arbres, Nouvelles Constructions

NOTRE PATRIMOINE DE GRANDS ARBRES  : LE MASSACRE CONTINUE !

Il fut un temps où les édiles municipaux avaient le souci de préserver un minimum de grands arbres lors d’un programme immobilier. Il en fut ainsi, il y a une trentaine d’années, lors de la construction de la Grande Nef et du marché de la Gare. Quelques chênes centenaires sont encore là pour en témoigner. Il y a des architectes et des promoteurs capables de faire cela, pourvu qu’on le leur impose. Mais le patrimoine arboré, notre maire s’en moque ! Les chênes centenaires du terrain de la Croix Blanche, il a commencé par les faire disparaître de la liste des arbres remarquables du PLU. Puis il a laissé entreposer des tonnes de matériaux à leur pied, ce qui a conduit à en abattre la moitié, et aujourd’hui, on abat les derniers survivants !

Rien n’oblige à abattre ces arbres ! Mais il faut créer le fait accompli.  Aulnay Environnement a déposé un recours administratif pour obtenir des modifications au projet immobilier de résidence senior, entre autre le respect de ce patrimoine arboré. On aurait pu penser que ce recours suspendait les travaux. Mais le promoteur n’en a cure, pas plus que la municipalité du cadre de vie de ses administrés. 

TOUJOURS MOINS DE GRANDS ARBRES,

C’EST TOUJOURS MOINS D’OISEAUX, PLUS DE CHALEUR ET DE CO!

Nouvelles Constructions

LES CONSEILS DE QUARTIER DOIVENT DÉBATTRE DE L’URBANISME

Il s’agit là d’une question de santé publique.

Nous savons qu’il suffit de quelques jours de canicule pour qu’augmente la mortalité, principalement celle des personnes fragiles. Il faut donc que nos villes fassent tout le possible pour atténuer l’augmentation des températures, en priorité par le maintien et le développement de la végétation. Dans tout le centre et le sud d’Aulnay, les jardins privés avec leurs grands arbres jouent ainsi un rôle fondamental. À l’ombre des grands arbres, la température est inférieure de plusieurs degrés à ce qu’elle est dans une rue totalement minéralisée par les grands immeubles. Au nord, nous le savons, les problèmes ne sont pas moins cruciaux, les espaces verts collectifs ne sont pas moins menacés, des programmes immobiliers, là aussi les font disparaître. Nous avons lutté pour faire reculer la municipalité dans son projet d’urbaniser une partie du parc Ballanger. Il faut aussi que les habitants du centre et du sud puissent faire entendre leur voix pour préserver les jardins privés et leurs grands arbres.

Or dans notre ville l’absence d’une réflexion globale pour lutter contre le réchauffement est criante. La municipalité s’appuie sur son label « quatre fleurs » et l’importance exceptionnelle de la superficie des parcs publics sur notre territoire, la plus grande partie se trouvant dans le nord. Or dans le centre et le sud, les grands programmes immobiliers ont déjà fait disparaître l’équivalent en jardins de plusieurs Parc Dumont, (un autre énorme projet est sur les rails autour du Soleil Levant), les constructions au ras du  trottoir (devenus ou maintenus souvent trop étroits au mépris de la règlementation) rendant par ailleurs impossible une végétalisation de la rue, quand on n’abat pas les arbres d’alignement pour permettre l’accès des engins de chantier. Privilège d’Aulnay (les villes voisines sont plus raisonnables), les hideuses colonnes végétalisées dressées ici et là, avec leurs malheureuses plantes posées à l’horizontale, coûtent une fortune en entretien et ne présentent aucun intérêt environnemental.

Nous pensons qu’il faut bien construire, la population globale augmentant, et l’Ile de France restant le principal bassin d’emploi. Qui ne souhaite pas que nos enfants puissent trouver à Aulnay un logement, si l’évolution désespérante de la ville ne les fait pas fuir ? Mais il ne faut pas laisser construire comme c’est le cas à Aulnay, sur le seul principe de la rentabilisation à outrance des parcelles.

Puisque la municipalité n’est pas capable de défendre notre cadre de vie, c’est aux habitants de le faire, et le Conseil de Quartier est dans son principe le cadre privilégié pour qu’ils expriment leurs vœux et fassent des propositions pour un développement durable et vivable de notre ville.

