Nos Actions, Place Abrioux

Le parking souterrain de la place Abrioux, les Aulnaysiens n’en veulent pas !

17 juin 2017
Décidé sans aucune concertation avec les habitants, ce projet est nuisible à de nombreux titres :
  • Il coûte très cher à la commune (5 millions d’Euros), alors que des économies drastiques sont réalisées sur les services à la population 

  • il est anti-économique : on peut douter que sa gestion dans le cadre de la délégation de service public soit rentable, les deux autres parkings souterrains de la ville étant toujours en partie vides. Le déficit d’exploitation sera à la charge de la ville. (revoir les reportages de la télévision !)

  • il est anti-environnemental : un énorme cuvelage va s’ajouter à ceux des parkings souterrains des nouveaux immeubles qui poussent un peu partout. Les risques d’inondation en seront augmentés. La plupart de ces sous-sol sont inondés et nécessitent un pompage continu.

  • il est anti-patrimoine arboré : ce projet commencera par l’abattage des tilleuls centenaires, qui font l’agrément de la place.

  • Il est contraire à la recherche de sécurité sur la place : les rampes d’accès et de sortie empièteront sur l’espace piétonnier et leur sortie se fera sur un espace parcouru par des centaines d’enfants lors des débuts et des fins des cours.

Et que dire de la discrétion offerte à tous les trafics ?

Certes, rendre la place aux piétons paraîtra une intention louable. Mais en quoi ce parking souterrain peut-il revivifier le commerce, alors que l’arrêt-minute sera devenu beaucoup plus difficile, à cause des voitures-ventouse qui ne manqueront pas de bloquer les rares places en surface ?

Une solution alternative est possible :

un parking-silo à plusieurs étages sur l’emplacement de la perception qui va être démolie.

On peut imaginer que les architectes d’aujourd’hui sauront concevoir un bâtiment esthétiquement satisfaisant.

Cette solution présente de nombreux avantages :

Moins coûteuse, sans conséquence sur la circulation des eaux souterraines et sur le patrimoine de la place, elle n’injurie pas l’avenir. Si d’aventure nos descendants parviennent à se détacher de la dépendance à l’automobile, il sera bien plus aisé de reconvertir ce type de bâtiment que de reboucher un énorme trou.

Et ne soyons pas dupes !

Ce parking n’est pas fait pour les Aulnaysiens d’aujourd’hui !

il s’intègre à un programme spéculatif destiné à satisfaire

un promoteur spécialisé dans l’immobilier de luxe !

Il permettra surtout aux nouveaux habitants de garer leur 2e voiture !

N’imaginons pas non plus que ce parking soit fait pour le personnel de l’hôpital : aucun contact n’a été pris avec les représentants du personnel, majoritairement féminin.

Et qui voudra y descendre à toute heure du jour ou de la nuit ?

 

Autres associations, Nos Actions

Des édiles, des chiens et le diable

09 juin 2017 Lorsque M. Durand, le président du Club Canin, au désespoir de voir tiré un trait sur quarante ans de dévouement, a enfin été reçu en Mairie, il s’est entendu dire : la reprise du terrain par la Municipalité, c’est dans le PLU ! (sous-entendu : vous n’aviez qu’à faire attention !)

Il eût été certes bienvenu que quelques-uns des 340 membres du club se déplacent pour assister aux réunions de communication sur le PLU organisées par la municipalité en mai-juin 2015. Ne serait-ce que pour voir à quoi ressemble une belle opération de communication et en quoi elle se distingue d’une vraie concertation. Mais il est encore temps pour eux de consulter le dossier du PLU sur le site de la Mairie (Habitat → Urbanisme →, Révision du PLU → 3/ Orientations d’aménagement et de programmation → Requalification et restructuration des zones d’activités et du quartier de Balagny, p. 4 à 7)

D’abord ils pourront y lire que le terrain bien visible de l’autoroute A3 dont ils avaient la jouissance n’était considéré par la Municipalité que comme « une vitrine imprenable sur la zone d’activités » industrielles et commerciales. Visibilité indiscutable : c’est ce qui a attiré l’attention de nombreux propriétaires de chiens et les a amenés à adhérer au club canin. Mais la visibilité de ce genre d’activité d’éducation et de loisir ne compte évidemment pas pour nos édiles. Pas un mot sur ce genre d’activité !

