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Les attentes d’Aulnay Environnement 2/ La circulation

En 2020, concernant la circulation, nous demandions :

  • Une nouvelle réflexion d’ensemble basée sur la circulation douce, avec un réseau continu de pistes cyclables
  • Une reconquête de la chaussée et des trottoirs : chasse au stationnement illicite, stationnement résidentiel payant ou en zone bleue
  • Création de zones piétonnes
  • Amélioration de l’éclairage des trottoirs et des passages piétons dangereux

En résumé , nous demandions que l’on parte du principe que les Aulnaysiens sont d’abord des piétons.

  • Aucune nouvelle concertation n’a été mise en place concernant les piétons
  • Aucun progrès dans la lutte contre le stationnement sur les trottoirs, entre autres autour des écoles. A quoi sert notre police municipale si nombreuse, et toutes ces caméras ?
  • De plus, les poubelles des nouveaux immeubles entravent de plus en plus les trottoirs, car on n’impose pas aux promoteurs de prévoir un emplacement spécifique
  • Au lieu d’une zone piétonne, on assiste boulevard de Strasbourg, à l’envahissement des trottoirs par les terrasses de restaurant, un défi pour les personnes à mobilité réduite
  • L’état des chaussées s’est progressivement détérioré, en particulier sur les voies où le plan de circulation a fait se reporter la circulation « de transit », comme l’avenue Jean Jaurès. De nombreux trous se sont creusés, et nous avons connu des années de raccommodage, à l’efficacité toujours éphémère. Les incidents pour tous les usagers se sont multipliés, pneumatiques endommagés ou carrément détruits pour les automobilistes, perte d’équilibre, chute ou écarts trop brusques pour les cyclistes. Enfin la période préélectorale a provoqué  la réfection de quelques rues, surtout dans le sud de la commune, mais en bien des endroits, en particulier dans le nord, combien de trous encore dans la chaussée ?
  • Quant au réseau de pistes cyclables et aux emplacements de stationnement pour les vélos, avec très peu d’aménagements, aucune perspective sérieuse ne s’ouvre, surtout lorsque les constructions se font sans contrainte, et sans souci d’élargir les voies. La piste cyclable du pont de la Croix Blanche, extrêmement étroite, reste un défi pour la sécurité des cyclistes.

FORCE EST DE CONSTATER QUE POUR LES PIÉTONS ET POUR LES CYCLISTES,EN 10 ANS, LES CHOSES NE SE SONT PAS AMÉLIORÉES.

LE SORT DES PIÉTONS CONTINUE D’ÊTRE IGNORÉ !

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LES AUTOMOBILISTES INDÉLICATS NE SONT PAS LES SEULS À IGNORER LES DROITS DES PIÉTONS !

Il semblerait que les articles d’Aulnay Environnement aient atteint leur but.

En effet la page de couverture d’Oxygène du mois de novembre se retrouve à l’affiche sur les panneaux Decaux de la ville.

On peut imaginer que les sanctions contre les stationnements gênants, abusifs fassent partie des prochaines actions municipales.

Compte tenu du succès de nos articles nous proposons une nouvelle couverture pour le numéro d’Oxygène du mois de décembre :

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Que fait Nicollin ?

Rue Jean Jaurès, c’était l’état de nos trottoirs avant les chutes de neige, en tous cas ceux que les riverains avaient pris soin de balayer, pour sécuriser les déplacements de leurs concitoyens.

A ce moment, il était facile d’évacuer ces tas de feuilles bien sèches, alors que la dégradation météo à venir était bien annoncée.

Les services de nettoyage privatisés par la municipalité sont confiés à Nicollin. En plein été, lorsqu’il n’y a pas grand-chose à ramasser, les employés de la société passent tous les jours, longuement, dans un vacarme assourdissant.

A présent qu’on a besoin d’eux, que les feuilles collent sous la chaussure et glissent les unes sur les autres,  qu’attend Nicollin ?

Pour ne pas risquer la chute, les passants marchent sur la chaussée, à leurs risques et périls, de peur de glisser et tomber, et qu’attend Nicollin ?

Manifestement, que toutes les feuilles soient tombées ! Qu’importe que les gens chutent, c’est la fin de celles des feuilles et la rentabilité qui l’emportent.

ENCORE UNE FOIS, À AULNAY, LE SORT DES PIÉTONS N’INTÉRESSE PERSONNE !

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La couverture d’Oxygène : Provocation ou incompétence ?

Nombreux ont été les Aulnaysiens à être choqués autant par la couverture que par le contenu d’Oxygène.

La couverture présente une situation proprement scandaleuse : un automobiliste a garé son véhicule sur le trottoir et force donc une personne en fauteuil roulant à descendre sur la chaussée. Mais nous n’avons là qu’une situation extrême : en raison de l’incivilité de nombreux automobilistes, dans beaucoup de nos rues, PMR ou pas, tous les piétons sont obligés de descendre sur la chaussée. C’est un premier scandale.

