ValFrancilia/Ballanger

Avec Aulnay Environnement, la victoire du bon sens et de l’intérêt général

1/ Val Francilia

Le Val Francilia de 2019 est donc mort, celui contre lequel, avec l’association VME, nous avons lutté. Finis les logements sous la zone de bruit, finie l’amputation et la privatisation du Parc Ballanger ! Cela, sans la campagne d’information lancée par les deux associations, les Aulnaysiens devaient l’ignorer, puisqu’aucun plan ne leur avait été communiqué. Or voilà qu’un plan (bien petit et imprécis) du nouveau Val Francilia figure enfin dans Oxygène. Et qu’y voit-on ? Que nos préconisations ont été adoptées par la municipalité. La friche PSA semble bien réservée aux activités économiques (au passage, que fait-on de la chaleur générée par le datacenter ?), et le périmètre a changé, intégrant explicitement la fosse à la Barbière, la zone des Mardelles et la « zone des hôtels », les espaces sur lesquels les deux associations proposaient de reporter le projet d’aménagement (voir, entre autres sur le site d’Aulnay Environnement, le « cahier d’acteur » publié le 15 avril 2019, et la publication sur les blogs du 29 mai 2019). Mais les habitants  des Ormes peuvent s’inquiéter : leur quartier est toujours dans le périmètre de Val Francilia, de même que l’Institut médico-éducatif Toulouse-Lautrec. Pour quoi faire ? Les Aulnaysiens n’ont pas à le savoir, les informations sur Val Francilia ont été réservées aux « acteurs institutionnels et représentants d’entreprises», les seuls invités à la réunion du 24 janvier à Scohy.

Ce changement, conforme au simple bon sens, est bien à mettre l’actif des associations : sans la pression qu’elles ont exercée, les habitants n’auraient rien su de la véritable teneur du projet, et le Maire n’aurait pas renoncé à ce projet très mal pensé (mais il faut préciser qu’on était à la veille des élections). Un regret : tout l’argent dévolu à un cabinet d’études incapable de définir un projet raisonnable, en particulier en matière de circulation.

2/ La résidence senior Croix Blanche

Autre combat contre un projet aussi mal conçu, celui de la résidence senior de la Croix Blanche. Oxygène fait comme si de rien n’était, mais actuellement un recours d’Aulnay Environnement associé à QCBE entraîne un report des travaux et certainement une modification du permis de construire. Un permis accordé de façon « tacite » et qui présente encore de nombreuses aberrations, en contradiction avec le règlement du PLU (voir le dossier dans la rubrique « actions » du site d’Aulnay Environnement, mais qui n’a pas pu inclure les erreurs de conception interne, puisque nous n’avons eu accès, avec de grandes difficultés, qu’à une partie des documents, le reste n’étant accessible qu’après demande de notre avocate, dans le cadre du recours).  L’amélioration du projet sera là aussi imputable à l’action associative.

3/ Les conseils de quartier

Chacun peut le constater : les conseils de Quartier ne fonctionnent pas comme ils devraient. Le règlement (à consulter sur le site d’Aulnay Environnement) prévoit une assemblée de conseillers qui élaborent des projets pour le quartier et pour la ville, alors qu’il ne s’agit actuellement que d’un hybride de tribune pour la municipalité et de bureau des doléances avec tout un florilège de réponses dilatoires. Nous vous invitons à agir pour que les Conseils de Quartier soient conformes à leur vocation et au règlement voté par la municipalité (à consulter sur aulnayenvironnement.fr), en contactant notre site pour signer une lettre au Maire, prélude à un recours en plus haut lieu.

POUR LA DÉFENSE DE L’INTÉRÊT GÉNÉRAL,GENS DE BONS SENS, REJOIGNEZ AULNAY ENVIRONNEMENT !

Compte-rendus, Nos Actions

FERME GARCELON : LA COMMUNICATION VS LA DÉMOCRATIE

Cette semaine, grand bonheur dans nos boîtes aux lettres : une information sur la ferme Garcelon ! Avec un plan ! Cela fait au moins un an qu’on l’attend, et qu’on nous répond : « le projet n’est pas encore ficelé, on ne peut rien vous dire ». Il faut bien sûr comprendre le sous-entendu « … ni surtout vous demander votre avis ! », C’est bien pourquoi il faut attendre que tout soit bien « ficelé » par les grands professionnels qui savent absolument tout mieux que l’habitant.