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Ensuite ils pourront examiner un beau schéma et constater que ce qui est indiscutablement un espace vert et sportif (en vert sur la légende), devenait pour les planificateurs du PLU un espace indéterminé, blanc et hachuré voué à « développer une nouvelle offre d’immobilier d’entreprise ».

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Un détail sur un schéma, et quarante ans d’investissement associatif rayés de la carte ! Le diable est bien dans les détails ! Comment désigner un document qui tourne ainsi le dos à la réalité ? Quelle possibilité de concertation quand l’information est ainsi biaisée ? Et lors des réunions, qui pouvait repérer ce détail et dénoncer une omission délibérée ?

La Municipalité rétorque : « en 2016, nous avons fait trois propositions ». Deux ne méritent pas qu’on s’y attarde, tant elles étaient ridicules. Une autre était plus sérieuse : un terrain aux abords du gymnase Jacques Anquetil. Mais contre les 9000m2 actuels, seulement 5000m2. M. Durand a répondu aussitôt par un courrier sérieusement documenté demandant s’il n’était pas possible d’obtenir un agrandissement, les abords paraissant disponibles. Aucune réponse, malgré les nombreuses relances ! Doit-on comprendre qu’avec cette municipalité, aucun dialogue n’est possible ? Qu’il fallait accepter tout de suite, et que devant tant de générosité, la réponse du président du club canin était une insupportable offense ? Or c’est là que réside la frontière entre concertation et autoritarisme : la possibilité de discuter pour dégager un compromis.

Nos édiles ont encore beaucoup de progrès à faire en matière de démocratie !

Autres associations, Nos Actions

Une histoire de chiens et d’hommes, de vie associative et de paysage

Il y a quelques mois, le Conseil Municipal a validé un nouveau Plan Local d’Urbanisme. Un énorme document technocratique où jamais le bien-être des habitants n’est réellement pris en compte. Beaucoup de généralités et de belles paroles dans les réunions d’information, mais le diable se cache toujours dans les détails : quelques lignes dans le règlement, et l’on peut construire des bâtiments démesurés sur l’ex-place Camélinat, quelques hachures sur une carte, et les espaces verts prêtés au club canin sont supprimés !

Aujourd‘hui apparaît le vice profond ce PLU : l’indifférence aux attentes des aulnaysiens d’aujourd’hui. Seul compte le désir de satisfaire les promoteurs pour attirer de nouveaux habitants. (N’a-t-on pas assez entendu des membres de la municipalité actuelle vitupérer il n’y a pas si longtemps contre l’ambition prêtée à l’ancien maire de vouloir porter la population de notre commune à 100 000 habitants ?) Aujourd’hui, le mot d’ordre, c’est : Il faut construire partout où il reste de la place !

Nous avions pointé l’indifférence du PLU à une dimension essentielle de notre ville, faite autant d’hommes et de femmes que de béton ou de brique : la richesse de la vie associative. Plus de 600 ! Nous avions rappelé que notre ville ne possède aucune des structures dont a besoin la vie associative: ni maison des associations, ni médiathèque, ni salle des fêtes digne de ce nom, alors que tant de communes plus petites en possèdent. Seule une poignée d’associations sur le site de la ville, et que de difficultés pour avoir une salle !

Pire : il y a des associations qui ont besoin d’espace pour exercer leur activité : à l’ouest, le club canin, au sud, le club de tir à l’arc. Quels beaux espaces ! Vite, il faut construire ! Qu’importe que le club canin joue un rôle important dans le « vivre ensemble » en éduquant aussi bien les maîtres que les chiens, un exemple essentiel pour améliorer le comportement parfois gênant de certains propriétaires d’animaux.

