Nouvelles Constructions

Défense de la zone pavillonnaire : Les bonnes résolutions de la municipalité

Ces jours-ci, les Aulnaysiens ont pu découvrir dans leur boîte aux lettres un document très prometteur :

Les alertes lancées par des collectifs de riverains et par Aulnay Environnement semblent porter leurs fruits : la municipalité se souvient de ses promesses de protéger la zone pavillonaire !

Grâce à ces alertes, elle prend conscience qu’un peu partout, les règles du règlement qu’elle a voté sont allégrement bafouées par des constructeurs qui semblent penser que tout leur est permis.

  • Il faut donc croire qu’elle va s’en donner les moyens, et augmenter les effectifs de sa « police de l’urbanisme ». À notre connaissance, ce service comprend deux personnes : un chef multicasquettes et un employé municipal.
  • Elle va donc se saisir des nouveaux pouvoirs de police conférés aux maires par le nouvel article L.481 du code de l’urbanisme qui a déjà deux ans ( 27 décembre 2019 !) :

Procès-verbal d’infraction (à transmettre sans délai au parquet)
• Procédure contradictoire avant mise en demeure
• Mise en demeure avec délai adapté à la situation
• En cas de non-exécution à l’issue de ce délai, nouveau contradictoire
Arrêté motivé prononçant l’astreinte, d’un montant adapté à la situation et ne dépassant pas 500 euros par jour et 25 000 euros au total

CEUX QUI PRÉTENDAIENT QUE LA MUNICIPALITÉ NE POUVAIT RIEN FAIRE EN SERONT POUR LEURS FRAIS :

POURVU QUE CETTE BELLE INTENTION NE SUBISSE PAS LE SORT DE TROP DE RÉSOLUTIONS DE DÉBUT D’ANNÉE !

(On remarquera que la participation des Aulnaysiens est sollicitée. Faut-il croire que logiquement, cela s’étendra aussi aux Conseils de quartier, où l’initiative et la force de proposition sera accordée aux habitants, comme le prévoit le règlement voté en Conseil Municipal ?)

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Le grand n’importe quoi des permis de construire

Jusqu’ici, Aulnay Environnement, à l’écoute des Aulnaysiens, s’est surtout inquiété de la multiplication des projets immobiliers, qui la plupart du temps :

  • Sont dotés de balcons débordants et dressés en bordure des trottoirs (dont les largeurs sont déjà souvent en deçà de la largeur réglementaire) sans que l’on saisisse l’occasion de les élargir, d’où encombrement par les poubelles et augmentation des difficultés de circulation pour les jeunes parents et leurs poussettes, les personnes âgées et leurs chariot de courses et toutes les personnes à mobilité réduite
  • Sont surdimensionnés pour rentabiliser au maximum la surface, ce qui augmente sans contrôle le nombre d’habitants, de véhicules et donc de difficulté de la circulation  automobile, et d’augmentation du danger pour les piétons et les cyclistes
  • Sont dotés de parkings souterrains qui s’étendent sur toute la surface de la parcelle, et donc ne respectent pas l’obligation de 40% de la surface en pleine terre, la mince couche destinée à une pelouse posée sur la dalle couvrant le parking n’assurant évidemment pas une fonction d’infiltration des eaux de pluie vers la nappe, tandis cette même nappe, contrainte par les cuvellements étanches des parking, va se répandre vers les constructions plus anciennes.

Nous dénonçons depuis longtemps cette dérive qui témoigne d’une absence totale de réflexion d’ensemble sur l’urbanisme et les conditions de vie des habitants.

Au moins le programme municipal se targuait-il de « protéger la zone pavillonnaire ». À leur grand dam, les habitants découvrent enfin que ce n’est qu’une promesse dépourvue de tout moyen de la faire respecter.

Chaque semaine, on découvre au milieu des pavillons des travaux engagés sans respect des règles d’urbanisme, qui privatisent sans vergogne l’espace public, mettent en danger les constructions environnantes ou des projets qui implantent des immeubles collectifs changeant radicalement la nature d’un quartier.

