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LES CONTRE-VÉRITÉS D’OXYGÈNE

Dans le dernier numéro d’Oxygène, on peut lire, page 10, que la population d’Aulnay « évolue deux fois moins que tout le département ». Sous les mandatures Beschizza, c’est tout simplement faux.

Déjà, on peut se poser des questions sur le sérieux de la publication, quand on lit que 11% et 1%, c’est comparable ! Il y a quelqu’un qui n’a pas bien relu sa copie. Ensuite, tout est dans le choix des dates. L’honnêteté intellectuelle, concernant la défense de la politique municipale, qui est le fond du propos de ce dossier, aurait été de choisir des dates correspondant aux deux mandatures Beschizza, soit depuis 2014. Pour cette période, que dit l’INSEE ?

AULNAY19901999200920142020% 2014 2020Dépt 932009 (en millions d’hab)20142020% 2014 2020
Population82314800218252582 31486 485+5% 1, 5151,5711,655+5%
(hab/km²) 5081 49395094 50815339      
Mandatures ABRIOUX, GAUDRON, SEGURAMandatures BESCHIZZAL’augmentation de la population est la même à Aulnay et dans le 93

La date retenue par Oxygène englobe donc une période où la croissance de la population d’Aulnay était nulle, avec, certaines années, un recul. Or, garder une population stable, cela n’est pas bon pour une ville, parce que cette stabilité repose sur l’exil des jeunes actifs, et le poids croissant des personnes âgées :

AULNAY200920142020
15 à 29 ans21,620,620,6
30 à 44 ans20,419,320,1
45 à 59 ans19,019,118,3
60 à 74 ans10,511,412,1
75 ans ou plus5,06,35,6

C’est que pendant des années, on n’a presque rien construit à Aulnay ! Il fallait donc absolument construire, pour conserver et attirer les jeunes actifs, et c’est ce qu’a compris l’équipe SEGURA, qui a voulu jouer les bons élèves, et suivre les injonctions gouvernementales. Un choc pour les Aulnaysiens, peu soucieux du déclin de leur ville, ce que l’équipe Beschizza a su exploiter, en faisant campagne contre le bétonnage, avant de s’y lancer à corps perdu.

Mais la majorité des villes ne parvient pas à construire autant que le voudrait le gouvernement, parce que c’est impossible. L’équipe Beschizza n’a donc aucun mérite à être en dessous des attentes officielles.

FIDÈLE À SA POLITIQUE DE COMMUNICATION, L’ÉQUIPE MUNICIPALE RÉPOND À CÔTÉ : LE PROBLÈME N’EST PAS COMBIEN ON CONSTRUIT, MAIS QUOI, COMMENT, ET OÙ !
LE PROBLÈME, C’EST QU’IL N’Y A PAS À AULNAY  DE PLAN CONCERTÉ D’URBANISME, MAIS UN TERRAIN DE JEU SANS CONTRAINTES POUR LES PROMOTEURS !

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Lettre à M. CAHENZLI Adjoint au Maire chargé de l’Urbanisme et de la rénovation urbaine

 Aulnay, le 29  novembre

Monsieur l’Adjoint au Maire,

Dans le souci d’apporter à la réunion du 5 décembre 2023 toutes les garanties d’un débat réellement démocratique, nous vous prions de bien vouloir donner à tous les participants les moyens de préparer correctement cette réunion :

