ValFrancilia/Ballanger

Avec Aulnay Environnement, la victoire du bon sens et de l’intérêt général

1/ Val Francilia

Le Val Francilia de 2019 est donc mort, celui contre lequel, avec l’association VME, nous avons lutté. Finis les logements sous la zone de bruit, finie l’amputation et la privatisation du Parc Ballanger ! Cela, sans la campagne d’information lancée par les deux associations, les Aulnaysiens devaient l’ignorer, puisqu’aucun plan ne leur avait été communiqué. Or voilà qu’un plan (bien petit et imprécis) du nouveau Val Francilia figure enfin dans Oxygène. Et qu’y voit-on ? Que nos préconisations ont été adoptées par la municipalité. La friche PSA semble bien réservée aux activités économiques (au passage, que fait-on de la chaleur générée par le datacenter ?), et le périmètre a changé, intégrant explicitement la fosse à la Barbière, la zone des Mardelles et la « zone des hôtels », les espaces sur lesquels les deux associations proposaient de reporter le projet d’aménagement (voir, entre autres sur le site d’Aulnay Environnement, le « cahier d’acteur » publié le 15 avril 2019, et la publication sur les blogs du 29 mai 2019). Mais les habitants  des Ormes peuvent s’inquiéter : leur quartier est toujours dans le périmètre de Val Francilia, de même que l’Institut médico-éducatif Toulouse-Lautrec. Pour quoi faire ? Les Aulnaysiens n’ont pas à le savoir, les informations sur Val Francilia ont été réservées aux « acteurs institutionnels et représentants d’entreprises», les seuls invités à la réunion du 24 janvier à Scohy.

Ce changement, conforme au simple bon sens, est bien à mettre l’actif des associations : sans la pression qu’elles ont exercée, les habitants n’auraient rien su de la véritable teneur du projet, et le Maire n’aurait pas renoncé à ce projet très mal pensé (mais il faut préciser qu’on était à la veille des élections). Un regret : tout l’argent dévolu à un cabinet d’études incapable de définir un projet raisonnable, en particulier en matière de circulation.

2/ La résidence senior Croix Blanche

Autre combat contre un projet aussi mal conçu, celui de la résidence senior de la Croix Blanche. Oxygène fait comme si de rien n’était, mais actuellement un recours d’Aulnay Environnement associé à QCBE entraîne un report des travaux et certainement une modification du permis de construire. Un permis accordé de façon « tacite » et qui présente encore de nombreuses aberrations, en contradiction avec le règlement du PLU (voir le dossier dans la rubrique « actions » du site d’Aulnay Environnement, mais qui n’a pas pu inclure les erreurs de conception interne, puisque nous n’avons eu accès, avec de grandes difficultés, qu’à une partie des documents, le reste n’étant accessible qu’après demande de notre avocate, dans le cadre du recours).  L’amélioration du projet sera là aussi imputable à l’action associative.

3/ Les conseils de quartier

Chacun peut le constater : les conseils de Quartier ne fonctionnent pas comme ils devraient. Le règlement (à consulter sur le site d’Aulnay Environnement) prévoit une assemblée de conseillers qui élaborent des projets pour le quartier et pour la ville, alors qu’il ne s’agit actuellement que d’un hybride de tribune pour la municipalité et de bureau des doléances avec tout un florilège de réponses dilatoires. Nous vous invitons à agir pour que les Conseils de Quartier soient conformes à leur vocation et au règlement voté par la municipalité (à consulter sur aulnayenvironnement.fr), en contactant notre site pour signer une lettre au Maire, prélude à un recours en plus haut lieu.

POUR LA DÉFENSE DE L’INTÉRÊT GÉNÉRAL,GENS DE BONS SENS, REJOIGNEZ AULNAY ENVIRONNEMENT !

Nouvelles Constructions

FERME GARCELON : L’INCORRIGIBLE ÉQUIPE CHAMPIONNE DU CATIMINI

Voilà que sont apparus ces derniers jours sur les clôtures de la ferme Garcelon des avis tout à fait inattendus, et fort discrets : on va démolir ! Un bâtiment patrimonial que la municipalité se vantait d’avoir préservé ! Certes, on n’annonce qu’une « démolition partielle » ! Mais l’avis porte sur 3 parcelles !

