Cette semaine, grand bonheur dans nos boîtes aux lettres : une information sur la ferme Garcelon ! Avec un plan ! Cela fait au moins un an qu’on l’attend, et qu’on nous répond : « le projet n’est pas encore ficelé, on ne peut rien vous dire ». Il faut bien sûr comprendre le sous-entendu « … ni surtout vous demander votre avis ! », C’est bien pourquoi il faut attendre que tout soit bien « ficelé » par les grands professionnels qui savent absolument tout mieux que l’habitant.
Dès l’intro, on comprend à quel genre de document on est confronté, lorsqu’on lit que nous avons une municipalité qui sait s’opposer « aux promoteurs peu respectueux de notre patrimoine » (de qui se moque-t-on ?), sans doute comme celui qui a fait s’écrouler la maison juste en face, la vénérable « maison Utrillo » cédée par la même municipalité. (La ferme Garcelon est-elle plus solide ?)
En tous cas, professionnelle, cette communication ne l’est vraiment pas, sauf si la compétence s’arrête aux seules exigences de la propagande.
Remplissage : répétition du même paragraphe, de la page 1 à la page 2 (« À terme …. L’environnement.)
Des salles de cours (au pluriel) page 1, devenues une salle unique page 2 et sur le plan
Une description de 4 constructions sans que l’on puisse correctement les identifier sur le plan, en l’absence de report de cette numérotation, avec des indications en rouge illisibles.
La référence à des matériaux de construction qui aurait été bien plus éloquente avec des vues d’architecte qui doivent exister, mais qu’on ne verra pas : une carte postale ancienne et un couple de biquettes, c’est mieux !
Aucune information sur la superficie de la mairie annexe et des nouvelles salles.
Bref, de la communication, pas de l’information. Du travail d’amateur, si l’on est bienveillant, et avec un peu d’esprit critique, de l’enfumage pur et simple. Rien à voir avec une véritable information motivée par un souci démocratique.
En effet, cette communication passe au-dessus de ces institutions fondamentales en démocratie qu’on appelle les « corps intermédiaires » : les Conseils de Quartier et les associations, qui les uns et les autres peuvent mener une réflexion et se documenter collectivement. C’est qu’il ne faut s’adresser qu’à des citoyens isolés et inorganisés, SURTOUT PAS EN RÉUNION, CAR ON RISQUE DE SE VOIR EXPOSÉ À DES QUESTIONS GÊNANTES, ET À D’INTOLÉRABLES CONTRE-PROPOSITIONS.
Par exemple, si l’on se demande quelles sont les superficies des bâtiments, que constate-t-on en se reportant au cadastre ?
Nouvelle mairie annexe : environ 120m2
Ancienne mairie annexe : environ 150 m2
Salle de cours : environ 50m2 (une grande salle à manger) Salle polyvalente : environ 120m2 (une grande salle de classe) (mesures évidemment approximatives, dont on attend un démenti sur plan.) Salle de danse 132m2
On aimerait connaître la surface des salles de l’espace Averino, promises à la destruction. Il semble évident que la surface et le nombre de ces nouveaux locaux sont nettement inférieurs, et qu’on peut d’avance réfuter la prétention qu’ils puissent jamais les remplacer.
QUAND CESSERA-T-ON À AULNAY D’ENFUMER LES CITOYENS ?
Présents : René-Augustin BOUGOURD, Stéphane SCHURCK, Robert HALIFAX, Christian BAUSSON, Jean-Louis SOLBES, Jean-Louis KARKIDÈS.
Excusés : Christian SCHAAL, Daniel QUEMENER
Ordre du jour :
Stratégie Conseils de Quartier
Point sur projet Croix Blanche
Les conseils de quartier
La loi laissant aux municipalités toute latitude pour leur organisation, renouveler les conseils chaque année est parfaitement possible. Ce qui est choquant, c’est que le mode de fonctionnement n’est pas conforme au règlement voté en conseil municipal. Nous invitons donc nos adhérents à exiger :
l’application de ce règlement et le fonctionnement du conseil comme force de proposition
Un ordre du jour décidé par le conseil et non imposé, portant sur les sujets demandés les années précédentes, comme l’urbanisme, encore jamais traité, et donc le rejet de sujets décidés par la seule municipalité, comme cette fois « la santé » (Le non renouvellement des médecins au départ sans remplacement que par le dispensaire ou les cabinets de groupe présentera une situation sans suite)
Un calendrier de réunions régulières fixé par le Conseil lui-même
Un communiqué sera publié sur les blogs pour inviter les Aulnaysiens à participer au Conseils de Quartier pour en exiger un fonctionnement conforme à une démocratie de proximité.
Une réunion de préparation du Conseil Mairie-Vieux Pays du 1er décembre se tiendra chez le président le mardi 29 à 15h.
Visite du site de Chimirec
Les membres du bureau ont été rassurés par cette visite, après avoir toutefois fait remarquer que la promesse de ne pas retraiter sur place n’avait pas été respectée. Cependant toute la démarche de retraitement des liquides de vidange et de refroidissement a paru vertueuse. Par ailleurs, l’orientation du site PSA vers de telles activités rendent de moins en moins possible la construction de logements sur le site, juste sous le trajet des avions, comme il a été constaté.
La révision du PLU
Aucune information. Cette révision ayant pour prétexte l’élargissement de la zone permettant de protéger l’habitat pavillonnaire, on voit mal comment cela pourrait se justifier, dans le contexte d’un énorme projet de 200 logements présenté (dans un café !) aux riverains du Soleil Levant et qui prévoit la disparition d’une dizaine de pavillons le long de la rue Charles Gouppy-rue de Sevran, du carrefour à la maison Gainville.
Point sur projet Croix Blanche
Le règlement des premières démarches a été fait, de concert avec QCBE, Le conseil d’administration des membres présents donne les pouvoirs de représenter l’association dans le cadre du présent recours administratif contre le permis de construire et délégué à son président Monsieur BOUGOURD René ses pouvoirs pour ce faire.
Présents : René-Augustin BOUGOURD, Stéphane SCHURCK, Robert HALIFAX, Christian BAUSSON, Jean-Louis SOLBES.