Aulnay Environnement souhaite deux changements profonds concernant l’urbanisme : 

  • L’accès facilité aux permis de construire. Pour les consulter, on doit se rendre en Mairie, aux heures d’ouverture, ce qui est une contrainte, surtout en temps de pandémie. IL FAUT DONC D’URGENCE QUE L’OBLIGATION LÉGALE DE PUBLICITÉ DES PERMIS DE CONSTRUIRE SOIT ASSURÉE SYSTÉMATIQUEMENT PAR VOIE ÉLECTRONIQUE, ET QU’ILS SOIENT CONSULTABLES SUR INTERNET. C’est très facile : tous les documents sont obligatoirement envoyés en Mairie sous forme électronique.
  • une véritable police de l’urbanisme, dotée des moyens d’arrêter des travaux non conformes aux règles.

CE N’EST PAS AUX RIVERAINS D’ASSURER SEULS LA SURVEILLANCE !

LA VILLE DOIT SE DOTER DES MOYENS DE SURVEILLER LES TRAVAUX

ET DE LES ARRÊTER LORSQU’ILS NE RESPECTENT PAS LES RÈGLES D’URBANISME !

Rue Blanqui, la totale :
affichage lacunaire,
détournement du règlement et du permis de construire,
nombreux empiètements sans autorisation sur le domaine public.
(pour plus de détails, voir autres articles sur ce blog)
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Sous le masque du « Bon père de famille »

Cette fois, avec les annonces du dernier Conseil Municipal et la vente programmée de l’espace Averino, les yeux des Aulnaysiens vont-ils enfin s’ouvrir ?

Il y a 3 ans seulement, le Maire inaugurait cet « espace multiservice » joliment bariolé, destiné aux associations et à la démocratie de proximité, et vantait son action : « on m’avait dit que ce n’était pas possible, je l’ai fait ! » (il parlait aussi du « nouveau pont de la Croix Blanche », autre fierté municipale). Les associations (mais pas Aulnay Environnement)  bénéficiaient enfin d’un espace digne d’une ville de 86000 habitants, encore insuffisant pour les 600 associations, mais moderne et en bon état. Bravo au « bon père de famille » !

Hélas, dans son besoin effréné de construire, le Maire va allégrement sacrifier l’Espace Averino au profit d’un programme immobilier de 120 logements ! On promet de reloger les bénéficiaires, au prix d’un complexe jeu de chaises musicales, un service chassant l’autre, dans des locaux dispersés, chaque fois plus petits et plus incommodes. Fini les facilités de parking Espace Averino (Le Parisien, 3 juin 2018)!

Voici, allée Circulaire, le nouvel espace associatif de remplacement : un baraquement qui a déjà quelques décennies (qualifié alors de locaux « vétustes ») et que l’École d’Art Claude Monet avait certainement été bien heureuse de quitter.  

Exit « le bon père de famille ». On se croirait chez Jules Renard, dans la peau de « Poil de carotte », face à la redoutable madame Lepic. Ou chez Victor Hugo, avec les Thénardier. 

Quant à la « démocratie de proximité », cette coquille soigneusement vidée a-t-elle vraiment besoin de locaux ? Il suffit de rappeler que la semaine précédente a eu lieu le conseil du quartier concerné, et que ce projet immobilier qui allait le chambouler a été passé sous silence, au profit d’un long exposé de Veolia destiné à nous apprendre que l’eau du robinet était cent fois moins chère que l’eau en bouteille et « très peu calcaire » (sic !).

On ne peut imputer l’énorme opération immobilière à la pression des promoteurs ; c’est bien notre élu qui leur offre notre ville sur un plateau. C’est l’EPFIF (Établissement Foncier de l’Ile de France) qui rachète les pavillons du quartier autour de l’Espace Averino, EPFIF dont notre maire est vice-président !

La destruction de notre paysage urbain et de notre qualité de vie, voilà le prix à payer contre la promesse de ne pas augmenter les impôts locaux. La corrélation est évidente : on déroule un tapis rouge aux promoteurs, mais on les invite aussi à contribuer un peu plus au financement de la ville, en doublant la taxe d’aménagement. Ce qui n’empêche pas de contracter de nouveaux prêts.

Le béton s’étend, le trou budgétaire se creuse.

C’est donc cela : « une gestion de père de famille » ?