Entendons-nous bien : le scandale, ce n’est pas que l’on abatte, c’est que l’on ne nous dise pas quoi ! Alors que vient de se réunir le Conseil de Quartier des Prévoyants, quartier sur lequel se trouve la ferme Garcelon, et qu’il a été expressément demandé par le rapporteur démissionnaire en ouverture de cette réunion que l’on éclaire les riverains sur le destin de la ferme, étroitement lié à la suppression prévue de la mairie annexe de la Croix Blanche, éclaircissements qu’on ne cesse de réclamer depuis des mois.

Tout dans ce quartier en particulier se fait en catimini, juste après le Conseil de Quartier, par un affichage le plus discret possible, et pendant des vacances : tout est fait pour mettre les habitants devant le fait accompli, lorsqu’il sera trop tard : destruction de l’espace AVERINO, construction d’un monstre architectural sur le terrain de la Croix Blanche, et maintenant démolition sur le terrain Garcelon.

Il faut aller au Centre administratif, dans le couloir étroit où sont affichés les permis, pour apprendre ce qui est concerné : « boxes, appentis, locaux réserves ». Projet : « accueil d’une mairie annexe, d’une salle de danse, une salle de cours, des locaux administratifs ». Fort bien ! Une mise au point devant le Conseil de Quartier aurait été si simple !

Mais cette équipe de champions de la communication estime n’avoir de compte à rendre à personne ! Elle  considère qu’on n’a pas à mettre le nez dans ses affaires, car elle seule sait ce qui doit être fait !

Sauf qu’elle n’arrête pas de changer d’avis ! On nous a longtemps parlé d’un restaurant gastronomique, jusqu’à ce que sur le site de la ville, on puisse lire, et c’est toujours le cas : « L’ancienne laiterie Garcelon représente une opportunité pour concevoir un projet répondant aux attentes des habitants du quartier, tout en garantissant une vision environnementale et pédagogique. Des activités autour de l’agriculture urbaine, la pédagogie environnementale et le développement durable seront proposées. Un verger, un potager, un hôtel à insectes ou encore une basse-cour seront aménagés, ainsi qu’une serre pédagogique. »

Donc c’en est fini de la vision environnementale et pédagogique, dans laquelle, c’est bien connu, l’équipe au pouvoir ne cesse de faire la démonstration de son exceptionnelle compétence ! En fait il semble bien que c’est le jeu des chaises musicales qui continue, face à l’impératif absolu des grands programmes immobiliers. Tout laisse à croire qu’il s’agit de reloger des activités installées dans l’espace Averino promis à la destruction au profit d’un projet immobilier de 200 logements. Mais ça, il ne faut surtout pas en parler l

Notons au passage qu’on se vante de répondre « aux attentes des habitants du quartier » ! Mais où diable les dits habitants ont-ils bien pu exprimer leurs attentes ?

L’entêtement de cette municipalité à refuser tout dialogue dépasse l’entendement

Nouvelles Constructions

DERRIÈRE UN EXERCICE D’ENFUMAGE

La réunion plénière du Conseil de Quartier du Vieux Pays a mis en relief au moins deux choses :

  • l’incapacité de l’équipe municipale à mettre en place une véritable institution de démocratie de proximité, au moyen d’une véritable parodie d’élection, dans le total mépris du règlement
  • l’exaspération des Aulnaysiens devant la multiplication des programmes immobiliers, particulièrement celui de 200 logements sur le site du Soleil Levant

Elle a aussi permis d’assister à un bel  exercice d’enfumage exécuté par un expert en la matière.

Le second adjoint au Maire s’est employé à ignorer la revendication des habitants en confondant multiplication des immeubles et croissance démographique, avec un exposé pour affirmer que cette croissance était faible en s’appuyant sur les chiffres de l’INSEE. Personne bien sûr n’a pu contester ni noter ces chiffres, et le noyage du poisson immobilier était réalisé : faible croissance, on pouvait conclure que la densification du bâti était une illusion.                       