Dès l’intro, on comprend à quel genre de document on est confronté, lorsqu’on lit que nous avons une municipalité qui sait s’opposer « aux promoteurs peu respectueux de notre patrimoine » (de qui se moque-t-on ?), sans doute comme celui qui a fait s’écrouler la maison juste en face, la vénérable « maison Utrillo » cédée par la même municipalité. (La ferme Garcelon est-elle plus solide ?)

En tous cas, professionnelle, cette communication ne l’est vraiment pas, sauf si la compétence s’arrête aux seules exigences de la propagande.

  • Remplissage : répétition du même paragraphe, de la page 1 à la page 2 (« À terme …. L’environnement.)
  • Des salles de cours (au pluriel) page 1,  devenues une salle unique page 2 et sur le plan
  • Une description de 4 constructions sans que l’on puisse correctement les identifier sur le plan, en l’absence de report de cette numérotation, avec des indications en rouge illisibles.
  • La référence à des matériaux de construction qui aurait été bien plus éloquente avec des vues d’architecte qui doivent exister, mais qu’on ne verra pas : une carte postale ancienne et un couple de biquettes, c’est mieux !
  • Aucune information sur la superficie de la mairie annexe et des nouvelles salles.

Bref, de la communication, pas de l’information. Du travail d’amateur, si l’on est bienveillant, et avec un peu d’esprit critique, de l’enfumage pur et simple. Rien à voir avec une véritable information motivée par un souci démocratique.

En effet, cette communication passe au-dessus de ces institutions fondamentales en démocratie qu’on appelle les « corps intermédiaires » : les Conseils de Quartier et les associations, qui les uns et les autres peuvent mener une réflexion et se documenter collectivement. C’est qu’il ne faut s’adresser qu’à des citoyens isolés et inorganisés, SURTOUT PAS EN RÉUNION, CAR ON RISQUE DE SE VOIR EXPOSÉ À DES QUESTIONS GÊNANTES, ET À D’INTOLÉRABLES CONTRE-PROPOSITIONS.

Par exemple, si l’on se demande quelles sont les superficies des bâtiments, que constate-t-on en se reportant au cadastre ?

Nouvelle mairie annexe : environ 120m2Ancienne mairie annexe : environ 150 m2
Salle de cours : environ 50m2 (une grande salle à manger) Salle polyvalente : environ 120m2 (une grande salle de classe) (mesures évidemment approximatives, dont on attend un démenti sur plan.)   Salle de danse 132m2On aimerait connaître la surface des salles de l’espace Averino, promises à la destruction. Il semble évident que la surface et le nombre de ces nouveaux locaux sont nettement inférieurs, et qu’on peut d’avance réfuter la prétention qu’ils puissent jamais les remplacer.

QUAND CESSERA-T-ON À AULNAY D’ENFUMER LES CITOYENS ?

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HEUREUX LIVRYENS !

Les habitants de Livry-Gargan ont bien de la chance ! Ils peuvent s’exprimer démocratiquement avec une certaine force en dehors des élections municipales. Ils peuvent faire entendre dans la presse (Le Parisien du 18 janvier) qu’ils ne sont pas d’accord avec la conception de la démocratie représentative promue par la municipalité. Comment ? En démissionnant, tout simplement ! Et en créant un Observatoire de la Démocratie Participative.

En revanche, Pierre-Yves Martin, le Maire, n’a vraiment pas de chance ! Il a déjà été bien bon de maintenir une instance démocratique qui n’était pas obligatoire dans une ville de moins de 80 000 habitants et de lui laisser « trois missions principales : remonter des doléances des habitants ou toutes informations pouvant impacter la vie du quartier ou de la ville ; proposer des projets au profit du collectif, ayant un impact sur le quartier ou la ville ; participer et inciter les habitants des quartiers à participer aux animations proposées par la ville ». Mais cela ne suffit pas à ces conseillers qui s’insurgent d’avoir été totalement ignorés dans la refonte totale du stationnement dans la ville. Quelle ingratitude !

