Etudes

Les projets d’«EMBELLISSEMENT » de la place ABRIOUX, EX-CAMÉLINAT

A la réunion du jeudi 8 décembre, où la Mairie a défendu ses projets pour cette place, Aulnay Environnement a présenté sa propre analyse des projets.

Sur le diagnostic, il y a accord pour mettre fin au parking et rendre la place aux piétons, faire revivre des commerces et ramener des habitants (mais pas trop !) pour faire vivre ces commerces.

Mais le désaccord est profond sur les remèdes proposés :

Aulnay Environnement est hostile à tout parking souterrain

  • qui perturbe la circulation souterraine des eaux, va nécessiter comme partout l’installation de pompes dans le parking et peut-être aussi chez les riverains
  • qui va entraîner la disparition de tilleuls centenaires (espérance de vie 500 à 1000 ans), arbres remarquables.

Aucune réflexion ne semble avoir été menée sur les déplacements dans l’ensemble de la zone, où s’ajoutent plusieurs flux automobiles :

  • une partie des usagers de l’hôpital
  • les clients des commerçants
  • un transit nord-sud depuis la rue du 14 juillet et est-ouest depuis l’avenue du Clocher
  • un afflux de véhicules en fonction des horaires d’entrée et de sortie du collège

En fonction de ces flux (et de la place disponible) :

  • Où vont se faire les entrées et sorties du parking souterrain ?
  • Ne vont-elles pas créer de sérieux problèmes en débouchant sur des croisements de voies où passent aussi beaucoup d’enfants et d’adolescents ?
  • Ne vont-elles par largement empiéter sur la place elle-même, en contradiction avec l’ambition de rendre cet espace aux piétons ?
  • Comment sera compensé l’espace « d’arrêt minute » offert par le parking actuel ?

Et surtout, a-t-on fait une étude sur la circulation autour de la place pour évaluer aussi la part des riverains, des clients et des professionnels dans le stationnement plus ou moins permanent, ce qui aurait pu faire émerger des responsabilités et des solutions alternatives intégrant les autres parkings de la ville? N’aurait-il pas été plus raisonnable de faire cette étude avant de prendre toute décision, au lieu de décider d’abord, et de s’en remettre aux professionnels pour faire rentrer ce projet au forceps dans cette petite place ?

Des terrains seront bientôt disponibles pour un parking en surface, ceux de la perception et de l’annexe Barrault. Pourquoi cette précipitation, alors que sur le terrain de la Croix Blanche, il semble surtout urgent d’attendre ?

En ce qui concerne les constructions :

La place a été repérée en 2008 comme « élément d’intérêt patrimonial » par le service du patrimoine culturel du département de Seine-Saint-Denis. Toute démarche d’embellissement aurait dû avoir comme préalable une vraie réflexion d’urbanisme pour analyser et préserver ce qui fait son cachet.

  • La place est restée « dans son jus », avec des immeubles (sauf bien sûr le nouveau bâtiment du collège) du début du 20e siècle, pour la plupart de qualité.
  • Elle est bordée de très beaux tilleuls centenaires.
  • Côté nord, 2 beaux immeubles, dont un a été bien réhabilité. Ils sont magnifiquement éclairés. L’ensoleillement apparaît comme un atout essentiel pour la place tournée et ouverte vers le sud.
  • Du même côté, l’ancienne boucherie, malgré sa surcharge publicitaire, est un édifice très pittoresque. Il faut rester vigilant, car ses jours sont peut-être comptés.
  • La perle de la place, c’est rue Paul Langevin, l’immeuble Aubry-Boisson (1909), du pur style Art Nouveau. La logique patrimoniale élémentaire serait de le mettre en valeur.
  • le côté du café et du restaurant est occupé par des immeubles de faible qualité, sauf celui du milieu. Mais l’essentiel est dans l’harmonie des volumes. Ces trois immeubles reproduisent la volumétrie de bien des grandes résidences nobiliaires, et même des petites gares dont nous regrettons la disparition : un corps principal, deux ailes symétriques et plus basses.
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Il est beaucoup question de « faire du Beau ». Or il se trouve que dans notre tradition esthétique, l’harmonie est un caractère essentiel du Beau. Le luxe des matériaux, qui semble au cœur de la conception du Beau municipal, est tout à fait accessoire. Élargi à tout le paysage urbain, le respect de la volumétrie devrait être un souci fondamental. Mais pour cela il faudrait avoir ce qu’on pourrait appeler une éthique du paysage urbain, c’est à dire un vrai souci de préserver la beauté des quartiers anciens de la ville. Il faudrait savoir la regarder, et peut-être l’aimer vraiment pour ce qu’elle est.

Et pourtant, le PLU l’affirme :

11/2.1 – Les constructions doivent être compatibles notamment dans leur volumétrie, leurs matériaux et la composition des ouvertures et de l’accroche aux constructions limitrophes (Règlement de la zone UD).