Excusés : Christian SCHAAL, Daniel QUEMENER, Jean-Louis Karkidès
Ordre du jour :
Compte rendu de la réunion France Nature Environnement
Point sur projet Croix Blanche
Organisation Forum des Associations, Ferme Vieux Pays, 03/09/2022
Compte rendu séminaire de rentrée FNE le 30/08/2022 à Bourg-La-Reine
Le séminaire de FNE portait entre autres sur la protection juridique des arbres en ville, sur le domaine public avec comme intervenant un juriste de l’association du Groupe National de Surveillance des Arbres.
L’accent a été mis sur le fait que l’arbre n’est toujours pas considéré comme un sujet de droit et qu’il sert encore trop souvent de « variable d’ajustement » concernant son abattage par les pouvoirs publics.
Il faudra à l’avenir se rapprocher d’eux pour mener des actions concertées le cas échéant Marie-Catherine ARRIGHI.
(Voir vidéo postées sur YouTube par Thomas BRAIL et s’en inspirer).
FNE : 2, rue du Dessous des Berges 75013 Paris
GNSA : 97 ter rue des Roux 94240 L’Haÿ-Les-Roses
Christophe Drénou, horticulteur
Hervé Coves, ingénieur agronome
Point sur projet résidence senior Croix Blanche
Il a été décidé de rédiger un tract et de le distribuer, après accord avec QCBE avec un court texte et des photos à l’appui pour sensibiliser les riverains face à cette construction surdimensionnée (16m de hauteur sur 80m de longueur). Action contact avec QCBE pour réunion commune : Christian Bausson)
Organisation Forum des associations
Continuer à faire connaître notre association en rencontrant les gens. Mettre l’accent :
Sur les Conseils de Quartier et la possibilité de proposer des projets d’amélioration du cadre de vie. Exemple le projet de décor du collège le Parc sur l’avenue du 14 juillet grâce au budget participatif proposé par le département . Voir sur le site jeparticipeseinesaintdenis.fr, « Fresque 14 juillet au parc », en se repérant sur le plan. Voir aussi « Panneaux sur la préservation des arbres », et trois autres projets sur la cité de l’Europe et sur Chanteloup. Vote ouvert à partir du 15 septembre. Les projets sélectionnés seront ceux qui auront recueilli le plus de voix.
Divers projets sur la ville répondre aux visiteurs.
Présents : René-Augustin BOUGOURD, Daniel QUEMENER, Stéphane SCHURCK, Robert HALIFAX, Jean-Louis KARKIDES, Christian SCHAAL.
Excusés : Christian BAUSSON, Jean-Louis SOLBES
Ordre du jour :
Constitution du bureau
Organisation de la surveillance des permis
Réunions PLUI de Paris terre d’envol
Défense des blogs indépendants et de la démocratie locale
Le Forum des Associations
Constitution du bureau
Président : René-Augustin BOUGOURD
Vices-présidents : Daniel QUEMENER, Stéphane SCHURCK
Secrétaire Général et Trésorier : Robert HALIFAX
Responsable informatique : Jean-Louis SOLBES
Organisation de la surveillance des permis
Beaucoup de permis, comme c’est la coutume, vont être publiés durant l’été, une surveillance doit être organisée. (action : Daniel QUEMENER, Stéphane SCHURCK et Robert HALIFAX).
Réunions PLUI de Paris terre d’envol
Seuls Aulnaysiens, 2 à 3 membres du bureau étaient présents à chaque réunion. Un compte-rendu doit être publié dans les blogs.
Défense des blogs indépendants et de la démocratie locale
Bilan de la manifestation de dimanche matin sur le marché de la gare : une soixantaine de participants, dont plusieurs adhérents de l’association. Prise de parole du Président très appréciée.
La participation d’Aulnay Environnement à une réunion de mobilisation le 16 juin à la salle Dumont a été actée. Le président y prendra la parole.
Le Forum des Associations
Il aura lieu le 3 septembre. Aulnay Environnement y sera présent comme chaque année.
Dans un contexte de refus de dialogue et de passivité des citoyens, notre action se résume à celle de lanceur d’alerte sur quelques thèmes principaux liés au paysage urbain tel qu’il est vécu par le piéton, mais aussi à une vision à long terme déterminée par le changement climatique.
Autant de thèmes qui conduisent à dénoncer une politique de construction incontrôlée et insensible aux menaces écologiques comme à la préservation du patrimoine commun.
Dénonciation de l’imperméabilisation des sols
Défense du patrimoine arboré
Dénonciation de la carence et de l’opacité des services des permis de construire
Protestation contre la destruction de l’espace Averino
Ce rôle de lanceur d’alerte s’est exercé en publiant des communiqués sur les blogs, par des courriers à la mairie, la distribution de tracts et le dépôt de pétitions.
1/ L’imperméabilisation des sols
Un communiqué du 21 février faisait l’état des lieux autour de la place Abrioux, avec la démonstration de l’imperméabilisation totale d’une parcelle couverte par l’immeuble Trevi.
Le problème de fond est celui de la part dévolue à la « pleine terre » dans un projet de construction, et surtout de sa définition. À Aulnay, il s’agit simplement d’un espace sans construction en surface, une mince couche de terre sans continuité avec le sous-sol, puisque toujours posée sur une dalle couvrant un parking souterrain sur toute la parcelle. Tous les grands projets d’immeubles collectifs, qui se multiplient à Aulnay, sont conçus sur ce modèle. L’imperméabilisation des sols progresse donc à grande vitesse dans notre commune.
Or le territoire aulnaysien est historiquement sensible aux inondations, en raison d’un réseau hydrographique important, surtout dans la moitié sud de la ville. Réseau invisible, puisque canalisé. Des travaux conduits par le département ont permis d’améliorer les performances du réseau d’évacuation des eaux pluviales, mais il est à craindre que l’imperméabilisation des sols contribue à surcharger ce réseau et à annuler l’acquis de ces améliorations. Bien sûr, ce danger d’inondation semble pouvoir être ignoré dans l’immédiat, la répétition des périodes de sécheresse faisant actuellement baisser la nappe phréatique. Mais il ne faut pas oublier que l’une des caractéristiques du dérèglement climatique est la multiplication des phénomènes extrêmes, comme des pluies subites et violentes, du genre de celles que avons connues en 2013. Dans cette perspective, la prudence devrait être de mise, et la préservation des possibilités d’infiltration par les sols une préoccupation des autorités municipales. On ne doit pas non plus oublier quels pièges mortels les parkings souterrains peuvent constituer en cas de pluies torrentielles. Et même au jour le jour, ces parkings, qui ne sont jamais parfaitement étanches, nécessitent le fonctionnement régulier de systèmes de pompage, et donc une dépense non négligeable d’énergie.