  • La publication sur le site de la ville du dossier de concertation (comme cela avait été le cas pour la concertation de 2017-2018) permettant une réflexion préliminaire sur les « hypothèses ambitieuses pour l’amélioration du cadre de vie, des mobilités, du bâti et de l’aménagement de l’espace public », en particulier la communication de la carte indiquant le périmètre concerné. L’expérience de la première réunion, avec un powerpoint peu lisible, projeté sur un écran de taille insuffisante et ébloui par l’éclairage ambiant ne permettait pas une bonne lecture. L’idéal serait évidemment d’offrir à chacun à l’entrée de la salle, un dossier imprimé. 
  • Une restitution convenable de la concertation de 2017. Les archives d’Oxygène nous ont permis de retrouver une référence à cette concertation sur le bas de la page 12 du n°247 de juillet-août 2018. Les 476 contributions sont résumées en 7 lignes et demie : « Les participants se sont exprimés sur la place des piétons et des modes doux, la place de la voiture, la valorisation des parcs existants. Ils ont aussi émis le souhait de développer davantage de commerce de proximité et d’avoir des équipements publics pour tous les âges. Enfin, ils ont noté leur préoccupation sur la qualité résidentielle et la préservation du patrimoine bâti. » Rien d’autre. Nous pensons que ce résumé très vague ne peut être considéré comme une restitution convenable, nous vous demandons donc de faire connaître précisément les préconisations avancées alors par les Aulnaysiens. Celles d’Aulnay Environnement sont consultables sur notre site, rubrique « Études » (5 pages)
  • Pour nous donner confiance en la promesse de « co-construction » sur laquelle s’achève l’article cité d’Oxygène, nous vous serions obligés de bien vouloir nous indiquer quelles mesures ont été prises depuis 2018 en réponses aux préoccupations des Aulnaysiens concernant  « la place des piétons et des modes doux, la place de la voiture, les équipements publics et la préservation du patrimoine bâti » dans le quartier Centre-Gare.

Nous vous serions très reconnaissants de bien vouloir nous donner une réponse avant la réunion du 5 décembre. Nous sommes conscients que le délai est très court, mais nous n’avons eu l’annonce de cette réunion qu’hier mardi 28 novembre, délai tout aussi court pour que les Aulnaysiens qui veulent participer à cette réunion aient toutes facilités pour s’organiser. Il serait bon de proposer à la fin de chaque réunion la date de la suivante, et d’en décider en commun avec l’assemblée, un opportun préambule démocratique.

Veuillez croire, Monsieur l’Adjoint au Maire, à l’expression de notre haute considération.

L’ensemble des membres du Bureau d’Aulnay Environnement

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Quel bilan de la première réunion de concertation sur la ZAC Centre gare ?

Comme nous l’avions indiqué, la mise en place d’une concertation sur le centre gare n’est en rien le signe d’une conversion soudaine de la municipalité aux vertus de la démocratie. C’est une obligation légale lorsqu’on met en place une ZAC (Zone d’Aménagement Concerté). Le but d’une ZAC est de pouvoir se retrancher derrière un prétendu intérêt général et d’avoir toutes facilités pour faire céder les propriétaires récalcitrants et associer les agents économiques à la transformation de la ville.

Une chose qui aurait pu nous inciter à voir dans cette soirée le début d’une véritable démarche démocratique aurait été de fournir à toute l’assistance un document papier avec au moins le périmètre du territoire concerné. Comme d’habitude, nous avons eu droit à un powerpoint à peine lisible.

Aulnay Environnement, une fois de plus supplée à la carence de la municipalité en matière d’information, en présentant ici ce périmètre. Nous attendons que le powerpoint soit consultable sur le site de la ville.   Et qu’on réponde à nos questions sur la 2e tranche de l’énorme immeuble place de la gare, sur les arbres du boulevard de Strasbourg ou le devenir du parc Dumont qu’on veut rendre « plus visible ».

Nous avons vu en scène les principaux acteurs du théâtre d’ombre qu’est une concertation légale et toute formelle :

  • Les élus
  • Les techniciens de la Mairie et du Territoire Terre d’Envol
  • Les bureaux et agences extérieures, principalement une représentante de « La Belle Friche », chargée d’organiser la concertation et d’en faire la synthèse.

L’élu a fait une introduction conforme à la tradition : tout ce que la municipalité accomplit est admirable, comme la destruction de l’Espace Averino dédié à la vie Associative au profit d’une opération immobilière et son remplacement par les locaux de la ferme Garcelon, beaucoup plus petits, les services étant « regroupés » en les dispersant sur l’ensemble du territoire (sic).   

