procédé.

[Mise a jour]  du 28 Mai 2018

A propos du projet Verrechia rue Anatole France (immeuble Eiffel), M. Martinez, Directeur des services de l’urbanisme D’Aulnay-sous-Bois, nous a donné les précisions suivantes :
L’ajout d’un étage résulte d’une modification de la hauteur de la zone de commerce au rez-de chaussée, une supérette et un magasin de première nécessité prévus dans le cahier des charges. Dans le dossier du permis de construire, il se serait avéré que l’espace nécessaire au passage des gaines techniques était surévalué. C’est en le rétrécissant qu’on a pu gagner un étage.
Dont acte. Quelqu’un a dû confondre mètre et décimètre. Faisons amende honorable : tous nos sous-entendus sur la recherche maximum du profit étaient sans fondement. Nous savons bien pourtant que la seule préoccupation du bien public est en œuvre dans ce genre de projet.

Annexe (1) les circuits en expérimentation (Format PDF)

Circuit centre Carrefour de la ferme

Circuit centre  Edmond Poncet

Circuit sud  Nonneville

Circuit sud  Gymnase Plan d’Argent

Circuit autour de l’Ecole Perrieres

Annexe (2) Note de l’admin (jl.solbès) :

Puisqu’il est question dans ce plan de circulation de favoriser (aussi) la vie des cyclistes  je ne saurai trop vous conseiller de consulter / enrichir  ce plan en ligne participatif créer par un Aulnaysien sur les améliorations cyclables possibles sur notre ville en cliquant ICI

Etudes, plu

Quelle protection du patrimoine à Aulnay-sous-bois ? Désintox ! (1/3)

« Un maire doit d’abord être à l’écoute de ses citoyens. L’intérêt général d’une ville, c’est d’abord l’intérêt de ses habitants. De plus, en matière d’habitat nous devons absolument éviter les ruptures urbaines qui fragilisent tant de quartiers en France. »

Bruno Beschizza, 2 oct. 2013

Il semble que la campagne électorale ait commencé à Aulnay. La municipalité redouble d’efforts pour vanter son respect du patrimoine. Précédant le dossier d’Oxygène où elle s’attribue le mérite d’acquis dus surtout aux municipalités précédentes, un prospectus très partisan, sous couvert de dénoncer des « intox », a présenté des faits une version tronquée et contenant certaines contrevérités.

L’assemblée générale  d’Aulnay Environnement du 22 mars 2018 a voté un crédit exceptionnel pour informer les Aulnaysiens de la vérité des faits.

Le frein mis au « bétonnage »  DÉSINTOX !

Désintox2 p1b.aAllée des Charmilles   

Chaque Aulnaysien peut juger de la pertinence de cette affirmation. Ce mot, fondement de la campagne électorale de 2014, nous ne l’utilisons que pour le retourner contre ses promoteurs, car la réalité est plus complexe. Construire des logements est une nécessité dans un pays où la population augmente sans cesse, avec une région Île-de-France qui reste parmi les plus attractives. La solution d’étendre à l’infini les zones urbaines n’est pas tenable, il faut inévitablement densifier les centres-villes. Mais pas n’importe comment.

Que construire, où et comment construire, là sont nos points de désaccord avec la politique municipale.

La population d’Aulnay a diminué dans les années 90: 82000 habitants en 90, 80000 en 99. Dans les années 80 et 90, sous les mandatures Abrioux et Gaudron jusqu’au début des années 2010, on a très peu construit. L’occasion a été manquée de doter la ville d’équipements que possèdent toutes les communes limitrophes : salle de fêtes (peut-on croire que la salle Scohy soit digne d’une ville de 85000 habitants ?) et médiathèque centrale. En même temps, on a doté la piscine d’un système de récupération de chaleur qui a asséché sa voûte en bois et justifié sa fermeture en 2015. Tout le monde peut faire des erreurs, le tout est de les reconnaître !
Les pressions de l’État se sont donc faites de plus en plus fortes pour la création de nouveaux logements : L’équipe Gaudron a lancé un nouveau PLU pour encourager la construction, l’équipe Ségura l’a encore assoupli, et le PLU de l’équipe Beschizza, encouragée par les facilités permises par le gouvernement Hollande (suppression du Coefficient d’Occupation des Sols)  a ouvert largement les vannes.

