Nos Actions

ENVIRONNEMENT : OXYGÈNE NE MANQUE PAS D’AIR !

Que  retenir du gros dossier d’Oxygène intitulé : Environnement : beaucoup en parlent, Aulnay agit ?

« Aulnay » agit ? C’est d’abord une belle carte qui fait l’inventaire d’un patrimoine déjà ancien (dont une partie du parc du Sausset, qui est un parc départemental). En dix ans, la municipalité se vante de l’avoir accru d’environ 2%. « Aulnay » a agi, bel exploit ! Encore faut-il se souvenir :

  • que le fameux parc Jules Verne, invivable car en bordure de l’autoroute, jouxte la zone d’espaces verts que représentait le vaste terrain du club canin (400 adhérents) et le stade Balagny qui ont été transformés en zone d’entrepôts, sans qu’Oxygène en parle jamais ! « Aulnay » a agi : combien d’hectares d’espaces verts ont été perdus ?
  • que l’espace pompeusement nommé « Cours Napoléon » n’est qu’une zone de passage généralement déserte, sans bancs ni jeux d’enfants (surtout un crottodrome !). Mais « Aulnay » agit !
  • que les tilleuls centenaires de la place Camélinat ont tous été arrachés pour la construction d’un parking souterrain ruineux, au mieux à moitié vide, puis remplacés par des oliviers en pot dont la valeur en termes de biodiversité est proche de zéro ! « Aulnay » a agi : qui entend encore les oiseaux chanter sur la place ?
  • que le parc Ballanger, le plus grand parc aulnaysien que la municipalité voulait privatiser en y construisant une partie de « Val Francilia » n’a été sauvé que grâce à la mobilisation des associations VME et Aulnay Environnement. Ouf! « Aulnay » n’a pas agi ! Mais des Aulnaysiens, oui !

Une bonne partie de l’article parle de choses qui n’existent pas encore, mais « Aulnay » agira : tout ce qui concerne le canal de l’Ourcq est écrit au futur, alors qu’on nous en parle depuis deux ans ! C’est pareil pour la ferme Garcelon : depuis la destruction des annexes, il ne s’y passe pratiquement rien depuis des mois, et le pavillon en façade est ouvert à tous les vents ! Quant à la fameuse « coulée verte », c’est un serpent de mer qui va bientôt fêter son 20e anniversaire, alors que partout dans la zone fleurissent de nouveaux projets immobiliers.  Pour l’entretien des cimetières, il a fallu que des citoyens, ceux qui sont Aulnay, s’émeuvent pour que l’on envisage de faire quelque chose, toujours au futur !

On nous vante la maison de l’Environnement, mais qui a agi ? Elle a été crée en 2008 ! On doit rendre hommage au travail assuré par l’équipe de la Maison, mais dans quel état se trouve l’extérieur du bâtiment ?

On se vante de planter de jeunes végétaux, mais combien de grands arbres ont disparu ? Il est vrai qu’il s’agit souvent du domaine privé, dont la municipalité se désintéresse totalement, sauf à le préempter pour le remettre aux promoteurs ! Là, c’est certain, « Aulnay » agit !

Il faudrait pour remédier à cela une Charte de l’arbre, appuyée sur une action citoyenne pour sensibiliser les propriétaires. Aulnay Environnement, grâce au budget participatif lancé par le département, a pu faire poser un panneau d’information. Pour pouvoir agir, il faut qu’une autorité nous en donne les moyens !

Il faudrait surtout associer LES HABITANTS, CEUX QUI SONT AULNAY, par l’intermédiaire des structures de démocratie participative : Conseils de quartier ou Conseil Économique, Social et Environnemental, autant de structures démocratiques prévues par la loi que la municipalité a mis en sommeil, car elle ne veut pas leur laisser le loisir de prendre des initiatives et d’agir, sauf à demander un « permis de végétaliser ».

AGIR ET INCARNER AULNAY, EST-CE LE PRIVILÈGE DE L’ÉQUIPE MUNICIPALE ?

Compte-rendus

L’AVIS DE L’AUTORITÉ ENVIRONNEMENTALE SUR LE PLUI DE l’EPT TERRES D’ENVOL

Réglementairement sollicitée par l’Établissement Public Territorial (EPT) Terres d’Envol dont notre Maire est président, La MRAe (Mission Régionale d’autorité Environnementale) relève un certain nombre de faiblesses dans le Plan Local d’urbanisme Intercommunal en cours de finalisation.