Mais le respect de cet article est le cadet des soucis de la municipalité, du promoteur et de son architecte, au vu de ce qui nous attend :

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Non seulement cet immeuble massacre la volumétrie actuelle, mais il écrase l’immeuble Art Nouveau :

Image extraite du permis de construire et mise en perspective par Aulnay Environnement (On y voit, sans changement d’échelle, le pan coupé de l’immeuble Aubry superposé à la photo comme preuve du respect du document fourni par le promoteur.)

 
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On aura peut-être du mal à le croire, mais il semble que cette réalité ait échappé aux responsables municipaux, car apparemment de bonne foi, ils ont affirmé au public de la salle que le nouvel immeuble avait la même hauteur que l’immeuble Aubry. Or il fait un à deux étages de plus, selon que l’on prend en compte la fenêtre unique du faîte, une sorte de figure de proue qui en devient ridicule.

Cette situation relève entièrement de la responsabilité de l’équipe municipale qui a fait un règlement de PLU ouvrant toute latitude à la mégalomanie des promoteurs. Dans la zone UD, qui concerne le reste de ce quartier

La hauteur de façade principale est limitée à 13 mètres et la hauteur maximale de la construction est limitée à 15 mètres. Les parties de construction situées au-dessus de 13 mètres doivent être implantées avec un recul minimum de 3 mètres de la façade principale. (Art. UD 10/1).

Mais les abords de la place ont droit à un traitement de faveur, car ils sont en UDa :

Dans le secteur UDa la hauteur de façade est limitée à 16 mètres et la hauteur maximale de la construction est limitée à 18 mètres. (Art.10/2.2)

On remarquera qu’il n’est plus question du retrait de 3 mètres au delà des 16 mètres !

Pour offrir la rentabilité maximale au promoteur nous voilà donc avec un monstre architectural qui défigurera bientôt la place.

Mais le pire est à venir!

M. Beschizza a pour intention de contourner les clauses du legs de la parcelle léguée à la municipalité par M. Pecoroni et contiguë au bâtiment administratif du collège. Selon le légateur, ancien instituteur, ce terrain doit être consacré à des usages liés à l’éducation, gymnase ou logements d’enseignants. Le projet présenté jeudi 8 décembre consiste à installer une crèche au rez-de chaussée, et au-dessus, des logements, qui en vertu du règlement de la zone UDa, pourront donc monter à 18 mètres. Si l’on se base sur le projet actuel, cela pourrait donner par exemple ceci :

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Le soleil se levant derrière l’immeuble de gauche et se couchant derrière celui de droite, c’en sera fini de l’ensoleillement de la place en hiver. Évidemment, les tilleuls ne seront plus là non plus. On nous promet à la place des arbustes en pot, qui n’en doutons pas, feront beaucoup pour l’agrément de la place. Dès lors que la municipalité aura vendu le terrain à un promoteur et qu’un permis de ce genre aura été déposé, le Maire ne pourra pas le repousser, car il sera conforme au PLU qu’il a fait voter !

Sur l’avenir du legs Pecoroni, il y aurait bien sûr d’autres voies à explorer, qui respecteraient la volonté du légateur.

Dans le public, des personnes ont fait remarquer l’exiguïté de la cantine. Il y sûrement encore d’autres améliorations à apporter au cadre matériel de nos collégiens et des enseignants.

Il faut pour cela entamer une réflexion avec le département en dépassant les hostilités partisanes, d’autant qu’en 2018, celui-ci va remettre à la municipalité le terrain de l’annexe Barrault (que le Maire envisage d’aménager en école primaire ou maternelle. On aurait besoin d’une nouvelle école, mais pas de locaux supplémentaires pour ces écoliers devenus collégiens ?) Si on le veut, le compromis est possible : un prolongement du collège avec un maximum de deux étages qui préserve l’ensoleillement de la place, une crèche et quelques logements sur la rue Paul Langevin.

Mais pour cela, en vertu d’une véritable éthique du paysage urbain, il faudrait cesser de faire

un pont d’or aux promoteurs !

C’est alors seulement qu’on pourra prétendre avoir mis fin au « bétonnage aveugle » !

(Lettre du maire, novembre 2016)

Il faut revenir sur ces projets aberrants !

Etudes, piscine

Bilan d’étape du centre nautique

24 octobre 2016 : A l’issue des réunions publiques organisées par la municipalité sur le projet de centre nautique, Aulnay Environnement vous propose un « bilan d’étape ».

I/ La gestion démocratique du dossier

Les réunions organisées par la municipalité ont tardivement et imparfaitement comblé l’indigence de communication qui a caractérisé depuis deux ans la gestion du dossier de la piscine.

En juin 2015, nous n’avons pas contesté la décision de fermer la piscine, le Maire invoquant l’imparable principe de précaution.

Nous ne pouvons non plus reprocher le temps mis à faire un diagnostic, la lecture du rapport d’expertise permettant de comprendre combien les données à réunir étaient complexes.

En revanche, nous considérons que dès que l’ensemble de ces données a été réuni, c’est-à-dire à la fin du printemps 2015, il eut été d’une bonne gestion démocratique de les publier et de présenter aux habitants les choix possibles.

