Nouvelles Constructions

FERME GARCELON : LA FARCE CONTINUE !

Avec la ferme Garcelon, la farce continue. Comme on a fait disparaître les Conseils de Quartier, pas de suivi des travaux par les citoyens, pas de risque de devoir justifier qu’il ne se passe rien durant des mois, mais tous les ans, un coûteux tract de propagande sur papier glacé.

L’acquisition date de 2017.

Début 2022, un tract nous informe que« depuis 3 ans, les services de la ville travaillaient à faire revivre ce lieux symbolique ». On  nous promet la livraison des lieux pour l’automne 2024.

Mais voilà qu’on a découvert « des fragilités dans les fondations ». Il a fallu tout ce temps (5 ans !) pour s’en rendre compte, alors qu’en février 2020, juste en face de la ferme, et d’un âge  aussi vénérable, la « maison Utrillo » aux mains de « rénovateurs » s’effondrait. De qui se moque-t-on ?

À présent, on parle de la fin 2025, avec une démolition partielle. On ne s’étonnera pas si elle touche le pavillon lui-même, avec ses fenêtres ouvertes à tous les vents. L’un des rares domaines d’expertise de notre municipalité, c’est son aisance à faciliter la dégradation de bâtiments mémoriaux, comme le « café des pailleux », au Soleil Levant. 

Peut-on au moins espérer une ouverture en 2026 ? En voilà une bonne idée : juste avant les élections !

N’OUBLIONS PAS QUE CET ESPACE, BIEN PLUS PETIT, EST CENSÉ REMPLACER LE BEL ESPACE AVERINO. MAIS LÀ, ON N’A PAS PERDU DE TEMPS.

CAR LORSQU’IL S’AGIT DE DÉMOLIR

POUR UNE OPÉRATION IMMOBILIÈRE, AULNAY AGIT !

Nouvelles Constructions

SOLEIL LEVANT : SOUTIEN DE LA MUNICIPALITÉ AU PROMOTEUR TOUJOURS AU ZÉNITH, INTÉRÊT GÉNÉRAL ENCORE ÉCLIPSÉ

Il y a un an, nous demandions une modification du projet de construction au carrefour Rues de Sevran / Route de Mitry, voies départementales à fort trafic,  pour permettre un aménagement destiné à faciliter la circulation, et non à la rendre plus difficile après la suppression du « tourne à droite » de la rue de la Croix Verte. Le projet a été retoqué, car il nécessitait le dépôt préalable d’un « Projet d’Aménagement » en raison de la cession d’une voie publique au promoteur. Le nouveau projet est un peu différent, mais il continue à se moquer du problème de circulation, et même, il l’aggrave. Faut-il s’étonner d’un tel mépris de l’intérêt général ?

Soyons clair : construire au ras du trottoir sur le carrefour de deux axes structurants de la ville est une hérésie. Mais il est impossible à un promoteur de ne pas maximiser son profit, autant qu’à l’équipe municipale de faire prévaloir l’intérêt général.

Pour les habitants de l’immeuble dont les appartements donnent sur le carrefour, il faudra vivre une partie de la journée et de la nuit fenêtres fermées, avec la pollution des moteurs tournant au ralenti, puis le bruit des démarrages au feu. Il faudrait évidemment ici construite en retrait, d’autant qu’un arrêt de bus est prévu, et utiliser cet espace pour des dispositifs fluidifiant la circulation, par exemple un rond-point.

Du point de vue de la circulation, le défaut fondamental de ce projet, outre la disparition de la rue de la Croix Verte, est le risque de voir le trafic de transit se détourner (merci Waze !) vers la voie nouvelle qui desservira les entrées et sorties de parking du nouveau lotissement, sans parler des usagers de la crèche. La sortie vers la rue Jules Princet étant prévue en sens interdit, tous ces véhicules seront détournés vers la rue Edmond Poncet et la rue Aristide Briand, détériorant les conditions de vie de tout un quartier pavillonnaire. En matière de circulation, nous ne pouvons que constater l’incurie de nos élus, incapables d’anticiper un plan global de circulation, comme l’a déjà montré l’approbation d’un immeuble rétrécissant la rue Jules Princet.

Enfin ce projet tourne le dos au patrimoine, avec la disparition de la maison des Pailleux, l’un des très rares vestiges du passé agricole de la commune, jadis défendu par le CAHRA, et qu’on a sciemment laissé se dégrader irrémédiablement. Quant à l’environnement, avec la disparition des jardins et de quelques très grands arbres, la surface en espaces verts va se trouver divisée par 2, avec un parking souterrain de 200 places sur dalle qui mettra fin à l’infiltration des eaux de pluie. De tout cela, on se moque éperdument. Et quelles places supplémentaires prévues dans les crèches et dans les écoles, déjà surchargées ?