Reprenons les chiffres de l’INSEE, qui permettent de dégager des tendances sur la période 2013-2019.

 Population totale d’AulnayNombre de logements
201382 634 habitants29 846
201986 969 habitants32 168
Evolution
2013-2019
+ 4335 habitants, +0,9%/an
 + 5,24% au total+ 7,7%

Premier enseignement : utiliser les chiffres de la population pour estimer l’impact de la construction n’est pas pertinent. Le nombre de logements augmente plus vite  que la population, et depuis 2019 le phénomène a dû s’accentuer.

Deuxième enseignement : prétendre que la croissance de la population d’Aulnay est faible, et que le cap des 100 000 habitants est éloigné, est une contre-vérité : la population augmentant d’environ 800 habitants par an, LE CAP DES 100 000 HABITANTS SERA ATTEINT DANS MOINS D’UNE DOUZAINE D’ANNÉES, avec un rajeunissement tendanciel de la population, et donc une hausse des naissances et une moindre part des personnes âgées, donc des décès. Certes entre 2019 et 2021, l’excédent des naissances sur les décès a baissé, passant de 932  habitants en plus à seulement 712, mais la mortalité due au covid a dû jouer, et rien ne prouve que cette tendance à la baisse de l’excédent naturel va se poursuivre. De plus, il faut aussi prendre en compte le solde migratoire (entrées-sorties de la commune), certes faible, mais qui doit être ajouté à l’augmentation due au solde naturel.

Noyer l’auditoire dans les chiffres est un procédé bien connu, et il faut l’avouer, assez efficace. Il est donc  largement utilisé dans chacune des communications inscrites par les élus à l’ordre du jour des conseils de quartier, en masquant les vraies questions et les vrais problèmes.

Exemple de vraie question à se poser avec les chiffres de l’INSEE :

 Équipement automobile des ménages aulnaysiens% de ménages possédant 2 voitures
201328 29722,5%
2019                      30 149, soit + 6,5%23,2%

Voilà l’une des raisons pour laquelle la  multiplication des programmes immobiliers est un problème fondamental.

NOTRE RÉSEAU VIAIRE N’EST PAS EN MESURE D’ABSORBER CETTE CROISSANCE,

UN ARGUMENT OPPOSABLE AUX EXIGENCES DE L’ÉTAT,

AU LIEU DE RÉPÉTER EN BOUCLE QUE LA MUNICIPALITÉ EST IMPUISSANTE !

Compte-rendus

Compte-rendu de la réunion du Conseil d’Administration du 8 novembre 2022

Présents : René-Augustin BOUGOURD, Stéphane SCHURCK, Robert HALIFAX, Christian BAUSSON, Jean-Louis SOLBES, Jean-Louis KARKIDÈS.

Excusés : Christian SCHAAL, Daniel QUEMENER

Ordre du jour :

Stratégie Conseils de Quartier

Point sur projet Croix Blanche

Les conseils de quartier

La loi laissant aux municipalités toute latitude pour leur organisation, renouveler les conseils chaque année est  parfaitement possible. Ce qui est choquant, c’est que le mode de fonctionnement n’est pas conforme au règlement voté en conseil municipal. Nous invitons donc  nos adhérents à exiger :

  • l’application de ce règlement et le fonctionnement du conseil comme force de proposition
  • Un ordre du jour décidé par le conseil et non imposé, portant sur les sujets demandés les années précédentes, comme l’urbanisme, encore jamais traité, et donc le rejet de sujets décidés par la seule municipalité, comme cette fois « la santé » (Le non renouvellement des médecins au départ sans remplacement que par le dispensaire ou les cabinets de groupe présentera une situation sans suite)
  • Un calendrier de réunions régulières fixé par le Conseil lui-même

Un communiqué sera publié sur les blogs pour inviter les Aulnaysiens à participer au Conseils de Quartier pour en exiger un fonctionnement conforme à une démocratie de proximité.

Une réunion de préparation du Conseil Mairie-Vieux Pays du 1er décembre se tiendra chez le président le mardi 29 à 15h.