Il faut cependant reconnaître que Pierre-Yves Martin n’a qu’à s’en prendre à lui-même. Il aurait dû venir prendre  conseil auprès d’un expert en démocratie représentative, son voisin d’Aulnay-sous-bois, Bruno Beschizza. Lui au moins, sait s’y prendre et « tenir sa ville » ! La première précaution consiste à faire en sorte que les conseillers de quartier ne puissent en aucun cas se concerter, puisque leur liste n‘est pas connue, y compris des conseillers eux-mêmes !  Il suffit d’invoquer la loi « Informatique et Liberté », de façon évidemment totalement abusive, puisque rien n’interdit aux membres d’une assemblée de connaitre la liste et les adresses des autres membres. Peu importe, les Aulnaysiens n’y voient que du feu, à part quelques grincheux rassemblés sous la bannière d’une association infréquentable nommée Aulnay Environnement, infréquentable malgré sa grosse centaine d’adhérents (rappelons que sur 87 000 habitants, à peine 200 ont participé au Grand Débat).  Et pas question de leur confier les missions citées plus haut : leur rôle, c’est juste de se rendre à une sorte de conférence de presse pour exprimer des doléances, souvent limitées à leur pas de porte, et de recevoir toujours les mêmes réponses dilatoires.  

Et si jamais, comme dans la réunion plénière du quartier « Vieux Pays », l’assemblée est trop houleuse, révoltée par un énième projet immobilier, et que l’élu responsable de la prétendue « démocratie participative » est contraint d’accepter la désignation de plusieurs rapporteurs et secrétaires, il suffit ensuite de rayer les surnuméraires d’un trait de plume pour ne conserver que les deux personnes les mieux dévouées au bien public, puisqu’elles tractent pour la Mairie. Un bon argument : disqualifier ceux qui ne font pas partie du quartier, même si le règlement ne l’interdit pas (la carte précise, rue par rue, est évidemment absente du site de la ville). Sous la « démocratie », l’arbitraire !

Mais le mieux est encore de décourager totalement les habitants de participer aux conseils de quartiers EN FAISANT TOUT POUR QU’IL N’EN SORTE RIEN.

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FERME GARCELON : L’INCORRIGIBLE ÉQUIPE CHAMPIONNE DU CATIMINI

Voilà que sont apparus ces derniers jours sur les clôtures de la ferme Garcelon des avis tout à fait inattendus, et fort discrets : on va démolir ! Un bâtiment patrimonial que la municipalité se vantait d’avoir préservé ! Certes, on n’annonce qu’une « démolition partielle » ! Mais l’avis porte sur 3 parcelles !

Entendons-nous bien : le scandale, ce n’est pas que l’on abatte, c’est que l’on ne nous dise pas quoi ! Alors que vient de se réunir le Conseil de Quartier des Prévoyants, quartier sur lequel se trouve la ferme Garcelon, et qu’il a été expressément demandé par le rapporteur démissionnaire en ouverture de cette réunion que l’on éclaire les riverains sur le destin de la ferme, étroitement lié à la suppression prévue de la mairie annexe de la Croix Blanche, éclaircissements qu’on ne cesse de réclamer depuis des mois.

Tout dans ce quartier en particulier se fait en catimini, juste après le Conseil de Quartier, par un affichage le plus discret possible, et pendant des vacances : tout est fait pour mettre les habitants devant le fait accompli, lorsqu’il sera trop tard : destruction de l’espace AVERINO, construction d’un monstre architectural sur le terrain de la Croix Blanche, et maintenant démolition sur le terrain Garcelon.

Il faut aller au Centre administratif, dans le couloir étroit où sont affichés les permis, pour apprendre ce qui est concerné : « boxes, appentis, locaux réserves ». Projet : « accueil d’une mairie annexe, d’une salle de danse, une salle de cours, des locaux administratifs ». Fort bien ! Une mise au point devant le Conseil de Quartier aurait été si simple !