Nouvelles Constructions, plu

Comment notre ville s’en va…

« Défense de la zone pavillonnaire », nous avait-on promis. Mais les promesses ne valent que pour les naïfs qui veulent y croire.  Un nouveau projet immobilier est apparu au milieu d’une zone qu’on pourrait penser pavillonnaire, puisqu’en effet, on n’y voit que des pavillons, et surtout leurs précieux jardins. C’est sans compter sur les surprises du zonage, dont il faut rappeler qu’il n’a jamais été soumis  à concertation dans le nouveau PLU de 2015. Une concertation – rideau de fumée, car l’essentiel, le règlement de chaque zone est également resté à la seule discrétion du pouvoir municipal. C’est ainsi qu’une vaste zone UD autour des « axes structurants » est accessible à la construction d’immeubles de 3 étages. On ne peut donc rien opposer à la construction de gros pavés collectifs au milieu du tissu pavillonnaire, comme ici, un immeuble de 14 logements au 14 rue de Belfort.

Il s’agit là d’un mouvement irréversible, et d’une mutation profonde de notre commune : d’ici quelques années, un front continu d’immeubles collectifs (Vive « l’esprit village » !). Or le charme d’Aulnay tient à l’importance de cette zone pavillonnaire, aérée et lumineuse, avec ici et là, en particulier dans les quartiers centraux, des pavillons patrimoniaux avec de grands jardins, qui font l’agrément d’un paysage urbain que tous traversent pour se rendre au marché ou à la gare. Un tel immeuble est un puissant cheval de Troie. Chacun peut se douter que tôt ou tard, les Aulnaysiens qui voient disparaître ces aspects qualitatifs de leur quartier choisiront de s’en aller, et vendront aux promoteurs qui n’attendent que cela.

Certes, il faut bien que la ville évolue et réponde à la demande de logements. (Qui promettait de contenir sa croissance en dessous des 100 000 habitants ?)

Mais cette évolution devrait être contrôlée, en tenant compte des contraintes naturelles, qui invitent à lutter contre l’imperméabilisation des sols. Ici, les 700 m2 d’une parcelle couverte de végétation, arbres et arbustes, vont être presque totalement minéralisés : 1/5e seulement sera encore « en pleine terre », c’est-à-dire capable de laisser s’infiltrer l’eau des précipitations. Et le cuvelage du parking souterrain rabattra la nappe vers les constructions voisines, jusqu’à ce que tout le quartier soit largement imperméabilisé, et que les problèmes d’inondation deviennent dramatiques.

Mais qu’attendre d’une municipalité dont la devise pourrait être :

« après nous, le déluge » ?

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La ville dont le prince est un promoteur

Une publicité est apparue récemment dans nos rues, affichant le projet « Villa Levanto » qui doit donner un nouveau visage à la place de la gare.

Actuellement, ce côté de la place ne brille pas par sa qualité architecturale. Seule la disparition de l’immeuble au coin de la route de Bondy et de la rue du Docteur Roux inspirera des regrets, avec son décor de briques, et surtout son magnifique marronnier. Rénover notre paysage urbain est une bonne chose, augmenter l’offre de logements lorsque la population globale augmente n’a rien d’absurde. Aulnay Environnement n’est pas systématiquement contre toute construction. Construire, oui, mais pas n’importe comment !

C’est dans ce « comment » que réside le problème.

Il est choquant que l’annonce de la transformation d’un lieu si emblématique de notre ville soit le fait du promoteur. Le silence de la municipalité est assourdissant : ne serait-ce pas à elle d’organiser les transformations de l’espace public ?  Croit-on dans le bureau du maire que l’impact de cet immense bloc de logements sera négligeable, dans un quartier où la circulation est déjà si difficile ? Ne faut-il pas y voir l’absence totale de réflexion sur l’urbanisme de notre cité dont la transformation est laissée à l’appétit de profit des promoteurs ?  Nous avons rappelé récemment qu’une concertation avait été lancée il y a deux ans sur le centre ville, dont la synthèse n’avait jamais été rendue publique. Si cette démarche avait été sincère, n’eut-il pas été opportun d’inscrire ce projet dans une réflexion proposée aux habitants ? Mais telle est la réalité de la démocratie dans notre ville : une invitation à donner pour 6 ans le pouvoir à un groupe d’individus, et le reste du temps, à se taire.

L’insertion de cet énorme bloc d’habitation dans un espace où il n’y a pratiquement pas de logement aujourd’hui aura inévitablement des conséquences très lourdes. Où vont se garer les dizaines de véhicules des nouveaux habitants, et surtout, dans le cas de la création d’un parking souterrain, où vont se faire leur entrées et sorties, sinon dans des rues déjà embouteillées ou très étroites ? 

Si une consultation des habitants avait été organisée, quelles auraient été les préconisations d’Aulnay  Environnement ?