Visite du site de Chimirec

Les membres du bureau ont été rassurés par cette visite, après avoir toutefois fait remarquer que la promesse de ne pas retraiter sur place n’avait pas été respectée. Cependant toute la démarche de retraitement des liquides de vidange et de refroidissement a paru vertueuse. Par ailleurs, l’orientation du site PSA vers de telles activités rendent de moins en moins possible la construction de logements sur le site, juste sous le trajet des avions, comme il a été constaté.

La révision du PLU

Aucune information. Cette révision ayant pour prétexte l’élargissement de la zone permettant de protéger l’habitat pavillonnaire, on voit mal comment cela pourrait se justifier, dans le contexte d’un énorme projet de 200 logements présenté (dans un café !) aux riverains du Soleil Levant et qui prévoit la disparition d’une dizaine de pavillons le long de la rue Charles Gouppy-rue de Sevran, du carrefour à la maison Gainville.

Point sur projet Croix Blanche

Le règlement des premières démarches a été fait, de concert avec QCBE, Le conseil d’administration  des membres présents  donne les  pouvoirs de représenter l’association dans  le cadre du présent recours administratif contre le permis de construire et délégué à son président Monsieur BOUGOURD René ses pouvoirs pour ce faire.

Actions, Nos Actions

Investissons les conseils de quartier

La municipalité a décidé de renouveler les conseils de quartier : c’est son droit, la loi qui lui impose de les réunir lui laisse toute latitude quant à leur organisation. La seule contrainte, c’est le règlement voté au début de la précédente mandature Beschizza, jamais publiée, mais consultable sur le site d’Aulnay Environnement. On y voit que le Conseil de Quartier est un lieu d’échanges entre riverains pour élaborer des propositions afin d’améliorer le cadre de vie. Or les élus ignorent superbement le texte que leur groupe a voté. Ils ont transformé le Conseil en réunion-conférence de presse, avec le seul jeu des questions-réponses, des réponses toujours évasives sur les projets et catégoriques sur le refus d’une vraie concertation. Et pas question de faire un compte-rendu ! Le résultat : les Aulnaysiens se détournent des conseils de quartier, qu’ils ne perçoivent que comme un débit de propagande municipale, OÙ L’ON NE NOUS PARLE JAMAIS DE L’URBANISME !

Or de grands projets de construction et de vente du patrimoine municipal sont dans les cartons, ou déjà en œuvre, autant de catastrophes qui se préparent pour notre qualité de vie. Les habitants doivent pouvoir s’exprimer et faire des propositions pour pallier le manque total de réflexion sur les conséquences d’une urbanisation débridée : par exemple, quelles idées pour l’amélioration des « circulations douces » dans les quartiers, vélos et piétons, comment concilier projets immobiliers et préservation des arbres remarquables ? L’expertise des habitants doit contrebalancer l’aveuglement des professionnels rétribués par les entreprises ! Il faudrait pour cela qu’ils puissent contacter les conseillers. Or la liste reste secrète !

EXIGEONS

  •  L’APPLICATION DU RÈGLEMENT ET LE FONCTIONNEMENT DU CONSEIL COMME FORCE DE PROPOSITION, les conseillers dialoguant avec les habitants dans le respect de toutes les opinions
  • UN ORDRE DU JOUR DÉCIDÉ PAR LE CONSEIL ET NON IMPOSÉ, portant sur les sujets concernant le quartier et demandés depuis des années, comme l’urbanisme, et donc le rejet de sujets décidés par la seule municipalité, comme cette fois « la santé » (nous savons suffisamment que le mot d’ordre à Aulnay est de s’en remettre aux entreprises privées, dans ce cas l’Hôpital de l’Est Parisien du groupe Ramsay à capitaux principalement australiens : une enquête de satisfaction indépendante mériterait d’être conduite, en y ajoutant le service de nettoyage et la piscine la plus chère du voisinage.)
  • UN CALENDRIER DE RÉUNIONS RÉGULIÈRES FIXÉ PAR LE CONSEIL LUI-MÊME
  • LA COMMUNICATION D’UN COMPTE RENDU APPROUVÉ À LA RÉUNION SUIVANTE

QUE LA DÉMOCRATIE DE PROXIMITÉ NE SOIT PLUS À AULNAYUNE EXPRESSION VIDE DE SENS ! Cela dépend des citoyens.