Le technicien de la ville a consciencieusement présenté le travail dont on l’a chargé, l’état des lieux, évidemment consternant : circulation et stationnement difficiles, cheminements piétons et vélos peu aisés, ensembles immobiliers parfois dégradés éloignés des nouvelles normes énergétiques et des normes d’accessibilité, des espaces verts vieillissants et peu visibles, des commerces parfois inadaptés et peu accessibles.

La conclusion logique semble de raser le centre gare pour tout reconstruire. Mais nous le savons, cela a bien commencé : le powerpoint met en valeur les opérations des promoteurs Boulevard de Strasbourg, angle Tournadour /route de Bondy, ou encore rue du docteur Roux, dont on ne voit pas en quoi elles tiennent compte de la nécessité d’améliorer la circulation et les cheminements doux puisqu’elles sont toutes construites au ras de trottoirs notoirement trop étroits. Mais il s’agit là « d’opérations de qualité », en faveur « des jeunes actifs » ! Les propriétaires des petits pavillons peu « qualitatifs » de la rue Jules Princet doivent s’attendre au pire.

Soyons clairs : la commune n’a pas les moyens de remédier aux problèmes comme la coupure nord-sud, ni la volonté d’améliorer le déplacement des piétons et des vélos, ce qu’elle aurait pu faire depuis longtemps, en commençant par ne pas décider seule en 2015 d’un PLU permettant de construire à l’alignement, en dépit de nos demandes.

LE SEUL RÉSULTAT DE CETTE ZAC SERA DE FACILITER ENCORE LES ENTREPRISES DE CERTAINS PROMOTEURS.

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Que penser de la ZAC Centre gare et de la réunion de concertation du 21 novembre salle Dumont ?

POURQUOI UNE ZAC ?

La zone d’aménagement concerté (ZAC) est une zone à l’intérieur de laquelle une collectivité publique (ou un établissement public) intervient pour aménager et équiper des terrains, notamment ceux qu’elle acquiert pour les céder ensuite à d’autres opérateurs, publics ou privés. Cette opération permet l’édiction de règles d’urbanisme particulières à la zone et fait participer les aménageurs aux dépenses liées à la réalisation des équipements publics. La concertation préalable prévue à l’article L. 300-2 doit être engagée dès le début du projet par une délibération qui précise les objectifs poursuivis et les modalités de concertation.

Ce que nous en pensons :

  • La municipalité n’a aucun mérite à organiser une concertation,  c’est obligatoire
  • L’attente des habitants : une concertation a eu lieu en 2017, qui a donné lieu à 476 contributions (source : conseil de territoire), mais comme aucune synthèse n’a été publiée, nous ne pouvons pas savoir si le projet tient réellement compte des vœux des habitants, ou simplement des appétits des promoteurs
  • Les abords de la gare RER sont déjà lourdement impactés par le projet « Villa Levanto » lancé en 2021 et dont une première tranche est en construction sur la rue du docteur Roux, projet immobilier qui ne s’intègre à aucune réflexion d’ensemble sur « l’amélioration du cadre de vie ». Comment justifier maintenant la prétention à une vue d’ensemble du quartier ? 

Ou est-ce que tout simplement la mise en place d’une ZAC ne serait pas surtout faite pour faciliter l’expropriation de commerces récalcitrants ?

Nous demanderons :

  • L’accès aisé aux documents plans, (cartes) permettant d’apprécier l’étendue du projet et leur publication sur le site de la ville
  • Quelle réflexion en commun avec la SNCF, détentrice d’une emprise considérable  dans le secteur ?
  • Quel est l’avenir des platanes qui sont un ornement essentiel du boulevard de Strasbourg ?