  • L’absence d’Orientation d’Aménagement et de Programmation sur le thème de la Santé « pour répondre aux attendus d’un urbanisme favorable à la santé. » Chacun jugera.
  • 3 projets de Data Center sont prévus sur le territoire, qui devraient consommer une énergie considérable : 105 MW pour le projet de Tremblay-en-France, 200 MW pour celui de Dugny, 240 pour celui d’Aunay-sous-bois. La chaleur produite par ces trois équipements « pourrait s’approcher de 25 MW/th, ce qui permettrait de chauffer entre 200 000 et 250 000 logements ». Or rien ne semble envisagé par le PLUI pour récupérer cette chaleur, l’accent étant mis sur la géothermie, sans que l’EPT donne d’informations « montrant un meilleur coût pour un système d’énergie géothermique ».
  • Rien non plus sur des contraintes posées à l’implantation des Data Centers, alors que les documents d’ubanisme ont toute latitude pour préciser des règles spécifiques à ce genre de projet. Rappelons quelques-uns des critères identifiés par l’Institut Paris Région : favoriser la mixité programmatique (restauration, bureaux, coworking, etc.), adapter l’offre en accessibilité (parking vélos/voitures, transports en commun, etc.), limiter au maximum l’imperméabilisation des sols, intégrer des systèmes de refroidissement performants et écologiques, favoriser les mutualisations énergétiques (récupération de chaleur, stockage d’électricité, etc.).
  • Les pollutions sonores : la MRAe rappelle que le PLUI doit indiquer comment il doit limiter les impacts du bruit, nuisible à la santé. Les mesures faites pour un projet « doivent tenir compte des nuisances générées à l’intérieur des locaux fenêtres ouvertes et dans les espaces de vie extérieurs. » (Selon l’OMS, inférieurs pour le trafic routier à 54 dBL en journée). On pense évidemment ici aux différents projets aulnaysiens sur la rue Jules Princet.
  •  Absence d’un OAP climat, avec « incitation à l’utilisation de matériaux bio-sourcés, recyclés ou bas carbone » afin que les maîtres d’ouvrage  exposent comment ils ont veillé à favoriser une conception optimale de leurs bâtiments afin de limiter les recours à des système de ventilation, de climatisation et de chauffage ». La bibliothèque Jules Verne, l’un des rares nouveaux équipements dont peut s’enorgueillir notre municipalité, répondrait-elle à ces préconisations ?
  • Concernant la mobilité, la MRAe attend de voir « analysée la circulation vers les gares les plus proches, actuelles ou futures liées au Grand Paris Express ». On voit comme à Aulnay, ce problème est pris à bras-le-corps sur l’axe Jacques-Duclos/ Jules Princet / Anatole France. Et que dire du Carrefour de L’Europe !
  • Sur la biodiversité, la MRAe attend du maître d’ouvrage, en particulier sur les ZAC (Zone d’Aménagement Concerté, comme celui actuellement en concertation sur le Centre Gare d’Aulnay) qu’ « un examen rigoureux des conditions de protection et de recréation de la biodiversité et des conditions de son épanouissement soit présentées. » Dans cette perspective, le sort des arbres face à la poste, rue Jeanne d’Arc doit impérativement être pris en compte.
  • Pour le paysage : Le PLU doit nécessairement examiner les enjeux d’intégration paysagère des projets à une échelle multiscalaire ( = différentes échelles) Le dossier devrait expliciter et montrer le parti d’aménagement du point de vue de l’impact sur le paysage. Ainsi, lorsque des secteurs sont appelés à muter, une évaluation des volumes autorisés et de leur insertion dans le paysage environnant, non seulement par des perspectives et des photomontages, mais aussi par des coupes, des coupes perspectives et des axonométries, avant/après, intégrant le contexte a un intérêt pour déterminer si le projet vient en rupture ou non avec le paysage initial, ce qui peut être justifié.

    C’EST LA COMMUNICATION DE CES DOCUMENTS À TOUS LES CITOYENS QU’AULNAY ENVIRONNEMENT RÉCLAME!

Compte-rendus

L’association vous informe de son

Assemblée Générale Ordinaire 2024

Vendredi 19 Avril 2024 de 19H00 à 22H00 Salle Dumont 12 Boulevard Général Galliéni 93600  Aulnay-Sous-Bois.

Points inscrits à l’ordre du jour

  1. 19h à 19h15 Installation des Adhérents et émargement de la liste de présents
  2. 19h15 Début de l’Assemblée Générale Ordinaire par le rapport moral du  Président sur les activités de l’association pour l’année 2023.
  3. Débat et vote.
  4. Rapport financier du Trésorier pour 2022 Débat et vote.
  5. Renouvellement du Conseil d’Administration pour trois ans et vote
  6. 21h00 échange avec la salle

Nous comptons sur votre présence et votre engagement à nos côtés.