Ces espaces aux limites du territoire communal jouent aussi un rôle important dans le paysage, en nous faisant un instant échapper à l’impression d’étouffement au milieu de constructions de plus en plus hautes, avec un bâti qui se densifie à vue d’œil. Le beau terrain de loisirs libres au nord des « mille-mille » est un autre poumon pour tout un quartier : lui aussi est menacé !

Quelle prise en compte du rôle éducatif et des besoins de telles associations ? – Aucune ! Les présidents sont avertis par lettre recommandée qu’ils doivent déguerpir au plus vite avec leurs adhérents et leur matériel (40000€ d’investissement pour le club canin, à la poubelle ?) Aucune solution de remplacement sérieuse n’est discutée. Aucune concertation, évidemment, puisque nos édiles en ignorent le sens, celui d’une construction en commun. L’année dernière, l’exemple de l’association qui animait avec beaucoup d’enthousiasme l’Office du Tourisme était assez éclairant : la présidente a été prévenue le matin même du Conseil Municipal qui enterrait l’association. Aucune demande de rencontrer le maire n’a été suivie d’effet. Veut-on décourager l’engagement au service de la ville ?

Il faut que la municipalité entende les Aulnaysiens !

Ils en ont assez des décisions autoritaires suivies de réunions d’information où l’on se contente de répéter ce qui a été décidé sans aucun compromis possible. Il faut respecter notre cadre de vie, nos aspirations, et le dévouement de ceux qui œuvrent au « vivre ensemble » et à la promotion de notre commune.

Si la ville doit se développer, que cela ne soit pas au détriment des habitants !

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Lettre au Maire , Accès autos Villa Eiffel

Monsieur Bruno BESCHIZZA

Maire d’Aulnay-sous-Bois

Hôtel de Ville

BP 56

Objet : Accès autos Villa Eiffel  

12-22 Avenue Anatole France

Aulnay le 17 Avril 2017,

Nous vous demandons, en tant que responsable de la sécurité sur la ville de voir ce vous pouvez prévoir concernant le trottoir de l’avenue Anatole France au niveau du 12 où seront installées l’entrée et la sortie du parking de la « VILLA EIFFEL » (permis signé en faveur du Constructeur promoteur VERRECCHIA).

La configuration retenue conduira les voitures à stationner sur le trottoir en attendant l’ouverture de la porte du parking. Nous avons demandé à M. Verrechia lors de la réunion du de bien vouloir remédier à cette situation, il est resté sourd à toutes nos remarques, alors que d’autres promoteurs par le passé en ont tenu compte.

Merci d’avance pour ce que vous ferez pour sécuriser cette sortie, un certain nombre de personnes empruntant ce trottoir.  Nous restons à votre disposition pour échanger sur cette question.

Dans l’attente d’une solution, Monsieur le Maire, veuillez agréer nos salutations distingués.

Robert HALIFAX

Secrétaire Général d’Aulnay Environnement

Association régie par la loi de 1901

 Déclarée sous le N° W932001007 

aulnay.environnement93@orange.fr

Nos Actions, Place Abrioux

Quel renouveau pour la place ?

Camelinat

L’évolution de l’ancienne place Camélinat (plus anciennement place des Écoles) inquiète depuis longtemps : devenue un parking, elle a perdu nombre de ses commerçants (derniers en date : le pressing, le traiteur et la librairie-papeterie). La municipalité a le projet de la « revitaliser » en lui imposant un véritable « remède de cheval » en la transformant en îlot tourné vers une nouvelle population d’immeubles de standing.

3 nouveaux immeubles doivent sortir de terre dans les prochains mois :

  • 1 à la place de la perception et de l’ancienne boucherie devenue fast-food

  • 1 à la place du café

  • 1 ensemble encore plus important sur les terrains légués par la famille Pecoroni en 2005 dans le but de les voir consacrés à des fonctions d’éducation, auquel s’ajoute un pavillon acquis fort cher dans le même but. Est-il acceptable que l’ensemble soit revendu à un promoteur pour y édifier des logements de standing ?