Nous exigerons que la facilitation des mobilités soit le principe fondamental de la ZAC :

  •  mobilité des piétons et élargissement des trottoirs, (en contradiction avec le projet Villa Levanto) et donc construction en retrait
  • Accueil des usagers des transports collectifs (Abribus, gare routière digne de ce nom)
  • Reconstruction du Parking d’Intérêt régional, en partie en souterrain
  • Que soient prises en compte toutes les attentes des habitants, en particulier celles des parents qui voient disparaître les aires de jeux pour les enfants, élément essentiel pour l’attractivité d’un « centre ville », les aires du parc Dumont étant insuffisantes.
  • Que le développement des « commerces de bouche » ne soit plus le souci primordial de la municipalité, mais qu’une attention particulière soit apportée au maintien ou au développement des « commerces rares » : librairie, presse ou mercerie.

UNE ZAC POUR LES HABITANTS, OU POUR LES PROMOTEURS ?

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Que penser du projet au carrefour Jean Monnet ?

Apprécier un tel projet n’est pas aisé, tant les aspects à prendre en compte sont nombreux. Relevons en un parmi d’autres : la place et la gestion de l’eau dans la ville. La CLE  (Commission Locale de l’Eau) vient de rendre un avis favorable, mais avec de sérieuses réserves.

Elle considère en particulier que la surface permettant l’infiltration des eaux de pluie est trop modeste.

  • Les espaces de « pleine terre » (16%) sont insuffisants, de nombreux espaces verts étant prévus « sur dalle », les cheminements piétons sont imperméabilisés
  • Absence de dispositifs visant à réduire la consommation en eau potable, ni de réseau permettant la réutilisation des eaux pluviales

Le projet se trouve sur le tracé du ru du Sausset aujourd’hui canalisé et enterré. Les autorités environnementales prônent, autant que possible, le retour des cours d’eau en surface. Il faut pour cela respecter une zone non constructible de 15 mètres de part et d’autre des cours d’eau, qu’ils soient en surface ou enterrés.  Or le projet prévoit d’implanter des bâtiments sur cette zone  qui pourrait être une trame bleue. Entre la rue Utrillo et la Nationale 2, dans le prolongement du parc du Sausset, on aurait la possibilité de conduire une opération de renaturation ambitieuse, sans renoncer à construire, mais en respectant certaines limites.

Les conseils des spécialistes de l’environnement seront-ils entendus ?
L’adaptation de la ville au dérèglement climatique par la restauration d’espaces naturels qui atténuent l’effet des canicules et des inondations sera-t-elle sérieusement prise en compte ?

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Résidence senior Croix Blanche : On change les règles !

Que faire lorsqu’on a approuvé un permis de construire dont on n’a même pas vu qu’il ne respectait pas le règlement du PLU, de sorte qu’Aulnay Environnement et Q.C.B.E. ont attaqué le projet et qu’on a été obligé de le retirer ?

Qu’à cela ne tienne, il suffit le changer le règlement ! La 4e modification du PLU d’Aulnay-sous-bois, déjà approuvé par le Conseil de Territoire,  permet de calibrer précisément le règlement sur le projet du promoteur !

    • imposer rue Jean Jaurès « ce signe architectural ponctuel » :

     « il sera possible de créer un élément architectural marquant dans un plafond de hauteur de 16 mètres » (p6/11)

    Ainsi on se dispense des règles auxquelles le règlement contraint le simple citoyen, qui dans la zone UG  ne peut élever de nouvelle construction au-delà de 11m. Mais ne boudons pas notre plaisir de pouvoir bénéficier d’un si bel embellissement de notre paysage urbain ! Cela valait bien une modification du PLU !

    • Mettre les places de parking à la portion congrue :

    La modification du PLU indique que pour une « résidence senior » d’une centaine de logements, avec des services spécifiques pour cette tranche d’âge, « le nombre d’employés (est) éventuellement inconnu lors du dépôt de la demande d’autorisation» (p 7/11). Il suffit de consulter sur le net les effectifs dans certaines résidences senior : une vingtaine de personnes! Alors que nous avions relevé l’insuffisance du nombre de places de parking, il est encore réduit au minimum : au lieu de « 1 place pour 3 employés + 1 place pour 200m2 de SDP (Surface De Plancher) », on exigera juste « 1 place pour 250 m2 de SDP ». Soit pour l’ancien projet  de 5000m: 25 places + places employés. On tomberait  à 20 places ! Les employés imprévisibles, les résidents et les visiteurs n’auront qu’à se garer dans une rue déjà saturée. Ou sur les trottoirs, comme c’est la coutume de laisser-faire à Aulnay !