Le Bureau d’AULNAY ENVIRONNEMENT

arbres

DÉFENDRE NOS ARBRES (2)

Une correction : il apparaît que la parcelle sur laquelle se trouve ce magnifique chêne n’a pas encore changé de propriétaire.

Mais cela ne rend pas notre démarche inutile. Justement, c’est bien en amont qu’il faut agir, tout en considérant que cet arbre est d’abord un symbole, parce qu’il est visible de tous, et qu’il s’agit aussi de la sauvegarde de tous les autres grands arbres de notre commune !

Quelles sont les pistes d’action ?

  • Cette parcelle est en plein dans la Zone d’Aménagement Concerté lancée par la commune ! Elle occupe une position exceptionnelle, à la descente de la passerelle piéton qui traverse les voies du RER. Il faut exiger un plan d’aménagement prévoyant la sauvegarde de cet espace richement arboré, ainsi que d’autres signalés par les habitants.
  • Cet arbre n’est pas répertorié dans la liste des arbres remarquables relevés par le PLU et n’est donc pas protégé. Cette liste doit être complétée. Nous invitons les Aulnaysiens à consulter cette liste sur le site de la commune (onglet Ma ville / PLU en vigueur/4 Les annexes au règlement p73 à 92) et à relever les arbres remarquables oubliés et qui leur tiennent à coeur. Nous demanderons ensuite une révision de cette liste.
  • Demandons un atelier avec les habitants pour rédiger la Charte de l’Arbre qu’on nous avait promis (juste avant les élections !)

Il faut que le massacre cesse : combien d’arbres ont été abattus ou défigurés par un élagage aberrant ces derniers temps ? Un règlement existe : Si l’arbre a des tiges hautes et un tronc mesurant 70 cm ou plus de circonférence et 1,50 m minimum de hauteur, une autorisation de la commune est nécessaire. (articles L.414-4 du Code de l’environnement et L.642-6 du Code du patrimoine, article 1422-1 du code de l’urbanisme ) Sans autorisation, on s’expose à une amende de 1500 €.

Si tant d’arbres ont été coupés, c’est que la commune l’a bien voulu, ou qu’elle a laissé faire !

Pour que cela change, rejoignez nous en laissant un commentaire sur cette article. Et en participant :
à notre prochaine réunion le mardi 2 avril à 20h Foyer Dumont 1 étage,
ou encore
à notre Assemblée Générale le vendredi 19 avril salle Dumont, 19-22h.  
Nouvelles Constructions

AULNAY ENVIRONNEMENT ET LE PROJET DE RÉSIDENCE SENIOR

Nous pensons de notre responsabilité d’informer les Aulnaysiens qui s’inquiètent du retard pris par le projet de résidence senior sur le terrain de la Croix Blanche.

Une solution de facilité pour les élus est d’en faire porter la responsabilité à Aulnay Environnement et Q.C.B.E. (Défense de L’environnement du Quartier Croix Blanche d’Aulnay Sous Bois et des Environs)qui ont mené une action en justice administrative si bien fondée que la municipalité a  décidé de retirer son permis.

La responsabilité de cet espoir déçu incombe totalement à la municipalité, pour deux raisons fondamentales :

  • Le refus obstiné de dialoguer avec les associations et les riverains, fortement impactés par le projet
  • La contradiction totale du projet avec l’engagement répété de défense de la zone pavillonnaire

Pour bien comprendre que ces affirmations ne sont ni gratuites, ni partiales, il est utile de revenir en arrière.

Un peu d’histoire :