.Limitation de la hauteur de l’immeuble pour diminuer la pression démographique
.Construction en retrait pour faciliter la circulation des piétons qui se rendent à la gare ou au marché
.Élargissement de la route de Bondy sur ce tronçon
.Préservation d’un espace vert autour du marronnier centenaire
.Mixité de la construction avec présence de logements sociaux accessibles aux classes .moyennes modestes

Mais pour que de telles propositions puissent être seulement discutées, il faudrait une autre conception de la démocratie, un autre respect des habitants. Il faudrait qu’Aulnay soit bien la propriété des Aulnaysiens, et non le terrain de jeu des promoteurs.

arbres, Nouvelles Constructions

Pétition pour les arbres du centre Le Camus

Le permis de démolir du centre le Camus a été délivré le 04 juin 2021.

On peut craindre que le chêne Camus, le plus emblématique et certainement un des plus vieux chênes d’Aulnay-Sous-Bois, et donc de la forêt de Bondy n’en ait plus pour très longtemps.

Et ce, même si il a vu passer les soldats de Bonaparte. 

Le panneau d’affichage du permis de démolir, affiche « Verrechia guidé par l’exigence »

Aura-t-il celle de sauvegarder ce témoin, véritable poumon vert du périmètre ?

Il existe une pétition pour sauver ces arbres, téléchargeable ici.   vous pouvez aussi signer la pétition en ligne ICI

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Quid de la concertation sur l’avenir du Centre Gare ?

Dans son numéro d’octobre 2017, la revue municipale Oxygène portait à la connaissance des Aulnaysiens le lancement d’une concertation sur l’avenir du Centre-Gare, dans le cadre d’une Opération d’aménagement Programmée qui, selon le  Code de l’urbanisme (article L.151-7)devait « comporter un échéancier prévisionnel de l’ouverture à l’urbanisation des zones à urbaniser et de la réalisation des équipements correspondants »

 « Pour associer tous les Aulnaysiens qui le souhaitent à cette rénovation, des réunions de concertation seront très prochainement mises en place. Un registre est également à votre disposition au Centre administratif pour recueillir toutes vos observations, mais aussi vos idées et vos suggestions ».

En janvier 2019 Aulnay Environnement a fait connaître ses réserves sur les termes de la concertation et les problématiques proposées, puis a déposé sa contribution à la réflexion (consultable sur notre site).

En mai 2021, Aulnay Environnement attend toujours

  • Les réunions de concertation promises (la Covid a bon dos)
  • La publication des observations, idées et suggestions des Aulnaysiens accompagnée d’une synthèse objective
  • La publication de l’échéancier prévisionnel des constructions et de la réalisation des équipements correspondants.

Certains avaient fait à l’époque remarquer que le lancement de cette opération permettait de figer l’évolution du Centre gare jusqu’aux élections de façon à ne pas effaroucher les électeurs.

Les élections sont passées, et ont reconduit l’équipe municipale avec une écrasante majorité qui frôle 18 % des inscrits.

Les constructions vont donc pouvoir reprendre de plus belle sur tous les terrains déjà acquis par les promoteurs, route de Bondy ou Rue du Docteur Roux. Nous avions diffusé un document faisant le point sur ces projets il y a un an, et nous ne savions pas tout. Aujourd’hui, où bien d’autres projets se dessinent, cette carte est encore plus incomplète.

S’il faut construire, que ce ne soit pas n’importe comment !

On voit assez les nuisances causées par l’énorme projet Eiffel rue Fernand Herbaut-avenue Anatole France !

Nous invitons les riverains

à faire connaître les projets dont ils ont appris l’existence,

et la municipalité

À TENIR SES ANCIENNES PROMESSES DE CAMPAGNE, EN CONSULTANT ET EN ÉCOUTANT LES RIVERAINS SUR TOUT PROJET DE MODIFICATION DE LEUR QUARTIER

Actions, Nouvelles Constructions

Quelle défense de la zone pavillonnaire ?

Nous pensons que ce qu’il y a à défendre, c’est un paysage urbain qui garantit une certaine qualité de vie, avec des jardins et des arbres, une lutte efficace contre l’imperméabilisation des sols et le morcellement des parcelles à l’infini. Cela passe par le respect d’un règlement souvent déjà trop peu contraignant à notre avis, et qui a été rédigé après que la concertation sur le PLU a été bouclée. Or ce que nous constatons ici et là, c’est que ce règlement est allègrement violé par de nouveaux propriétaires.