Mais cette équipe de champions de la communication estime n’avoir de compte à rendre à personne ! Elle  considère qu’on n’a pas à mettre le nez dans ses affaires, car elle seule sait ce qui doit être fait !

Sauf qu’elle n’arrête pas de changer d’avis ! On nous a longtemps parlé d’un restaurant gastronomique, jusqu’à ce que sur le site de la ville, on puisse lire, et c’est toujours le cas : « L’ancienne laiterie Garcelon représente une opportunité pour concevoir un projet répondant aux attentes des habitants du quartier, tout en garantissant une vision environnementale et pédagogique. Des activités autour de l’agriculture urbaine, la pédagogie environnementale et le développement durable seront proposées. Un verger, un potager, un hôtel à insectes ou encore une basse-cour seront aménagés, ainsi qu’une serre pédagogique. »

Donc c’en est fini de la vision environnementale et pédagogique, dans laquelle, c’est bien connu, l’équipe au pouvoir ne cesse de faire la démonstration de son exceptionnelle compétence ! En fait il semble bien que c’est le jeu des chaises musicales qui continue, face à l’impératif absolu des grands programmes immobiliers. Tout laisse à croire qu’il s’agit de reloger des activités installées dans l’espace Averino promis à la destruction au profit d’un projet immobilier de 200 logements. Mais ça, il ne faut surtout pas en parler l

Notons au passage qu’on se vante de répondre « aux attentes des habitants du quartier » ! Mais où diable les dits habitants ont-ils bien pu exprimer leurs attentes ?

L’entêtement de cette municipalité à refuser tout dialogue dépasse l’entendement

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DERRIÈRE UN EXERCICE D’ENFUMAGE

La réunion plénière du Conseil de Quartier du Vieux Pays a mis en relief au moins deux choses :

  • l’incapacité de l’équipe municipale à mettre en place une véritable institution de démocratie de proximité, au moyen d’une véritable parodie d’élection, dans le total mépris du règlement
  • l’exaspération des Aulnaysiens devant la multiplication des programmes immobiliers, particulièrement celui de 200 logements sur le site du Soleil Levant

Elle a aussi permis d’assister à un bel  exercice d’enfumage exécuté par un expert en la matière.

Le second adjoint au Maire s’est employé à ignorer la revendication des habitants en confondant multiplication des immeubles et croissance démographique, avec un exposé pour affirmer que cette croissance était faible en s’appuyant sur les chiffres de l’INSEE. Personne bien sûr n’a pu contester ni noter ces chiffres, et le noyage du poisson immobilier était réalisé : faible croissance, on pouvait conclure que la densification du bâti était une illusion.                       

Reprenons les chiffres de l’INSEE, qui permettent de dégager des tendances sur la période 2013-2019.

 Population totale d’AulnayNombre de logements
201382 634 habitants29 846
201986 969 habitants32 168
Evolution
2013-2019
+ 4335 habitants, +0,9%/an
 + 5,24% au total+ 7,7%

Premier enseignement : utiliser les chiffres de la population pour estimer l’impact de la construction n’est pas pertinent. Le nombre de logements augmente plus vite  que la population, et depuis 2019 le phénomène a dû s’accentuer.

Deuxième enseignement : prétendre que la croissance de la population d’Aulnay est faible, et que le cap des 100 000 habitants est éloigné, est une contre-vérité : la population augmentant d’environ 800 habitants par an, LE CAP DES 100 000 HABITANTS SERA ATTEINT DANS MOINS D’UNE DOUZAINE D’ANNÉES, avec un rajeunissement tendanciel de la population, et donc une hausse des naissances et une moindre part des personnes âgées, donc des décès. Certes entre 2019 et 2021, l’excédent des naissances sur les décès a baissé, passant de 932  habitants en plus à seulement 712, mais la mortalité due au covid a dû jouer, et rien ne prouve que cette tendance à la baisse de l’excédent naturel va se poursuivre. De plus, il faut aussi prendre en compte le solde migratoire (entrées-sorties de la commune), certes faible, mais qui doit être ajouté à l’augmentation due au solde naturel.