Certes, il faut construire pour loger une population en croissance, certes, nous avons besoin d’espaces de parking, mais il faut un minimum de prise en compte des contraintes naturelles, et faire la part des choses : moins de parkings souterrains, plus de vraie « pleine terre ».
Ce discours malheureusement reste totalement inaudible pour une équipe municipale qui ne tolère aucune contestation, qui reste lancée dans une action à courte vue, soucieuse seulement d’augmenter le revenu foncier de la commune.
2/ La défense du patrimoine arboré
Nous avons eu l’occasion de rappeler que la « Charte de l’arbre » dont n’hésite pas à se vanter un responsable municipal dans une tribune d’Oxygène n’a aucune réalité (communiqué du 12 mai).
Nous avons pu une nouvelle fois nous confronter au mépris de l’équipe municipale pour notre patrimoine arboré. Après avoir depuis des années, par des courriers restés sans réponse, demandé le classement du chêne pluri centenaire de l’ex centre Le Camus dans la liste des arbres remarquables du PLU, nous avons lancé en juin une pétition qui en quelques jours, a recueilli environ 500 signatures. La réponse ne s’est pas fait attendre. Une semaine après le dépôt de la pétition en mairie, le vieux chêne et tous les autres grands arbres de la parcelle, dont un superbe cèdre, ont été détruits et la parcelle complètement rasée. (communiqué du 18 octobre). Or rien ne pressait : près d’un an plus tard, le terrain reste nu.
Dans notre esprit, une Charte de l’Arbre (communiqué du 13 novembre) devrait être l’outil d’une sensibilisation des propriétaires privés à un entretien raisonné de leur patrimoine arboré. Un objectif dont la pertinence se vérifie chaque jour, lorsque l’on voit des tailles témoignant d’une incompétence absolue quand à la capacité d’un arbre à se générer, comme on en voit une, toute récente, avenue Jean Jaurès. Un conseil et une aide technique et financière à la gestion d’un patrimoine, qui peut être une charge non négligeable pour les propriétaires mais dont tout le monde profite, devrait s’imposer aux responsables municipaux, s’ils avaient le moindre souci de l’agrément et de la beauté d’une commune qui mérite de moins en moins son nom. Il faudrait pour cela que les responsables aient aussi un minimum de sens du dialogue.
Le comble, c’est l’organisation annuelle d’une fête de l’arbre, dont bien sûr la création remonte à une époque antérieure à la prise de fonction des responsables actuels. Nous avons assuré durant les deux journées de cette manifestation une distribution de tracts afin de sensibiliser la population. Cela nous a permis d’avoir quelques échanges avec les Aulnaysiens, généralement désolés de cet état de choses, sans que cela aille plus loin.
La sensibilisation des jeunes est une piste à suivre. Nous avons cru pouvoir saisir pour cela l’occasion d’une opération de l’EPT Terres d’Envol, qui proposait de financer une partie du permis de conduire en échange d’un temps d’activité au sein d’une association. Notre idée était de faire participer les candidats à un inventaire du patrimoine arboré privé, encadré par un membre du bureau. L’expérience a capoté, en raison de la méfiance des propriétaires et de l’obstruction des responsables du Territoire.
3/ La carence et l’opacité des services des permis de construire
Opacité : la consultation de ces permis a été rendue de plus en plus difficile, l’affichage étant longtemps cantonné à un couloir inaccessible en raison du covid. À force d’insistance, cet affichage a été reporté dans le hall du Centre Administratif, mais l’accès n’en demeure pas très aisé, en raison du filtrage par le service d’accueil. Nous avons demandé la mise en ligne de ces permis, mais on ne voit rien venir. Ce que nous pouvons apprendre, c’est essentiellement à l’initiative des promoteurs, comme l’énorme projet de la place de la gare (7 étages, 60 mètres de long), dont l’impact sera considérable sur la circulation, et qui aurait mérité un minimum de concertation, malheureusement totalement impensable dans le contexte aulnaysien. (Communiqué du 6 juillet). Nous avons rappelé qu’une « concertation » avait été cependant organisée il y a deux ans pour l’avenir du centre gare (communiqué du 29 avril)
. Nous avons envoyé et publié à l’époque notre contribution, et nous attendons encore la publication officielle des avis et la réunion de synthèse. Nous savions que cette procédure n’était qu’une manœuvre pour retarder les opérations au-delà des élections municipales. La municipalité reconduite, les destructions ont pu commencer avenue de Bondy.
Carence : c’est pour la construction de pavillons que cette carence est la plus manifeste, avec des violations en toute impunité des règlements. Ce fut le cas rue Alix, dénoncée par Catherine Medioni, que nous avons soutenu à cette occasion. Le rendez-vous que nous avons obtenu auprès des services a confirmé les violations de règlement, mais surtout la quasi-inexistence de la police de l’urbanisme, réduite à une seule personne, alors en arrêt (communiqué du 13 avril). Même constat rue Blanqui, (communiqué du 20 décembre), où la mobilisation des riverains contre les nombreuses nuisances d’un chantier n’a guère rencontré d’écho auprès de l’administration municipale.
Nous sommes ainsi régulièrement contactés par des riverains, qui croient en notre pouvoir d’intervention. Nous pouvons en effet apporter un conseil, sans devoir pour autant être considérés comme un service public. Nous avons ainsi apporté notre aide à des riverains impactés par un projet avenue de la Croix Blanche/Rue Jules Jouy, ou encore pour un projet impactant la boulangerie de l’avenu Dumont. Nous avons aussi été alertés par une riveraine de la rue de Belfort pour un projet propre à dénaturer le caractère pavillonnaire du quartier. Contact a été pris avec d’autres riverains qui ont préféré un contact plus direct avec la municipalité. Il semble que leurs arguments aient porté. Le Maire aurait fait retoquer et promis une révision du PLU pour faire sortir les quartiers de constructions pavillonnaires de la zone de centralité pouvant accepter des immeubles collectifs de grande taille.
La promesse de protection de la zone pavillonnaire, totalement vaine ici, semble avoir là un début de concrétisation. Selon quels critères ? Il faudrait pour le savoir mieux connaître le rôle joué par une conseillère de la majorité municipale qui réside dans le quartier.