Or ces rapports n’ont pu être connus que grâce à l’insistance d’Aulnay Environnement qui au printemps 2016 a pu en obtenir une communication (qui s’est révélée partielle), mais seulement sous la menace de saisir la Commission d’Accès aux Documents Administratifs. Si, par l’intermédiaire des blogs, ces documents sont parvenus à la connaissance du public, c’est à l’initiative d’un membre d’Aulnay Environnement. Au contraire, en juin 2015, la communication municipale s’est limitée à une « Lettre du Maire » qui, des évaluations de coût et de pérennité des réparations, ne retenait que les hypothèses les plus pessimistes.

De plus, cette « Lettre du Maire » donnait du projet envisagé une image très maladroite, en insistant sur un luxe d’équipements annexes qui laissaient imaginer un projet digne d’un Aquaboulevard.

Or ce n’était pas ce qu’attendaient les Aulnaysiens confrontés à l’absence de piscine, surtout les parents qui cherchaient à pallier l’incapacité des établissements scolaires à assurer l’apprentissage de la natation et qui avaient les plus grandes difficultés à trouver une place dans les piscines des autres communes. Ces doléances, l’équipe d’Aulnay Environnement les a entendues durant toute la Journée des associations. En réponse, dans la mesure de nos connaissances, nous avons essayé de répondre impartialement aux interrogations d’une population très insuffisamment informée.

Est-ce parce qu’Aulnay Environnement s’est emparé du problème en organisant fin septembre une réunion publique sur ce thème que la municipalité s’est enfin décidée quelques jours plus tard à annoncer pour la mi-octobre une rafale de réunions publiques ? Certains le pensent.

Tout au moins, un point positif : la volonté du Maire de ménager régulièrement des rencontres avec Aulnay Environnement, ce qui nous a permis de préparer cette réunion avec des informations qui nous donnaient une meilleure compréhension du projet. Malheureusement, malgré notre insistance, ces informations n’ont toujours pas été publiées. Certes, l’essentiel a été communiqué lors des réunions publiques, mais seulement oralement, le Powerpoint sur lequel s’appuyait l’exposé n’ayant été connu de tous ceux qui n’avaient pu venir aux réunions que parce qu’un membre d’Aulnay Environnement a pris des photos pour les communiquer aux blogs.

Pourquoi cette répugnance à donner des documents écrits ? Considère-t-on les Aulnaysiens comme une peuplade d’analphabètes ? Sans réponse positive à notre lettre demandant la publication de tout le dossier sur le projet de piscine, Aulnay Environnement va se voir contraint de saisir la CADA.

 

La réunion publique organisée par Aulnay Environnement a fonctionné comme une véritable assemblée démocratique, dans un lieu neutre, la municipalité n’y étant pas juge et partie, avec le contrôle du temps et de l’organisation du débat. C’est Aulnay Environnement qui en a conservé la maîtrise, en permettant aussi bien aux représentants de la Mairie de s’expliquer qu’aux doléances et aux critiques de s’exprimer, et en proposant une vision équilibrée du projet : ce n’est pas essentiellement sa nature qui prête à discussion, c’est sa localisation et la juste prise en compte des attentes de la population.

En effet, le projet revendiqué comme « ambitieux » par la municipalité vise à créer un complexe sportif répondant à toutes les exigences du plus haut niveau. Ce projet offrirait les équipements permettant de faire revivre des associations sportives capables dans plusieurs disciplines de porter très haut les couleurs de notre ville, d’attirer de jeunes Aulnaysiens vers la compétition et de recevoir des manifestations nationales et internationales propres à valoriser l’image d’Aulnay-sous-bois. C’est un choix légitime et qui peut sembler à l’échelle d’une commune de cette taille. La visite du centre nautique de l’Insep organisée à l’initiative de la mairie et commentée par le concepteur du projet, nous a permis de bien comprendre sa cohérence et la légitimité de doter le centre nautique des équipements de récupération musculaire qu’attendent aujourd’hui les sportifs. Mais elle nous a aussi permis de percevoir qu’entre les trois possibilités de localisation, le choix définitif n’était pas douteux.

A la veille des réunions publiques, nous pouvions nous poser la question : pourquoi cette répugnance à donner à d’autres des informations qui permettaient de mieux comprendre le projet ? Comptait-on sur nous pour faire le travail d’information qui incombait à l’équipe municipale ? Attendait-on de nous que nous abdiquions tout esprit critique ? Les gens de bonne foi connaissent bien le sens de ces deux mots associés. (Les autres aussi, d’ailleurs.)

2/ Les réunions publiques

Leur déroulement n’a pas été conforme à ce que l’on peut attendre d’une vraie concertation démocratique. A titre d’exemple, voici comment nous avons procédé dans notre réunion publique. Nous avons divisé le débat en trois parties :

  • Les causes de la fermeture et la décision de reconstruire

  • Les doléances des Aulnaysiens

  • Les objectifs du projet et le choix de la localisation.

Pour chaque partie, la prise de parole a alterné entre représentants de la mairie et les citoyens de toutes convictions, offrant un débat réellement fluide, qui a permis à chacun de délivrer son point de vue et d’y voir plus clair sur les différents aspects de la question. Certes, il est arrivé que l’on coupât la parole aux élus lorsqu’ils anticipaient sur un autre point, certes, ils ont entendu des prises de position qui ne cadraient pas avec leurs choix : était-ce là des délits de lèse-majesté justifiant que l’on dénonce cette réunion comme orchestrée par l’opposition municipale ?