Doit-on accepter de voir ainsi bafouées les volontés d’un légateur ?

Doit-on accepter la disparition d’un café qui reste le seul lieu de convivialité de la place (avec le restaurant italien, mais avec une offre très différente) ?

Si l’on peut se réjouir de la disparition du parking, faut-il le remplacer par un parking souterrain nécessitant un énorme cuvelage qui s’ajoutera à celui des nouveaux immeubles ? Quelles conséquences sur la circulation souterraine des eaux de ruissellement et sur la fragilisation des propriétés limitrophes ?

Exigeons un débat public sur l’avenir de la place et du quartier !

Etudes, Nos Actions, piscine

Le sort de la piscine, un problème de démocratie

20 juin 2016 : Aulnay Environnement, dont la préoccupation majeure est l’organisation de l’espace communal au service de la population, a pointé dans sa réflexion sur le PLU l’absence à Aulnay d’équipements fondamentaux, comme une médiathèque, ou la rareté de lieux dévolus au développement des activités associatives (salles d’exposition, de spectacle, de réunion). Jamais dans les réunions publiques la municipalité n’a exprimé la volonté de remédier à ce manque d’équipements.

À cela s’est ajouté la fermeture de la piscine, d’abord temporaire pour raison de sécurité, puis, bien plus tard, définitive. Enfin on a découvert sur le zonage du PLU que le terrain de la piscine était disponible pour une opération immobilière. Un document « miroir aux alouettes » a été publié en juin 2015, promettant le remplacement du stade de Coursaille par un « complexe de loisirs », dans le cadre d’une « délégation de service public », c’est-à-dire géré par une société privée. A quel coût pour les usagers? Et surtout où et quand? Mystère.

Devant le refus de la municipalité de communiquer sérieusement sur ses choix, Aulnay Environnement a décidé de s’emparer du dossier et a demandé la communication des documents motivant la décision de fermeture. De toute évidence, le dossier qui nous a été communiqué n’est pas complet. A moins que cela ait été délibérément ignoré, aucune étude sur l’impact économique et social pour les différentes catégories de la population de la présence ou non d’un centre nautique ne nous a été communiquée. Nous savons seulement, par une étude de janvier 2015 quels dégâts sont apparus sur la structure en bois, motivant une fermeture avant travaux de réfection. Mais la note conclusive des services techniques proposait d’autres choix que la fermeture définitive.

Cette note est en contraction avec les affirmations du document diffusé en juin 2015 à la population:

Note des services techniques (avril 2015)

Lettre du maire ( juin 2015)

Reprise de l’ensemble des éléments défaillants et mise aux normes: 9 M€

« Les premières estimations montrent un coût de plus de 10M€ de travaux »

Durée de vie « prolongée sans travaux d’importance pendant une vingtaine d’années. »

Durée de vie après travaux: « une dizaine d’années au maximum ».

De plus, cette note propose une solution provisoire : « couvrir d’une structure modulaire le bassin extérieur avec chauffage et déshumidificateur » estimée « à près de 780 000€ » (sans compter l’ éclairage et les aménagements d’accessibilité). En revanche, la mise en œuvre de transports pour les scolaires et le club vers d’autres communes « est d’un coût minimum par an de 220 000€ ». Il en ressort que cette solution provisoire pouvait être amortie en environ 5 ans. Au total, le fonctionnement de cette structure avec le personnel est évalué à environ 2M€ par an.

Certes, c’est un coût. Le coût de la continuité du service public et du maintien de l’emploi. Et une prise en compte de cette réalité: faute d’équipements, la moitié des enfants du 93 entrant en 6e ne sait pas nager!

Pour justifier son choix, la lettre du Maire invoque la durée des travaux. La note des services techniques estime la durée d’une totale reconstruction à deux ans et demie. Donc, beaucoup moins pour la mise en place d’une structure provisoire. Si bien que si ce choix avait été fait dans l’été 2015 les aulnaysiens auraient pu bénéficier d’un bassin de 50 mètres au plus tard début 2017. Pour le fastueux « centre nautique à vocation sportive, ludique et de bien-être » (avec sauna, hammam, spa, salles de fitness, etc.) seules les études sont engagées « sur un espace vierge ». Lequel? Les terrains PSA, dont l’avenir est si obscur? Des espaces de loisir dont l’usage ne coûte pour l’instant rien aux utilisateurs, comme les terrains au sud du vélodrome?