4/ La destruction de l’espace Averino
La découverte dans les documents du conseil municipal de la disparition programmée de l’espace Averino au profit d’un nouveau programme immobilier d’importance nous a évidemment consternés, alors que nous déplorons l’insuffisance des lieux de réunion pour les associations, en particulier dans la partie sud de la commune. Nous avons voulu alerter les Aulnaysiens (communiqué du 7 octobre) L’atonie complète des associations qui bénéficient de ce lieu nous a surpris, et nous avons voulu profiter d’une manifestation artistique dans cet espace pour sonder la population par une distribution de tracts. L’expérience a été très décevante, en raison d’une part de la faible affluence, mais aussi de la résignation des habitants.
5/ Une rencontre avec le Maire
Nous avons fait une demande de rendez-vous auprès du Maire, sur l’avenir de l’espace Averino et la ferme Garcelon. A notre grande surprise, alors que nos courriers restent depuis des années sans réponse, nous avons obtenu ce rendez-vous. Nous pouvions espérer qu’un dialogue allait se réinstaller, comme durant les deux premières années du premier mandat Beschizza. Nous avons vite déchanté. En fait, il s’agissait d’un règlement de compte avec le président de l’association, qui s’exprimant expressément en tant que simple citoyen lors de la campagne électorale, avait signé une tribune dans les blogs. Selon le Maire, cela justifiait le refus de tout dialogue avec l’association Aulnay Environnement, alors que nos courriers restaient sans réponse deux ans avant le début de la campagne.
Cette entrevue nous a au moins permis d’apprendre que les locaux dévolus aux associations en remplacement de l’Espace Averino, ne seraient pas le baraquement vétuste de l’allée circulaire, ainsi que l’indiquait le texte de la délibération (le Maire ignorait ce détail), mais le bâtiment non moins vétuste cédé par le département en bordure du canal. Le Maire a longuement vanté la qualité de cet environnement, pourtant totalement excentré. En passant sous silence le fait que ce local sert actuellement de dépôt aux collections du CAHRA, l’association historique de notre ville. L’indifférence aux activités et aux besoins des associations est patent.
L’entrevue a aussi permis de rappeler une fois de plus au Maire le problème des trottoirs trop souvent non conformes à la législation, et l’occasion systématiquement manquée d’imposer aux projets immobiliers des modifications pour remédier à cette situation. Une lettre officielle a été envoyée, sans réponse à ce jour.
6/ Quelles perspectives ?
Dans ce contexte, les espoirs de pouvoir faire entendre les attentes de nos adhérents et de défendre l’intérêt général sont bien faibles. Nous continuerons certes à attirer l’attention sur l’indifférence aux problèmes environnementaux qui caractérise l’équipe municipale.
Cependant nous restons une référence pour ceux qui souhaitent une information soucieuse de l’environnement. Des enseignants, des responsables d’animation en entreprise nous contactent.
Nous participons à la préparation du PLUI en participant aux réunions prévues les trois semaines qui viennent.
Nous avons par ailleurs décidé de présenter deux projets dans le cadre du budget participatif lancé par le département : un ensemble de mosaïques sur le mur aveugle du collège Le Parc donnant sur l’avenue du 14 juillet, et sur le parking de la PMI de la rue Jean Jaurès, un panneau d’information sur l’importance des arbres du parc privé et la nécessité de les bien entretenir. Deux projets propres à améliorer modestement le cadre de vie et à contribuer à sa préservation.
Le président ayant une représentation artistique mardi 5 Avril, la réunion a eu lieu, exceptionnellement, en avance à son domicile.
Présents : René-Augustin BOUGOURD, Christian BAUSSON, Daniel QUEMENER, Stéphane SCHURCK, Robert HALIFAX, Jean-Louis KARKIDES, Christian Schaal, Jean-Louis SOLBES
Excusés : néant
Ordre du jour :
Point sur les conseils de quartiers
Point sur le PLUI de Paris terre d’envol
Point sur le budget participatif du Département
Divers
Point sur les conseils de Quartier
Quartier Prévoyant :
Laiterie Garcelon : Un projet semble en cours, avec même un espace restauration, le conseil de quartier n’a pas été consulté.
Résidence personne âgée Croix blanche : il est en question dans les tribunes politiques du dernier Oxygène, sous la plume de la conseillère municipale déléguée au plan santé qui a eu la chance de consulter le dossier. Ce qui n’est pas le cas, encore une fois du conseil de quartier, ni même pour une information aux riverains. Rappelons que le précédent projet, une résidence mixte de petit logements anciens / jeunes, a pourtant été refusé il fut un temps par une levée de boucliers du quartier.
A propos de résidence senior, nous nous posons la question du devenir de la résidence « les cèdres » idéalement située en bordure de canal, proie facile pour les promoteurs. Ainsi que de la navette Bus 635 conçue au départ pour desservir cette résidence et faciliter le déplacement des anciens.
Espace Avérino. Il semble qu’il soit prévu de transférer les associations vers les anciens locaux de la DDE en bordure du canal. Ce lieu est très excentré, assez vétuste, ne semble pas idéal pour permettre un accès facile et sécurisé. Comme pour les autres points aucune information ne parvient au conseil de quartier.
Quartier Centre -Gare
Le problème de la disponibilité du service urbanisme a été abordé. Les permis sont désormais affichés dans le hall du centre administratif ce qui est un plus, mais le manque de moyens de contrôle des services de l’urbanisme a été rappelé
Autres sujets : La propreté et le mauvais état des trottoirs et voiries
Pour les membres de ces deux quartiers, l’impossibilité d’interaction et de communication entre les différents conseils de quartier n’est pas une bonne chose pour une vision générale des besoins et projets sur la ville.
Le règlement des conseils de quartier de 2014 n’est pas suivi, ceux-ci étant plus un faire-valoir de l’équipe municipale en place, plutôt qu’une force de proposition.
Point sur le PLUI paris terre d’envol
La forte participation d’Aulnaysiens (26%) à cette réunion intercommunale a permis de sensibiliser les responsables sur l’image d’Aulnay notamment en manière d’urbanisme.
Le registre des commentaires s’ouvrira en avril suivi d’ateliers thématiques participatifs.