Au contraire, dans les réunions publiques organisées par la municipalité, les porte-parole de la mairie se posant d’office comme modérateurs ont monopolisé la parole durant près de deux heures, le problème de la localisation n’étant abordé qu’en toute fin de séance. C’est dire qu’il n’y avait pas d’égalité d’accès à la parole dans un débat conduit comme un cours magistral. Noyés sous un flot d’informations où l’essentiel était dissous dans l’accessoire, l’auditoire n’avait aucun recul pour apprécier réellement ce dont il était abreuvé.

Dans l’ensemble le but recherché a été atteint : l’incontestable compétence technique des intervenants a permis de faire apparaître comme incontournables les choix stratégiques et techniques du projet. Mais le problème essentiel pour les Aulnaysiens, celui de la localisation, a été plus ou moins escamoté, sous prétexte que la décision était encore en suspens, alors que tout porte à croire que le choix se portera sur les terrains de PSA. Pour preuve, la présentation des 3 localisations possibles a significativement été faite de façon biaisée, en ne présentant que les inconvénients des deux premiers sites étudiés :

 

  • sur le site de l’actuelle piscine, c’est le prix de la démolition et de la dépollution des sols (à démontrer), avec l’inconvénient d’un parking trop petit

  • à proximité du vélodrome, c’est un terrain exigu et un retard inévitable lié à la présence d’un site archéologique

  • alors que sur le terrain de PSA, il n’y aurait que des avantages : présence d’un parking et d’un gymnase

Et l’on omet de mettre en balance le fait que des trois sites, c’est celui de l’ancienne piscine qui est le plus vaste (25000m2 contre 16500m2 sur PSA, un excédent qui devrait permettre de construire un parking !) et surtout que sur les deux premiers sites, les terrains appartiennent à la commune, ce qui n’est évidemment pas le cas sur PSA. Il faudra donc les racheter. Indice supplémentaire : le maire a entamé des négociations avec PSA.

De plus un paramètre essentiel est occulté : l’accessibilité du site PSA pour l’ensemble des Aulnaysiens, avec le problème des coupures et des embouteillages sur un territoire extrêmement étendu. On nous répond, sous prétexte d’économies, que l’étude de ce problème sera reportée après le choix du site. De qui se moque-t-on ? Comment peut-on décider du choix d’un site sans prendre en compte son accessibilité ? Dès le départ, on fait l’impasse sur le vécu des Aulnaysiens.

3/ La position et les préconisations d’Aulnay Environnement

Aulnay Environnement ne « roule » pour personne. L’association a pour seul souci l’intérêt des Aulnaysiens, et quelle que soit la couleur politique des élus, l’association souhaite d’abord pouvoir porter auprès d’eux la voix de ses adhérents comme des autres habitants, étant bien entendu qu’il ne s’agit pas de contester le droit des élus à prendre des décisions. Ce que nous critiquons tout d’abord, c’est une conception du dialogue avec les administrés. Car nous souhaitons que les problèmes et les choix soient bien plus clairement exposés à toute la population. Entre autres, le site internet de la commune semble fait pour cela.

Si la municipalité poursuit dans sa volonté de construire sur PSA, il serait bon qu’elle en tire certaines conséquences.

Quels Aulnaysiens iront à la piscine PSA ? D’abord les habitants des quartiers Nord. Nous nous en réjouissons pour eux. Nous nous étonnons d’ailleurs que la municipalité n’use pas davantage de cet argument qui ne manquerait pas de lui donner une coloration plus sociale.

Que feront les habitants du sud, pour ceux qui peuvent se passer d’équipements de haut niveau, et qui ne tiennent pas à faire un excédent de trajet en voiture ? Ils continueront à fréquenter les piscines des communes limitrophes, en payant un surcoût comme l’imposent toutes les villes aux non-résidents. Dans ce cas de figure, la municipalité fait clairement le choix du prestige contre la prise en compte des réalités concrètes qui s’imposent à la population.

C’est dans cette perspective que deviendra légitime une revendication déjà ancienne : un bassin de natation de taille plus modeste dans le sud, déjà assez pauvre en équipements sportifs. Pourquoi pas sur le terrain que nous cèdera le département, lorsqu’inévitablement sera désaffectée l’annexe Barrault du collège du Parc ?

Certes, cela aurait un coût, mais cela semble-t-il vraiment aberrant lorsque l’équipe municipale avance sans sourciller un projet de 32 millions d’euros ? Bien sûr, cela ne peut s’imaginer dans un futur immédiat, mais se projeter dans l’avenir, c’est le devoir des politiques. Ce serait une belle ambition que de prévoir un plan à long terme pour combler d’autres lacunes dans nos équipements : l’absence de la médiathèque dont disposent tous nos voisins, d’une véritable salle des fêtes et d’une maison des associations. Un programme d’action municipal doit-il être entièrement contenu dans la promesse de ne pas augmenter les impôts locaux ? Faut – il toujours attendre qu’une poutre menace de rompre pour que l’on se penche sur la nécessité d’un nouvel équipement ?