  • 1999 : le site de l’Hôtel des Impôts est disponible pour une autre affectation. Les équipes municipales de Jean-Claude Abrioux jusqu’en 2003, puis de Gérard Gaudron jusqu’en 2008, tergiversent, et laissent le prix du foncier s’envoler, ce qui décourage les promoteurs.
  • L’EPFIF (Établissement Public Foncier d’Ile de France) acquiert finalement le terrain, charge à la municipalité d’Aulnay sous Bois de présenter un projet.
  • 2012 : l’équipe Gérard Ségura présente aux riverains  un projet de petits immeubles d’habitation qui provoque un violent rejet. La municipalité décide alors de créer un Comité de Pilotage largement ouvert, où figurent des habitants, Aulnay Environnement et Q.C.B.E.
  • A l’issue des débats, la municipalité présente un projet de petites unités représentant 45 logements d’une hauteur maximale de 11 mètres, compatible avec les caractéristiques d’un quartier pavillonaire.
  • 2014 : sitôt élue, l’équipe Bruno Beschizza enterre le projet, met fin au Comité de Pilotage, et laisse le terrain en friche durant toute une mandature. 
  • Le terrain devient un dépôt de matériaux pour les travaux d’assainissement entrepris dans le quartier, sans aucune des précautions définies par un rapport établi lors de la démolition de l’Hôtel des Impôts : sous des tonnes de matériaux, le tassement des terres au pied des chênes centenaires favorise leur dépérissement, prétexte pour qu’ils soient un à un abattus de 2021 à 2023, à l’exception d’un seul.  
  • 2021 : le Conseil de Quartier découvre le projet d’une résidence senior, un immeuble de 80 mètres de long sans aucun rapport avec les caractères du quartier pavillonnaire. Les riverains s’indignent : « on va avoir ce contre quoi on a lutté sous Ségura ! », « pas de ça chez nous ! ». On demande que les riverains soient associés à une concertation, refus absolu des élus. Première occasion de débloquer la situation rejetée.
  •  2022 : durant les vacances d’été, des riverains découvrent, avenue Jean Jaurès (et non avenue de la Croix Blanche, principalement impactée), derrière une camionnette-ventouse,  un affichage annonçant les travaux. Affichage non conforme, puisqu’il n’indique pas la hauteur des bâtiments. Les associations sont contraintes d’avoir recours à un huissier pour faire changer l’affichage. Il apparaît alors que la hauteur prévue n’est pas conforme au PLU, en dépassant les hauteurs permises en quartier pavillonnaire.
  • Les associations, en toute légalité,  demandent la communication du Permis de construire, on leur répond d’abord qu’il est égaré. À force d’insistance, on obtient le minimum, c’est-à-dire le plan masse où il apparaît une occupation massive du terrain, avec des zones de parkings et d’espace verts notoirement insuffisants.
  • Les associations déposent un recours gracieux auprès du Maire, auquel il n’est pas répondu. Deuxième occasion de débloquer la situation rejetée. Le seul recours qui reste aux associations est de consentir à des frais importants, de prendre un avocat et de saisir le Tribunal Administratif.
  • L’avocate peut alors avoir accès à l’ensemble du permis, et découvre, outre les contradictions avec le PLU, de nombreuses insuffisances du projet, eu égard à sa destination :
  • Les avis de services d’incendie et de secours, des responsables des réseaux d’eau et d’électricité, de Veolia, des Directions Départementales des Territoires (logement), de la Direction Régionale et Interrégionale de l’Aménagement  et du Transport n’ont pas été sollicités
  • Pas de schéma de gestion des eaux pluviales
  • Une surface insuffisante et un emplacement inadéquat pour les locaux d’ordures ménagères, aussi bien pour leur dépôt par les résidents que pour leur enlèvement
  • Vue sur le cœur d’ilot complètement obstruée sur 80 m, alors qu’elle doit être préservée au-delà de 20 mètres de façade.
  • Hauteur de 16 mètres non conforme au règlement
  • Une volumétrie, des matériaux et des teintes sombres en totale rupture avec le bâti environnant, portant atteinte à l’intérêt du quartier
  • Un nombre de places de stationnement insuffisant, un local vélo et deux roues motorisées non conforme

Il apparaît donc clairement que le permis de construire, accordé tacitement, n’a pas été correctement conçu par l’architecte, ni correctement examiné par les services municipaux.

  • Août 2023 : La solidité de la requête présentée par notre avocate conduit la municipalité à comprendre qu’elle n’aura pas gain de cause devant le Tribunal, si bien qu’elle retire son permis. Le Tribunal impose au promoteur et à la municipalité de dédommager les associations pour un montant de 1000€ chacune, ce qui représente à peine un tiers des frais engagés. Le promoteur paie ce dédommagement, nous attendons toujours le versement de la municipalité.
  • Juillet 2023 : la municipalité a changé de méthode pour passer en force : modifier le PLU et  assimiler le projet à une CINASPIC (Construction ou Installation Nécessaire à un Service Public ou d’Intérêt Collectif) et en assouplir les règles, particulièrement en matière de places de stationnement, de hauteur de construction et de retrait par rapport aux limites séparatives. Lors de l’enquête publique, nous avons exprimé notre désaccord : un CINASPIC n’a pas sa place dans une zone pavillonnaire. Nous attendons l’avis du commissaire-enquêteur et la décision du Préfet.

Le fond du problème :

  • en l’absence de toute information, il ne s’agit pas d’un service public, mais d’une opération immobilière.
  • Il ne s’agit pas d’un établissement supplémentaire, mais du remplacement de la Résidence des Cèdres, un établissement public dépendant du Centre Communal d’Action Sociale, par une structure privée ouverte au libre marché. Les résidents actuels des Cèdres et les nouveaux postulants ne doivent donc pas s’attendre au maintien dans la durée des conditions financières de l’actuelle résidence.