Voici les premiers commentaires que nous allons apporter
Dans quelle mesure et de quelle façon, le projet de PLUI prendra en compte les conclusions du Plan Local de Mobilité, tel qu’il a été présenté lors de la réunion publique du 08 février. En effet ce plan prévoit entre autres des infrastructures dédiées aux itinéraires cyclables et globalement aux mobilités douces qui nécessiteront un élargissement de l’espace public.
Plus spécifiquement sur le territoire de la ville d’Aulnay sous-bois, ville ayant hérité d’une structure pavillonnaire à chaussées et trottoirs étroits : le PLUi imposera-t-il un élargissement des trottoirs à l’occasion de nouvelles constructions, afin de rendre ceux-ci conformes à la législation qui définit une largeur minimale de 1,40 m libre de tout mobilier urbain (décret n° 2006 1658 du 21 décembre 2006) ?
Il est par ailleurs à noter que la plupart des autres villes de l’EPT Terres d’Envol profite de la construction de nouveaux immeubles pour élargir les trottoirs au droit de ces constructions. De plus il parait logique d’agrandir l’espace public proportionnellement à l’augmentation de densité de population.
Pourrait-on prévoir au sein du PLUi un inventaire et la préservation des arbres remarquables du domaine privé des communes de l’EPT ? En particulier sur la commune d’Aulnay sous-bois un nombre non négligeable de chênes plus que centenaires issus de l’ancienne forêt de Bondy sont présents dans le domaine privé et par ailleurs classés comme « arbres remarquables » par le département.
Action Daniel.Q
Point sur le budget participatif du Département
Sur cette réunion, il est alloué un budget de 125000 € par canton, Aulnay-sous-bois représentant un canton, pour des projets dans les compétences du département. (https://jeparticipe.seinesaintdenis.fr)
En synthèse : « Vous voulez voir plus d’art dans la rue ? Améliorer un espace d’accueil au public ? Préserver la biodiversité de votre Département ? Vous avez d’autres idées ? Si vous avez plus de 11 ans que vous habitez, travaillez ou étudiez en Seine-Saint-Denis, déposez votre projet sur cette plateforme. S’il est réalisable, il sera soumis au vote des personnes de plus de 11 ans qui vivent, travaillent ou habitent en Seine-Saint-Denis. Les projets élus seront financés par le Département. »
La dépose des projets à lieu du 7 mars au 15 mai. Il y aura ensuite un vote pour choisir les projets. Du 15 septembre au 22 Octobre
Le bureau (1) ou son président en sa qualité de rapporteur de Conseil de Quartier (2), vont déposer deux projets :
Pour le collège du Parc, la création d’une fresque sur le vilain mur aveugle en crépi gris du collège du Parc, rue du 14 juillet, avec proposition, du thème du 14 juillet. À minima de panneaux photos. Cela pourra permettre d’inclure les élèves du collège dans une action civique de vote, et pourquoi pas de choix pour la réalisation de la fresque sous un format moderne, street-art ou photos.
D’un panneau 4X5 vantant la sauvegarde des arbres remarquables sur les terrains privés placé au CMP Vercingétorix ou sur la D115
Action René.Augustin.B
Divers
Le bureau va essayer d’obtenir des informations sur l’aménagement provisoire de la place du marché du quartier Mitry-Ambourget et sa suite de rénovation Urbaine
Ce nouveau PNRU piloté par Paris Terre-d’envol (publication en lien ici) et initié depuis 2014 reste assez confidentiel sur le nombre de bâtiments supprimés.
Bien que dans ce document la première adjointe démente une certaine « gentrification » on peut se poser à priori la question du relogement sur Aulnay des locataires habitants ce quartier, certains depuis fort longtemps.
Rue Tournadour, Avec la nouvelle résidence en construction. Rendre la rue piétonne ? sauf riverains, ou élargir le trottoir ! Cette rue est très fréquentée le matin par les enfants qui vont à l’école République ou au Parc (report réunion 8/3/22)
Essayer de contacter la CNIL pour demander quelles sont les restrictions d’échanges d’informations personnelles entre membres élus d’un conseil représentatif (conseil de quartier) Action jean-louis.S
Communiqués aux blogs Aulnaycap, MonAulnay, Aulnay Environnement, Le Parisien
18 communiqués, 4 lettres ouvertes (toutes sans réponse, à l’exception d’une réponse indirecte)
Une année d’élections municipales
L’activité du premier semestre a été dominée par cette actualité.
Nous avons envoyé aux différentes listes un questionnaire reprenant nos principales préoccupations. Toutes ont répondu, à l’exception de la majorité sortante. Nous avons alors complété un tableau synthétique en reprenant les points de leur programme correspondant à nos questions. Les silences sont éloquents, mais certaines informations sont encourageantes. (Voir documents joints).
Nous avons rempli notre mission d’information en diffusant à plusieurs milliers d’exemplaires un document faisant, cartes à l’appui, le point sur les projets immobiliers réalisés et à venir, en insistant sur le fait que cette carte ne pouvait qu’être incomplète et en demandant aux Aulnaysiens qui le pouvaient de nous faire part de ce qu’ils pouvaient savoir. La réalisation de ce document, ainsi que la distribution de ces tracts dans les boîtes aux lettres, sur la moitié de la superficie de la ville, a représenté un sérieux investissement de la part des membres du bureau.
La Charte de l’Arbre
Quelques mois avant les élections, nous avons été contactés pour participer à des réunions pour l’élaboration d’une Charte de l’Arbre, une demande que nous avions déjà formulée par deux fois en 2018. Bien que nous soupçonnions une opération électorale, nous avons relevé des indices positifs : l’arrivée d’une nouvelle responsable des espaces verts qui nous a paru partager notre sensibilité, puisqu’apparemment à l’initiative de ce projet. Nous avons été invités à deux visites sur chantier, dont celui de l’espace Jules Verne, surtout pour constater qu’il allait falloir abattre des arbres en fin de vie. Ce souci d’information nous a paru encourageant, bien qu’il ne concerne qu’un aspect du problème, celui de la gestion du patrimoine communal, alors que nous pensons que la réflexion doit aussi et surtout englober l’espace privé, sur le quel se trouve une bonne part du patrimoine arboré, surtout en zone pavillonnaire. La première réunion a achevé de nous désillusionner, avec un powerpoint introductif qui ne parlait que d’abattage d’arbres dangereux, et le refus de l’élu présent de s’engager sur une action à long terme, au delà d’un texte qui serait purement symbolique. Nous avons donc refusé de siéger dans un contexte pré-électoral, en reportant toute participation après le résultat des élections. Depuis, le Covid est arrivé, et malgré une lettre promettant la reprise des réunions, plus rien, si ce n’est une tribune de l’élu responsable des Espaces Verts, qui présentait la Chartre de l’Arbre comme réalisée, ce que nous avons fermement démenti dans un communiqué.
