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FERME GARCELON : L’INCORRIGIBLE ÉQUIPE CHAMPIONNE DU CATIMINI

Voilà que sont apparus ces derniers jours sur les clôtures de la ferme Garcelon des avis tout à fait inattendus, et fort discrets : on va démolir ! Un bâtiment patrimonial que la municipalité se vantait d’avoir préservé ! Certes, on n’annonce qu’une « démolition partielle » ! Mais l’avis porte sur 3 parcelles !

Entendons-nous bien : le scandale, ce n’est pas que l’on abatte, c’est que l’on ne nous dise pas quoi ! Alors que vient de se réunir le Conseil de Quartier des Prévoyants, quartier sur lequel se trouve la ferme Garcelon, et qu’il a été expressément demandé par le rapporteur démissionnaire en ouverture de cette réunion que l’on éclaire les riverains sur le destin de la ferme, étroitement lié à la suppression prévue de la mairie annexe de la Croix Blanche, éclaircissements qu’on ne cesse de réclamer depuis des mois.

Tout dans ce quartier en particulier se fait en catimini, juste après le Conseil de Quartier, par un affichage le plus discret possible, et pendant des vacances : tout est fait pour mettre les habitants devant le fait accompli, lorsqu’il sera trop tard : destruction de l’espace AVERINO, construction d’un monstre architectural sur le terrain de la Croix Blanche, et maintenant démolition sur le terrain Garcelon.

Il faut aller au Centre administratif, dans le couloir étroit où sont affichés les permis, pour apprendre ce qui est concerné : « boxes, appentis, locaux réserves ». Projet : « accueil d’une mairie annexe, d’une salle de danse, une salle de cours, des locaux administratifs ». Fort bien ! Une mise au point devant le Conseil de Quartier aurait été si simple !

Mais cette équipe de champions de la communication estime n’avoir de compte à rendre à personne ! Elle  considère qu’on n’a pas à mettre le nez dans ses affaires, car elle seule sait ce qui doit être fait !

Sauf qu’elle n’arrête pas de changer d’avis ! On nous a longtemps parlé d’un restaurant gastronomique, jusqu’à ce que sur le site de la ville, on puisse lire, et c’est toujours le cas : « L’ancienne laiterie Garcelon représente une opportunité pour concevoir un projet répondant aux attentes des habitants du quartier, tout en garantissant une vision environnementale et pédagogique. Des activités autour de l’agriculture urbaine, la pédagogie environnementale et le développement durable seront proposées. Un verger, un potager, un hôtel à insectes ou encore une basse-cour seront aménagés, ainsi qu’une serre pédagogique. »

Donc c’en est fini de la vision environnementale et pédagogique, dans laquelle, c’est bien connu, l’équipe au pouvoir ne cesse de faire la démonstration de son exceptionnelle compétence ! En fait il semble bien que c’est le jeu des chaises musicales qui continue, face à l’impératif absolu des grands programmes immobiliers. Tout laisse à croire qu’il s’agit de reloger des activités installées dans l’espace Averino promis à la destruction au profit d’un projet immobilier de 200 logements. Mais ça, il ne faut surtout pas en parler l

Notons au passage qu’on se vante de répondre « aux attentes des habitants du quartier » ! Mais où diable les dits habitants ont-ils bien pu exprimer leurs attentes ?

L’entêtement de cette municipalité à refuser tout dialogue dépasse l’entendement

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DERRIÈRE UN EXERCICE D’ENFUMAGE

La réunion plénière du Conseil de Quartier du Vieux Pays a mis en relief au moins deux choses :

  • l’incapacité de l’équipe municipale à mettre en place une véritable institution de démocratie de proximité, au moyen d’une véritable parodie d’élection, dans le total mépris du règlement
  • l’exaspération des Aulnaysiens devant la multiplication des programmes immobiliers, particulièrement celui de 200 logements sur le site du Soleil Levant

Elle a aussi permis d’assister à un bel  exercice d’enfumage exécuté par un expert en la matière.

Le second adjoint au Maire s’est employé à ignorer la revendication des habitants en confondant multiplication des immeubles et croissance démographique, avec un exposé pour affirmer que cette croissance était faible en s’appuyant sur les chiffres de l’INSEE. Personne bien sûr n’a pu contester ni noter ces chiffres, et le noyage du poisson immobilier était réalisé : faible croissance, on pouvait conclure que la densification du bâti était une illusion.                       