Nous ne sommes pas opposés à une construction destinée aux seniors sur le terrain de la Croix Blanche, mais nous demandons :

  • Qu’un dialogue avec les riverains et les associations soit établi, avec une information sincère et précise
  • Que le projet s’intègre harmonieusement dans le tissu pavillonnaire, avec 40% de la surface en espaces verts en pleine terre et compensation pour les arbres détruits
  • Que tout soit fait, en matière de stationnement, pour ne pas aggraver l’encombrement du quartier
  • Que l’établissement reste de statut public et soumis aux règles de l’Action Sociale
  • Que le Foyer des Cèdres situé sur la rive du canal  soit rénové et non promis à une juteuse opération immobilière au profit d’opérateurs privés.

Notre participation aux institutions qui permettent l’expression et l’information des citoyens (CODEV de la métropole du Grand Paris, journées Adaptaville) nous font découvrir qu’à Vincennes, qui engage une limitation des places de stationnement au profit de plantation d’arbres, ou à Villeneuve la Garenne, qui assure un suivi de chantier aux habitants, deux villes dirigées par des équipes situées dans la même zone de l’échiquier politique que notre municipalité, on a compris, et on répète que « rien ne peut être fait sans l’accord des habitants ».

Certes, la vie démocratique n’est jamais de tout repos, mais Aulnay doit-elle rester une ville qui lui tourne le dos ?

Nos Actions

Avis d’Aulnay Environnement sur le SDRIF-E

Le SDRIF-E entre dans sa phase ultime, celui où les habitants peuvent donner leur avis avant que le texte ne soit définitivement adopté. Un collège de commissaires-enquêteurs en fera la synthèse et émettra un avis. En principe, la Région doit en tenir compte. Il est important que tous les habitants s’expriment, car ce texte conditionne tous les autres situés en aval, comme le PLUI et le PLU.

Nous vous invitons à donner votre avis, soit en vous inspirant ou reprenant celui d’Aulnay Environnement, soit avec des remarques personnelles.

L’ensemble des documents est accessible à l’adresse https://www.registre-numerique.fr/sdrif-e/documents#collapse93963

Aulnay Environnement étant adhérent de France Nature Environnement, nous vous invitons à consulter la synthèse de l’avis de FNE à l’adresse https://fne-idf.fr/publications/pour-un-sdrif-veritablement-environnemental