Dans le contexte pré-électoral, nous avons écrit au Maire pour attirer son attention sur le patrimoine de la parcelle le Camus. Aucune réponse. On sait ce qu’il est advenu un an plus tard.
L’usine Chimirec et Fifty
Dès que nous avons appris l’implantation future d’une usine de collecte et traitement de déchets conditionnés acides et en vrac (huiles automobiles), nous avons écrit à cette entreprise, qui dans un premier temps, n’a pas répondu. Nous avons donc alerté les Aulnaysiens par communiqué, et courant septembre, nous avons été contactés pour visiter le site actuel de Dugny. Cette visite a été suivie d’autres, pour différentes associations. Ce n’est pas à la municipalité, qui en revendique volontiers l’initiative, que revient le l’ouverture de cette politique d’information, mais bien à l’alerte lancée par Aulnay Environnement, qui a bien ici rempli son rôle de lanceur d’alerte.
Si la visite (dont nous avons rendu compte dans un communiqué) et les explications de la direction de l’entreprise nous ont partiellement rassurés, par la précision qu’il ne s’agira que d’un centre de collecte et non de traitement, conçu comme une vitrine des pratiques vertueuses de la société, nous restons convaincus que le trafic des véhicules transportant ces déchets n’est pas anodin, et qu’il exclut la construction à proximité de tout un quartier d’habitation, comme le prévoyait le premier projet Val Francilia.
C’est dans la perspective de ce projet urbain que nous nous sommes inquiétés des intentions de la société Fifty qui a acquis sur la friche PSA une parcelle beaucoup plus vaste que l’emprise de la seule usine Chimirec. Nous avons pu, par visioconférence, avoir un entretien avec les responsables du projet Fifty sur PSA. Le projet à l’époque était d’une très vaste implantation de logistique proposée à des entreprises, ce qui avait justifié un avis réservé de la part des pompiers de Paris, et rendait encore moins souhaitable la création d’un ensemble de logements limitrophe, surtout que le projet Val Francilia initial ne prévoyait qu’une pénétrante commune pour le trafic des entreprises et les déplacements des habitants. Il semble que ce projet soit actuellement abandonné et que Fifty s’oriente vers une prestation de locaux à vocation strictement industriels.
Nous allons reprendre contact avec cette société pour en savoir plus.
A noter que notre demande d’une réunion publique pour informer les Aulnaysiens est restée sans réponse de la municipalité.
La place Abrioux
Fin janvier, le Maire Inaugurait la place Abrioux. Nous étions présents, avec une banderole, pour marquer notre opposition à une réalisation qui n’avait jamais fait l’objet de la moindre concertation (contrairement à nos demandes répétées conformes aux promesses électorale de 2014) et qui avait détruit un beau patrimoine naturel au profit d’un espace nu, puits de chaleur en été, glacial en hiver, sur un parking souterrain toujours à moitié vide.
Autres actions
Soucieux du confort et de la sécurité des piétons, nous avons écrit au Maire pour attirer son attention sur l’étroitesse des trottoirs à différents endroits de la commune, sans réponse.
Nous avons également écrit pour que soit vite résolu le problème des conteneurs de la rue Edgar Degas, sans davantage de réponse.
Nous avons également écrit à propos du projet de station de lavage à Chantelou, même résultat.
Nous avons publié la réponse de la police municipale que nous avons sollicitée à la suite des riverains du chantier « Villa Eiffel » concernant les nuisances d’un chantier qui se poursuivait hors des plages horaires légales. Elle a confirmé les termes de l’arrêt, mais attendait de recevoir des consignes des élus pour intervenir.
Nous avons protesté contre la vente de la maison « Utrillo » en dénonçant l’indifférence de la municipalité au patrimoine, on nous a répondu sur le blog qu’il n’y avait pas de problème, et quelques jours plus tard, la maison était par terre.
Les contacts avec les riverains de la rue de la Concorde et ceux de la rue du Docteur Roux nous ont permis d’être informés de projets immobiliers actuellement en suspens ou abandonnés, mais il faut rester vigilants.
Nous avons également participé à la consultation sur le plan climat air-énergie de Terre d’Envol, dont nous avons souligné en juillet les faiblesses, de même qu’en décembre, celles du Rapport annuel de Développement Durable de la ville.
Les perspectives
Les relations avec la municipalité
Peu encourageantes : une municipalité qui refuse tout dialogue et qui pratique à la fois l’opacité et les « vérités alternatives ». Ex : prétendre agrandir le parc Ballanger quand il s’agit de l’amputer.
Quels moyens avons-nous ?
Peu de force de mobilisation : les appels aux adhérents donnent très peu de résultats. Notre équipe est peu nombreuse et vieillissante.
Nous devrions être une force de proposition, ce que nous avons fait pour Val Francilia, et il n’est pas sûr que nous ne soyons pas suivis, tout simplement parce que nous avons fait une proposition ce bon sens : construire autour du boulevard Georges Braque. Mais il s’agirait là d’une exception.
La relation avec les Aulnaysiens : Bornés à un rôle de lanceur d’alerte. Problème : être entendu.
Les distributions de tracts nous donnent l’occasion d’un contact direct. Nous rencontrons beaucoup de personnes qui approuvent notre action, pour les arbres par exemple, mais l’attitude générale est celle du fatalisme.
Les médias
Les blogs généralistes : touchent quelques 3 à 4000 internautes.
Notre blog :
Le Parisien : contacts sporadiques, seulement sur les sujets que les journalistes ont décidé de traiter (Centre nautique, friche PSA)
Nécessité d’élargir notre communication aux réseaux sociaux. Le problème, c’est d’adapter notre communication très littéraire à des médias utilisant un langage différent.
Facebook, pour une audience touchant les 40-50 ans et plus. Va être mis en place.
Twitter : une certaine activité
Instagram : à voir.