Noyer l’auditoire dans les chiffres est un procédé bien connu, et il faut l’avouer, assez efficace. Il est donc  largement utilisé dans chacune des communications inscrites par les élus à l’ordre du jour des conseils de quartier, en masquant les vraies questions et les vrais problèmes.

Exemple de vraie question à se poser avec les chiffres de l’INSEE :

 Équipement automobile des ménages aulnaysiens% de ménages possédant 2 voitures
201328 29722,5%
2019                      30 149, soit + 6,5%23,2%

Voilà l’une des raisons pour laquelle la  multiplication des programmes immobiliers est un problème fondamental.

NOTRE RÉSEAU VIAIRE N’EST PAS EN MESURE D’ABSORBER CETTE CROISSANCE,

UN ARGUMENT OPPOSABLE AUX EXIGENCES DE L’ÉTAT,

AU LIEU DE RÉPÉTER EN BOUCLE QUE LA MUNICIPALITÉ EST IMPUISSANTE !

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COMMENT FAIRE DES CONSEILS DE QUARTIER UN LIEU DE DÉMOCRATIE

La municipalité a imposé aux Conseils de quartier un fonctionnement magistral. Or une vraie démocratie locale ne peut reposer  que  sur un fonctionnement collaboratif.

Un fonctionnement magistral :

  • Tels des professeurs, les élus, en nombre pléthorique comme s’il s’agissait d’un jury d’examen, sont assis derrière leur table-bureau, face à un public installé comme dans une salle de classe, une disposition conçue précisément pour rendre malaisé le bavardage avec ceux qui sont derrière.  

Le magistère de la parole est détenu par les élus et les spécialistes qu’ils ont convoqués. Le public ne s’exprime que s’il y est invité, essentiellement pour des questions posées aux détenteurs du savoir.

Un fonctionnement collaboratif :

  • Les participants sont face à face, en petit groupe pour faciliter la prise de parole puis en grand groupe pour la mise en commun.
  • Le rapporteur et les élus font circuler la parole et organisent le débat. Leur souci essentiel est de faire parler les participants, d’écouter, et de répondre éventuellement aux questions. L’essentiel du temps est consacré au ressenti et aux propositions des habitants, fondés sur leur expertise d’usage, pas à de longs exposés techniques des détenteurs du pouvoir.

Un tel fonctionnement (dans lequel on aura reconnu la pratique habituelle de bien des assemblées) permet aux élus de mieux connaître les attentes des administrés pour ensuite faire la maximum pour concilier ces attentes avec les contraintes matérielles. Même si toutes leurs attentes ne sont pas satisfaites les administrés ont le sentiment d’être pris en compte et respectés.  Le but ultime étant que les gens se parlent entre eux et cherchent à dépasser leurs oppositions, collaborent au lieu de s’affronter.

POUR LES PROCHAINS CONSEILS, IL FAUT EXIGER :

  • ce  mode de fonctionnement collaboratif, parfaitement dans la ligne du règlement voté par l’équipe Beschizza en 2014
  • la mise en place de petits groupes de travail une fois l’élection des conseillers et du bureau effectuée
  • une thématique et un calendrier à l’issue de la mise en commun des échanges par petit groupes
  • un compte-rendu mis à la disposition de tous les habitants

AULNAYSIENS, UN PETIT EFFORT, ET NOUS SERONS EN DÉMOCRATIE !

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LES CONSEILS DE QUARTIER DOIVENT DÉBATTRE DE L’URBANISME

Il s’agit là d’une question de santé publique.

Nous savons qu’il suffit de quelques jours de canicule pour qu’augmente la mortalité, principalement celle des personnes fragiles. Il faut donc que nos villes fassent tout le possible pour atténuer l’augmentation des températures, en priorité par le maintien et le développement de la végétation. Dans tout le centre et le sud d’Aulnay, les jardins privés avec leurs grands arbres jouent ainsi un rôle fondamental. À l’ombre des grands arbres, la température est inférieure de plusieurs degrés à ce qu’elle est dans une rue totalement minéralisée par les grands immeubles. Au nord, nous le savons, les problèmes ne sont pas moins cruciaux, les espaces verts collectifs ne sont pas moins menacés, des programmes immobiliers, là aussi les font disparaître. Nous avons lutté pour faire reculer la municipalité dans son projet d’urbaniser une partie du parc Ballanger. Il faut aussi que les habitants du centre et du sud puissent faire entendre leur voix pour préserver les jardins privés et leurs grands arbres.