  • Rejet de l’objectif d’une production annuelle de 70 000 logements, alors que l’augmentation annuelle de la région est de 50 000 nouveaux habitants. À Aulnay, nous sommes directement impactés par cette politique de construction qui défigure notre commune et détruit de nombreux arbres et jardins. Aulnay Environnement souscrit entièrement au principe énoncé par FNE : que la construction de logements soit corrélée à la création d’emplois, ce qui serait parfaitement cohérent avec l’ambition de la municipalité qu’Aulnay ne soit pas une ville dortoir. 
  • Même dans une commune comme Aulnay où le taux dépasse les 30%, nous souhaitons qui soit inscrit un encouragement au développement de l’habitat social, 75% des franciliens étant éligibles à ce type de logement. Nous souhaitons que ce développement soit en lien avec une lutte contre la ségrégation géographique, très sensible à Aulnay par une opposition nord-sud.
  • Revoir un polycentrisme mal pensé : Aulnay, 4e ville du 93, est absente du schéma polycentrique, absorbée dans un pôle « Roissy » qui n’a aucune réalité politique et citoyenne. Aucune structure de concertation et de co-construction n’est en place à ce niveau, et inexistante dans le territoire principal, Terres d’Envol, alors qu’un conseil citoyen (CODEV) est prévu par la loi dans tous les établissement territoriaux.
  • Interdire sur la friche PSA la création de zone logistique sans desserte effective par voie ferroviaire, les voies de circulation étant déjà saturées dans le nord d’Aulnay, alors qu’une voie ferrée desservait l’ex-site PSA.
  • l’hypothèse ayant été envisagée sur Aulnay, une implantation éventuelle de Data Center répondant aux critères identifiés par l’Institut Paris Région (Adapter le bâti au tissu existant, privilégier des constructions en hauteur, définir au préalable les limites d’extension possible, favoriser la mixité programmatique (restauration, bureaux, coworking, etc.), adapter l’offre en accessibilité (parking vélos/voitures, transports en commun, etc.), limiter au maximum l’imperméabilisation des sols, intégrer des systèmes de refroidissement performants et écologiques, favoriser les mutualisations énergétiques (récupération de chaleur, stockage d’électricité, etc.) et renforcement nécessaire en infrastructure électrique (poste source)
  •  Rejet de la dérogation à l’objectif de ZAN (Zéro Artificialisation Nette) décidée par l’État pour 2050. La région se prépare à ne ralentir que modérément les constructions sur les espaces naturels en pleine terre. Dans une ville comme Aulnay, en dehors des parcs municipaux et départementaux, ces espaces sont devenus rarissimes, et la municipalité actuelle les artificialise sans état d’âme : ce fut le cas du vaste terrain du club canin transformé, sans en informer les habitants, en zone d’activité ; ce sera le cas du terrain attenant au stade du Moulin Neuf pour le nouveau commissariat, préféré au projet avancé par l’équipe municipale précédente du côté de Savigny. Et que se prépare-t-il sur le terrain près du vélodrome, si important pour tous les habitants du secteur ? Nous souhaitons que soit appliqué sans délai à Aulnay comme dans toute la Région le principe ZAB, Zéro Artificialisation « Brute », et non pas « Nette », qui permet de compenser l’artificialisation à un endroit par une renaturation ailleurs, ce qui est globalement un miroir aux alouettes.
  • Aulnay sous-bois est une ville exposée aux inondations en cas de précipitations exceptionnelles (la dernière en date remontant à 2013) Des travaux d’amélioration du réseau d’évacuation des eaux pluviales ont été entrepris, mais nous craignons que l’intensification de l’imperméabilisation des sols causée par une politique aveugle de construction sur dalle où la pleine terre n’existe pas, annule ces améliorations du réseau. Nous demandons donc qu’un zonage pluvial soit établi et qu’il soit intégré aux documents réglementaires. 
  • Nous demandons que soit inscrit dans le SDRIF un objectif de 50% d’espaces perméables, non par commune, mais par quartier. Les grands parcs au nord d’Aulnay (Sausset, Ballanger) faussent en effet la moyenne, d’autant que la déclivité du terrain expose davantage certains quartiers. 
  • Une protection du patrimoine végétal de la zone pavillonnaire reposant sur l’utilisation de données à haute précision, comme l’outil Cartovégétation. Dans la brochure distribuée au public (IDF objectif 2040, p7 & 9), nous déplorons que les illustrations schématiques évoquant la densification des zones d’habitat individuel ne fassent pas apparaître les jardins entourant chaque maison, et laissent croire que subitement, avec l’habitat collectif, vont surgir ex nihilo les espaces verts, introduisant un biais interprétatif extrêmement trompeur quand à l’évolution de la qualité de l’espace, autant paysagère qu’écologique.
arbres

NOS ARBRES SONT UN TRÉSOR !

Il y a deux ans, le département ouvrait un budget participatif pour financer des initiatives citoyennes. La contrainte était que cela ne pouvait concerner que le foncier départemental, dont fait partie la PMI de l’avenue Jean Jaurès. Grâce au département et à son personnel, Aulnay Environnement a donc pu concrétiser un peu son projet de sensibiliser les Aulnaysiens à la protection des arbres du parc privé.

Reste à convaincre les promoteurs, et surtout nos élus !

À quand une Charte de l’Arbre assortie d’une commission mixte dotée d’un budget pour sensibiliser tous les propriétaires et les aider à entretenir un patrimoine qui profite à tous ?

Actions, plu

LA CONCERTATION SUR LE PLUI ET LE MÉPRIS DE NOS ÉLUS POUR LA DÉMOCRATIE

Le PLUI (Plan Local d’Urbanisme Intercommunal, https://plui.paristerresdenvol.fr/un-projet-pour-le-territoire), qui, comme le PLU, mais à l’échelle du Territoire Terres d’Envol, traduit un projet global d’aménagement et d’urbanisme et fixe en conséquence les règles d’aménagement et d’utilisation des sols, entre dans sa dernière phase : celle des réunions publiques de clôture de la concertation. Le PLUI détermine évidemment le PLU de chaque ville du territoire. Que cette « concertation » ne soit qu’une parodie de co-construction, nous le savons déjà, mais dans cette dernière phase, l’équipe au pouvoir à Aulnay y va vraiment très fort.

Terres d’Envol (366 000) comprend Aulnay-sous-Bois, Drancy, Dugny, Le Blanc-Mesnil, Le Bourget, Sevran, Tremblay-en-France, Villepinte. La population la plus importante (plus d’1/4) est celle d’Aulnay, qui occupe une place centrale, et Bruno Beschizza, notre maire, en est le Président.