 Le PLU de 2015, conduit à la hussarde alors que nos voisins sont encore en pleine concertation avec les habitants, fait fi des attentes des Aulnaysiens qui demandaient entre autres qu’on continue comme par le passé à construire en retrait, sans balcons débordants: les promoteurs ont à présent toute liberté de construire au ras du trottoir, et les façades continues (comme à Paris !) sont le but ultime.

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Rue du 14 Juillet 2015 et 2018

Ce à quoi nous assistons, c’est à l’accélération brutale d’un mouvement de rattrapage dans la construction qui ne pouvait que choquer les Aulnaysiens, confortés dans l’immobilisme : en 30 ans, il s’est probablement moins construit de logements que dans les 3 dernières années ! La continuité entre les mandatures Ségura et Beschizza est évidente, la première ayant fait « le sale boulot ». Mais on comprendra que la formulation « ce que voulait Ségura » est à remplacer par « ce que voulait l’État ». La volonté de résistance aux pressions de l’État des deux équipes est difficile à mesurer : on ne sait ce qu’aurait fait au final l’ancienne municipalité, et c’est à elle de se défendre. On prétend que sous l’équipe actuelle, 210 permis ont été refusés. Combien en vérité, lesquels, et sur quels critères, on n’en aura jamais la preuve. Et derrière cette affirmation de résistance aux pressions de l’État se profile le projet aberrant de construire 2500 logements sur PSA, en contradiction avec les promesses électorales. Où est la résistance ?

Pas de logements sociaux dans  un quartier pour les hauts revenus !

On joue ici sur les peurs. Il y a 3 niveaux de logements sociaux: PLAI, PLUS, PLS : le plafond de ressources pour un PLS n’est pas atteint par un couple d’enseignants avec un enfant et dix ans d’ancienneté ! Or la commune, surtout le sud, manque de logements pour cette couche de population, le bilan du Projet Local d’Habitat pointe du doigt la fuite vers d’autres communes des jeunes des couches moyennes inférieures. Ces logements manquent dans le sud, où nos enfants sans apport personnel ne peuvent plus se loger. Cette situation a été dénoncée par le Préfet dans son appréciation du PLU. L’équipe Ségura y avait veillé. A-t-on remarqué que les logements sociaux  inclus dans l’immeuble de la rue Jean Jaurès ou dans celui, rénové, de l’ex-place Camélinat, aient été source de troubles à l’ordre public ?

  

Les logements sociaux de la Place ex-Camélinat

   

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Au contraire, le projet autour de l’ex-place Camélinat vise à implanter tout un ensemble d’immeubles de rapport en pierre de taille, de grande hauteur et de grand luxe pour attirer une nouvelle population. Après le café « Le Narval », viendra le tour de l’ex-Centre Le Camus, du legs Pecoroni (légué pour un usage scolaire) et de l’ancienne perception, et de  toutes les maisons dont les propriétaires céderont aux avances des promoteurs.

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L’ex-place Camélinat dans quelques années        (sans les arbres, bien sûr !)

C’est une transformation profonde du quartier qui est prévue, sans que cela soit jamais annoncé dans le PLU. C’est dans le règlement de cette zone UDa, jamais présenté en réunion publique, que la hauteur a été portée à 5 étages. Il n’y aura eu aucun dialogue avec des habitants attachés au charme d’une place dont le caractère patrimonial a été relevé par les services spécialisés du département. C’est ce que nous appelons de « l’urbanisme brutal » digne de ce qui s’est passé autrefois avec la « Cité arc-en ciel ».