En tout étant de cause, tout est reporté bien au-delà de 2017, pour ne pas dire aux calendes grecques!

En vendant le matériel de la piscine, la municipalité a tout fait pour rendre les choses irréversibles. Mais la solution provisoire est encore possible. Certes, elle a un coût auquel devraient consentir les Aulnaysiens. Ce doit être l’objet d’un débat public que la municipalité aurait dû proposer il y a un an déjà. Démocratiquement, c’était la moindre des choses. Nous allons demander au Maire qu’il organise enfin ce débat.

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Projet immobilier « Côté Parc » : Aulnay Environnement jette l’éponge. 27/11/2015

Les Aulnaysiens peuvent constater que les travaux de démolition de deux pavillons ont commencé rue du 14 Juillet pour faire place à un immeuble massif à l’alignement.

Nous avons fait tout notre possible pour bloquer ou amender ce projet que nous jugeons, en l’état néfaste pour le paysage urbain, et contraire aux vœux des Aulnaysiens.

  • Par rapport aux autres constructions de la rue, cet immeuble de grande hauteur (R+4 étages) et à l’alignement, remplaçant des pavillons en retrait, constitue une véritable agression visuelle, sans qualité architecturale ni recherche d’harmonie avec le reste de îlot. C’est une nouvelle étape de la transformation de cette partie de la rue agréable et lumineuse en un couloir étroit bordé de hauts immeubles au ras du trottoir, commencé par ailleurs sous la précédente mandature. C’est le reproche essentiel à faire au projet. Mais ce n’est pas tout.

Apres-GD

  • Les pavillons (des maisons doubles) qui vont être détruits ont été repérés dans le Diagnostic du patrimoine aulnaysien (réalisé en 2008 par les services du département et validé par la commune) comme « éléments d’intérêt patrimonial ». Construits en 1896, probablement par la Compagnie du Nord pour ses cheminots, ces pavillons présentent un exemple unique de décor de briques.

  • Le projet comprend un autre immeuble sur la rue Gatouillat. Il va entraîner, outre la destruction d’une « maison double » jumelle de celle du 14 Juillet, la disparition d’un bel acacia dont la vue agrémente le croisement avec la rue de Bondy. Au lieu de cela, les riverains pourront admirer un mur aveugle de 15 m de haut et 19 mètres de long.

  • La rue Gatouillat est la seule voie d’accès au parking Dumont pour les véhicules venant du sud. Or l’accès au parking de la résidence se fera par cette rue. On peut douter que cela facilite la circulation dans cette voie étroite.

Par distribution de tracts, par la présentation de vues permettant de juger de l’impact du projet, nous avons fait notre possible pour sensibiliser les habitants et les responsables municipaux.

Nous avons présenté un recours gracieux au maire, qui nous a débouté. Nous avons ensuite déposé deux référés au tribunal administratif. Puis, lorsqu’en juillet la commune a pris un nouvel arrêté pour remplacer le premier arrêté de permis de construire avec une modification subtile de la dénomination du promoteur, afin de rendre caduc nos précédents recours, nous avons engagé une nouvelle procédure « en urgence », car cette manœuvre nous paraissait annoncer un début imminent des travaux.

Sur cette procédure, nous avons perdu en octobre. Le Tribunal Administratif a condamné Aulnay Environnement à verser 1500€ à la commune.

Les premiers recours sur le fond n’ont pas pour autant été jugés, mais il est très rare que le jugement définitif infirme un premier jugement. Nous avons compris qu’il serait plus sage de renoncer. De son côté, après les retards provoqués par nos recours, le promoteur a vu l’opportunité de commencer les travaux au plus vite, sans avoir à attendre le jugement sur le fond, et nous a proposé, contre un retrait immédiat, de couvrir tous nos frais de justice.