Quelques contacts par notre site. Souvent, nous n’avons pas la réponse. Parfois les riverains prennent en mains leur problème, et font reculer la municipalité (rue de Belfort) Certains nous alertent, d’autres veulent nous tenir à distance.
D’autres, par courrier ou sur les blogs nous accusent de passivité, alors que nous ne voyons pas ce qu’il est possible de faire (rue Fernand Herbaut)
Ambiguïté : nous ne sommes pas un service public. Nous ne comprenons pas que l’on fasse appel à nous en attendant un service sans songer à adhérer, à s’associer à un projet collectif de défense de l’intérêt général. Il faut rappeler que notre objet est l’intérêt général, et que beaucoup de ceux qui nous sollicitent sont préoccupés par leur seul intérêt particulier. Ce dont nous avons besoin, c’est qu’on nous rejoigne dans cette optique.
Type d’action relevant de l’intérêt général
L’avenir de l’Espace Averino. Voici un équipement moderne, pratique (parking), spacieux, qui est en partie mis à disposition des associations. Son acquisition date de 2018, et sa rénovation a coûté 250 00€.
Dans une ville qui compte 600 associations et très peu de locaux mis à leur disposition, dont beaucoup sont vétustes, cet espace est promis à la démolition en faveur d’un programme immobilier.
Concerne tous les Aulnaysiens, mais comment les mobiliser contre un tel projet ?
Et quelle action mener ? C’est la réflexion qu’engage actuellement le bureau.
Les directives municipales liées au confinement nous ayant privés de salle, la réunion a eu lieu au domicile du Président.
Présents : René-Augustin BOUGOURD, Robert HALIFAX, Christian BAUSSON, Jean-Louis SOLBES, Daniel QUEMENER
Ordre du jour :
Pétition Le Camus
Stagiaires
Réponse tribune Sanogo
Incivilités / parkings
Action bétonnage
Pétition pour la défense des arbres de l’ancien Centre Le Camus
Le bureau a examiné le projet de pétition présenté par R-A Bougourd, et la majorité pense que la pétition porte sur un sujet trop restreint. Il faudrait plutôt porter l’accent sur l’ensemble des arbres dans le cadre d’une Charte de l’arbre, tandis que R-A Bougourd pense à deux pétitions complémentaires. (action R-A Bougourd)
Les demandes de stagiaires
Nous avons plusieurs fois été contactés par des jeunes cherchant à effectuer 70 heures d’activité citoyenne auprès d’une association, dans le cadre d’une convention leur permettant d’obtenir une bourse de Terre d’Envol pour financer à hauteur de 1000€ le permis de conduire.
Nous avons décidé de proposer une action d’inventaire des beaux arbres du parc privé aulnaysien, dans l’optique d’un Charte de l’Arbre protégeant l’ensemble du patrimoine arboré de notre commune. Il s’agirait de parcourir les rues et de photographier les plus beaux arbres afin de constituer une fiche pour chacun de ces végétaux, avec sa localisation, son essence, etc. Chacune de ces fiches serait publiée sur notre site. Bien sûr cela reposerait autant que possible sur un contact direct avec les propriétaires. Les adhérents qui le souhaitent pourront pour cela prendre contact avec le bureau, ou parrainer un stagiaire dans son quartier. Le contact doit être repris avec M. Feterman, de l’association A.R.B.R.E.S. (action R-A Bougourd)
La tribune de l’adjoint délégué à l’Environnement et aux espaces verts
Cette tribune qui fait allusion à Aulnay Environnement (« certaines associations politisées ») mérite une réponse, qui sera publiée sur les blogs. Des informations sur la Charte de l’Arbre, prétendument « instaurée » dans cette tribune seront demandées à Mme LUCA. (action R-A Bougourd)
Action « bétonnage » Des voies s’élèvent pour une action contre le bétonnage. Une première étape sera une prochaine publication sur les blogs, en lien avec les problèmes de stationnement. (action R-A Bougourd
Les directives municipales liées au confinement nous ayant privés de salle, la réunion a eu lieu au domicile du Président.
Présents : René-Augustin BOUGOURD, Robert HALIFAX, Christian BAUSSON, Jean-Louis SOLBES, Daniel QUEMENER
Ordre du jour :
Proposition de projet Fonds d’Initiative Associatives pour 2021
La piscine
l’état des routes
Les projets de constructions
Questions diverses
Proposition de projet FIA pour 2021
Le projet doit porter sur les quartiers sensibles, or malheureusement, pour l’appuyer, nous n’avons connaissance d’aucun projet de résident de ces quartiers.
La piscine
Christian Bausson, conseiller municipal, a communiqué des photos prises lors de la visite du chantier proposée aux élus. L’établissement impressionne par la richesse des services proposés, mais déçoit par son architecture : un plafond assez bas remplace la belle voûte en bois qui donnait de l’espace à l’ancienne piscine. Il inquiète aussi : comme nous l’avons déjà démontré, ce centre nautique sera le plus cher des environs, sa rentabilité est donc loin d’être assurée. Or, sans parler de la part revenant d’investissement incombant à la municipalité, chaque année, par contrat, la ville paiera un loyer et ce sera aux Aulnaysiens de couvrir le déficit d’exploitation. Le bilan risque d’être très lourd pour une commune parmi les plus endettées. Rappelons que c’est grâce à l’insistance d’Aulnay Environnement (saisie du CADA) que la municipalité a fini par communiquer le dossier d’expertise permettant de voir qu’une réparation était possible, et qu’il aurait été pertinent d’ouvrir un débat sur le choix de réhabiliter ou de reconstruire.
Les projets de construction
Les délibérations du Conseil municipal du mercredi 10 mars font mention de mutations foncières importantes :
Le projet d’un nouveau commissariat repose sur un échange de terrains entre la municipalité (4605 m2 avenue du Maréchal Juin) et l’État qui restitue le site de l’ancien commissariat rue Barrault (2500 m2). Or, en plus du préfabriqué réservé à l’accueil du public, s’élève sur cette parcelle la Villa Chansonia, entourée d’un parc à réhabiliter comprenant plusieurs beaux arbres remarquables. Ce bâtiment patrimonial, propriété d’un directeur parisien de music-hall et vestige d’une époque où Aulnay était un lieu de villégiature, doit être préservé et bénéficier à tous les Aulnaysiens. Quel équipement ouvert au public pourrait abriter la Villa Chansonia ?