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Toute la zone prévue pour 5 étages                                                         

Etudes, plu

Quelle protection du patrimoine à Aulnay-sous-bois ? Désintox ! (2/3)

Quelle défense  de la zone pavillonnaire ?

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Le terme n’a pas le même sens pour l’usager de la rue et pour les élus. Pour eux, présence de pavillons ne signifie en aucun cas zone pavillonnaire. Les pavillons les plus anciens et les plus beaux, ceux devant lesquels nous passons pour aller à la gare ou au marché sont pour une grande part en zone de centralité (UA),  là où le PLU prévoit la densification, avec des façades continues et la chasse aux « dents creuses» crées par l’édification à côté des pavillons d’immeubles de grande hauteur. Ces pavillons-là, qui ont souvent plus d’un siècle, donnent son charme à notre ville et de la lumière à nos rues. Il faut pour les préserver une politique volontariste de préservation du patrimoine, au prix d’une pratique certes coûteuse de préemption. Qu’adviendra-t-il des beaux pavillons de la route de Bondy récemment vendus ? Ils survivront certes encore deux ans, jusqu’aux prochaines élections, quand sera écoulé le temps de la concertation sur le Centre Gare, mais après le bétonnage reprendra de plus belle, à l’alignement sur 6 étages !

On nous répète que le nouveau PLU a étendu la zone pavillonnaire. Il faut savoir que cette extension s’élève à environ 0,3% ! En revanche, toute la zone autour de la place Jeanne d’Arc où les pavillons sont encore nombreux est en vérité en zone UD, « les frange de centralité ». La mutation en zone de façade continue d’immeubles de grande hauteur est bien entamée. Et d’ici quelques années, pourquoi ne pas modifier les limites du zonage, dans une révision du PLU ?

La protection des « bâtisses historiques »  DÉSINTOX !

Avenue Louis BarraultDésintox2 p3a.b

Nous nous réjouissons de l’acquisition de la Villa Pascarel, de la laiterie Garcelon, du pavillon Dordain et de celui du boulevard Félix Faure. Mais la sauvegarde du pavillon du rond-point Henri Dunant et de celui du boulevard de l’Hôtel de Ville  est à mettre au crédit de l’ancienne municipalité qui les a acquis dans le cadre d’une politique de préemption dénoncée par l’opposition d’alors. Le seul mérite de l’actuelle équipe est d’avoir trouvé des acquéreurs prêts à assurer les frais de rénovation. Mais d’autres pavillons n’ont rien perdu pour attendre !

Surtout, pendant ce temps là, les pavillons remarquables de la rue Gatouillat et de la rue du 14 juillet ont été remplacés sans état d’âme, malgré notre intervention, par un programme immobilier d’une faible qualité architecturale qui transforme les deux rues en goulets. Cerise sur le gâteau : la municipalité s’oppose à la convention légalement conclue entre notre association et le promoteur et prévoyant sur un pignon aveugle la réalisation d’une fresque où figurent l’arbre et les pavillons disparus ! 

Où est le respect du patrimoine quand on veut en effacer jusqu’au souvenir 

Gatouillat

arbres, Etudes

Quelle protection du patrimoine à Aulnay-sous-bois ? Désintox ! (3/3)

Le terrain de la Croix-Blanche : DÉSINTOX !

