
Aulnay le 08 février 2021
A l’attention de Monsieur le Maire
Nous souhaiterions vous rappeler notre courrier du 12 avril 2018 concernant l’alignement du trottoir rue Camille Pelletan avec celui de la place l’Herminier. À notre connaissance, nous n’avons pas eu de réponse de votre part à ce courrier.
La situation semble figée depuis deux ans, à notre grand regret. Conséquence immédiate : les collégiens du groupe l’Espérance manquent cruellement d’espace de circulation en ces périodes où la distanciation sociale est primordiale.

Nous voudrions vous rappeler qu’il s’agit d’un problème récurrent dans la commune d’Aulnay-sous-bois, où le réalignement des trottoirs, même inauguré par les municipalités précédentes, n’a jamais été poursuivi, alors que la densification des immeubles imposerait qu’on y réfléchisse.
Plus grave : dans certaines voies comme la rue des Charmilles, la largeur minimale légale n’est pas respectée.
Un autre projet immobilier situé rue Marcel Sembat nous préoccupe beaucoup. En effet, à l’angle de rue Marcel Sembat et de la rue Jean Charcot, un retrait significatif du trottoir avait été effectué précédemment lors de la construction d’un immeuble.

Ceci a conduit à créer une belle perspective, une fluidité de circulation des piétons, notamment devant l’arrêt de bus.
Nous espérons que pour la construction contiguë qui semble être programmée, il en sera de même. En effet la rue Marcel Sembat est une voie à grande circulation : voitures, bus et piétons, avec des arrêts de bus et la présence de l’établissement de la CPAM.
Une fois de plus et dans une situation sanitaire aggravée, la cité a besoin, en très grande urgence, d’espace de distanciation, de vie et de circulation douce. Pour faciliter les déplacements des piétons et des cyclistes, il faut un accroissement de l’espace public déjà trop malmené dans une commune dont la densification s’accélère.
Nous regrettons que les réalignements initiés par les municipalités précédentes n’aient pas été poursuivis, mais nous espérons qu’à la lueur des conditions sanitaires et climatiques actuelles un changement profond de la réflexion sur l’urbanisation puisse voir le jour.
Souhaitant que ces remarques attirent l’attention des vos services d’urbanisme, nous vous adressons nos salutations les plus respectueuses.
Pour le bureau,
Daniel QUEMENER