    Cependant, quelques articles n’ont pas pu être changés :

    • « Toutes les façades doivent être conçues de sorte à ne pas porter une atteinte excessive à l’unité architecturale de leur environnement bâti ». (article 11/2.3). Les participants au Conseil de Quartier s’étaient précisément scandalisés de l’aspect d’un projet dont la volumétrie, les matériaux et les teintes sombres étaient en rupture complète avec le bâti environnant.
    • « La vue sur les cœurs d’ilots doit être conservée pour les façades (…) présentant un linéaire supérieur à 20 mètres ». Or le projet qu’Aulnay Environnement et Q.C.B.E. ont combattu avait une façade  de 80 mètres ! 

    Le nouveau projet tiendra-t-il compte du refus des riverains de voir implanter en plein quartier pavillonnaire un ensemble digne des casernes  qui ont fleuri dans toutes les villes des l’Est de la France à la fin du XIXe siècle ?

    Est-ce cela, l’intention affichée de « défendre la zone pavillonnaire » ?

    Il reste un point essentiel : cette « résidence senior » qui n’est pour l’instant qu’une opération immobilière privée remplaçant un établissement public dépendant du Centre Communal d’Action Sociale (Les Cèdres) peut-elle être vraiment assimilée à un CINASPIC (Construction ou Installation Nécessaire à un Service Public ou d’Intérêt Collectif) ? C’est en effet sur cette dénomination que repose la justification de ces modifications.

    Nous serons très vigilants sur le nouveau permis de construire dont nous espérons, lorsqu’on en demandera la communication, qu’on ne nous dira pas, comme pour le précédent : « on ne sait pas où il est !»

    QUAND LES ÉLUS VOUDRONT-ILS BIEN ASSOCIER LES AULNAYSIENS À LA TRANSFORMATION DE LEUR VILLE ?

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    Résidence senior Croix Blanche :Aulnay Environnement et QCBE ont gagné la première manche

    Suite à la requête présentée devant le Tribunal Administratif par Aulnay Environnement et QCBE contre le permis de construire (tacite !) de la Résidence Croix Blanche, LE MAIRE A RETIRÉ SON PERMIS.

    D’évidence, les conseils du Maire ont compris que les arguments de notre avocate étaient imparables. Rappelons quelques-uns des manquements au PLU relevés dans le permis de construire :

    • Une surface insuffisante et un emplacement inadéquat pour les locaux d’ordures ménagères, aussi bien pour leur dépôt par les résidents que pour leur enlèvement
    • Un nombre de places de stationnement insuffisant, un local vélo et deux roues motorisées non conforme
    • Une vue sur le cœur d’ilot complètement obstruée sur 80 m, alors qu’elle doit être préservée au-delà de 20 mètres de façade.
    • Hauteur de 16 mètres non conforme au règlement
    • Une volumétrie, des matériaux et des teintes sombres en totale rupture avec le bâti environnant, portant atteinte à l’intérêt du quartier

    Quelques enseignements :

    • Incompétence de la direction des services de l’urbanisme qui a donné aveuglément son accord tacite à un projet non conforme. Combien d’autres projets ont été ainsi acceptés ?
    • Nécessité du recours coûteux en justice pour faire entendre la voix du simple bon sens, dans une ville où l’arbitraire est roi et où l’on doit constater le refus de tout dialogue. RAPPELONS QUE CE PROJET A PROVOQUÉ UN TOLLÉ AU CONSEIL DE QUARTIER, CE QUI N’A EU AUCUN EFFET SUR LA MUNICIPALITÉ.