 

Mais comme la réalisation de ce bassin de natation sudiste n’entre visiblement pas dans les projets de la municipalité, nous souhaitons dans un premier temps que la nouvelle piscine soit reconstruite sur place, en un lieu plus facilement accessible à tous les Aulnaysiens, et s’il le faut, en rabaissant quelque peu les ambitions.

Car nous avons une autre critique de fond à faire aux choix de PSA. Nous l’avons dit dans notre contribution au débat sur le PLU : nous sommes opposés à l’urbanisation de ce site et le développement d’une « 4e ville » au nord de la commune, exposée à toutes sortes de nuisances. Or la présence d’un tel complexe sportif ne peut que servir le projet d’urbanisation du site et donc recevoir un accueil des plus favorables auprès de PSA. Rêvons un peu : peut-être bien que dans cette optique, l’entreprise privée se souviendra de la générosité passée de la commune qui lui a naguère donné les terrains, aussi bien que de l’admirable désintéressement de l’équipe municipale qui au début de cette mandature, lui a abandonné gracieusement ses droits de propriété sur l’emprise des chemins vicinaux qui parcouraient autrefois le site. (C’est peut-être ce qui explique l’optimisme affiché sur la négociation avec le constructeur automobile.)

N’oublions pas non plus que cette implantation apportera un argument de plus à la création d’une voie d’accès coupant en deux le parc Ballanger, déjà prévue dans le PLU avec la promesse d’une « circulation douce », une promesse que l’on risque bien d’oublier au passage.

Enfin, nous nourrissons les plus vives inquiétudes devant l’énormité de l’investissement. Sous couvert d’une délégation de service public, la municipalité veut faire croire que cela ne coûtera rien aux Aulnaysiens. Mais comment assurer la rentabilité d’un tel investissement, peut-être bien, comme c’est souvent le cas, sous-évalué ? Quelles concessions devra faire la commune ? Il ne suffit pas de dire que le prix d’entrée devra fatalement s’aligner sur celui des centres nautiques limitrophes, il faudrait aussi se garantir que la location de l’équipement ne pèsera pas trop lourdement sur les finances communales. L’équilibre financier ne semble pas acquis d’avance !

Par le biais d’une pétition, nous militons donc pour que les habitants soient mieux associés aux décisions, que les tarifs du centre nautique restent accessibles et les équipements d’un niveau conforme aux moyens financiers de la commune, qu’enfin la reconstruction se fasse sur place, car cet emplacement est à peu près central.

Etudes, Nos Actions, piscine

Le sort de la piscine, un problème de démocratie

20 juin 2016 : Aulnay Environnement, dont la préoccupation majeure est l’organisation de l’espace communal au service de la population, a pointé dans sa réflexion sur le PLU l’absence à Aulnay d’équipements fondamentaux, comme une médiathèque, ou la rareté de lieux dévolus au développement des activités associatives (salles d’exposition, de spectacle, de réunion). Jamais dans les réunions publiques la municipalité n’a exprimé la volonté de remédier à ce manque d’équipements.

À cela s’est ajouté la fermeture de la piscine, d’abord temporaire pour raison de sécurité, puis, bien plus tard, définitive. Enfin on a découvert sur le zonage du PLU que le terrain de la piscine était disponible pour une opération immobilière. Un document « miroir aux alouettes » a été publié en juin 2015, promettant le remplacement du stade de Coursaille par un « complexe de loisirs », dans le cadre d’une « délégation de service public », c’est-à-dire géré par une société privée. A quel coût pour les usagers? Et surtout où et quand? Mystère.

Devant le refus de la municipalité de communiquer sérieusement sur ses choix, Aulnay Environnement a décidé de s’emparer du dossier et a demandé la communication des documents motivant la décision de fermeture. De toute évidence, le dossier qui nous a été communiqué n’est pas complet. A moins que cela ait été délibérément ignoré, aucune étude sur l’impact économique et social pour les différentes catégories de la population de la présence ou non d’un centre nautique ne nous a été communiquée. Nous savons seulement, par une étude de janvier 2015 quels dégâts sont apparus sur la structure en bois, motivant une fermeture avant travaux de réfection. Mais la note conclusive des services techniques proposait d’autres choix que la fermeture définitive.

Cette note est en contraction avec les affirmations du document diffusé en juin 2015 à la population:

Note des services techniques (avril 2015)

Lettre du maire ( juin 2015)

Reprise de l’ensemble des éléments défaillants et mise aux normes: 9 M€

« Les premières estimations montrent un coût de plus de 10M€ de travaux »

Durée de vie « prolongée sans travaux d’importance pendant une vingtaine d’années. »

Durée de vie après travaux: « une dizaine d’années au maximum ».

De plus, cette note propose une solution provisoire : « couvrir d’une structure modulaire le bassin extérieur avec chauffage et déshumidificateur » estimée « à près de 780 000€ » (sans compter l’ éclairage et les aménagements d’accessibilité). En revanche, la mise en œuvre de transports pour les scolaires et le club vers d’autres communes « est d’un coût minimum par an de 220 000€ ». Il en ressort que cette solution provisoire pouvait être amortie en environ 5 ans. Au total, le fonctionnement de cette structure avec le personnel est évalué à environ 2M€ par an.