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Non, Bruno Beschizza n’a pas stoppé ici le projet de construction d’immeubles ! Alors que notre maire actuel ne comptait pas encore parmi les Aulnaysiens, la précédente municipalité s’est enfin rendu compte qu’il fallait cesser d’accumuler les erreurs. Devant la fronde des habitants, l’équipe Ségura a mis en place un comité de pilotage composé d’habitants et d’associatifs. Des personnes de bonne volonté ont fait de leur mieux pour définir un projet d’habitat intermédiaire, très éloigné des cubes présentés initialement. Ce qui est apparu, c’est  qu’il n’y a pas de projet viable financièrement. L’équipe Gaudron a laissé passer le moment où les prix étaient abordables. L’Établissement Public Foncier d’Ile de France (qui normalement impose des pénalités pour n’avoir pas construit dans les délais) a dû l’acquérir à un prix qui ne permet pas d’équilibrer quelque projet que ce soit. Nous avons avancé un projet intergénérationnel de petits logements adaptés à des jeunes et à des personnes plus âgées ne pouvant plus vivre en pavillon, avec en fond de parcelle des jardins partagés. De nombreux Aulnaysiens ont signé une pétition dans ce sens à laquelle il n’a jamais été répondu. Comment croire à la promesse d’une concertation avec les habitants, alors qu’il n’en a jamais été question pour l’ex-place Camélinat? Et si cette promesse était sincère, pourquoi avoir enterré le comité de pilotage ? En 3 ans, la municipalité avait tout le temps de mettre au point un projet. La vérité, c’est qu’elle n’a pas oublié que sur le terrain de la Croix Blanche, qui a joué un rôle si important dans la précédente campagne électorale, il est surtout urgent d’attendre les prochaines élections !

Beaucoup d’Aulnaysiens se sont émus de l’abattage de nombreux arbres dans la commune, et nous avons relayé cette inquiétude. La Mairie s’est alors lancée dans une campagne de communication digne d’une agence de tourisme, mais l’information est tronquée : elle porte uniquement sur les parcs et les arbres d’alignement. Nous ne doutons pas de la compétence des services municipaux, et nous pouvons constater qu’en effet, des arbres abattus sont remplacés. Par ailleurs, c’est la moindre des choses que d’entretenir les parcs. Mais qu’en est-il du projet de couper en deux le parc Ballanger pour faciliter l’accès aux 2500 logements sur PSA ?

Quelle sauvegarde des arbres ?

Désintox2 p4a.2    La fin d’un chêne centenaire de la Croix Blanche

Ce qui alerte aussi les Aulnaysiens, c’est la disparition accélérée des grands chênes rescapés de la forêt de Bondy, qui jouent un rôle important dans le paysage. Là-dessus, silence absolu. Il semble que cela laisse nos élus complètement indifférents. La preuve : les arbres du terrain de la Croix Blanche, au pied desquels on laisse depuis des mois s’entasser des tonnes de matériaux pour les travaux d’assainissement, ce qui a tassé la terre et étouffé le système racinaire. Nous tenons à la disposition de la municipalité le diagnostic arboricole établi en 2012 sur des arbres alors sains, indiquant toutes les précautions à prendre.

Pourquoi l’accès et les dépôts de ce chantier ne se sont ils pas faits du côté de l’avenue de la Croix Blanche, là où il n’y a aucun végétal ?

Et que dire des tilleuls de l’ex-place Camélinat, pour la plupart en bonne santé, condamnés par un projet aberrant de parking souterrain ?

Et que dire encore de l’hécatombe toute récente de grands arbres à Balagny ? Tout témoigne de l’indifférence de nos élus pour le patrimoine arboré !

Pour éviter à l’avenir de telles aberrations, nous demandons la création d’une commission arboricole associant élus, services techniques, associations et représentants des habitants pour suivre l’évolution de l’état de santé des arbres et sensibiliser les acquéreurs de parcelles arborées à la préservation du patrimoine précieux que représentent ces végétaux souvent derniers rescapés de l’historique forêt de Bondy.  Cette commission devrait avoir pour première mission d’élaborer une Charte de l’arbre comme il en existe dans d’autres communes proches, intégrée au PLU. Dans une ville qui célèbre chaque année la « Fête de l’arbre » et dont le nom contient une référence sylvestre, cette charte et cette commission devraient aller de soi !

Au-delà de ses silences, ce qui transpire de cette communication municipale,
c’est une intense autosatisfaction. L’équipe municipale devrait le savoir : L’autosatisfaction rend sourd !