Reprenons les chiffres de l’INSEE, qui permettent de dégager des tendances sur la période 2013-2019.

 Population totale d’AulnayNombre de logements
201382 634 habitants29 846
201986 969 habitants32 168
Evolution
2013-2019
+ 4335 habitants, +0,9%/an
 + 5,24% au total+ 7,7%

Premier enseignement : utiliser les chiffres de la population pour estimer l’impact de la construction n’est pas pertinent. Le nombre de logements augmente plus vite  que la population, et depuis 2019 le phénomène a dû s’accentuer.

Deuxième enseignement : prétendre que la croissance de la population d’Aulnay est faible, et que le cap des 100 000 habitants est éloigné, est une contre-vérité : la population augmentant d’environ 800 habitants par an, LE CAP DES 100 000 HABITANTS SERA ATTEINT DANS MOINS D’UNE DOUZAINE D’ANNÉES, avec un rajeunissement tendanciel de la population, et donc une hausse des naissances et une moindre part des personnes âgées, donc des décès. Certes entre 2019 et 2021, l’excédent des naissances sur les décès a baissé, passant de 932  habitants en plus à seulement 712, mais la mortalité due au covid a dû jouer, et rien ne prouve que cette tendance à la baisse de l’excédent naturel va se poursuivre. De plus, il faut aussi prendre en compte le solde migratoire (entrées-sorties de la commune), certes faible, mais qui doit être ajouté à l’augmentation due au solde naturel.

Noyer l’auditoire dans les chiffres est un procédé bien connu, et il faut l’avouer, assez efficace. Il est donc  largement utilisé dans chacune des communications inscrites par les élus à l’ordre du jour des conseils de quartier, en masquant les vraies questions et les vrais problèmes.

Exemple de vraie question à se poser avec les chiffres de l’INSEE :

 Équipement automobile des ménages aulnaysiens% de ménages possédant 2 voitures
201328 29722,5%
2019                      30 149, soit + 6,5%23,2%

Voilà l’une des raisons pour laquelle la  multiplication des programmes immobiliers est un problème fondamental.

NOTRE RÉSEAU VIAIRE N’EST PAS EN MESURE D’ABSORBER CETTE CROISSANCE,

UN ARGUMENT OPPOSABLE AUX EXIGENCES DE L’ÉTAT,

AU LIEU DE RÉPÉTER EN BOUCLE QUE LA MUNICIPALITÉ EST IMPUISSANTE !

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LES CONSEILS DE QUARTIER DOIVENT DÉBATTRE DE L’URBANISME

Il s’agit là d’une question de santé publique.

Nous savons qu’il suffit de quelques jours de canicule pour qu’augmente la mortalité, principalement celle des personnes fragiles. Il faut donc que nos villes fassent tout le possible pour atténuer l’augmentation des températures, en priorité par le maintien et le développement de la végétation. Dans tout le centre et le sud d’Aulnay, les jardins privés avec leurs grands arbres jouent ainsi un rôle fondamental. À l’ombre des grands arbres, la température est inférieure de plusieurs degrés à ce qu’elle est dans une rue totalement minéralisée par les grands immeubles. Au nord, nous le savons, les problèmes ne sont pas moins cruciaux, les espaces verts collectifs ne sont pas moins menacés, des programmes immobiliers, là aussi les font disparaître. Nous avons lutté pour faire reculer la municipalité dans son projet d’urbaniser une partie du parc Ballanger. Il faut aussi que les habitants du centre et du sud puissent faire entendre leur voix pour préserver les jardins privés et leurs grands arbres.

Or dans notre ville l’absence d’une réflexion globale pour lutter contre le réchauffement est criante. La municipalité s’appuie sur son label « quatre fleurs » et l’importance exceptionnelle de la superficie des parcs publics sur notre territoire, la plus grande partie se trouvant dans le nord. Or dans le centre et le sud, les grands programmes immobiliers ont déjà fait disparaître l’équivalent en jardins de plusieurs Parc Dumont, (un autre énorme projet est sur les rails autour du Soleil Levant), les constructions au ras du  trottoir (devenus ou maintenus souvent trop étroits au mépris de la règlementation) rendant par ailleurs impossible une végétalisation de la rue, quand on n’abat pas les arbres d’alignement pour permettre l’accès des engins de chantier. Privilège d’Aulnay (les villes voisines sont plus raisonnables), les hideuses colonnes végétalisées dressées ici et là, avec leurs malheureuses plantes posées à l’horizontale, coûtent une fortune en entretien et ne présentent aucun intérêt environnemental.