Quelques axes sur lesquels pourraient se développer leur réflexion :

  • Une charte de la construction prévoyant la sauvegarde des grands arbres et la présence de vrais jardins grâce à une véritable proportion de pleine terre permettant l’infiltration des pluies en profondeur, alors que les coffrages systématiques des grandes parcelles rejettent les eaux pluviales dans le réseau d’évacuation inévitablement saturé en cas de très fortes pluies, ce qui donne lieu à des inondations, mais aussi au rabattement de la nappe vers les bâtiments limitrophes.
  • Une charte de l’arbre tournée vers le patrimoine privé afin de sensibiliser les propriétaires et les aider à soigner et préserver leurs arbres.
  • Une révision du PLU dans l’axe de la lutte contre le réchauffement, en véritable concertation avec les habitants révision du zonage et du règlement, intégration de davantage de grands arbres remarquables à la liste des arbres à protéger.

AULNAYSIENS, UN PETIT EFFORT, ET NOUS SERONS EN DÉMOCRATIE !

Compte-rendus

Rapport d’activité Aulnay Environnement 2021 AG du 10 Mai 2022

Dans un contexte de refus de dialogue et de passivité des citoyens, notre action se résume à celle de lanceur d’alerte sur quelques thèmes principaux liés au paysage urbain tel qu’il est vécu par le piéton, mais aussi à une vision à long terme déterminée par le changement climatique.

Autant de thèmes qui conduisent à dénoncer une politique de construction incontrôlée et insensible aux menaces écologiques comme à la préservation du patrimoine commun.

  • Dénonciation de l’imperméabilisation des sols
  • Défense du patrimoine arboré
  • Dénonciation de la carence et de l’opacité des services des permis de construire
  • Protestation contre la destruction de l’espace Averino

Ce rôle de lanceur d’alerte s’est exercé en publiant des communiqués sur les blogs, par des courriers à la mairie, la distribution de tracts et le dépôt de pétitions.

1/ L’imperméabilisation des sols

Un communiqué du 21 février faisait l’état des lieux autour de la place Abrioux, avec la démonstration de l’imperméabilisation totale d’une parcelle couverte par l’immeuble Trevi.

Le problème de fond est celui de la part dévolue à la « pleine terre » dans un projet de construction, et surtout de sa définition. À Aulnay, il s’agit simplement d’un espace sans construction en surface, une mince couche de terre sans continuité avec le sous-sol, puisque toujours posée sur une dalle couvrant un parking souterrain sur toute la parcelle. Tous les grands projets d’immeubles collectifs, qui se multiplient à Aulnay, sont conçus sur ce modèle. L’imperméabilisation des sols progresse donc à grande vitesse dans notre commune.

Or le territoire aulnaysien est historiquement sensible aux inondations, en raison d’un réseau hydrographique important, surtout dans la moitié sud de la ville. Réseau invisible, puisque canalisé. Des travaux conduits par le département ont permis d’améliorer les performances du réseau d’évacuation des eaux pluviales, mais il est à craindre que l’imperméabilisation des sols contribue à surcharger ce réseau et à annuler l’acquis de ces améliorations. Bien sûr, ce danger d’inondation semble pouvoir être ignoré dans l’immédiat, la répétition des périodes de sécheresse faisant actuellement baisser la nappe phréatique. Mais il ne faut pas oublier que l’une des caractéristiques du dérèglement climatique est la multiplication des phénomènes extrêmes, comme des pluies subites et violentes, du genre de celles que avons connues en 2013. Dans cette perspective, la prudence devrait être de mise, et la préservation des possibilités d’infiltration par les sols une préoccupation des autorités municipales. On ne doit pas non plus oublier quels pièges mortels les parkings souterrains peuvent constituer en cas de pluies torrentielles. Et même au jour le jour, ces parkings, qui ne sont jamais parfaitement étanches, nécessitent le fonctionnement régulier de systèmes de pompage, et donc une dépense non négligeable d’énergie. 

Certes, il faut construire pour loger une population en croissance, certes, nous avons besoin d’espaces de parking, mais il faut un minimum de prise en compte des contraintes naturelles, et faire la part des choses : moins de parkings souterrains, plus de vraie « pleine terre ».