ValFrancilia/Ballanger

CHIMIREC : Visite du site d’Aulnay

Ce jeudi 27 Octobre, des membres du bureau d’Aulnay Environnement se sont rendus sur le site CHIMIREC d’Aulnay-Sous-Bois à l’invitation de l’entreprise, accompagnés d’un rédacteur du média d’informations locales : Monaulnay.com

Dès notre arrivée nous avons précisé combien nous apprécions la transparence de communication de cette entreprise pour cette nouvelle invitation faisant suite à notre visite du site de Dugny en 2020

L’activité va démarrer dès lundi sur l’entrepôt d’une surface totale de 20 000 M² (50 000 M² pour le site) et employant plus de 100 salariés, le siège lui ne sera effectif que fin décembre.

L’usine semble un modèle à suivre en matière de sécurité pour les entrepôts de ce type, pour la France, voire pour l’Europe. Les portes coupe-feu, les zones de stockages spécialisées comme pour le lithium, avec un contrôle par caméra et capteur thermique.

Même la ventilation des postes de travail a été revue ou il fallait précédemment un masque de protection.

Le but est que les produits restent un minimum de temps sur le site. Il rentre par un quai sont triés et traités comme sur l’image ci-dessus ou les produits sont répartis sur un ‘bar’ et transféré vers des bacs sur l’autre versant du site d’où ils repartent. Le délai maximum de rétention  est de 90 jours.

Le projet de conception a été plus loin que les normes imposées. 

Pour le feu, par exemple, un réseau d’extinction automatique des bâtiments est installé en sus, alimenté par une cuve de 654 M3.

Les bassins de rétentions peuvent être cloisonnés en fonction du sinistre, fuite de matières dangereuses ou Orage.

 Les noues ou bassins de filtrations des eaux de pluies dont celui de de 2800 M3 ont pu déjà faire leurs preuves avec l’orage conséquent du 13 Aout, évitant un afflux dans le réseau d’eaux pluviales.

Trois piézomètres étaient requis, quatre ont aussi été installés pour la mesure de la nappe phréatique. Au regard que le site industriel de PSA fut déjà pollué par le passé.

Nouveau Projet pour le site d’AULNAY

La société se tourne désormais vers l’économie circulaire et la transition énergétique. En plus de la collecte, du tri et du traitement des déchets un nouveau dossier est déposé pour le site d’Aulnay : la valorisation énergétique des déchets.

Ce nouveau projet, soumis à une enquête publique qui démarrera le 08/11/2022, comporte deux branches

  • Une de production de Combustible Solide Energétique (CSE), combustible principalement utilisé par les cimenteries aujourd’hui, mais soumis à un avenir industriel certain en ces temps de crise énergétique.

(schéma CSE © Chimirec)

  • L’autre une valorisation des Liquides de Refroidissement usagés (LRU) qui permet de rendre de nouveau viable ces huiles usagées

Ceci sera facilité par l’ouverture d’un nouveau site à Nangis dans le 77 qui devrait soulager celui d’Aulnay.

En conclusion

Ce fût une visite très instructive, nous remercions le personnel et la direction de l’entreprise pour son accueil, son temps et la volonté de transparence dans les questions réponses, choses auxquelles nous sommes peu habitués sur Aulnay.

Nouvelles Constructions

La mairie annexe à la ferme Garcelon : les nouveaux fabulistes

On ne peut nier à la propagande municipale une qualité : sa réactivité. À peine avions-nous déposé un recours contre le projet de résidence senior afin d’obtenir une véritable concertation avec les riverains, que nos boîtes aux lettres ont reçu un somptueux 4 pages (aux frais des contribuables) vantant les mérites du projet. De nombreuses libertés y sont prises avec la vérité pour masquer ce dont il s’agit véritablement : deux juteuses opérations immobilières touchant aussi bien le terrain de la Croix Blanche que celui de la résidence des Cèdres promise à la destruction. Nous y reviendrons en détail.