Mais il y en a un second : la proclamation qu’Aulnay (entendons : la municipalité, car il n’y a qu’elle qui parle dans ce bulletin) se mobiliserait contre ces incivilités ! OR RIEN À L’INTÉRIEUR D’OXYGÈNE NE VISE À METTRE FIN À CETTE INCIVILITÉ DONT NOUS SOUFFRONS TOUS.  Nulle part, le piéton n’est pris en compte, on dirait qu’il n’y a à Aulnay que des automobilistes : p17, il n’est question que des infractions de conduite, pas de stationnement. Soyons juste : p16, on trouve bien la liste des amendes encourues par ceux qui commettent des incivilités en-dehors d’un véhicule. Mais rien sur le stationnement sur les trottoirs !

Tant pis pour les bons citoyens, comme les flatte le second Adjoint au Maire, qui abandonnent la voiture pour les transports en commun, bus ou RER, tant pis pour les personnes qui tirent leur chariot pour aller faire leur marché, tant pis pour les jeunes parents et leur tout-petit en poussette, tant pis pour tous les enfants qui reviennent de l’école ou du collège, et tant pis  pour toutes les Personnes à Mobilité Réduite !

À quoi servent donc les effectifs si nombreux de la police municipale ? À quoi servent les si coûteuses caméras de surveillance ?  Un seul exemple : quand se décidera-t-on à verbaliser systématiquement  le stationnement sur les trottoirs de la rue Paul Langevin qui conduit au collège Du Parc, à l’école Jean d’Ormesson et aux commerces de la place Abrioux, dont notre Maire est si fier, et dont le parking souterrain est souvent à moitié vide ?

Mais n’y a-t-il pas aussi une INCIVILITÉ DE L’URBANISME ? Supporterons-nous longtemps le laisser-faire de la Municipalité qui, sans même se préoccuper d’imposer des aménagements appropriés, laisse construire d’énormes immeubles au ras de trottoirs étroits qui se retrouvent plusieurs jours par semaine encombrés par les poubelles collectives ? Le PLU a bon dos, que cette municipalité a conçu elle-même, sans souci des piétons ! La civilité des circulations douces, notre municipalité l’ignore !

PROVOCATION OU INCOMPÉTENCE ? LES LECTEURS CHOISIRONT !

Jamais la moindre réflexion n’a été engagée pour le confort et la sécurité des piétons.

Et pourtant, les remèdes existent : mobilisation de la police municipale pour verbaliser systématiquement ces infractions, établissement d’un stationnement payant, ou simplement mise en zone bleue de toutes les zones proches de la centralité. 

QUAND NOS ÉLUS PENSERONT-ILS DAVANTAGE À LA PIÉTAILLE DE LEURS ADMINISTRÉS QU’AUX PROFITS DE L’ARISTOCRATIE DES PROMOTEURS ET DES QUELQUES BÉNÉFICIAIRES DES COÛTEUX TRAVAUX D’EMBELLISSEMENT DU BOULEVARD DE STRASBOURG ?

Nouvelles Constructions

Rue Jules Princet , le degré zéro de l’urbanisme

Lorsque la municipalité fraîchement élue en 2014 a fait semblant de solliciter l’avis des Aulnaysiens sur le nouveau PLU, à l’aide de documents comme ceux-ci, la rue Jules Princet nous a été présentée comme « axe structurant ». Elle fait en effet partie, avec ses prolongements, rue Jean Charcot et rue de Mitry, du grand axe NE-SO, à statut départemental de RD 115, qui relie à l’est, Villepinte et l’hôpital Robert Ballanger, à Blanc Mesnil et l’autoroute A3 à l’Ouest.   Avec l’arrivée du Métro du Grand Paris, on voyait déjà la nécessité d’établir une relation entre les deux gares qui va accentuer encore le rôle de cette rue, articulée avec la rue Jacques Duclos vers le nord et l’avenue Anatole France vers le sud. La circulation, déjà importante, ne peut manquer d’augmenter, avec entre autres le renforcement nécessaire d’un service de bus spécifique entre les deux gares.   Il semblait logique d’orienter les aménagements pour essayer de fluidifier les échanges et de diminuer les nuisances liées à cette évolution.