Ce discours malheureusement reste totalement inaudible pour une équipe municipale qui ne tolère aucune contestation, qui reste lancée dans une action à courte vue,  soucieuse seulement d’augmenter le revenu foncier de la commune.

2/ La défense du patrimoine arboré

Nous avons eu l’occasion de rappeler que la « Charte de l’arbre » dont n’hésite pas à se vanter un responsable municipal dans une tribune d’Oxygène n’a aucune réalité (communiqué du 12 mai).

Nous avons pu une nouvelle fois nous confronter au mépris de l’équipe municipale pour notre patrimoine arboré. Après avoir depuis des années, par des courriers restés sans réponse, demandé le classement du chêne pluri centenaire de l’ex centre Le Camus dans la liste des arbres remarquables du PLU, nous avons lancé en juin une pétition qui en quelques jours, a recueilli environ 500 signatures. La réponse ne s’est pas fait attendre. Une semaine après le dépôt de la pétition en mairie, le vieux chêne et tous les autres grands arbres de la parcelle, dont un superbe cèdre, ont été détruits et la parcelle complètement rasée. (communiqué du 18 octobre). Or rien ne pressait : près d’un an plus tard, le terrain reste nu. 

Dans notre esprit, une Charte de l’Arbre (communiqué du 13 novembre) devrait être l’outil d’une sensibilisation des propriétaires privés à un entretien raisonné de leur patrimoine arboré. Un objectif dont la pertinence se vérifie chaque jour, lorsque l’on voit  des tailles témoignant d’une incompétence absolue quand à la capacité d’un arbre à se générer, comme on en voit une, toute récente, avenue Jean Jaurès. Un conseil et une aide technique et financière à la gestion d’un patrimoine, qui peut être une charge non négligeable pour les propriétaires mais dont tout le monde profite, devrait s’imposer aux responsables municipaux, s’ils avaient le moindre souci de l’agrément et de la beauté d’une commune qui mérite de moins en moins son nom.  Il faudrait pour cela que les responsables aient aussi un minimum de sens du dialogue.

Le comble, c’est l’organisation annuelle d’une fête de l’arbre, dont bien sûr la création remonte à une époque antérieure à la prise de fonction des responsables actuels. Nous avons assuré durant les deux journées de cette manifestation une distribution de tracts afin de sensibiliser la population. Cela nous a permis d’avoir quelques échanges avec les Aulnaysiens, généralement désolés de cet état de choses, sans que cela aille plus loin.

La sensibilisation des jeunes est une piste à suivre. Nous avons cru pouvoir saisir pour cela l’occasion d’une opération de l’EPT Terres d’Envol, qui proposait de financer une partie du permis de conduire en échange d’un temps d’activité au sein d’une association. Notre idée était de faire participer les candidats à un inventaire du patrimoine arboré privé, encadré par un membre du bureau. L’expérience a capoté, en raison de la méfiance des propriétaires et de l’obstruction des responsables du Territoire.

3/ La carence et l’opacité des services des permis de construire

Opacité : la consultation de ces permis a été rendue de plus en plus difficile, l’affichage étant longtemps cantonné à un couloir inaccessible en raison du covid. À force d’insistance, cet affichage a été reporté dans le hall du Centre Administratif, mais l’accès n’en demeure pas très aisé, en raison du filtrage par le service d’accueil. Nous avons demandé la mise en ligne de ces permis, mais on ne voit rien venir. Ce que nous pouvons apprendre, c’est essentiellement à l’initiative des promoteurs, comme l’énorme projet de la place de la gare (7 étages, 60 mètres de long), dont l’impact sera considérable sur la circulation, et qui aurait mérité un minimum de concertation, malheureusement totalement impensable dans le contexte aulnaysien. (Communiqué du 6 juillet). Nous avons rappelé qu’une « concertation » avait été cependant organisée il y a deux ans pour l’avenir du centre gare (communiqué du 29 avril)

. Nous avons envoyé et publié à l’époque notre contribution, et nous attendons encore la publication officielle des avis et la réunion de synthèse. Nous savions que cette procédure n’était qu’une manœuvre pour retarder les opérations au-delà des élections municipales. La municipalité reconduite, les destructions ont pu commencer avenue de Bondy.