Or dans notre ville l’absence d’une réflexion globale pour lutter contre le réchauffement est criante. La municipalité s’appuie sur son label « quatre fleurs » et l’importance exceptionnelle de la superficie des parcs publics sur notre territoire, la plus grande partie se trouvant dans le nord. Or dans le centre et le sud, les grands programmes immobiliers ont déjà fait disparaître l’équivalent en jardins de plusieurs Parc Dumont, (un autre énorme projet est sur les rails autour du Soleil Levant), les constructions au ras du  trottoir (devenus ou maintenus souvent trop étroits au mépris de la règlementation) rendant par ailleurs impossible une végétalisation de la rue, quand on n’abat pas les arbres d’alignement pour permettre l’accès des engins de chantier. Privilège d’Aulnay (les villes voisines sont plus raisonnables), les hideuses colonnes végétalisées dressées ici et là, avec leurs malheureuses plantes posées à l’horizontale, coûtent une fortune en entretien et ne présentent aucun intérêt environnemental.

Nous pensons qu’il faut bien construire, la population globale augmentant, et l’Ile de France restant le principal bassin d’emploi. Qui ne souhaite pas que nos enfants puissent trouver à Aulnay un logement, si l’évolution désespérante de la ville ne les fait pas fuir ? Mais il ne faut pas laisser construire comme c’est le cas à Aulnay, sur le seul principe de la rentabilisation à outrance des parcelles.

Puisque la municipalité n’est pas capable de défendre notre cadre de vie, c’est aux habitants de le faire, et le Conseil de Quartier est dans son principe le cadre privilégié pour qu’ils expriment leurs vœux et fassent des propositions pour un développement durable et vivable de notre ville.

Quelques axes sur lesquels pourraient se développer leur réflexion :

  • Une charte de la construction prévoyant la sauvegarde des grands arbres et la présence de vrais jardins grâce à une véritable proportion de pleine terre permettant l’infiltration des pluies en profondeur, alors que les coffrages systématiques des grandes parcelles rejettent les eaux pluviales dans le réseau d’évacuation inévitablement saturé en cas de très fortes pluies, ce qui donne lieu à des inondations, mais aussi au rabattement de la nappe vers les bâtiments limitrophes.
  • Une charte de l’arbre tournée vers le patrimoine privé afin de sensibiliser les propriétaires et les aider à soigner et préserver leurs arbres.
  • Une révision du PLU dans l’axe de la lutte contre le réchauffement, en véritable concertation avec les habitants révision du zonage et du règlement, intégration de davantage de grands arbres remarquables à la liste des arbres à protéger.

AULNAYSIENS, UN PETIT EFFORT, ET NOUS SERONS EN DÉMOCRATIE !

Compte-rendus

Compte-rendu de la réunion du Conseil d’Administration du 8 novembre 2022

Présents : René-Augustin BOUGOURD, Stéphane SCHURCK, Robert HALIFAX, Christian BAUSSON, Jean-Louis SOLBES, Jean-Louis KARKIDÈS.

Excusés : Christian SCHAAL, Daniel QUEMENER

Ordre du jour :

Stratégie Conseils de Quartier

Point sur projet Croix Blanche

Les conseils de quartier

La loi laissant aux municipalités toute latitude pour leur organisation, renouveler les conseils chaque année est  parfaitement possible. Ce qui est choquant, c’est que le mode de fonctionnement n’est pas conforme au règlement voté en conseil municipal. Nous invitons donc  nos adhérents à exiger :

  • l’application de ce règlement et le fonctionnement du conseil comme force de proposition
  • Un ordre du jour décidé par le conseil et non imposé, portant sur les sujets demandés les années précédentes, comme l’urbanisme, encore jamais traité, et donc le rejet de sujets décidés par la seule municipalité, comme cette fois « la santé » (Le non renouvellement des médecins au départ sans remplacement que par le dispensaire ou les cabinets de groupe présentera une situation sans suite)
  • Un calendrier de réunions régulières fixé par le Conseil lui-même

Un communiqué sera publié sur les blogs pour inviter les Aulnaysiens à participer au Conseils de Quartier pour en exiger un fonctionnement conforme à une démocratie de proximité.