La mort dans l’âme, nous avons accepté, à condition:

  • Que la porte d’accès du parking sur la rue Gatouillat soit en retrait, afin que le véhicule qui attend son ouverture n’empiète pas sur la voie publique ni sur le trottoir

  • Qu’une fresque soit réalisée sur le mur aveugle face à la rue de Bondy. Cette fresque représentera l’acacia et la maison double détruite.

Ces acquis ont été finalisés et signés en présence de nos avocats respectifs.

On pourra penser qu’il s’agit là d’acquis dérisoires. Cependant nous trouvons un certain réconfort en pensant que chaque fois qu’ils emprunteront cette rue, les Aulnaysiens se rappelleront les promesses de mettre fin au « bétonnage » et le peu de cas que la municipalité fait du patrimoine et du paysage urbain cher aux Aulnaysiens.

FresqueII

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Où en est-on du « bétonnage »? 10/09/2015

Si nous ne faisons rien, voici ce qui nous attend!

 

Aujourd’hui

Avant

Le programme immobilier de la rue du 14 Juillet est exemplaire!

L »intention des promoteurs est de réaliser les opérations les plus rentables possibles. Sous prétexte que dans un îlot, il y a déjà des immeubles à l’alignement (au ras des trottoirs), ils estiment que tout l’îlot doit finir avec des immeubles de 4 ou 5 étages à l’alignement! Il suffit de voir le résultat route de Bondy!

Or le règlement actuel du PLU le permet!

C’est l’identité de notre commune qui est menacée!

Ce qui fait le charme du centre et du sud d’Aulnay, qui la distingue d’autres communes, c’est l’ancienneté de son urbanisation, commencée il y a plus d’un siècle, à l’époque où les Parisiens aisés cherchaient une villégiature, puis lorsque d’autres moins aisés ont cherché des terrains bon marché. Ainsi se sont juxtaposés pavillons et immeubles collectifs de toutes les époques, de toutes tailles, avec des retraits inégaux. Souvent des locaux commerciaux ont été construits à l’alignement, en avant de constructions plus anciennes, et ce modèle a été reproduit pour des constructions plus récentes. Ce sont ces retraits qui permettent l’ensoleillement de nos rues étroites qui ont succédé à des chemins forestiers ou champêtres, ce sont ces inégalités dans les retraits qui permettent à nos rues d’échapper à la monotonie.

le PLU qui nous a été présenté prétend promouvoir l’identité de notre commune! Où est l’erreur?

Exigeons que le règlement du PLU prévoie partout que les nouvelles constructions se fassent avec un retrait et un nombre d’étages limités!

Nous ne sommes pas contre de nouvelles constructions, mais cela doit se faire de façon à ne pas défigurer Aulnay!

Demain

Apres

Après-demain?

ApresDemain

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Bilan d’étape des réunions publiques sur le PADD et le PLU

Les terrains Citroën                                                               Aulnay le 19 Mai 2015

Un objectif fondamental d’un aménagement de l’espace à Aulnay doit être de remédier aux fractures territoriales qui coupent notre commune en 3 : le Sud, le Vieux Pays, les Cités-Nord. 3 espaces avec des populations socialement assez différentes qu’il faut faire vivre ensemble.

Construire des logements sur les terrains Citroën conduit à installer une 4ème ville, séparée des Cités-Nord par les parcs et des voies à grande circulation. Comment intégrer ce nouvel ensemble? Est-ce vraiment une bonne idée d’ajouter les problèmes aux problèmes?

Car on peut craindre une paupérisation à terme de ces logements qui ne pourront pas bénéficier de conditions satisfaisantes en raison du bruit et des risques générés par l’activité de l’aéroport du Bourget. Les 200 hectares de Citroën sont en partie dans la zone de PEB (où l’on ne doit pas construire de logements) et intégralement dans la zone PGS (plan de gêne sonore) : or c’est dans cette zone que l’on prévoit de construire. Au bruit s’ajoute le risque d’accident pour un espace qui se trouve dans l’axe de la zone d’approche de cet aéroport.