Carence : c’est pour la construction de pavillons que cette carence est la plus manifeste, avec des violations en toute impunité des règlements. Ce fut le cas rue Alix, dénoncée par Catherine Medioni, que nous avons soutenu à cette occasion. Le rendez-vous que nous avons obtenu auprès des services a confirmé les violations de règlement, mais surtout la quasi-inexistence de la police de l’urbanisme, réduite à une seule personne, alors en arrêt (communiqué du 13 avril). Même constat rue Blanqui, (communiqué du 20 décembre), où la mobilisation des riverains contre les nombreuses nuisances d’un chantier n’a guère rencontré d’écho auprès de l’administration municipale.

Nous sommes ainsi régulièrement contactés par des riverains, qui croient en notre pouvoir d’intervention. Nous pouvons en effet apporter un conseil, sans devoir pour autant être considérés comme un service public. Nous avons ainsi apporté notre aide à des riverains impactés par un projet avenue de la Croix Blanche/Rue Jules Jouy, ou encore pour un projet impactant la boulangerie de l’avenu Dumont. Nous avons aussi été alertés par une riveraine de la rue de Belfort pour un projet propre à dénaturer le caractère pavillonnaire du quartier. Contact a été pris avec d’autres riverains qui ont préféré un contact plus direct avec la municipalité. Il semble que leurs arguments aient porté. Le Maire aurait fait retoquer et promis une révision du PLU pour faire sortir les quartiers de constructions pavillonnaires de la zone de centralité pouvant accepter des immeubles collectifs de grande taille. 

La promesse de protection de la zone pavillonnaire, totalement vaine ici, semble avoir là un début de concrétisation. Selon quels critères ? Il faudrait pour le savoir mieux connaître le rôle joué par une conseillère de la majorité municipale qui réside dans le quartier.

4/ La destruction de l’espace Averino

La découverte dans les documents du conseil municipal de la disparition programmée de l’espace Averino au profit d’un nouveau programme immobilier d’importance nous a évidemment consternés, alors que nous déplorons l’insuffisance des lieux de réunion pour les associations, en particulier dans la partie sud de la commune. Nous avons voulu alerter les Aulnaysiens (communiqué du 7 octobre) L’atonie complète des associations qui bénéficient de ce lieu nous a surpris, et nous avons voulu profiter d’une manifestation artistique dans cet espace pour sonder la population par une distribution de tracts. L’expérience a été très décevante, en raison d’une part de la faible affluence, mais aussi de la résignation des habitants.

5/ Une rencontre avec le Maire

Nous avons fait une demande de rendez-vous auprès du Maire, sur l’avenir de l’espace Averino et la ferme Garcelon. A notre grande surprise, alors que nos courriers restent depuis des années sans réponse, nous avons obtenu ce rendez-vous. Nous pouvions espérer qu’un dialogue allait se réinstaller, comme durant les deux premières années du premier mandat Beschizza. Nous avons vite déchanté. En fait, il s’agissait d’un règlement de compte avec le président de l’association, qui s’exprimant expressément en tant que simple citoyen lors de la campagne électorale, avait signé une tribune dans les blogs. Selon le Maire, cela justifiait le refus de tout dialogue avec l’association Aulnay Environnement, alors que nos courriers restaient sans réponse deux ans avant le début de la campagne.

Cette entrevue nous a au moins permis d’apprendre que les locaux dévolus aux associations en remplacement de l’Espace Averino, ne seraient pas le baraquement vétuste de l’allée circulaire, ainsi que l’indiquait le texte de la délibération (le Maire  ignorait ce détail), mais le bâtiment non moins vétuste cédé par le département en bordure du canal. Le Maire a longuement vanté la qualité de cet environnement, pourtant totalement excentré.  En passant sous silence le fait que ce local sert actuellement de dépôt aux collections du CAHRA, l’association historique de notre ville. L’indifférence aux activités et aux besoins des associations est patent.

L’entrevue a aussi permis de rappeler une fois de plus au Maire le problème des trottoirs trop souvent non conformes à la législation, et l’occasion systématiquement manquée d’imposer aux projets immobiliers des modifications pour remédier à cette situation. Une lettre officielle a été envoyée, sans réponse à ce jour.

6/ Quelles perspectives ?