Nous pensons qu’il faut bien construire, la population globale augmentant, et l’Ile de France restant le principal bassin d’emploi. Qui ne souhaite pas que nos enfants puissent trouver à Aulnay un logement, si l’évolution désespérante de la ville ne les fait pas fuir ? Mais il ne faut pas laisser construire comme c’est le cas à Aulnay, sur le seul principe de la rentabilisation à outrance des parcelles.

Puisque la municipalité n’est pas capable de défendre notre cadre de vie, c’est aux habitants de le faire, et le Conseil de Quartier est dans son principe le cadre privilégié pour qu’ils expriment leurs vœux et fassent des propositions pour un développement durable et vivable de notre ville.

Quelques axes sur lesquels pourraient se développer leur réflexion :

  • Une charte de la construction prévoyant la sauvegarde des grands arbres et la présence de vrais jardins grâce à une véritable proportion de pleine terre permettant l’infiltration des pluies en profondeur, alors que les coffrages systématiques des grandes parcelles rejettent les eaux pluviales dans le réseau d’évacuation inévitablement saturé en cas de très fortes pluies, ce qui donne lieu à des inondations, mais aussi au rabattement de la nappe vers les bâtiments limitrophes.
  • Une charte de l’arbre tournée vers le patrimoine privé afin de sensibiliser les propriétaires et les aider à soigner et préserver leurs arbres.
  • Une révision du PLU dans l’axe de la lutte contre le réchauffement, en véritable concertation avec les habitants révision du zonage et du règlement, intégration de davantage de grands arbres remarquables à la liste des arbres à protéger.

AULNAYSIENS, UN PETIT EFFORT, ET NOUS SERONS EN DÉMOCRATIE !

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La mairie annexe à la ferme Garcelon : les nouveaux fabulistes

On ne peut nier à la propagande municipale une qualité : sa réactivité. À peine avions-nous déposé un recours contre le projet de résidence senior afin d’obtenir une véritable concertation avec les riverains, que nos boîtes aux lettres ont reçu un somptueux 4 pages (aux frais des contribuables) vantant les mérites du projet. De nombreuses libertés y sont prises avec la vérité pour masquer ce dont il s’agit véritablement : deux juteuses opérations immobilières touchant aussi bien le terrain de la Croix Blanche que celui de la résidence des Cèdres promise à la destruction. Nous y reviendrons en détail.

La mairie Annexe actuelle et une vue de la Ferme Garcelon

Mais Il convient d’abord de se pencher sur l’annonce  du transfert de la Mairie annexe dans la ferme Garcelon. Qui peut croire à cette fable, qui sent à plein nez l’improvisation ? Jamais il n’en avait été question, jusqu’à ce que nous dénoncions la disparition de ce service bien utile aux habitants des quartiers sud. Si la chose avait été pensée en même temps que le projet de résidence, où sont les belles images analogues à celles de la résidence (auxquelles il ne faut pas se fier, les images de ce genre n’ont jamais de valeur contractuelle)  Où sont les plans ? Et surtout : où est le financement ? La propagande municipale vise à nous faire oublier la réalité désastreuse des finances communales, qui explique la course effrénée à la densification pour augmenter le volume des taxes foncières.

Nous nous sommes réjouis que la ferme Garçelon ait été acquise par la collectivité. C’est un précieux élément patrimonial, au même titre que sur le trottoir d’en face, la maison peinte par Utrillo, qui a été sacrifiée et massacrée par un entrepreneur privé, un bon test de la compétence des services qui ne pouvaient ignorer que la bâtisse ne résisterait pas au projet de l’acquéreur.

Mais la ferme Garcelon, en l’état, n’est absolument pas adaptée à l’accueil du public, et nécessite de très gros travaux, encore plus chers dans le contexte actuel, si l’on veut conserver ses qualités patrimoniales. Pour en faire une Mairie annexe, la démolition, comme en face, ne serait-elle pas la solution la moins coûteuse ? A moins que l’on installe un préfabriqué dans la cour: mais dans ce cas, où sont les améliorations qu’on nous vante pour les employés municipaux ?

La parole de cette équipe municipale, dont le programme de 2020 promettait une salle des fêtes et une médiathèque, a perdu toute crédibilité.

