Nous ne surprendrons personne : à Aulnay, le stationnement sauvage, en particulier sur les trottoirs, est une plaie. Rien ne semble fait pour décourager ce genre d’incivilités dont les piétons sont les victimes, les personnes âgées, les enfants, et tous ceux qui sortent avec une poussette ou un chariot à provisions.
Parmi tant d’autres, la rue Paul Langevin est à cet égard emblématique, dans un quartier où à la densification va toujours s’intensifiant, sur le chemin des centaines d’enfants du collège comme des écoles élémentaires et maternelles toutes proches. La plus grande partie du trottoir entre la rue du Gros Peuplier et la place Abrioux étant squattée par les voitures, le piéton doit descendre sur la chaussée.
Une embellie se dessine cependant, (la rue ayant été mise partiellement en sens unique) avec une bonne idée réalisée par les services de la ville :
Seulement voilà : les habitudes sont les plus fortes !
Et du coup, par crainte de voir abîmer leur rétroviseur, les autres propriétaires de voitures vont continuer à s’installer complètement sur le trottoir !
A quoi sert le coûteux parking Abrioux et ses tarifs avantageux,
à quelques dizaines de mètres de là ?
A quoi sert la si efficace police municipale ?
Sans crainte du gendarme, pas de respect du code de la route !
Nous souhaiterions vous rappeler notre courrier du 12 avril 2018 concernant l’alignement du trottoir rue Camille Pelletan avec celui de la place l’Herminier. À notre connaissance, nous n’avons pas eu de réponse de votre part à ce courrier.
La situation semble figée depuis deux ans, à notre grand regret. Conséquence immédiate : les collégiens du groupe l’Espérance manquent cruellement d’espace de circulation en ces périodes où la distanciation sociale est primordiale.
Nous voudrions vous rappeler qu’il s’agit d’un problème récurrent dans la commune d’Aulnay-sous-bois, où le réalignement des trottoirs, même inauguré par les municipalités précédentes, n’a jamais été poursuivi, alors que la densification des immeubles imposerait qu’on y réfléchisse.
Plus grave : dans certaines voies comme la rue des Charmilles, la largeur minimale légale n’est pas respectée.
Un autre projet immobilier situé rue Marcel Sembat nous préoccupe beaucoup. En effet, à l’angle de rue Marcel Sembat et de la rue Jean Charcot, un retrait significatif du trottoir avait été effectué précédemment lors de la construction d’un immeuble.
Ceci a conduit à créer une belle perspective, une fluidité de circulation des piétons, notamment devant l’arrêt de bus.
Nous espérons que pour la construction contiguë qui semble être programmée, il en sera de même. En effet la rue Marcel Sembat est une voie à grande circulation : voitures, bus et piétons, avec des arrêts de bus et la présence de l’établissement de la CPAM.
Une fois de plus et dans une situation sanitaire aggravée, la cité a besoin, en très grande urgence, d’espace de distanciation, de vie et de circulation douce. Pour faciliter les déplacements des piétons et des cyclistes, il faut un accroissement de l’espace public déjà trop malmené dans une commune dont la densification s’accélère.
Nous regrettons que les réalignements initiés par les municipalités précédentes n’aient pas été poursuivis, mais nous espérons qu’à la lueur des conditions sanitaires et climatiques actuelles un changement profond de la réflexion sur l’urbanisation puisse voir le jour.
Souhaitant que ces remarques attirent l’attention des vos services d’urbanisme, nous vous adressons nos salutations les plus respectueuses.
Charmante construction rue des Charmilles avec jardin
privatif, sauf que les personnes à mobilités réduites ou avec des poussettes
aurons bien du mal à sortir de l’immeuble sur un trottoir de 80cm de largeur
moins la largeur des poteaux électriques qui vous ne laisserez plus que 35cm
pour passer.
Encore une fois la municipalité se moque des Aulnaysiens avec ces constructions qui ne permettent absolument pas la circulation des piétons et qui de plus est, non conforme à la législation relative à la largeur minimale des trottoirs qui est de 1.40m libre de tout mobilier urbain ou de tout autre obstacle éventuel.
Nous souhaiterions attirer votre attention sur les faits suivants.
Avenue Camille Pelletan les trottoirs sont très étroits notamment au droit du collège l’Espérance qui déverse quotidiennement des centaines d’élèves (plus de 800 élèves inscrits dans cet établissement) dans une rue surchargée de circulation, voitures et bus.
Néanmoins son prolongement vers la place l’Herminier bénéficie d’un trottoir bien plus large.
Lors de l’agrandissement du collège il y a quelques années, même si la clôture d’un pavillon situé entre le collège et la Place faisait obstacle à la continuité d’un trottoir élargi, la municipalité aurait pu faire aligner la nouvelle façade sur celle de la place l’Herminier afin d’élargir la zone de circulation piétonne, ce qui n’a pas été fait.
Aujourd’hui le collège a procédé à l’acquisition du terrain du dit pavillon jouxtant le collège au 15 rue Camille Pelletan et à la destruction de ce pavillon, vraisemblablement pour la construction d’un nouveau bâtiment.
Nous espérons que la Municipalité exigera un alignement de la nouvelle façade avec celle de l’immeuble précédent de la rue. Il semble complètement anormal que les immeubles du 11 et 13 de la rue bénéficient d’un trottoir de largeur respectable et que le reste de la même rue, surtout au droit du collège, souffrent d’un rétrécissement inacceptable aggravé par la présence d’un poteau électrique comme le montre la photo ci jointe.
On voit sur cette photo l’espace dont disposent actuellement les piétons, particulièrement les enfants, pour gagner la place l’Herminier, entre mur, poteau électrique et arbre. Cela aurait pu être facilement amélioré, bien sûr sans éliminer l’arbre, mais en déplaçant le poteau.
En effet, la largeur effective du trottoir au droit du poteau électrique ne respecte pas la loi en vigueur : 1.40 m libre de mobilier ou de tout autre obstacle éventuel ( loi du 11 février 2005, article 45 ; décret n° 2006-1658 du 21 décembre 2006).
Dans l’espoir d’une réponse concourant à la sécurité de nos enfants, nous vous prions, monsieur le Maire, de croire à notre haute considération.