Dans ce contexte, les espoirs de pouvoir faire entendre les attentes de nos adhérents et de défendre l’intérêt général sont bien faibles. Nous continuerons certes à attirer l’attention sur l’indifférence aux problèmes environnementaux qui caractérise l’équipe municipale.

Cependant nous restons une référence pour ceux qui souhaitent une information soucieuse de l’environnement. Des enseignants, des responsables d’animation en entreprise nous contactent.

Nous participons à la préparation du PLUI en participant aux réunions prévues les trois semaines qui viennent.

Nous avons par ailleurs décidé de présenter deux projets dans le cadre du budget participatif lancé par le département : un ensemble de mosaïques sur le mur aveugle du collège Le Parc donnant sur l’avenue du 14 juillet, et sur le parking de la PMI de la rue Jean Jaurès, un panneau d’information sur l’importance des arbres du parc privé et la nécessité de les bien entretenir. Deux projets propres à améliorer modestement le cadre de vie et à contribuer à sa préservation.

Archives, plu

Une certaine constance.

Certains ne sont pas Aulnaysiens depuis si longtemps, ou n’étaient pas nés.

Pour connaitre ce tract, disponible en annexe, pour une mobilisation des aulnaysiens pour le Plan d’occupation des sols. 

Déjà en 1990 . Depuis le plan d’occupation des sols est devenu plan local d’urbanisme, mais la mobilisation est toujours, voire plus qu’hier, nécessaire.



Tract déjà, aussi pour la sauvegarde de notre patrimoine, là, la villa Louvel

Mais ce texte, issu de la première mouture de notre association, montre indéniablement, une certaine constance dans notre action, ainsi qu’une persévérance pour prévenir les Aulnaysiens.

On peut dire que nous sommes des lanceurs d’alerte.

Là, c’est historique.

Récemment notre étude du premier projet Val Francilia, décidé encore une fois par un cabinet extérieur à la ville, et la prise de conscience locale qui s’en est suivie, a permis de sauver de la casse le Parc Ballanger,  et surtout d’envisager la mise en œuvre d’un projet plus logique, après des retours critiques des administrés.

Les années défilent, et le plan local d’urbanisme est toujours un sujet d’actualité.

Il semble, qu’encore une fois, un aiguillon ait piqué l’équipe municipale, puisqu’une révision du catastrophique PLU précédent, est annoncée par l’équipe municipale. Pour sauver ce qui peut encore l’être ?

Comme hier nous réitérons notre slogan :

« AULNAYSIENS, AULNAYSIENNES MOBILISEZ VOUS POUR LE PLU ! »

Nous espérons que cette révision sera vraiment démocratique et interactive avec la population et pas un saupoudrage sur quelques rues pour plaire à quelques amis d’Aulnay pour pouvoir dire :

« On a corrigé le PLU ! »

Aurons-nous comme il fut un temps, un bulletin municipal spécial PLU ?
Avec fiche de retour pour l’enquêteur associée, explication claire des zonages et un plan général de la ville associé ?

Ou mieux, pour une ville numérique, en plus un site internet dédié, pour dématérialiser les demandes et remarques ?

On peut espérer que cette fois les Aulnaysiens vont s’emparer de cette concertation, exiger des immeubles en retrait des trottoirs, des rues avec de vrais trottoirs, une charte de la sauvegarde des arbres remarquables, une harmonie architecturale incluse dans le PLU. Bref presque tout revoir !

Pour terminer sur notre constance, puisque le passé rejoint le présent, nous terminerons en vous demandant comme il y a 30 ans de vous impliquer dans cette concertation : plus nous serons nombreux, plus notre ville gardera son charme.

arbres

À Aulnay, comment aux arbres, on leur fait leur fête !

Au terme des deux jours de « Fête de l’arbre », Aulnay Environnement a pu constater combien les Aulnaysiens étaient sensibles au rôle des grands arbres à leur qualité de vie et réceptifs au tract demandant à la municipalité une véritable politique de protection des arbres du domaine privé.

Il faut rappeler quelle suite a été donnée à notre pétition qui a recueilli en peu de jours plus de 500 signatures demandant respectueusement au Maire d’agir pour protéger les arbres du Centre Le Camus : 

Beaucoup d’Aulnaysiens sont révoltés pas ce mépris du patrimoine naturel.