Alors que dans d’autres territoires du 93, comme Grand Paris-Grand Est, il y aura eu au total 42 réunions, soit 3 par communes, il y en aura eu une seule à Aulnay, dans un coin de Chanteloup, sans publicité ni vidéoprojecteur (5 participants, dont 3 d’Aulnay Environnement), au cours de la phase de consultation.

Pour la phase de conclusion, 2 réunions publiques sont prévues :

Mercredi 31 janvier à 18h30, École de la Pépinière à Villepinte – Boulevard de la Pépinière, 93420 Villepinte

Jeudi 1er février à 18h30, Espace Eiffel au Blanc-Mesnil – 156 Avenue Charles Floquet, 93150 Le Blanc-Mesnil

Et une « réunion » en visio-conférence le mercredi 7 février à 18h30 (lien à venir)

Attention : il faut s’inscrire, (http://tinyurl.com/PLUiPTdE) et vous n’avez droit d’assister qu’à une seule réunion !

À Aulnay, pas de réunion, pas d’information sur Oxygène, et le site renvoie à celui du Territoire.

COMMENT MIEUX SIGNIFIER LE MÉPRIS DE NOS ÉLUS POUR L’INFORMATION ET LA PARTICIPATION DES HABITANTS

Compte-rendus

Compte-rendu de la réunion du Conseil d’Administration du 9 janvier 2024

Présents : René-Augustin BOUGOURD, Lynda BOUTHEON, Christian BAUSSON, Robert HALIFAX, Jean-Louis KARKIDES

Excusés : Christian SCHAAL, Stéphane SCHURK, Jean-Louis SOLBES,Daniel QUEMENER,Michel MORARD

Ordre du jour :

  • Projet Croix Blanche
  • L’échange avec des riverains de l’avenue Émile Zola
  • Les réunions Adaptaville et FNE sur le SDRIF-E
  • Les contacts avec les jeunes
  • Les rencontres-débat sur le dérèglement climatique
  • Questions diverses

Le projet Croix Blanche :

Le 18 décembre 2023, une délégation du bureau a rencontré le commissaire-enquêteur chargé l’enquête publique concernant la 4e modification du PLU d’Aulnay-sous-bois. Un bon contact avec le commissaire enquêteur, qui nous a confié que le choix par la municipalité du statut de CINASPIC (Constructions et Installations Nécessaires Aux Services Publics ou d’Intérêt Collectif) pour le projet Croix Blanche lui avait fait immédiatement soupçonner quelque choses de louche. En effet, ce statut, très vague, laisse les plus grandes libertés aux porteurs de projet. On risque bien de voir le projet revenir sans grande modification. Toute l’argumentation que nous avons développée tombe à plat, car elle ne concerne le permis de construire, qui n’est pas précisément le sujet de la modification. Notre seule requête ne pouvait porter que sur l’affirmation qu’un CINASPIC n’avait pas sa place dans une zone pavillonnaire, ce que nous avons aussitôt déposé sur le registre.

Par ailleurs, l’injonction du Tribunal Administratif de Bobigny faite aux responsables du permis de construire défectueux et finalement retiré à payer 1000€ à Aulnay Environnement et à QCBE pour couvrir (partiellement) nos frais de recours n’a été que partiellement suivie d’effet. Le promoteur a payé, mais pas la municipalité. Un recours à un huissier doit être envisagé avec notre avocate.

L’échange avec des riverains de l’avenue Émile Zola :

Nous avons répondu à des riverains qui s’inquiétaient de voir un voisin construire contre leur pignon. L’étude du permis de construire et du cadastre nous a conduit à conclure que le projet était malheureusement conforme au PLU de 2016.  On peut déplorer une nouvelle fois que cette consultation et ces échanges n’ont pas été accompagnés par une adhésion de soutien à notre association.

  • La réunion Adaptaville :

Organisée par l’Agence parisienne du Climat, cette rencontre entre chefs de services municipaux, universitaires, associatifs et industriels, propose « Un écosystème de solutions d’adaptation
au changement climatique pour la ville ». Un détour par le site adaptaville.fr est des plus précieux dans une ville où citoyens et probablement aussi élus, sont maintenus dans l’ignorance.