Le cas de la rue Alix, soulevé par Catherine Medioni, est exemplaire. Nous avons pu consulter le permis et constater l’écart avec ce qui a été réalisé : une surélévation de pavillon non prévue dans le permis, un bétonnage presque complet de la surface, alors que 40% doivent être laissés en pleine terre, et sur 372m2 un seul arbuste survivant alors que la règle est d’un arbre de petit ou moyen développement pour 100m2 .

Alerté par Catherine Medioni, le service de la police de l’urbanisme a diligenté un agent. Nous avons donc demandé un rendez-vous avec ce service. L’agent est arrêté car cas contact, sa chef de service en congé de maladie. Et quelle ne fut pas notre stupeur de découvrir qu’il s’agit là de l’effectif complet du service de la police de l’urbanisme ! Mieux encore : la directrice a la responsabilité de deux services : la police de l’urbanisme et le service d’hygiène et  santé ! Alors qu’autrefois, le service des permis et la police de l’urbanisme étaient logiquement réunis.

Qui peut croire encore à la réalité d’une intention sincère de défendre la zone pavillonnaire ? Il est vrai que le poids de la masse salariale est considérable à Aulnay, et que notre ville est l’une des plus endettées de France. Et pourtant il faut bien un personnel suffisant pour assurer cette police de l’urbanisme. Mais on a fait un autre choix : le gonflement des effectifs de la police municipale ou la multiplication par deux du nombre de Directeurs Généraux Adjoints, avec des salaires très élevés. La défense de la zone pavillonnaire n’est pas donc pas une priorité.

Nous demandons une politique volontariste pour que soit effectivement menée une défense de la zone pavillonnaire et une lutte contre l’imperméabilisation des sols comme de la préservation du couvert végétal.

Cela passe par un effort de sensibilisation des nouveaux propriétaires à la préservation du patrimoine qu’ils ont acquis, et par l’accroissement à un niveau décent des moyens de contrôle du respect des règles d’urbanisme. 

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Le Conseil municipal et les futures constructions

La piscine

Comme nous l’avons déjà démontré, ce centre nautique sera le plus cher des environs, sa rentabilité est donc loin d’être assurée. Or, sans parler de la part d’investissement incombant à la municipalité, chaque année, par contrat, la ville paiera un loyer et ce sera aux Aulnaysiens de couvrir le déficit d’exploitation. Le bilan risque d’être très lourd pour une commune parmi les plus endettées. Rappelons que c’est grâce à l’insistance d’Aulnay Environnement (saisie du CADA) que la municipalité a fini par communiquer le dossier d’expertise permettant de voir qu’une réparation était possible, et qu’il aurait été pertinent d’ouvrir un débat sur le choix de réhabiliter ou de reconstruire.

Le projet d’un nouveau commissariat

Il repose sur un échange de terrains entre la municipalité (4605 m2  avenue du Maréchal Juin) et l’État qui restitue le site de l’ancien commissariat rue Barrault (2500 m2). Or, en plus du préfabriqué réservé à l’accueil du public, s’élève sur cette parcelle la Villa Chansonia, entourée d’un parc à réhabiliter comprenant plusieurs beaux arbres remarquables. Ce bâtiment patrimonial, autrefois propriété d’un directeur de music-hall parisien et vestige d’une époque où Aulnay était un lieu de villégiature, doit être préservé et bénéficier à tous les Aulnaysiens. Quel équipement ouvert au public pourrait abriter la Villa Chansonia ?

Le terrain de la Compagnie de Sécurisation avenue du 14 Juillet

Dans cette même opération, l’État transmet également à la commune ce terrain dont la superficie n’est pas communiquée. Elle est cependant considérable, car elle comprend aussi une parcelle avenue de la République. (environ 2000 m2 au total) La municipalité compte-elle, comme à son habitude, vendre ce terrain à un promoteur ? En effet, ce terrain se trouve à la limite de la zone UD (hauteur maximale 15 mètres, mais seulement 13 mètres sur les 15 mètres de large en bordure de la zone). Dans ce cas on risque de voir surgir un vaste ensemble de nouveaux immeubles de 3 étages + attique, comme dans la parcelle limitrophe. Dans un quartier où le réseau viaire est déjà notoirement surchargé à certaines heures, on peut craindre le pire. Mais on pourrait aussi conserver les locaux de la CSI qui sont récents et les consacrer à un établissement municipal qui bénéficierait de l’actuel grand parking.  