    Qu’il soit bien clair que nos associations ne sont ni contre les constructions dans l’absolu, ni contre l’augmentation des possibilités d’accueil des seniors. Mais elles tiennent à dénoncer une fois de plus une opération qui en cache une autre :

    • Il n’est pas question d’une nouvelle résidence à Aulnay, mais du remplacement du foyer des Cèdres, avec une offre sensiblement supérieure de logements, mais plus petits, et sans rapport avec l’augmentation de la demande.  
    • Il s’agit d’un changement complet de statut : Les Cèdres sont un établissement public dépendant du Centre Communal d’Action Sociale,  avec des logements en location, Croix Blanche sera une résidence dont les logements seront accessibles sur le marché immobilier.
    • Il s’agit en fait de réaliser une belle opération immobilière, les bords du canal libérés par la démolition  des Cèdres constituant un emplacement particulièrement convoité.
    • Les résidents y gagneront un équipement qui sera (peut-être !) plus aux normes,  mais ils y perdront en agrément, au croisement de deux rues particulièrement bruyantes aux heures de pointe, avec comme seul espace vert le patio d’une résidence qui, dans le projet actuel, a l’apparence d’une caserne XIXe siècle.

    La résidence senior va prendre quelque retard, mais nous n’en sommes pas responsables. Une véritable concertation avec les riverains et avec les usagers (par exemple, leur a-t-on dit qu’il leur faudrait traverser tout la résidence pour déposer leurs ordures à côté du parking ?)  aurait fait gagner du temps.

    IL FAUT CEPENDANT S’ATTENDRE À CE QUE LA MUNICIPALITÉ PERSISTE DANS SON MÉPRIS POUR LES CITOYENS ET CHOISISSE DE PROPOSER UN RÈGLEMENT DU PLUI PERMETTANT DE CONSTRUIRE PLUS HAUT ET ENCORE PLUS MASSIF

    L’AULNAY DE DEMAIN DOIT SE FAIRE AVEC LES AULNAYSIENS, PAS CONTRE EUX !

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    AULNAY ET LE DÉRÈGLEMENT CLIMATIQUE : QUE FAIRE ?

    Aucun sujet n’est plus actuel, nous en vivons l’emprise à chaque instant, au point que le sujet fait la une de tous les médias : mais qu’en est-il à Aulnay ? Quelle lutte y est menée contre le dérèglement climatique ?

    Il s’agit bien sûr d’un problème planétaire, et les solutions sont globales. Mais les mesures pour en atténuer l’impact doivent être mises en œuvre à toutes les échelles, aussi bien mondiales que communales, avec la coopération de  chaque citoyen, dans une démarche collaborative et solidaire.

    Pour cela, l’échelle la plus pertinente est celle du quartier. Les Conseils de Quartier doivent être réunis avec à l’ordre du jour :

    « COMMENT ATTÉNUER LES EFFETS DU DÉRÈGLEMENT CLIMATIQUE ? »

    Des pistes de réflexion :

    • identification des « points chauds » et recherche de propositions pour les « refroidir » autant que possible, avec l’audition d’experts en adaptation urbaine
    • identification de tous les grands arbres dispensateurs de fraîcheur et sensibilisation de tous les acteurs pour empêcher leur abattage. Pour cela, une Charte de l’Arbre accompagnée d’une commission permanente dotée de crédits pour aider les propriétaires dans l’entretien de leur patrimoine arborée
    •  sanctuarisation de tous les arbres d’alignement en bonne santé
    • Information auprès des propriétaires pour faire reculer l’imperméabilisation des sols
    • Information sur  les moyens d’atténuer la montée des températures dans les logements

    Et toutes initiatives contribuant à changer nos comportements dégradant notre environnement et sa capacité à absorber les effets du dérèglement.

    L’état ne peut pas tout faire ! Mais les communes, comme les citoyens ont un rôle à jouer !

    EXIGEONS QUE LES CONSEILS DE QUARTIER JOUENT

     LEUR VÉRITABLE RÔLE, CELUI POUR LE QUEL ILS ONT ÉTÉ CRÉÉS :

    CONTRIBUER À L’AMÉLIORATION DE LA VIE DANS LES QUARTIERS,

    AVEC LES CITOYENS !