Il faut que changent toutes ces pratiques contraires à une vraie démocratie.

EXIGEONS UN VRAI DÉBAT, UNE VRAIE CONCERTATION SUR LE PROJET CROIX BLANCHE, AVEC UN COMITÉ DE SUIVI COMPRENANT DES RIVERAINS !

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Quand la municipalité donne (encore) le mauvais exemple

Nous avons souvent dénoncé le laxisme de la municipalité qui tolérait que la publicité obligatoire d’un projet immobilier soit faite sur place par des panneaux incomplets ou illisibles. La publicité du projet municipal Croix Blanche de résidence senior montre que l’exemple vient de haut, par l’accumulation de violations autant de la lettre que de l’esprit du règlement permettant l’information des riverains. Le panneau donnant les caractéristiques du projet (posé non règlementairement avec 3 semaines de retard sur l’approbation du permis, derrière un camion-ventouse) ne mentionnait pas l’implantation et la hauteur précise des bâtiments, ainsi que l’exige le règlement. Après constatation par un huissier, les associations Aulnay Environnement et QCBE ont donc déposé un recours, ce qui a provoqué, encore trois semaines plus tard, la mise en place d’un nouveau panneau, cette fois-ci plus conforme.


Mais il révèle un autre manquement au règlement : le projet prévoit des hauteurs supérieures de 5 mètres à la hauteur  permise en zone pavillonnaire ! Notre recours reste toujours valable, d’autant que ce nouveau panneau n’est toujours pas visible sur le lieu qu’impacte principalement le projet, la friche avenue de la Croix Blanche ! Les principaux intéressés ne sont pas correctement informés ! Certes, une dérogation est possible, dans le cas d’un établissement à vocation sociale. Mais il s’agit là d’un pur projet d’immobilier classique, de vente d’appartements à des investisseurs


Le promoteur s’inquiète : il demande une rencontre avec les associations qui ont déposé le recours, et s’engage à tenir compte de leurs objections. Mais ce n’est pas lui seul que nous voulons rencontrer, il faut que ce soit aussi avec ceux qui sont à l’initiative du projet, l’équipe municipale ! Nous avons déjà entendu certains dire que « nous sommes contre les vieux ». Or il se trouve que la plupart des membres du bureau des associations qui ont déposé le recours se trouve justement dans la classe d’âge visée par le projet.

Ce que nous voulons, c’est ce qui devrait être l’objectif premier de la municipalité : le bien-être des habitants, et ici en premier lieu, celui des riverains comme des résidents. Outre le brutalisme architectural du projet, qui va défigurer un quartier pavillonnaire, il n’a jamais été donné de réponse précise à la question : quelle nouvelle implantation pour la Mairie annexe, dont le projet prévoit la disparition ? Après la fermeture de la poste de la rue d’Aligre (une nouvelle poste était promise dans le projet initial), la disparition programmée de l’Espace Averino, sans parler du CIO, voilà un nouveau service à la population qu’on prévoit de faire disparaître des quartiers sud.

Ce que nous voulons, c’est le respect des principes démocratiques, encore une fois effrontément bafoués. Le promoteur prétend que le projet a été approuvé en Conseil de Quartier. Mais on ne lui a jamais demandé son avis, à ce Conseil, réduit à une chambre d’écoute ! Nous assistons ici au glissement sémantique favori de cette municipalité :

Concertation = simple information = approbation.  Alors que la présentation du projet a provoqué un tollé et que les élus présents ont repoussé les demandes de concertation avec les riverains !

Ce que nous voulons, c’est d’abord du respect ! Que Beschizza 2 respecte les promesses électorales de Beschizza 1, qui affirmait en 2014 :

« Consulter les riverains avant tout projet de modification de leur quartier »

ET QU’ON CESSE ENFIN DE NOUS PRENDRE POUR DES IMBÉCILES !

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Du discours lénifiant à la rétention d’information ?