Certes, c’est un coût. Le coût de la continuité du service public et du maintien de l’emploi. Et une prise en compte de cette réalité: faute d’équipements, la moitié des enfants du 93 entrant en 6e ne sait pas nager!

Pour justifier son choix, la lettre du Maire invoque la durée des travaux. La note des services techniques estime la durée d’une totale reconstruction à deux ans et demie. Donc, beaucoup moins pour la mise en place d’une structure provisoire. Si bien que si ce choix avait été fait dans l’été 2015 les aulnaysiens auraient pu bénéficier d’un bassin de 50 mètres au plus tard début 2017. Pour le fastueux « centre nautique à vocation sportive, ludique et de bien-être » (avec sauna, hammam, spa, salles de fitness, etc.) seules les études sont engagées « sur un espace vierge ». Lequel? Les terrains PSA, dont l’avenir est si obscur? Des espaces de loisir dont l’usage ne coûte pour l’instant rien aux utilisateurs, comme les terrains au sud du vélodrome?

En tout étant de cause, tout est reporté bien au-delà de 2017, pour ne pas dire aux calendes grecques!

En vendant le matériel de la piscine, la municipalité a tout fait pour rendre les choses irréversibles. Mais la solution provisoire est encore possible. Certes, elle a un coût auquel devraient consentir les Aulnaysiens. Ce doit être l’objet d’un débat public que la municipalité aurait dû proposer il y a un an déjà. Démocratiquement, c’était la moindre des choses. Nous allons demander au Maire qu’il organise enfin ce débat.

Etudes

Une proposition pour le terrain de croix blanche

En 2011, dans une réunion publique l’ancienne municipalité a présenté un projet pour des constructions sur le terrain dit « de la Croix Blanche ». Face à la réaction hostile des riverains, un « comité de pilotage » a été mis en place.

Dès 2012, un climat de pré-campagne municipale a rendu tout débat constructif impossible, et le comité de pilotage s’est séparé début 2014 sans que lui ait été communiqué de nouvelles propositions. Les projets rendus publics par la suite n’ont pas été mis en œuvre avant les nouvelles élections.

Ce que demandaient les riverains dans leur ensemble (voir les CR des réunions):

  • le maintien de la mairie annexe

  • la présence d’équipements collectifs, dont une salle de réunion

  • le rejet absolu d’une volumétrie qui ne soit pas en harmonie avec celle d’un quartier pavillonnaire

  • un nombre de logements inférieur aux préconisations de l’équipe municipale (34 à 52)

  • la préservation des chênes centenaires

  • l’étude de la faisabilité d’un bassin de rétention, le quartier étant particulièrement exposé aux inondations

Ce que l’on peut retirer des différentes réunions ( principalement celle du 24/04/2013):

  • quel que soit le projet retenu, l’équilibre financier ne peut être atteint, le projet évoqué de création de 8 à 10 pavillons nécessitant l’ouverture d’une nouvelle voie s’avérant sans doute le plus coûteux.

  • tout autre projet vient sur un point ou un autre, en contradiction avec le règlement du PLU de 2008-2009. Par exemple, en cas de logement collectif un consensus s’est dégagé pour la limitation à un seul niveau de sous-sol, soit une seule place par logement.

Ce que l’on peut envisager:

  • Le terrain de la Croix Blanche peut être l’occasion d’une opération visant à répondre à l’une des lacunes de l’offre de logement à Aulnay, le déficit en logements de type T1-T2, pour des jeunes en début de parcours résidentiel et pour des personnes âgées qui ne sont plus en mesure d’entretenir un pavillon. Cette offre répondrait en particulier au désir des jeunes et des seniors qui ne souhaitent pas quitter un quartier qu’ils apprécient.

  • Cette dimension sociétale pourrait seule justifier l’effort financier imposé à l’ensemble de la collectivité.

  • Ce genre de logement, partie locatif, partie en accession à la propriété, pourrait facilement s’adapter à la volumétrie du quartier, sous la forme de « maisons de ville » ou « habitat intermédiaire », avec des projets soumis à concours et présentés aux riverains.

  • Un bassin de rétention souterrain pourrait être aménagé sous les zones de stationnement

  • Il serait souhaitable de ne construire que le long de la rue de la Croix Blanche et dans la parcelle avenue Jean Jaurès: une grande partie de l’espace, aménagé en espace vert restant collectif, ce qui serait la seule garantie sérieuse que les chênes soient préservés et maintiendrait les capacités d’absorption des eaux pluviales.

  • Sur cet espace collectif, pourraient être prévus des « jardins partagés ».

  • On peut insister sur le caractère intergénérationnel du projet en proposant aux habitants une charte d’entraide intergénérationnelle, d’autant plus qu’une association d’entraide et de formation permanente a son siège dans cet îlot et qu’une salle de réunion serait présente.