La mairie Annexe actuelle et une vue de la Ferme Garcelon

Mais Il convient d’abord de se pencher sur l’annonce  du transfert de la Mairie annexe dans la ferme Garcelon. Qui peut croire à cette fable, qui sent à plein nez l’improvisation ? Jamais il n’en avait été question, jusqu’à ce que nous dénoncions la disparition de ce service bien utile aux habitants des quartiers sud. Si la chose avait été pensée en même temps que le projet de résidence, où sont les belles images analogues à celles de la résidence (auxquelles il ne faut pas se fier, les images de ce genre n’ont jamais de valeur contractuelle)  Où sont les plans ? Et surtout : où est le financement ? La propagande municipale vise à nous faire oublier la réalité désastreuse des finances communales, qui explique la course effrénée à la densification pour augmenter le volume des taxes foncières.

Nous nous sommes réjouis que la ferme Garçelon ait été acquise par la collectivité. C’est un précieux élément patrimonial, au même titre que sur le trottoir d’en face, la maison peinte par Utrillo, qui a été sacrifiée et massacrée par un entrepreneur privé, un bon test de la compétence des services qui ne pouvaient ignorer que la bâtisse ne résisterait pas au projet de l’acquéreur.

Mais la ferme Garcelon, en l’état, n’est absolument pas adaptée à l’accueil du public, et nécessite de très gros travaux, encore plus chers dans le contexte actuel, si l’on veut conserver ses qualités patrimoniales. Pour en faire une Mairie annexe, la démolition, comme en face, ne serait-elle pas la solution la moins coûteuse ? A moins que l’on installe un préfabriqué dans la cour: mais dans ce cas, où sont les améliorations qu’on nous vante pour les employés municipaux ?

La parole de cette équipe municipale, dont le programme de 2020 promettait une salle des fêtes et une médiathèque, a perdu toute crédibilité.

Il faut que changent toutes ces pratiques contraires à une vraie démocratie.

EXIGEONS UN VRAI DÉBAT, UNE VRAIE CONCERTATION SUR LE PROJET CROIX BLANCHE, AVEC UN COMITÉ DE SUIVI COMPRENANT DES RIVERAINS !

Actions, Nouvelles Constructions

Quand la municipalité donne (encore) le mauvais exemple

Nous avons souvent dénoncé le laxisme de la municipalité qui tolérait que la publicité obligatoire d’un projet immobilier soit faite sur place par des panneaux incomplets ou illisibles. La publicité du projet municipal Croix Blanche de résidence senior montre que l’exemple vient de haut, par l’accumulation de violations autant de la lettre que de l’esprit du règlement permettant l’information des riverains. Le panneau donnant les caractéristiques du projet (posé non règlementairement avec 3 semaines de retard sur l’approbation du permis, derrière un camion-ventouse) ne mentionnait pas l’implantation et la hauteur précise des bâtiments, ainsi que l’exige le règlement. Après constatation par un huissier, les associations Aulnay Environnement et QCBE ont donc déposé un recours, ce qui a provoqué, encore trois semaines plus tard, la mise en place d’un nouveau panneau, cette fois-ci plus conforme.


Mais il révèle un autre manquement au règlement : le projet prévoit des hauteurs supérieures de 5 mètres à la hauteur  permise en zone pavillonnaire ! Notre recours reste toujours valable, d’autant que ce nouveau panneau n’est toujours pas visible sur le lieu qu’impacte principalement le projet, la friche avenue de la Croix Blanche ! Les principaux intéressés ne sont pas correctement informés ! Certes, une dérogation est possible, dans le cas d’un établissement à vocation sociale. Mais il s’agit là d’un pur projet d’immobilier classique, de vente d’appartements à des investisseurs


Le promoteur s’inquiète : il demande une rencontre avec les associations qui ont déposé le recours, et s’engage à tenir compte de leurs objections. Mais ce n’est pas lui seul que nous voulons rencontrer, il faut que ce soit aussi avec ceux qui sont à l’initiative du projet, l’équipe municipale ! Nous avons déjà entendu certains dire que « nous sommes contre les vieux ». Or il se trouve que la plupart des membres du bureau des associations qui ont déposé le recours se trouve justement dans la classe d’âge visée par le projet.