Monsieur le Maire, quand comprendrez-vous le désir des Aulnaysiens de voir préservé leur cadre de vie ?

arbres

Que devient la Charte de l’arbre ?

En décembre 2020, un groupe de travail était invité à réfléchir sur une Charte de l’Arbre. En considérant le sort réservé aux tilleuls centenaires de la défunte place Camélinat et surtout la proximité de l’échéance électorale, nous étions des plus circonspects en venant à une réunion que nous avons rapidement quittée, en constatant que dans l’esprit de nos interlocuteurs de la municipalité, il s’agissait surtout de nous convaincre du bien-fondé des opérations d’abattage d’arbres du domaine public, à croire que la vocation première de ces végétaux est de contracter des maladies et  derechef, d’être éliminés.

Difficile de décider quel événement fut décisif pour la suspension des travaux du groupe de travail : est-ce bien le Covid, ou tout simplement la réélection de la municipalité dans un fauteuil d’abstentionnisme ? En revanche, nous souhaitons évidemment que le groupe de travail reprenne ses travaux, mais dans une optique qui vise effectivement à la préservation dans son ensemble du patrimoine naturel arboré. Car contrairement à ce qu’un élu affirme dans Oxygène, la Charte de l’Arbre n’existe toujours pas : il n’y a à Aulnay aucun texte visant à préserver les arbres !

La position d’Aulnay Environnement définie lors de la première réunion n’a pas changé. Nous demandions :

  • Un engagement  que ce groupe de travail préludera à la mise en place d’une commission bénéficiant d’une longévité et de compétences lui permettant de participer dans le long terme à la gestion du patrimoine arboré et que sa vocation ne se bornera pas à participer à la rédaction d’un texte sans portée réelle.
  • Le projet d’un examen approfondi de l’état des lieux : la première attribution de ce groupe de travail doit être de travailler sur l’inventaire de ce patrimoine, tel qu’il apparaît sur l’annexe C du PLU 2015. Il importe que soit revu un classement des arbres afin qu’un maximum d’arbres patrimoniaux puissent bénéficier des articles correspondants du PLU au titre « d’arbres isolés ». On relève en effet des lacunes dans cet inventaire, par exemple, aucun arbre remarquable n’est signalé rue Louis Barrault sur le terrain de l’ancien Centre Le Camus, (parcelle cadastrale 207) alors qu’il comprend un magnifique cèdre et plusieurs grands chênes, l’un d’eux, en raison du diamètre de son tronc, est sans doute actuellement le plus ancien de tous les survivants de la forêt du Bondy, et à ce titre particulièrement remarquable et à préserver. On sait ce qu’il en a été : absence de réponse à nos lettres et à une pétition de plusieurs centaines de signatures, et nettoyage par le vide de la parcelle en plein été.
  • Le réexamen de décisions radicales qui pèsent lourdement sur l’avenir du patrimoine public, comme celle de remplacer tous les platanes d’alignement de la commune, ce qui conduit à une diminution du nombre d’arbres, comme le prouvent les exemples récents de la rue Ordener et du boulevard Lefèvre : à chaque fois, 16 platanes remplacés par 8  jeunes arbres.
  • La précision sur le périmètre pris en compte : il doit ainsi englober non seulement le domaine public, mais aussi le domaine privé. Sur ce domaine, le patrimoine arboré est en effet particulièrement vulnérable, en raison de la multiplication des mutations, en particulier au profit de promoteurs soucieux de dégager le maximum de surface pour de nouvelles constructions. 
  • La promesse d’une réelle protection du patrimoine : Il importe donc que soit admis dès le départ que cette Charte de l’arbre impose des contraintes dans les permis de construire, comme dans les projets communaux, et que ne soit pas négligée la protection des arbres sur des terrains du patrimoine public (chênes de l’ancien Centre des Impôts, avenue de la Croix Blanche) en contradiction avec les décisions arbitraires de  retrait de la liste des arbres à préserver (tilleuls centenaires de l’ex-place Camélinat).

Il faut une action forte de sensibilisation des propriétaires au patrimoine arboré en leur possession,

assortie d’une aide à l’entretien de ces arbres, qui est coûteuse et suscite parfois des problèmes de voisinage.