Ce projet devrait ainsi apparaître comme un projet « pilote » dont la commune pourrait à juste titre s’enorgueillir.

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Projet Croix Blanche 30 mai 2013

Nous rappelons que depuis le début (printemps 2011) nous pensons qu’une liberté réglementaire permettrait de concevoir et réaliser le meilleur projet, le meilleur rapport qualité/prix/coûts/environnement.

Nous avions à l’époque envisagé une zone de type intermédiaire comme dans le PLU d’avant 2008 : zone UH.

A l’évidence ce projet qui a des aspects économiques, environnementaux, sociaux et fiscaux ne peut reposer que sur un compromis.

Pour nous le nombre de logements ne peut excéder 45, sauf à poser des problèmes insurmontables pour le stationnement, les arbres et l’environnement en général.

Le stationnement doit être prévu en sous-sol mais limité à un seul niveau et environ 1,5 parking par logement. Le terrain à proximité peut donner des places de parking supplémentaires au sol (qui doit rester perméable) pour les visiteurs y compris ceux de l’annexe Mairie.

La nappe phréatique affleurant partout à Aulnay il est nécessaire de pomper de toutes façons. Un référé préventif est absolument indispensable pour donner des assurances aux riverains que les risques seront limités au maximum et qu’ils n’auront pas à payer les frais des dégâts éventuels dus aux eaux souterraines.

Accepter une hauteur qui pourrait aller jusqu’à 11 mètres (R + 2) permettrait de mieux respecter d’autres contraintes : nous l’avons écrit depuis juin 2011.

Nous avions contesté le principe de l’équilibre financier de l’opération dès 2011 : il est logique que la construction d’un équipement communal soit financé par la commune.

Cependant il faut limiter au maximum la charge imposable aux aulnaysiens: 1 million paraît un maximum.

Les estimations de charges doivent être le plus juste possible.

Pour orienter le projet nous nous sommes déterminés en faveur du scénario « habitat intermédiaire », à condition de

  • limiter le nombre de logements (45 maximum) pour satisfaire à toutes les contraintes liées au respect des espaces verts, des arbres, des surfaces perméables (40% à respecter),

  • limiter l’impact sur l’environnement : l’augmentation de la densité et le parking dans les rues avoisinantes, la vue et l’ensoleillement pour le voisinage.

  • Ceci doit être compatible avec un déficit global d’opération maximum de 1 million d’euros assimilable au coût global de l’équipement communal. Cette annexe mairie doit par ailleurs comporter une salle de réunion pour les habitants et les associations.

Nous sommes favorables à une consultation bien entendu, mais la difficulté est d’en définir le cadre : le quartier (mais dans quelles limites ?) ou bien la commune, si l’impact sur les finances communales est élevé. Dans ce cas la consultation de tous les Aulnaysiens est légitime, mais cela reste-il pertinent si le déficit correspond au coût de la construction d’un équipement communal ?

Les avis motivés du comité de pilotage et du conseil de quartier sont à prendre en compte par la municipalité, à laquelle il revient de définir un choix financier, un montant maximum du coût pour la commune, à partir duquel seront définis les projets soumis à la consultation.

La consultation porterait alors sur 2 ou 3 projets différents respectant les mêmes équilibres financiers sur des choix architecturaux ou paysagers différents.

Elle n’interviendrait donc que dans une étape ultérieure.

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Projet Croix Blanche Notre intervention du 28 juin 2012

Aulnay Environnement a rappelé que les problèmes de gouvernance sont importantes dans le débat public.

Nous avons demandé des comptes-rendus de réunion (le premier est distribué en séance) avec des possibilités pour les participants et les acteurs de compléments (sous forme de cahiers d’acteurs) : nous allons joindre un complément.

Les problèmes de présidence, d’ordre du jour, de calendrier, de dossier de référence sont importants : il faut des garanties citoyennes. Mais nous sommes une vingtaine et nous devons être capables d’autogérer ces réunions.
Si nécessaire, si la municipalité veut passer en force nous pourrons toujours nous y opposer.

Aulnay Environnement a rappelé ses premières propositions de la réunion du 11 juillet 2012.

Nous avons précisé certains propositions.

Nous demandons une étude pour vérifier la possibilité d’avoir 30 logements dans le cadre du règlement de la zone UG existante, tout en respectant les arbres existants.
Cela nous paraît impossible, c’est pour cette raison que nous n’avons jamais demandé le maintien du règlement actuel : à l’évidence le règlement de la zone UE qui existait jusqu’en 2008 aurait bien correspondu : nous souhaitons des maisons de ville avec deux étages maximum (une hauteur de l’ordre de 11 mètres).

Nous sommes favorables à un seul emplacement de parking par logement, pour éviter de nuire aux racines des arbres en particulier.
Par contre il faudrait des parkings extérieurs (un terrain municipal est tout proche) tant pour la mairie-annexe que pour les visiteurs.

Il faut également des locaux adaptés (de plein pied si possible) pour le garage des vélos et des poussettes d’enfant).

Nous ne sommes pas opposés à 30% de logements dits « sociaux » : cela donne un choix supplémentaire aux personnes du quartier (jeune ou retraités par exemple) pour l’accès au logement.