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    LA MUNICIPALITÉ ET NOTRE PATRIMOINE : LA BRADERIE CONTINUE ! (3) / L’ESPACE AVERINO

    2012 : LA VILLE ACQUIERT LES 1120 M2 DU FUTUR ESPACE AVERINO POUR 1,8M€

    JUIN 2018 : INAUGURATION, APRÈS 350 000€ DE TRAVAUX

    Le Parisien, 3 juin 2018 :

    • Bruno Beschizza : « Pour un espace aussi ouvert, qui accueille autant de services aux habitants, on a voulu symboliser quelque chose de vivant. On a choisi de mettre des couleurs, beaucoup de couleurs ! Et c’est donc un clin d’œil pour rappeler par l’habillage de cet espace qui est multicolore, cet aspect multiservice et multimodal. »
    • Sidi Cissé, directeur de l’Antenne Jeunesse : « Cet espace est très fonctionnel car, d’une part nous avons plus de place que nos anciens locaux au parc Faure et, d’autre part, nous avons une entrée indépendante de l’espace Averino, ce qui nous permet d’avoir plus d’autonomie.»
    • Michèle Peinturier, directrice de l’Ecole d’Art Claude Monet : « C’est le jour et la nuit avec nos anciens locaux. Il y a aura notamment un accueil où les parents pourront patienter et surtout des parkings où ils auront la possibilité de se garer. »
    • Violetta Wowczak, professeure de théâtre : « Les salles sont plus propres et très lumineuses, c’est vraiment agréable de venir travailler. »  

    OCTOBRE 2021 : LE CONSEIL MUNICIPAL VOTE LA VENTE

    DE L’ESPACE AVERINO AU PROFIT D’UN PROJET IMMOBILIER

    JUIN 2023 : L’AVIS DE DÉMOLITION EST AFFICHÉ

    Faut-il, comme toujours, se résigner au pire, et à encore moins de services ?

    Que font les jeunes de l’antenne jeunesse, les élèves et les parents d’élèves de l’école d’art Claude Monet,  les animateurs et les adhérents des associations ?  S’inquiètent-ils de savoir où on va les mettre ?

    L’AVENIR DES ACTIVITÉS LOGÉES À L’ESPACE AVERINO DOIT ÊTRE

    À L’ORDRE DU JOUR DU CONSEIL DE QUARTIER DU 8 JUIN salle Chanteloup !

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    LA BRADERIE CONTINUE ! (2) / L’ESPACE AVERINO ET LE BOULEVARD DE GOURGUES

    Il faut bien le chercher pour le trouver ! Fidèle à ses habitudes d’extrême discrétion sur tout ce qui concerne les projets immobiliers (surtout ne pas déranger le sommeil des Aulnaysiens !), la municipalité a fait placer le panneau annonçant la destruction de l’Espace Averino, (ramené à un ensemble de locaux de bureaux) bien à l’ombre, loin des portes et des regards, là où il ne viendra choquer personne. On pourrait croire que les maisons individuelles concernées sont les belles villas de la rue où est posé le panneau :

    Mais il n’en est rien, il s’agit de celles qui sont de l’autre côté du pâté de maisons, là où bien sûr, il n’y a aucun panneau. Mais ces belles maisons, ces jardins et ces grands arbres ne perdent rien pour attendre. Le promoteur, qui a acquis la plus grande partie du quartier, les assiège. Jusqu’à quand tiendront-ils, lorsqu’une barre de 4 étages surplombera leur jardin ?

    CETTE RUE AGRÉABLE, AVEC LES ARBRES ET LES JARDINS,

    C’EST NOTRE PATRIMOINE COMMUN, NOTRE OXYGÈNE ET NOTRE BIODIVERSITÉ ! AULNAYSIENS, RÉVEILLEZ-VOUS, ON DÉTRUIT TOUTE LA BEAUTÉ DE NOTRE VILLE ! IMPOSEZ LE DÉBAT SUR L’AVENIR DU QUARTIER

    AU CONSEIL DE QUARTIER DU 8 JUIN À LA SALLE CHANTELOUP !