 

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Communiqué d’Aulnay Environnement sur l’abattage des arbres de la Croix Blanche

le 7 mars 2018

La note d’information (Services.mairie) du Directeur Général des Services d’Aulnay-sous-bois, M. Soumy, appelle plusieurs remarques :

1/ Nos communiqués sont rédigés dans un français compréhensible pour tous. Aucune phrase de celui du 26 février ne met en cause le professionnalisme et encore moins l’intégrité des agents des services techniques. Il y est dit : « Je ne doute pas qu’on pourra me fournir tous les documents justificatifs ». M. Soumy a donc mal lu, d’autant que le communiqué était accompagné d’une photo où l’on pouvait constater que les arbres étaient effectivement malades.

2/ Nous ne sommes pas responsables des commentaires postés ici ou là dont nous n’avons par ailleurs pas constaté l’existence dans les blogs.

3/ Nos « méthodes » ne sont ni irrespectueuses, ni insultantes, à la différence de certains élus qui n’ont que dérision pour les propositions d’une association qui compte plus de 160 adhérents, ce qui en fait la plus grosse association environnementale du 93. Or cette association représentative n’a jamais été informée de ces abattages, pas davantage que le Conseil de quartier.

4/ C’est précisément sur l’insuffisance de l’information que portait le communiqué, c’est assez clair. Déposer une lettre dans une boîte aux lettres des seuls riverains dans la semaine qui précède l’abattage ne suffit évidemment pas à nos yeux, surtout lorsqu’il s’agit d’une semaine de vacances scolaires, lorsque certains parents ou grands-parents sont susceptibles de vouloir soustraire quelques jours les enfants ou petits-enfants à l’air vicié de la banlieue parisienne.

5/ En effet, nous avons des rendez-vous assez réguliers avec les différents responsables des services techniques. C’est une raison de plus de s’étonner qu’aucun contact n’ait été pris à temps sur un sujet aussi sensible, au moment où nous mobilisons sur la question des arbres patrimoniaux de l’ex-place Camélinat, et où nos demandes de concertation ne rencontrent de la part des élus que silence, ou pire, commentaires ironiques. Est-ce là autre chose que du mépris ? Il faut comprendre que la coupe est pleine !

6/ J’ai pu rencontrer en effet l’équipe chargée de l’abattage ainsi que le responsable de l’entretien des arbres. Nous avons eu des conversations courtoises et très intéressantes. Mais cela n’a pas rendu caduc le communiqué, car il témoignait avant tout de l’émotion causée par cet abattage.

7/ C’est là le fond du problème. Les personnels des services techniques font leur métier du mieux qu’ils peuvent, et je les crois volontiers lorsqu’ils disent qu’ils n’abattent pas des arbres de gaîté de cœur. Comme eux, je sais qu’un arbre malade peut tuer. Encore une fois, ce n’est pas à eux que s’adressait ce communiqué, mais à nos élus. Ils doivent comprendre que les bouleversements engendrés par l’urbanisme brutal qu’ils mettent en œuvre représentent un véritable traumatisme pour la population du quartier, et qu’il est plus que temps de le prendre en compte. Les arbres peuvent tuer, mais ils sont aussi essentiels à notre qualité de vie. Or cela ne semble pas un instant effleurer l’esprit de nos élus.

8/ En veut-on la preuve par la démonstration a contrario ? Pourquoi ces arbres du terrain de la Croix Blanche ont-ils disparu du nouveau PLU en tant qu’arbres remarquables ? Pourquoi n’a-t-on pris aucune précaution lorsque ce terrain a été transformé en base technique pour les travaux de réfection des réseaux souterrains ? Pourquoi a-t-on laissé des monceaux de matériaux pesant plusieurs tonnes au pied de ces arbres, recouvrant et tassant la terre, asphyxiant peu à peu leur système racinaire et permettant le développement des maladies? Nous savons bien que la responsabilité de ces choix n’incombe pas aux services techniques. Il est temps qu’une politique volontariste de préservation de notre patrimoine arboré soit mise en place.