Dans cette même opération, l’État rend également le terrain de la Compagnie de Sécurisation avenue du 14 Juillet (superficie non communiquée, mais conséquente, car elle comprend aussi une parcelle avenue de la République : environ 2000 m2 au total) La municipalité compte-elle, comme elle a coutume, vendre ce terrain à un promoteur ? En effet, ce terrain se trouve à la limite de la zone UD (hauteur maximale 15 mètres, mais seulement 13 mètres sur les 15 mètres de large en bordure de la zone). Dans ce cas on risque de voir surgir un vaste ensemble de nouveaux immeubles de 3 étages + attique, comme dans la parcelle limitrophe. Dans un quartier où le réseau viaire est déjà notoirement surchargé à certaines heures, on peut craindre le pire. Mais on pourrait aussi conserver les locaux de la CSI qui sont récents et les consacrer à un établissement municipal qui bénéficierait de l’actuel grand parking.
La roseraie, avenue du Maréchal Juin : rachetée pour l’euro symbolique à Aulnay Habitat. Pourquoi ? Quel avenir pour un terrain situé en face du futur commissariat ?
Le parking du 84 rue Roger Lemaire mis en vente. Quel acheteur ?
L’avenir du legs Pecoroni, place Abrioux. La délibération du Conseil municipal a lancé « un appel à manifestation d’intérêt » « permettant de satisfaire aux dernières volontés du défunt en réalisant un équipement public scolaire ou périscolaire », Aulnay Environnement compte répondre à cet appel en faisant des propositions. En effet, dans ce quartier déjà marqué par une forte vocation scolaire et qui est l’objet d’un projet de transformation profonde avec de nouveaux immeubles d’habitation, les implications sociales et environnementales de l’utilisation de cet ensemble de parcelles sont importantes.
Sur ces points, un article est prévu sur les blogs (Action R-A Bougourd)
Par ailleurs, des questions pour des terrains et des projets en attente :
Quel projet pour le terrain de la Croix Blanche, à présent que le garage Peugeot est fermé ?
Place de la République : sur l’avis d’Aulnay Environnement, un avocat a été saisi par un voisin et des irrégularités ont été relevées quand au projet de surélévation de l’immeuble du café (20 studios).
Rue Marcel Sembat : un courrier recommandé a été adressé à la Mairie concernant le projet d’immeuble et le respect de l’alignement avec l’immeuble voisin en retrait. Sans réponse à ce jour.
Questions diverses
R-A BOUGOURD rend compte de la réunion du Conseil Économique, Social et Environnemental où ont été données des informations importantes.
PSA-FIFTY : le projet logistique est abandonné. La commune, inspirée par le besoin de relocalisation des activités industrielles, s’oriente dans cette nouvelle direction. Une start-up spécialisée dans la production de batteries est sur les rangs.
La « Fosse à la Barbière » : la volonté de la municipalité est de transformer cette zone. Elle a entrepris de racheter les terrains. L’emprise du boulevard Georges Braque (plus de 60 mètres) peut être réduite au profit de nouvelles constructions. Des projets de lien avec « Les Mardelles » sont dans les cartons depuis très longtemps.
La friche PSA vouée aux seules activités industrielles, les habitations prévues sur Ballanger reportées sur les zones autour du boulevard George Braque, autant de propositions formulées par Aulnay Environnement lors de la « concertation » sur Val Francilia. Comment ne pas se réjouir de voir la municipalité valider nos propositions ?
Les directives municipales liées au confinement nous ayant privés de salle, nous n’avons pu tenir de réunion comme d’habitude ouverte au public. Seules des réunions informelles ont eu lieu depuis juin 2020, au domicile de membres du bureau.
Présents : René-Augustin BOUGOURD, Robert HALIFAX, Christian BAUSSON, Jean-Louis SOLBES, Stéphane SCHURCK, Daniel QUEMENER, Jean-Louis KARKIDES
Ordre du jour :
L’AG : date et sujet
Enquête publique Terres d’envol sur le zonage eaux usées et eaux pluviales
Questions diverses
L’AG 2021
En raison de la situation sanitaire, il n’est pas possible de programmer comme de coutume l’AG au printemps. Le bureau a donc décidé de la reporter à l’automne. Tout dépendra de l’évolution de l’épidémie.
L’enquête publique Terres d’envol sur le zonage eaux usées et eaux pluviales
A cette enquête ouverte du 3 février au 6 mars, Aulnay Environnement donnera un avis en ligne. À l’échange commencé au sein du bureau, R-A Bougourd donnera une suite écrite proposée à approbation et enrichissement dans les jours prochains. Le document est une énumération de bonnes intentions, mais quelle mise en œuvre ? D’ores et déjà, la place Abrioux, voulue comme une vitrine du premier mandat, est un parfait exemple de tout ce qu’il ne faut pas faire en matière de lutte contre l’imperméabilisation des sols. Les projets de construction dans le quartier ne peuvent qu’aggraver la situation en supprimant une vaste surface en terre nue et en mettant en péril la survie des arbres encore présents. La Charte de l’Arbre ne peut être conçue sans relation avec la gestion des eaux pluviales et le problème de l’imperméabilisation des sols.
Plusieurs membres du bureau ont participé avec profit le 27 janvier à la visioconférence organisée par FNE : « Quelles pistes pour construire un territoire résilient qui prenne mieux en compte les milieux aquatiques ?», qui sera suivie par une journée en présentiel en juin ou septembre.
Les projets de construction
Pace de la République : un permis a été déposé pour une surélévation de l’immeuble du café (20 studios), qui inquiète les voisins, l’immeuble n’ayant pas les fondations requises pour un tel agrandissement. L’avis d’Aulnay Environnement a été sollicité.
Rue Marcel Sembat : le projet respectera-t-il l’alignement avec l’immeuble voisin en retrait ?
Angle Jules Jouy-Croix Blanche :projet de construction posant des problèmes de mitoyenneté. AE a apporté une analyse à la demande des voisins, projet en suspends.
L’exposition aux risques
Dans le contexte des discussions sur les risques industriels, le bureau rappelle qu’Aulnay se trouve dans le périmètre du plan de sauvegarde de la gare de triage du Blanc-Mesnil, où transitent des produits dangereux, et que la ville, à notre connaissance, n’a pas élaboré de plan particulier d’intervention.