Nous pensons donc qu’il ne faut pas construire de logements sur les terrains de Citroën.

La future gare du Grand Paris

Il faut saisir l’opportunité qu’offre la gare du Grand Paris pour recoudre un tissu urbain entre Balagny et le Vieux pays.

L’idée est de déplacer le maximum d’activités industrielles des zones Garenne et Mardelles, proches de la piscine, pour les faire évoluer en zone mixte habitation-industries sans risques. Certaines activités industrielles concernées pourraient sans doute aller vers les terrains de Citroën. Le quartier Balagny ne pourrait qu’y gagner en surmontant ainsi son enclavement.

Les destructions de logements

La municipalité envisage de nouveau de détruire des logements aux « 3.000 ». Après les 900 logements du PRU, elle veut détruire le Galion et 2 tours : combien de logements ? pour les mettre où ?

Détruire et reconstruire ont évidemment un grand avantage pour les intérêts économiques : cela fait marcher l’industrie du bâtiment. Avec beaucoup d’inconvénients pour l’environnement : on imperméabilise les espaces encore libres de constructions, on dépose un peu partout des déchets de BTP dangereux, on intensifie l’extraction de sable, du lit des rivières au littoral. Ne serait-ce pas davantage dans l’intérêt général de chercher à rénover les bâtiments chaque fois que c’est possible et à en faire « muter » l’usage, tout en rénovant bien sûr aussi les voieries et les abords ?

L’ANRU 2

Dans le quartier « Mitry Princet », une forte opposition des habitants se manifeste contre la création
d’une voie Nord-Sud dont le but est la densification sur les terrains UV disponibles.
Le « désenclavement » a bon dos. Le quartier n’est pas très éloigné du Vieux-Pays et peut avoir une bonne desserte de transports en commun grâce à la gare des Beaudottes qui elle-même sera une gare du Grand Paris. La reconquête du CD115 avec un TZEN est prioritaire. Le quartier a surtout besoin de rénovation (bâtiments, chaussées, espaces verts…), de services publics et de commerces… grâce à l’ANRU 2 peut-être ?

Pour le Gros Saule, il y a des difficultés particulières et des atouts. Le quartier est tourné vers la gare des Beaudottes et le quartier de Sevran de même nom, lui aussi loin des centres. C’est sans doute avec Sevran qu’il faut créer une vraie ville. Il y a déjà la gare, l’hôpital, les « grands commerces » (qui font coupure) et le parc du Sausset.

Un sujet est complètement occulté : celui des foyers de travailleurs immigrés (au Gros Saule, route de Mitry ou aux 3.000) et surtout de leurs habitants. La sur-occupation des foyers est une réalité qu’il faut mettre sur la table pour y trouver des solutions humaines.

Difficile de trouver de bonnes solutions qui conviennent à tous : là aussi l’idée de désenclavement ne suffit pas à régler les problèmes.

La protection et la redynamisation des quartiers pavillonnaires

L’objectif répété est de « préserver et redynamiser ». Préserver en limitant la division des terrains et en luttant contre l’habitat indigne et les « marchands de sommeil », d’accord. Mais qu’entend-on par « redynamiser » ? Faut-il comprendre qu’il s’agit de construire sur les terrains disponibles de nouveaux pavillons ? Il ne s’agirait là que d’influer sur le dynamisme de l’offre immobilière destinée aux familles. Ce n’est pas ce que nous entendons par « dynamiser ». La tendance du secteur pavillonnaire, sa nature même, est de segmenter au maximum l’espace en petites unités d’habitation soigneusement clôturées où chacun peut s’abandonner à la tentation du repli sur soi (tout dépend bien sûr des individus, qui peuvent aussi développer de bonnes relations de voisinage). Mais la tendance est là: dynamiser, pour nous, c’est aller contre cette logique, et développer du lien social en créant des lieux de rencontre qui existaient jusqu’à la disparition quasi-totale du petit commerce dans ces quartiers. C’est aussi poursuivre dans la voie de la diversification du bâti qui est une autre caractéristique de notre zone pavillonnaire. Nous suggérons donc de développer un habitat collectif doté d’une volumétrie modeste, ce qu’on appelle l’habitat intermédiaire1, en majorité locatif, avec les espaces de réunion qui manquent aux associations aulnaysiennes. Ce serait une excellente façon de combler une lacune d’offre de logement à Aulnay, celle qui concerne nos jeunes en début de « parcours résidentiel », et à l’autre bout du parcours, nos aînés pour lesquels l’entretien d’un pavillon devient trop lourd, les uns et les autres ne souhaitant pas s’éloigner d’un quartier qu’ils aiment.