9/ Si l’on veut aller plus loin, le problème de fond, c’est celui de ce terrain de la Croix Blanche. Pourquoi démolit-on partout des pavillons patrimoniaux, alors que ce terrain est laissé en friche, avec tous les problèmes de salubrité publique que cela induit ? En conclusion des travaux d’un défunt Comité de pilotage, nous avons fait des propositions pour un aménagement équilibré, ménageant le patrimoine arboré et l’édification d’habitations en harmonie avec le quartier. Juste avant les précédentes élections, une vraie concertation avait été promise par le maire actuel. Depuis, pourquoi cette inertie ?

10 / Le communiqué disait : « L’élimination des chênes du terrain de la Croix Blanche a commencé. » M. Soumy répond : sur les 8 chênes, 3 seulement ont été abattus ! C’est peu en effet : à peine la moitié ! Les deux qui restent de l’alignement initial font piètre figure, et l’on ne donne pas cher de l’avenir des trois autres, collés à une habitation, également étouffés par les dépôts de matériel. Encore un peu de patience, et l’on pourra faire tout ce que l’on veut de ce terrain : il n’y aura plus d’arbres à préserver.

arbres

Communiqué Abattage

Aulnay, le 19 décembre 2017

Aulnay Environnement a été ces derniers jours contacté à propos de l’abattage imminent ou déjà en cours de platanes sur le boulevard Lefèvre, route de Bondy et avenue Jean Jaurès.

Il faut bien distinguer le cas de ces platanes de celui des tilleuls de l’ex-place Camélinat. Si trois arbres y sont en effet mal en point, tous les autres sont en bonne santé. Lorsque nous protestons contre l’abattage de ces arbres, c’est qu’il est imposé par un projet de parking souterrain dont nous avons dénoncé tous les aspects négatifs en proposant une solution alternative, critique et proposition qui n’ont à ce jour reçu aucune réponse si ce n’est la dérision et une forme de mépris.

Beaucoup d’autres arbres seront abattus le long de l’ex-nationale 2. Mais il s’agit là d’un projet bénéfique à terme pour tous les Aulnaysiens, la réalisation de la ligne 16 du métro. Chaque fois que l’intérêt général est en jeu, nous sommes conscients qu’il faut se résigner à des décisions douloureuses.

Il en est ainsi des abattages en cours. Le responsable des services municipaux nous a indiqué que les arbres concernés sont atteints par un parasite contre lequel il n’y a pas de remède, qu’ils peuvent présenter un danger, et qu’ils seront remplacés dès le printemps prochain par des essences moins vulnérables, charmes ou prunus.

Une page d’Oxygène a certes été consacrée à ce problème dans le numéro de septembre, mais sans calendrier précis. Rien sur le site de la ville. Il faut aller sur Facebook. Des courriers ont étés distribués, mais l’impossibilité d’atteindre les boîtes à lettres de beaucoup de résidences rend ce mode de communication peu efficace dans certains quartiers.

Certes, trop d’Aulnaysiens sont peu curieux de l’actualité de la commune, et perçoivent le magazine municipal comme un outil de propagande. On ne peut toujours leur donner tort.

Il reste que la politique de communication sur ce genre de problème est à revoir. Il faut comprendre que ces abattages, ajoutés à tous les bouleversements du paysage liés aux opérations immobilières qui se multiplient, ont un effet désastreux sur les habitants, qui sont très attachés à leurs arbres. Un sentiment et une émotion qu’il faut traiter avec respect. Un courrier postal adressés aux riverains, un affichage conséquent pour tous les usagers de la rue, avec l’annonce d’un calendrier aussi précis que possible pour la reconstitution des alignements, voilà ce qu’il faudrait envisager. Certes, cela a un prix. Le prix d’un slogan électoral : « Aulnay respectueuse ».