Sans une prise en compte de tous ces paramètres,

il est difficile de croire à la sincérité d’une campagne vantant les bienfaits des arbres.

FÊTER LES ARBRES, C’EST BIEN JOLI,

LES PROTÉGER, CE SERAIT BIEN MIEUX !

arbres

Lettre au maire , recours le Camus

        Monsieur Beschizza

    Maire d’Aulnay-sous-bois

                                                                                          Aulnay, le 27 Juillet 2021

Monsieur le Maire,

Par la présente, nous déposons auprès de vous un recours gracieux pour surseoir à la démolition de  l’ancien Centre Le Camus, situé au 5 avenue Louis Barrault à Aulnay, autorisée par un permis délivré le 6 juin 2021.

Il nous apparaît que cette démolition :

  • Affecte un patrimoine architectural auquel sont attachés beaucoup de vieux Aulnaysiens et qui pourrait aisément être réhabilité, étant donné la qualité des matériaux (pierre meulière et brique) qui le constituent.
  • S’exercerait sur une parcelle qui abrite un nombre important de très beaux arbres, dont un très grand cèdre et un groupe de vieux chênes survivants de la forêt de Bondy. L’un d’entre eux, dont le tronc fait plusieurs mètres de circonférence, est certainement l’arbre le plus ancien de la commune. Près de 500 personnes, attachées à un patrimoine qui est à l’origine du nom  de la commune, ont signé une pétition demandant leur préservation. Cette pétition, qui vous a été adressée par pli recommandé, n’a pas encore reçu de réponse.
  • Dans la période de dérèglement climatique qui nous affecte, avec l’intensification des événements extrêmes, canicules et pluies très abondantes, la densification de ce quartier, déjà bien avancée, va aggraver l’imperméabilisation des sols et favoriser localement la montée des températures aujourd’hui tempérées par la végétation. 

C’est pourquoi, Monsieur le Maire, nous vous prions de surseoir à cette démolition, et de rechercher une solution de compromis qui permette la modernisation de notre ville sans sacrifier son patrimoine et son agrément.

Veuillez   agréer, Monsieur le Maire, l’expression de notre haute considération.

Pour le bureau, le secrétaire général,

                   Robert HALIFAX

arbres, Nouvelles Constructions

Pétition pour les arbres du centre Le Camus

Le permis de démolir du centre le Camus a été délivré le 04 juin 2021.

On peut craindre que le chêne Camus, le plus emblématique et certainement un des plus vieux chênes d’Aulnay-Sous-Bois, et donc de la forêt de Bondy n’en ait plus pour très longtemps.

Et ce, même si il a vu passer les soldats de Bonaparte. 

Le panneau d’affichage du permis de démolir, affiche « Verrechia guidé par l’exigence »

Aura-t-il celle de sauvegarder ce témoin, véritable poumon vert du périmètre ?

Il existe une pétition pour sauver ces arbres, téléchargeable ici.   vous pouvez aussi signer la pétition en ligne ICI

arbres

Lettre au Maire : Station de lavage de Chanteloup

M. le Maire d’Aulnay-sous bois

M.Bruno Beschizza

Place de l’Hôtel deVille

93600 Aulnay-sous-bois

Objet : Délibération Conseil Municipal Voirie BS46 et 41P du 8 Juillet 2020

Aulnay, le 16 juillet 2020

Monsieur le Maire

Nous sommes fort surpris qu’un terrain dans la zone de Chanteloup actuellement boisé puisse devenir une station de lavage. Développer des zones de fraîcheur, des endroits de détente pour les riverains et les travailleurs est plus compatible avec les problèmes de réchauffement climatique.

Une station de lavage dans la rue Isaac Newton risque de bloquer l’accès à la fourrière et augmentera le nombre de voitures et l’utilisation d’eau.

Il faudrait étudier une zone de stationnement et de passage de la Police Municipale dans la rue Isaac Newton et la rue Joliot Curie afin de faire respecter cet endroit.   

Nous restons à votre disposition pour une concertation avec les habitants sur cet aménagement. 

Veuillez agréer, Monsieur le Maire, l’expression de nos sentiments respectueux et notre entier  dévouement  à notre ville.

Pour le bureau,

Le Secrétaire Général, Robert Halifax