C’était bien le but affiché par le PLU à travers la « requalification de la RD 115 » en « Boulevard urbain » évidemment à travers un élargissement. Dans ce cadre, le département avait élaboré un projet de ligne de bus dite « à haut niveau de service », le TZ en voie propre.   Qui contestera ces analyses et ces propositions ? (On remarquera cependant que l’hypothèse des « circulations douces » (vélo et piétons) n’était pas à l’ordre du jour). N’est-ce pas ce genre de démarche qu’on attend de responsables politiques dignes de ce nom ? Mais ne rêvez pas, braves gens, tout cela, « c’était du pipeau ! ». Ce qu’on vous préparait, c’était « le grand n’importe quoi ! »

La nouvelle construction de la rue Jules Princet révèle en effet  chez nos élus  l’absence de toute réflexion urbaine et de toute velléité d’aménager la RD 115 pour faciliter la vie des Aulnaysiens : une construction qui refuse l’alignement sur les immeubles préexistants, pourtant en retrait.

Pas de véritable politique d’aménagement urbain, mais le total laisser-aller, avec une sorte de loi de la jungle : la licence laissée aux promoteurs d’une valorisation à l’extrême de la surface disponible.

Tout au long de la rue, les promoteurs ont déjà acquis les terrains qui transformeront bientôt la rue Jules Princet, non plus en boulevard, mais d’ici quelques années, en véritable canyon urbain. Et cela probablement jusqu’au carrefour du Soleil Levant.

Les bases sont déjà posées à l’intersection suivante avec la rue du colonel Moll : toutes les maisons de la pointe sont fermées, le percement d’une (ou  deux ?) rue(s) transversale(s) est prévu pour faciliter un accès latéral aux nouveaux grands immeubles, qui créeront une continuité avec celui dont la construction s’achève.

Ainsi deviennent impossibles tous les aménagements pour une ville durable : autobus en site propre, piste cyclable, trottoirs aux normes, végétalisation. Au contraire, les acquéreurs de ces logements auront droit aux heures de pointe (le photographe les a bien sûr évités), à des fenêtres donnant sur un puits de chaleur hyperminéralisé, sur le bruit et la pollution des embouteillages qui sont déjà aujourd’hui un problème : autant de choses auxquelles nos élus se montrent  parfaitement indifférents.

ON EST EN DROIT DE SE POSER LA QUESTION : INDIFFÉRENCE OU INCOMPÉTENCE ?

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Lettre au Préfet 06.04.2023

                                                                                    Aulnay le 06 avril 2023

A l’attention de Monsieur le Préfet

du département de la Seine saint Denis

Monsieur le Préfet

Nous nous permettons de revenir sur notre courrier du 28 avril 2022, resté sans retour de votre part.

Nous insistons afin d’obtenir votre avis sur la dynamique  de restriction de l’espace public sur la commune d’Aulnay sous-bois qui s’aggrave d’année en année en ne laissant aucune chance

  • à la mise en place de mobilités douces,
  • à la création de circulation en mode propre de bus,
  • à la circulation des PMR sur des trottoirs étroits ou encombrés de poubelles comme le montrent les exemples suivants.
Rue Marcel Sembat, rue très fréquentée par les piétons qui attendent à un arrêt de bus et devant un bureau de la CPAM. On note la négation de la politique d’élargissement des trottoirs qui avait été entreprise par les précédents aménageurs. Ce trottoir ainsi restreint ne permettra pas de déposer les nombreuses poubelles que cette construction amènera, à moins de se mettre en infraction avec l’article 45 de la loi du 11 février 2005 concernant l’accessibilité de la voie publique, applicable depuis le 1er juillet 2007  
    
Plus consternant, l’exemple suivant. Il concerne la rue Jules Princet, une voie départementale, de la commune. La largeur de trottoir devant l’immeuble précédent n’est pas conservée, alors que cet axe déclaré structurant dans le PLU doit être aménagé par le département afin de créer une voie de circulation pour une ligne de bus en mode propre ainsi qu’une piste cyclable, projets évidemment compromis par cette construction. De plus comme dans l’exemple précédent la mise place de poubelles au droit de l’immeuble ne pourra se faire sans enfreindre la loi sur l’accessibilité de la voie publique. Trop souvent, en bien des endroits de notre commune, on voit des piétons contraints de descendre pour marcher sur la voie de circulation en raison de l’encombrement de trottoirs trop étroits.  

Par ailleurs l’EPT Paris Terre d’envol a initié un Plan Local de mobilité dans le cadre des PLD en déclinaison locale du Plan de Déplacement Urbain d’île de France. Ceci a été initié afin de développer les modes actifs de déplacement, de pacifier la voirie et préconiser la mobilité douce. Compte tenu de la politique actuelle de la commune ce Plan n’a malheureusement aucune chance de se concrétiser.

Nous sollicitons une fois de plus  votre retour sur le sujet général des projets d’urbanisme de la ville au regard de l’adaptation de ceux-ci à un espace urbain tourné vers la mobilité douce et l’accessibilité  aux personnes à mobilité réduite. Et soucieux de la sécurité de tous les piétons.