Il faut le reconnaître : il y a dans l’équipe municipale des personnes de bonne volonté, mais qui ne sont pas soutenues par leurs collègues. Je pense à M. Cannarozzo et à son très beau discours conclusif du conseil de quartier des Prévoyants, en janvier. (au fait, le dernier, c’était en mars ; logiquement il devrait y avoir un conseil à peu près tous les mois. À quand le prochain ? Il est vrai que le sujet proposé par le public, c’est l’urbanisme !) Donc à ce conseil, après la présentation de la future résidence senior sur le terrain de la Croix Blanche, où le public avait nettement exprimé sa désapprobation sur la forme du projet ci-dessous, (« on va avoir précisément ce contre quoi nous nous étions battus sous Ségura ! »), notre bon M. Cannarozzo nous a apaisés : nous avions deux ans devant nous pour se concerter et discuter sur la forme du projet.

Mais voilà : il y a des gens à la municipalité qui ne font rien pour faciliter le dialogue préconisé par M. Cannarozzo, et qui ont appliqué une méthode bien connue : tout faire pour mettre le bon peuple devant le fait accompli.

Pour discuter du projet, il faut évidemment avoir les plans inclus dans le permis de construire. Dès sa publication, le public a juste deux mois pour présenter des objections. Pour les activistes du fait accompli, il faut donc absolument raccourcir encore ce délai, en utilisant plusieurs astuces :

  • Attendre les grandes vacances pour rendre public le projet  (approuvé en janvier) début juillet
  • Ne l’afficher sur place que plusieurs semaines plus tard, soit fin juillet
  • le placer à l’endroit le moins visible, derrière une camionnette-ventouse
  • Répondre aux demandes des associations (Aulnay Environnement et QCBE) qu’on ne sait pas où est le dossier !

Voilà où nous en sommes. Nous demandons donc expressément à M. Cannarozzo d’user de sa bienveillante influence pour nous permettre d’étudier ce dossier. Nous voudrions qu’on tienne compte autant que possible de nos remarques sur un projet immobilier qui aura un énorme impact sur le quartier (intégration architecturale, stationnement, etc.) car il a bien été dit par un élu lors de ce conseil que les architectes « allaient revoir leur  copie ».

NOUS NOUS SOUVENONS DU PROGRAMME ÉLECTORAL DE BESCHIZZA 1,

qui affirmait en 2014 :

« Consulter les riverains avant tout projet de modification de leur quartier »

QU’EN PENSE BESCHIZZA 2 ?

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Nouvel immeuble rue Jules Princet    

Rue Jules Princet sur l’emplacement de l’ancien garage CTA (VW) l’immeuble est construit au ras du trottoir qui n’est pas très large !


Comment vont-ils faire pour créer le projet d’une voie de bus sur cette avenue !

On pouvait penser qu’ils se seraient alignés sur l’immeuble contigu qui lui dispose d’un retrait d’environ 4 Mètres

Il n’en n’est rien !

A quand les constructions au bord du caniveau ?!

Etudes, Nouvelles Constructions

PLUi Paris-Terre-d’Envol : principaux commentaires de l’association

Suite à la réunion Publique du 14 mars 2022, voici les principaux commentaires de l’association Aulnay Environnement :

  • Dans quelles mesure et de quelle façon, le projet de PLUI prendra t-il en compte les conclusions du Plan Local de Mobilité telles que présentées lors de la réunion publique du 08 février ? En effet ce plan prévoit entre autres des infrastructures dédiées aux itinéraires cyclables et globalement aux mobilités douces qui nécessiteront un élargissement de l’espace public.
  • Plus spécifiquement sur le territoire de la ville d’Aulnay sous-bois, ville ayant hérité d’une structure pavillonnaire à chaussées et trottoirs étroits, le PLUI imposera t-il un élargissement des trottoirs à l’occasion de nouvelles constructions, afin de rendre ceux-ci conformes à la législation qui définit une largeur minimale de 1,40 m libre de tout mobilier urbain (décret n° 2006 1658 du 21 décembre 2006) ?
  • Il est par ailleurs à noter que la plupart des autres villes de l’EPT Terre d’envol profitent de la construction de nouveaux immeubles pour élargir les trottoirs au droit de ces construction.  De plus il parait logique d’agrandir l’espace public proportionnellement à l’augmentation de  densité de la population.
  • Il serait souhaitable, pour les nouveaux immeubles n’ayant pas vocation à accueillir un commerce ou un établissement public, qu’un retrait de 4 m soit réalisé entre le trottoir et l’immeuble. Ceci contribuerait à augmenter la perspective et la clarté dans des rues étroites ou se concentrent actuellement les nouvelles constructions, notamment dans la commune d’Aulnay sous Bois, commune très attachée à l’ «esprit village» aux dires de la municipalité actuelle.  
  • Pourrait-on prévoir au sein du PLUi un inventaire et la préservation des arbres remarquables du domaine privé des communes de l’EPT ? En particulier sur la commune d’Aulnay sous-bois un nombre non négligeable de chênes plus que centenaires issus de l’ancienne forêt de Bondy sont présents dans le domaine privé et sont par ailleurs classés comme « Arbres remarquables » par le département.
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Résidence seniors : dormez, braves gens 