Nous avons demandé le coût moyen de construction.

On nous évoqué un ordre de 1.500 euros le mètre carré.

En fonction de la charge foncière il serait bon d’avoir une fourchette de SHON globale pour l’équilibre de l’opération.

Pour notre part l’opération doit coûter à la commune (par exemple la reconstruction de la mairie-annexe) et donc nous voulons des scénarii avec des paliers financiers (moins 10, 20 % etc).
Concernant la mairie annexe nous avons évoqué le besoin d’une salle utilisable en salle de réunion pour les associations ou les gens du quartier.

Un débat a eu lieu pour aller vers l’appel d’offre concernant l’A.M.O. (assistance à maîtrise d’ouvrage).
Nous considérons que le débat est à peine engagé ce soir, qu’il faut que tous les membres du comité de pilotage puissent faire des propositions et il faudra à la rentrée les confronter.

Ceci avant d’imaginer un appel d’offres éventuels.
Il serait utile qu’un calendrier global de référence soit envisagé pour que nous puissions réfléchir au rythme des réunions nécessaires.
Cela doit être à l’ordre du jour de la réunion prochaine.

Annexe :

Compte rendu du Comité de pilotage du 28 juin 2012

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Concertation exemplaire pour le projet IMPOTS ?

Mars 2012

Rappelons les faits.

Débat sur la révision du PLU en 2007.
la question des besoins de logements est peu évoquée.
Le terrain « impots » n’est pas prévu en « emplacement réservé » pour un futur équipement collectif. Il reste en zone UG pavillonnaire.

Ce terrain important reste du domaine privé et des promoteurs.

Nos associations (Aulnay Environnement et Environnement 93) rendent publics la lettre du préfet qui trouve insuffisant les prévisions en habitants (80.000) et en logements le projet de PLU.

Par ailleurs le préfet rappelle l’obligation au bout de trois ans de faire le bilan, ce qui n’a pas été fait depuis.

Ce PLU et son PADD n’ont pas réellement été l’objet d’un débat public.

Depuis 2008, la nouvelle municipalité n’a pas revisé ce PLU malgré nos demandes.
Par contre elle a fait quatre modifications du PLU.
Des modifications majeures.
La première a revu les réglements des zones UD et UG de toute la ville et le zonage de Balagny.

La seconde avait pour but une opération importante dans le quartier Mairie ;
La troisième concernait les projets proches du vélodrome.
La quatrième concernant le nouveau collège modifie le règlement de toute la zone US « zone de service équipements publics » pour limiter à rien du tout (10%) les surfaces en pleine terre.

Cela peut avoir des conséquences sur le projet Mairie ou sur celui des Impôts.

Nous sommes en recours gracieux et juridiques sur ces modifications générales alors que depuis 25 ans il n’ a y pas eu un vrai débat sur l’avenir de la ville.

Sur le projet « Impots », notre association participe à toutes les réunions et intervient .

La concertation est invraisemblable.

Pas vraiment d’ordre du jour, jamais de compte-rendu écrit, malgré la présence des services et d’intervenants extérieurs.

Les règles ou les intervenants changent tout le temps.

Nous avions nous publié un communiqué début juin 2011.

Lors de la réunion de juillet aux prévoyants, la conclusion était la mise-en-place d’un comité de pilotage : nous en sommes encore là aujourd’hui.

Cela pousse les habitants et les associations à bloquer les projets.

Pour notre part nous souhaitons vraiment un débat public sérieux : nous avons l’habitude de ces débats dans le cadre de la CNDP.

Il est clair pour nous que ce projet concerne les proches riverains, également le grand quartier mais pas seulement.

Sur le plan financier cela concerne tout les aulnaysiens : c’est pour cette raison que un emplacement réservé pour un équipement aurait du être dans le PLU et discuté avec la population.
Combien de crèches et où ? Sur ce point il y a la nouvelle crèche de la rue de Toulouse, celle aussi de la rue des écoles, il y a aussi des rumeurs sur une fermeture de celle de la grande Nef ?

La démocratie locale cela ne doit pas être des rumeurs, il faut des dossiers, des ordre du jour et au minima des compte-rendu de réunions à approuver par le comité suivant : à la réunion de décembre il était question de 30 à 40 logements aujourd’hui de 30 à 65 : pourquoi ?

La lettre du maire du 9 mars est un premier cahier des charges, non-concerté. Il est envoyé à une seule association.

La concertation qui privilégie ses interlocuteurs c’est une concertation bidon.

Nous regrettons à ce sujet que l’association de défense du quartier de la Croix Blanche refuse de nous rencontrer malgré nos demandes.

Pour notre part il faut en urgence un comité de pilotage, qui puisse discuter de la suite des débats.

Il ne s’agit pas seulement d’un problème d’architecte il s’agit de l’urbanisme d’un quartier qui doit tenir compte des besoins des habitants et des moyens.
Si nous étions riches, si il n’y avait pas de besoins de logements si le parc Faure (que nous avons revendiqué et obtenu) n’existait pas un jardin public dans ce bout de forêt de Bondy plairait à tout le monde !

André Cuzon Aulnay environnement