L’avenir du legs Pecoroni, place Abrioux.

La délibération du Conseil municipal a lancé « un appel à manifestation d’intérêt » « permettant de satisfaire aux dernières volontés du défunt en réalisant un équipement public scolaire ou périscolaire ». Aulnay Environnement appelle les citoyens à donner leur avis et répondra à cet appel. En effet, dans ce quartier déjà marqué par une forte vocation scolaire et qui est l’objet d’un projet de transformation profonde avec de nouveaux immeubles d’habitation, les implications sociales et environnementales de l’utilisation de  cet ensemble de parcelles sont importantes. 

Les questions sur lesquelles nous aimerions en savoir plus :

  • Où en sont les promesses électorales : médiathèque, salle des fêtes ?
  • Quel projet pour le terrain de la Croix Blanche, à présent que le garage Peugeot est fermé ?
  • Rue Marcel Sembat : un courrier recommandé a été adressé au Maire concernant le projet d’immeuble et le respect de l’alignement avec l’immeuble voisin en retrait.  Sans réponse à ce jour.
  • PSA-FIFTY : le projet logistique serait abandonné. La commune, inspirée par le besoin de relocalisation des activités industrielles, s’orienterait dans une direction dont on vient de découvrir l’urgence. Une start-up spécialisée dans la production de batteries serait sur les rangs.
  • La « Fosse à la Barbière » : la volonté de la municipalité serait de transformer cette zone. Elle a entrepris de racheter les terrains. L’emprise du boulevard Georges Braque (plus de 60 mètres) pourrait être réduite au profit de nouvelles constructions. Des projets de lien avec « Les Mardelles » sont dans les cartons depuis très longtemps.

La friche PSA vouée aux seules activités industrielles, les habitations prévues sur Ballanger reportées autour du boulevard George Braque, autant de propositions formulées par Aulnay Environnement lors de la « concertation » Val Francilia. Comment ne pas se réjouir de voir la municipalité valider nos propositions ? 

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Lettre au maire : Construction Rue Marcel Sembat

                                                                                              Aulnay le 08 février 2021

A l’attention de Monsieur le Maire

Nous  souhaiterions vous rappeler notre courrier du 12 avril 2018 concernant l’alignement du trottoir rue Camille Pelletan avec celui de la place l’Herminier.  À notre connaissance, nous n’avons pas eu de réponse de votre part à ce courrier.

La situation semble  figée depuis deux ans, à notre grand regret. Conséquence immédiate : les collégiens du groupe l’Espérance manquent cruellement  d’espace de circulation en ces périodes où la distanciation sociale est primordiale.

Nous voudrions vous rappeler qu’il s’agit d’un problème récurrent dans la commune d’Aulnay-sous-bois, où le réalignement des trottoirs, même inauguré par les municipalités précédentes, n’a jamais été poursuivi, alors que la densification des immeubles imposerait qu’on y réfléchisse.

Plus grave : dans certaines voies comme la rue des Charmilles, la largeur minimale légale n’est pas respectée.

Un autre projet immobilier situé rue Marcel Sembat nous préoccupe beaucoup. En effet, à l’angle de rue Marcel Sembat et de la rue Jean Charcot, un retrait significatif du trottoir avait été effectué précédemment lors de la construction d’un immeuble.

Ceci a conduit à créer une belle perspective, une fluidité de circulation des piétons, notamment devant l’arrêt de bus.

Nous espérons que pour  la construction contiguë qui semble être programmée, il en sera de même. En effet la rue Marcel Sembat est  une voie à grande circulation : voitures, bus et piétons, avec des arrêts  de bus et la présence de l’établissement de la CPAM.

Une fois de plus et dans une situation sanitaire aggravée, la cité a besoin, en très grande urgence, d’espace de distanciation, de vie et de circulation douce. Pour faciliter les déplacements des piétons et des cyclistes, il faut un accroissement de l’espace public déjà trop malmené dans une commune dont la densification s’accélère.

Nous regrettons que les réalignements initiés par les municipalités précédentes n’aient pas été poursuivis, mais nous espérons qu’à la lueur des conditions sanitaires et climatiques actuelles un changement profond  de la réflexion sur l’urbanisation puisse voir le jour.

Souhaitant que ces remarques attirent l’attention des vos services d’urbanisme, nous vous adressons nos salutations les plus respectueuses.

Pour le bureau,

Daniel QUEMENER