Une réunion de préparation du Conseil Mairie-Vieux Pays du 1er décembre se tiendra chez le président le mardi 29 à 15h.

Visite du site de Chimirec

Les membres du bureau ont été rassurés par cette visite, après avoir toutefois fait remarquer que la promesse de ne pas retraiter sur place n’avait pas été respectée. Cependant toute la démarche de retraitement des liquides de vidange et de refroidissement a paru vertueuse. Par ailleurs, l’orientation du site PSA vers de telles activités rendent de moins en moins possible la construction de logements sur le site, juste sous le trajet des avions, comme il a été constaté.

La révision du PLU

Aucune information. Cette révision ayant pour prétexte l’élargissement de la zone permettant de protéger l’habitat pavillonnaire, on voit mal comment cela pourrait se justifier, dans le contexte d’un énorme projet de 200 logements présenté (dans un café !) aux riverains du Soleil Levant et qui prévoit la disparition d’une dizaine de pavillons le long de la rue Charles Gouppy-rue de Sevran, du carrefour à la maison Gainville.

Point sur projet Croix Blanche

Le règlement des premières démarches a été fait, de concert avec QCBE, Le conseil d’administration  des membres présents  donne les  pouvoirs de représenter l’association dans  le cadre du présent recours administratif contre le permis de construire et délégué à son président Monsieur BOUGOURD René ses pouvoirs pour ce faire.

Actions, Nos Actions

Investissons les conseils de quartier

La municipalité a décidé de renouveler les conseils de quartier : c’est son droit, la loi qui lui impose de les réunir lui laisse toute latitude quant à leur organisation. La seule contrainte, c’est le règlement voté au début de la précédente mandature Beschizza, jamais publiée, mais consultable sur le site d’Aulnay Environnement. On y voit que le Conseil de Quartier est un lieu d’échanges entre riverains pour élaborer des propositions afin d’améliorer le cadre de vie. Or les élus ignorent superbement le texte que leur groupe a voté. Ils ont transformé le Conseil en réunion-conférence de presse, avec le seul jeu des questions-réponses, des réponses toujours évasives sur les projets et catégoriques sur le refus d’une vraie concertation. Et pas question de faire un compte-rendu ! Le résultat : les Aulnaysiens se détournent des conseils de quartier, qu’ils ne perçoivent que comme un débit de propagande municipale, OÙ L’ON NE NOUS PARLE JAMAIS DE L’URBANISME !

Or de grands projets de construction et de vente du patrimoine municipal sont dans les cartons, ou déjà en œuvre, autant de catastrophes qui se préparent pour notre qualité de vie. Les habitants doivent pouvoir s’exprimer et faire des propositions pour pallier le manque total de réflexion sur les conséquences d’une urbanisation débridée : par exemple, quelles idées pour l’amélioration des « circulations douces » dans les quartiers, vélos et piétons, comment concilier projets immobiliers et préservation des arbres remarquables ? L’expertise des habitants doit contrebalancer l’aveuglement des professionnels rétribués par les entreprises ! Il faudrait pour cela qu’ils puissent contacter les conseillers. Or la liste reste secrète !