8 lignes dans Oxygène, une communication bien verrouillée en Conseil de quartier, aucune image, aucun chiffre, aucun dossier, en dehors d’un powerpoint qui restera confidentiel. Inutile que les Aulnaysiens en sachent plus : dormez, braves gens, on s’occupe de tout ! Et pourtant, cette « résidence senior » de l’avenue de la Croix Blanche mérite qu’on se pose quelques questions. En l’absence de documents précis sur lesquels s’appuyer, comment ne pas se les poser ?

1/s’agit-il d’une augmentation significative de l’offre d’hébergement pour nos anciens ?

Actuellement les deux résidences seniors implantées à Aulnay offrent environ 150 places (67 places pour Les Tamaris,  84 pour Les Cèdres). Les deux établissements ont été édifiés en 1977 et 1980, à une époque où Aulnay comptait environ 76 000 habitants, soit à peu près 1 place pour 500 habitants. Vu l’évolution d’une population qui monte allègrement vers les 90 000 habitants voire les 100 000, une augmentation de 20 à 25 % de l’offre serait une anticipation raisonnable, compte tenu du veillissement de la population et de la pression des promoteurs sur les occupants âgés des zones qu’ils convoitent. Bien sûr aucun chiffre ne nous a été communiqué, mais on peut penser que l’offre ne va pas beaucoup augmenter, tout simplement en raison de la disparition programmée de l’actuel foyer des Cèdres, présenté comme trop coûteux à rénover. (Au fait, qu’en est-il des Tamaris ?) 

2/ Quel avenir pour le Foyer des Cèdres ?

Là-dessus, silence radio. Mais nous pensons que les riverains ont de quoi s’inquiéter, sachant que les rives du canal sont un emplacement hautement spéculatif, et que la municipalité, par exemple, n’hésite pas à faire disparaître un équipement de qualité comme l’Espace Averino au profit d’un projet immobilier de 180 logements. Combien de logements de standing à la place de l’ex-résidence senior ? 

3/ Quel mode de gérance pour cette nouvelle résidence ?

La pratique de l’équipe municipale est de privatiser tous les services qui peuvent l’être. Certes, la résidence seniors n’est pas un EHPAD, mais la recherche effrénée du profit au détriment des personnes âgées que ce scandale a révélé ne peut manquer de nous inquiéter.

4/Quelle intégration dans le quartier ? 

On nous a promis une intégration harmonieuse dans le quartier. Ce n’est assurément pas l’impression que les images projetées lors du conseil de quartier ont donné aux riverains. « On va avoir ce contre quoi on a justement lutté », s’exclament ceux qui ont milité dans l’association QCBE (étrangement silencieuse), mobilisée contre les projets de l’ancienne municipalité socialiste. Ce sera une barre de deux étages tout le long de l’avenue, dans un style architectural qui n’a rien à voir avec celui des pavillons environnants. Rappelons que le groupe de travail mis en place à demande des habitants par la municipalité socialiste avait opté pour un habitat intermédiaire de petites unités (QCBE militant pour des pavillons), Aulnay Environnement proposant un ensemble pluri-générationnel associant les jeunes et les anciens.

5/ Quelle concertation avec les riverains ?

Aucun projet sans concertation avec les habitants, nous avait-on promis avant les élections de 2014. En 2021, c’est aucune concertation pour quelque projet que ce soit. (concertation = prise en compte des vœux des habitants). Donc, refus catégorique de toute participation des riverains au projet. Et tous les présents du conseil de quartier peuvent avoir encore dans l’oreille les paroles lénifiantes du second adjoint : « nous avons encore quatre années devant nous pour en discuter ». Sur quoi, Oxygène annonce un début imminent des travaux. Dormez, braves gens !

Cerise sur le gâteau : notre maire souhaite un « geste architectural » au croisement avec la rue Jean Jaurès. L’architecte de s’exécuter : une jolie tour carrée bien emblématique de l’ « esprit village » !