Veuillez agréer, Monsieur le Préfet, l’expression de nos sentiments respectueux.

Pour le bureau

Copie à :

Madame la Ministre de la Transition Écologique

Monsieur le Président du Conseil Départemental de la Seine saint Denis

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Rue Jules Princet : les piétons et les cyclistes attendront…

RD115 AULNAY

La nouvelle construction de la rue Jules Princet a de quoi surprendre : une construction en limite de propriété sans recul qui ne laisse de peu de place pour les piétons

Mais que deviennent les cyclistes :

Suite à la rénovation lourde de la chaussée, la loi LOM entrée en vigueur en 2020, la loi d’orientation des mobilités (LOM) a pour but de faire de la transition écologique du transport une affaire des collectivités


Bien connue des associations et plus précise, la loi LAURE a posé les fondements des politiques de déplacement en faveur du vélo (et des modes doux en général). Son objectif : « respirer un air qui ne nuise pas à la santé ».

la santé ».

Son article le plus connu a été codifié dans le Code de l’environnement :Version en vigueur du 21 septembre 2000 au 27 décembre 2019 de l’article L228-2  :

« A l’occasion des réalisations ou des rénovations des voies urbaines, à l’exception des autoroutes et voies rapides, doivent être mis au point des itinéraires cyclables pourvus d’aménagements sous forme de pistes, marquages au sol ou couloirs indépendants, en fonction des besoins et contraintes de la circulation. L’aménagement de ces itinéraires cyclables doit tenir compte des orientations du plan de déplacements urbains, lorsqu’il existe. »

Respectant donc la loi, le département (Remarque : la rue Jules Princet est une départementale (RD115)) a établi un projet de pistes cyclables de part et d’autre de la chaussée en amont de la réalisation du projet en aout 2020

Extrait projet département

Les travaux sont terminés depuis un an et depuis chaque accès à la rue Jules Princet montre un panneau « absence de signalisation » et la voiture a repris ses droits ! (À quel titre ?)  cote impair du stationnement

Il semble d’usage que le département consulte la ville quant à des évolutions de voirie. Cote département cela semble avoir été fait.

Cote ville, c’est plus flou : interpellés à ce sujet lors du conseil de quartier Mairie Vieux pays de novembre 2022, 2 élus présents (MM. Cannarozzo et Cahenzli) ont indiqués avoir répondu au département. Ils se sont bien gardé d’indiquer au public la réponse donnée !

Depuis, le dossier n’avance pas. Il est fort probable que l’avis de la mairie ait été négatif, sinon le marquage au sol aurait été fait

En effet, supprimer du stationnement au profit du vélo n’est pas dans l’optique de la municipalité bien que, dans le dernier OXYGENE d’avril 2023, page 18 on peut lire :

la ville encourage la pratique de la bicyclette

Ouf !!

Un citoyen cycliste

Nouvelles Constructions

Nouvel immeuble rue Jules Princet    

Rue Jules Princet sur l’emplacement de l’ancien garage CTA (VW) l’immeuble est construit au ras du trottoir qui n’est pas très large !


Comment vont-ils faire pour créer le projet d’une voie de bus sur cette avenue !

On pouvait penser qu’ils se seraient alignés sur l’immeuble contigu qui lui dispose d’un retrait d’environ 4 Mètres

Il n’en n’est rien !

A quand les constructions au bord du caniveau ?!

Place Abrioux

Une bonne idée, mais…

Nous ne surprendrons personne : à Aulnay, le stationnement sauvage, en particulier sur les trottoirs, est une plaie. Rien ne semble fait pour décourager ce genre d’incivilités dont les piétons sont les victimes, les personnes âgées, les enfants, et tous ceux  qui sortent avec une poussette ou un chariot à provisions.

Parmi tant d’autres, la rue Paul Langevin est à cet égard emblématique, dans un quartier où à la densification va toujours s’intensifiant, sur le chemin des centaines d’enfants du collège comme des écoles élémentaires et maternelles toutes proches. La plus grande partie du trottoir entre la rue du Gros Peuplier et la place Abrioux étant squattée par les voitures, le piéton doit descendre sur la chaussée.

 Une embellie se dessine cependant, (la rue ayant été mise partiellement en sens unique) avec  une bonne idée réalisée par les services de la ville :
  
Seulement voilà : les habitudes sont les plus fortes !  
  
Et du coup, par crainte de voir abîmer leur rétroviseur, les autres propriétaires de voitures vont continuer à s’installer complètement sur le trottoir !

A quoi sert le coûteux parking Abrioux et ses tarifs avantageux,

à quelques dizaines de mètres de là ?

A quoi sert la si efficace police municipale ?

Sans crainte du gendarme, pas de respect du code de la route !

Pas de frein aux incivilités !