  • La réunion SDRIF-E :

Cette réunion organisée par France Nature Environnement a apporté de nombreux éclairages sur le SDIF-E, le Schéma Directeur de la Région Ile de France qui est le document sur lequel doivent s’appuyer tous les projets d’aménagement, en particulier les PLU. Il a été voté par l’assemblée régionale en 2023 et est soumis à enquête publique du 1er février au 16 mars. Tous les habitants de la Région sont invités à y participer sur le site www.registre-numerique.fr/sdrif-e.Les associations écologistes sont en désaccord avec certains choix retenus, en particulier France Nature Environnement, à laquelle Aulnay Environnement est affilié. Ces critiques sont consultables à l’adresse fne-idf.fr/system/files/2023-06/livre-blanc-sdrif_0.pdf

À notre niveau, nous pouvons relayer les critiques suivantes :

  • Production annuelle de 70 000 logements (augmentation annuelle de la région : 50 000 nouveaux habitants). A Aulnay, nous sommes directement impactés par cette politique de construction qui défigure notre commune et détruit de nombreux arbres et jardins. A noter que la responsabilité de cette exigence, qui est à longueur de page attribuée par nos élus locaux à l’État et aux écologistes, est tout d’abord celle d’une région dirigée par leurs amis politiques !

Aulnay Environnement souscrit entièrement au principe énoncé par FNE : que la construction de logements soit corrélée à création d’emploi, ce qui serait parfaitement cohérent avec l’affirmation de la municipalité qu’Aulnay ne soit pas une ville dortoir. 

  • Dérogation à l’objectif de ZAN (Zéro Artificialisation Nette) décidée par l’État pour 2050. La région se prépare à ne ralentir que modérément les constructions sur les espaces naturels en pleine terre. Dans une ville comme Aulnay, en dehors des parcs municipaux et départementaux, ces espaces sont devenus rarissimes, et la municipalité actuelle les artificialise sans état d’âme : ce fut le cas du vaste terrain du club canin transformé, sans en informer les habitants, en zone d’activité ; ce sera le cas du terrain attenant au stade du Moulin Neuf pour le nouveau commissariat, préféré au projet avancé par l’équipe municipale précédente du côté de Savigny. Et que se prépare-t-il sur le terrain près du vélodrome, si important pour tous les habitants du secteur ? Nous souhaitons que soit appliqué à Aulnay sans délai le principe ZAB, Zéro Artificialisation « Brute », et non pas « Nette », qui permet de compenser l’artificialisation à un endroit par une renaturation ailleurs, ce qui est globalement un miroir aux alouettes)
  • Polycentrisme mal pensé : Aulnay, 4e ville du 93, est absente du schéma polycentrique, absorbée dans un pôle « Roissy » qui n’a aucune réalité politique et citoyenne.

Tels seront les principaux éléments de notre contribution à l’enquête publique. Nous appelons les adhérents à se documenter et à apporter leur contribution. Nous devrons en informer les habitants, car nous ne pouvons espérer que change la politique municipale consistant à maintenir les citoyens dans l’ignorance. 

  • Rencontre avec des jeunes lycéens

Sollicités par des élèves de seconde pour un entretien en vue d’un exposé, nous n’avons pas encore décidé d’un lieu de réunion.

  • Les rencontres-débat sur le dérèglement climatique

Il semble que certaines objections longuement exprimées lors des deux réunions à ce sujet soient finalement levées, le patron de la librairie « Folies d’Encre » s’y montrant favorable. On peut donc envisager à terme une rencontre autour du livre (présenté à chaque réunion) de Franck LIRZIN « Paris face au changement climatique », Éditions de l’Aube, 180 pages. Mais à moins que l’on n’y voie qu’une opération ponctuelle et non la première étape d’un cycle, il faut un investissement concerté des équipes des différentes associations concernées, qui n’est pas encore manifeste et donc avec la présence de plusieurs membres de VME. Quant au CADA, à chaque réunion, ses représentants n’ont pas manifesté d’intérêt pour le projet.  

  • Questions diverses : l’aménagement du boulevard de Strasbourg

Un projet d’aménagement est projeté sur le boulevard : la suppression d’une voie de circulation, qui rendrait impossible le stationnement en double file, avec la mise en place d’un stationnement en épis sur les deux côtés de la voie. On ne sait si d’autres aménagements sont prévus. Seuls les commerçants ont été consultés, et leur réaction ne serait pas très favorable. On voit ici une nouvelle fois le procédé favori des la municipalité : l’individualisation et le morcellement d’une information réduite au minimum. On ne s’adresse toujours qu’à un groupe réduit, les professionnels ou à la rigueur les riverains. Mais pas à l’ensemble des usagers, qui comme lorsqu’ils sont piétons, ont une attache territoriale très large. Ainsi pour le commissariat, on va informer les gens du quartier, mais pas tous ceux qui sont impactés par l’artificialisation d’un terrain de sport, à savoir les sportifs, les personnels et les familles des élèves du lycée Jean Zay et du collège Gérard Philipe, qui seront également lourdement impactés en matière de parking et de circulation automobile.

Prochaine réunion à Dumont : 06/02/2024.