Ce que nous voulons, c’est ce qui devrait être l’objectif premier de la municipalité : le bien-être des habitants, et ici en premier lieu, celui des riverains comme des résidents. Outre le brutalisme architectural du projet, qui va défigurer un quartier pavillonnaire, il n’a jamais été donné de réponse précise à la question : quelle nouvelle implantation pour la Mairie annexe, dont le projet prévoit la disparition ? Après la fermeture de la poste de la rue d’Aligre (une nouvelle poste était promise dans le projet initial), la disparition programmée de l’Espace Averino, sans parler du CIO, voilà un nouveau service à la population qu’on prévoit de faire disparaître des quartiers sud.

Ce que nous voulons, c’est le respect des principes démocratiques, encore une fois effrontément bafoués. Le promoteur prétend que le projet a été approuvé en Conseil de Quartier. Mais on ne lui a jamais demandé son avis, à ce Conseil, réduit à une chambre d’écoute ! Nous assistons ici au glissement sémantique favori de cette municipalité :

Concertation = simple information = approbation.  Alors que la présentation du projet a provoqué un tollé et que les élus présents ont repoussé les demandes de concertation avec les riverains !

Ce que nous voulons, c’est d’abord du respect ! Que Beschizza 2 respecte les promesses électorales de Beschizza 1, qui affirmait en 2014 :

« Consulter les riverains avant tout projet de modification de leur quartier »

ET QU’ON CESSE ENFIN DE NOUS PRENDRE POUR DES IMBÉCILES !

Nouvelles Constructions

Du discours lénifiant à la rétention d’information ?

Il faut le reconnaître : il y a dans l’équipe municipale des personnes de bonne volonté, mais qui ne sont pas soutenues par leurs collègues. Je pense à M. Cannarozzo et à son très beau discours conclusif du conseil de quartier des Prévoyants, en janvier. (au fait, le dernier, c’était en mars ; logiquement il devrait y avoir un conseil à peu près tous les mois. À quand le prochain ? Il est vrai que le sujet proposé par le public, c’est l’urbanisme !) Donc à ce conseil, après la présentation de la future résidence senior sur le terrain de la Croix Blanche, où le public avait nettement exprimé sa désapprobation sur la forme du projet ci-dessous, (« on va avoir précisément ce contre quoi nous nous étions battus sous Ségura ! »), notre bon M. Cannarozzo nous a apaisés : nous avions deux ans devant nous pour se concerter et discuter sur la forme du projet.

Mais voilà : il y a des gens à la municipalité qui ne font rien pour faciliter le dialogue préconisé par M. Cannarozzo, et qui ont appliqué une méthode bien connue : tout faire pour mettre le bon peuple devant le fait accompli.

Pour discuter du projet, il faut évidemment avoir les plans inclus dans le permis de construire. Dès sa publication, le public a juste deux mois pour présenter des objections. Pour les activistes du fait accompli, il faut donc absolument raccourcir encore ce délai, en utilisant plusieurs astuces :

  • Attendre les grandes vacances pour rendre public le projet  (approuvé en janvier) début juillet
  • Ne l’afficher sur place que plusieurs semaines plus tard, soit fin juillet
  • le placer à l’endroit le moins visible, derrière une camionnette-ventouse
  • Répondre aux demandes des associations (Aulnay Environnement et QCBE) qu’on ne sait pas où est le dossier !

Voilà où nous en sommes. Nous demandons donc expressément à M. Cannarozzo d’user de sa bienveillante influence pour nous permettre d’étudier ce dossier. Nous voudrions qu’on tienne compte autant que possible de nos remarques sur un projet immobilier qui aura un énorme impact sur le quartier (intégration architecturale, stationnement, etc.) car il a bien été dit par un élu lors de ce conseil que les architectes « allaient revoir leur  copie ».

NOUS NOUS SOUVENONS DU PROGRAMME ÉLECTORAL DE BESCHIZZA 1,

qui affirmait en 2014 :

« Consulter les riverains avant tout projet de modification de leur quartier »

QU’EN PENSE BESCHIZZA 2 ?