La concertation

Les réunions PLU sont des réunions d’information, pas de concertation. « Concertation » suppose que l’on parte du travail fait avec les habitants. Il fallait correctement recenser les besoins avec la population de chaque quartier et les faire apparaître dans le PADD. Les réunions auraient dues être précédées de visites avec compte-rendu. Nous avons demandé que soient constitués des groupes de travail thématiques (besoins et création de logements, besoins d’équipements, plan général d’urbanisme, vitalité et maillage du commerce local, circulation, lutte contre les inondations …)

A cette demande, il n’y a jamais eu de réponse.

Les documents essentiels ne sont pas à disposition sur le site municipal comme cela devrait être le cas.

Et pour l’instant l’information sur les problèmes de fond n’a pas été faite par la mairie mais par les associations.

1 L’équivalent de la zone UE du POS d’avant 2008, qui pourrait faire une transition entre zone UD et UG ou éventuellement concerner un pâté entre 4 rues en limite de zone industrielle par exemple ou en zone mixte (cf ci-dessus Balagny)

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lettre Recours Construction Gilbert Gatouillat 06/02/15

Monsieur le Maire d’Aulnay-sous-Bois,

Vous nous avez reçu le mardi 3 février sur les problèmes du PLU.

Nous vous avons demandé un moratoire pour arrêter le bétonnage dans l’attente de la modification ou de la révision du PLU.

En conséquence, nous vous confirmons par ce courrier notre opposition au permis de construire n°9300514C0098 qui « bénéficie » du PLU de votre prédécesseur, maximisant le nombre de logements avec l’implantation des immeubles à l’alignement limite de propriété avec des balcons sur des rues étroites avec des trottoirs qui ne sont pas aux normes pour les handicapés côté rue Gilbert Gatouillat.

Nos arguments:

  • Cela conduit à la réduction des maigres espaces verts et à un parking à 2 niveaux ce qui peut menacer les constructions avoisinantes et dont la sortie voitures est côte de Gilbert Gatouillat.

  • Ce programme comporte 64 logements sur un terrain de 1.364 mètres carrés avec 3.540 mètres carrés de SDP (surface de plancher) soit un COS (coefficient d’occupation des sols) de 2,5 environ !

  • Les espaces verts  restants  sont de 273 mètres carrés (dont une majeure partie en pleine terre) soit à peine plus de 20%.

  • La hauteur de ce R + 4 est de 15 mètres. Les bâtiments sont à l’alignement du trottoir sur les 2 rues. Il n’a y aucune transition en dégradé sur le voisinage qui est en retrait de la rue.

Sur ces bases nous vous soumettons un recours gracieux à fin de sursoir à ce projet et de le faire modifier.

Nous souhaitons que soit remis en cause l’alignement au ras du trottoir, et que le bâtiment s’aligne au contraire sur les pavillons voisins qui sont en recul, pour préserver l’aspect et la luminosité actuelle de la rue. Nous souhaitons qu’il n’y ait pas de double niveau de parking souterrain.

Il faut en conséquence aménager le programme en diminuant le nombre de logements.

Dans l’attente de votre réponse recevez monsieur le Maire nos salutations respectueuses.

Robert HALIFAX (Secrétaire Général d’Aulnay Environnement)