EXIGEONS

  •  L’APPLICATION DU RÈGLEMENT ET LE FONCTIONNEMENT DU CONSEIL COMME FORCE DE PROPOSITION, les conseillers dialoguant avec les habitants dans le respect de toutes les opinions
  • UN ORDRE DU JOUR DÉCIDÉ PAR LE CONSEIL ET NON IMPOSÉ, portant sur les sujets concernant le quartier et demandés depuis des années, comme l’urbanisme, et donc le rejet de sujets décidés par la seule municipalité, comme cette fois « la santé » (nous savons suffisamment que le mot d’ordre à Aulnay est de s’en remettre aux entreprises privées, dans ce cas l’Hôpital de l’Est Parisien du groupe Ramsay à capitaux principalement australiens : une enquête de satisfaction indépendante mériterait d’être conduite, en y ajoutant le service de nettoyage et la piscine la plus chère du voisinage.)
  • UN CALENDRIER DE RÉUNIONS RÉGULIÈRES FIXÉ PAR LE CONSEIL LUI-MÊME
  • LA COMMUNICATION D’UN COMPTE RENDU APPROUVÉ À LA RÉUNION SUIVANTE

QUE LA DÉMOCRATIE DE PROXIMITÉ NE SOIT PLUS À AULNAYUNE EXPRESSION VIDE DE SENS ! Cela dépend des citoyens.

ValFrancilia/Ballanger

CHIMIREC : Visite du site d’Aulnay

Ce jeudi 27 Octobre, des membres du bureau d’Aulnay Environnement se sont rendus sur le site CHIMIREC d’Aulnay-Sous-Bois à l’invitation de l’entreprise, accompagnés d’un rédacteur du média d’informations locales : Monaulnay.com

Dès notre arrivée nous avons précisé combien nous apprécions la transparence de communication de cette entreprise pour cette nouvelle invitation faisant suite à notre visite du site de Dugny en 2020

L’activité va démarrer dès lundi sur l’entrepôt d’une surface totale de 20 000 M² (50 000 M² pour le site) et employant plus de 100 salariés, le siège lui ne sera effectif que fin décembre.

L’usine semble un modèle à suivre en matière de sécurité pour les entrepôts de ce type, pour la France, voire pour l’Europe. Les portes coupe-feu, les zones de stockages spécialisées comme pour le lithium, avec un contrôle par caméra et capteur thermique.

Même la ventilation des postes de travail a été revue ou il fallait précédemment un masque de protection.

Le but est que les produits restent un minimum de temps sur le site. Il rentre par un quai sont triés et traités comme sur l’image ci-dessus ou les produits sont répartis sur un ‘bar’ et transféré vers des bacs sur l’autre versant du site d’où ils repartent. Le délai maximum de rétention  est de 90 jours.

Le projet de conception a été plus loin que les normes imposées. 

Pour le feu, par exemple, un réseau d’extinction automatique des bâtiments est installé en sus, alimenté par une cuve de 654 M3.

Les bassins de rétentions peuvent être cloisonnés en fonction du sinistre, fuite de matières dangereuses ou Orage.

 Les noues ou bassins de filtrations des eaux de pluies dont celui de de 2800 M3 ont pu déjà faire leurs preuves avec l’orage conséquent du 13 Aout, évitant un afflux dans le réseau d’eaux pluviales.

Trois piézomètres étaient requis, quatre ont aussi été installés pour la mesure de la nappe phréatique. Au regard que le site industriel de PSA fut déjà pollué par le passé.

Nouveau Projet pour le site d’AULNAY

La société se tourne désormais vers l’économie circulaire et la transition énergétique. En plus de la collecte, du tri et du traitement des déchets un nouveau dossier est déposé pour le site d’Aulnay : la valorisation énergétique des déchets.

Ce nouveau projet, soumis à une enquête publique qui démarrera le 08/11/2022, comporte deux branches

  • Une de production de Combustible Solide Energétique (CSE), combustible principalement utilisé par les cimenteries aujourd’hui, mais soumis à un avenir industriel certain en ces temps de crise énergétique.

(schéma CSE © Chimirec)

  • L’autre une valorisation des Liquides de Refroidissement usagés (LRU) qui permet de rendre de nouveau viable ces huiles usagées

Ceci sera facilité par l’ouverture d’un nouveau site à Nangis dans le 77 qui devrait soulager celui d’Aulnay.

En conclusion

Ce fût une visite très instructive, nous remercions le personnel et la direction de l’entreprise pour son accueil, son temps et la volonté de transparence dans les questions réponses, choses auxquelles nous sommes peu habitués sur Aulnay.