La municipalité fait don au promoteur de biens communaux (rue de la Croix Verte, ancien commissariat), mais avec quelles contreparties ? S’il y en a , ce ne sera visiblement pas au profit des citoyens qui verront leur qualité de vie se dégrader.

On a failli oublier : une douzaine de  pavillons rasés ! Pour la défense de la zone pavillonnaire, zéro pointé !

CONSTRUIRE, OUI, MAIS PAS N’IMPORTE COMMENT !

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La ZAC Centre Gare : l’environnement et les services VS le bétonnage

Le mercredi 12 juin, nous avons rencontré une personne chargée de la concertation qui a recueilli nos remarques et nous a transmis un compte-rendu de cette rencontre consultable sur notre site. De même, nous avons pu prendre quelques photos du projet également visibles sur notre site. Pour l’écrasante majorité des Aulnaysiens qui ne sont pas disponibles dans les horaires imposés (du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h) et qui ne pourront venir à la seconde et dernière permanence le 10 juillet de 14h à 17h, seul le site d’Aulnay Environnement leur permettra de se faire une idée de ce qui les attend.   

En effet, la personne qui nous a reçu ayant transmis notre demande de mise en ligne du dossier, il lui a été répondu que c’était impossible. Manifestement les services municipaux ont besoin d’une formation spécifique en informatique, comme les élus en démocratie.

Mais on peut toujours leur écrire à l’adresse 

centregare@aulnay-sous-bois.com

Après avoir présenté nos premières impressions dans un précédent communiqué, nous avons invité nos adhérents à une étude plus détaillée du projet, au demeurant très peu précis et rempli de phrases creuses sur « la modernisation » et l’ « attractivité ».

Voici le résumé de nos analyses.

A/ REMARQUES PRÉLIMINAIRES

1/ Une ignorance totale de la nécessité d’adapter la ville au dérèglement climatique.

Nulle part cette problématique, pourtant présente aujourd’hui à l’esprit de tous les responsables, n’est évoquée.

N’importe quel citoyen est conscient de l’importance de la végétation dans la lutte contre les canicules, et Aulnay possède un riche patrimoine de jardins parsemés de grands arbres dont il faut tenir compte. Or le projet de ZAC vise à construire dans des espaces où les jardins et les arbres sont nombreux, et absolument rien n’est envisagé pour en préserver le maximum. Il est possible de construire autour des grands arbres et de préserver des zones végétalisées en pleine terre. Il suffit de le vouloir pour l’imposer aux promoteurs. Nous sommes là en présence d’un projet qui n’est absolument pas en cohérence avec les défis de notre époque.

2/ Un flou total sur les espaces publics rénovés

Sur le secteur Charcot, on nous annonce le développement de 13000m2 d’espaces publics, mais où, lorsqu’il n’est question que de « nouvelle offre immobilière » ?

3/ Rien sur le patrimoine architectural

Le charme d’Aulnay (son « esprit village » ?) repose sur la présence de quelques très beaux pavillons fin XIXe siècle en meulière. Beaucoup ont déjà disparus, il faudrait en garder quelques-uns avec leurs jardins situés dans les « zones potentiellement mutables ». Cela repose sur une politique de préemption intelligente. Ce souci est totalement absent du projet.

4/ Rien sur les équipements culturels et associatifs : une conception de l’attractivité qui ne repose que sur l’offre commerciale.

L’objectif d’une ZAC est de permettre une participation des promoteurs au financement des équipements collectifs. Or rien ne semble prévu dans ce sens, sauf une école secteur Charcot. C’est très insuffisant, vue l’augmentation prévisible de la population d’Aulnay, aussi rapide que dans le reste du 93 (+5% DE 2014 à 2020).

4/ Et les nuisances ?

Le souci de limiter les nuisances, en particulier sonores est également absent, alors que la densification dont nous ne contestons pas la nécessité, exige une réflexion sur ce sujet.

B/ LES ZONES POTENTIELLEMENT MUTABLES

① Secteur Charcot, partie nord-est.

Entre le carrefour Anatole France et avant le délestage à droite dans la rue Marcel Sembat vers le Blanc-Mesnil, c’est un « point noir » en matière de circulation, qu’il importe avant tout d’élargir. L’intensité de la circulation aux heures de pointe avec toute la pollution et les nuisances sonores rend en outre peu souhaitable ici une densification  « au ras du trottoir ». D’éventuels nouveaux immeubles doivent être au maximum éloignés de la voie de circulation.

② Secteur Charcot, partie sud-ouest. 

Ce secteur est majoritairement composé de pavillons de qualité, avec des jardins. On ne peut densifier ce secteur sans veiller à conserver au maximum le patrimoine architectural et végétal. Et densifier en bordure des voies, c’est exposer davantage d’habitants au bruit et aux risques liés au transport de produits dangereux : nous sommes ici dans  la zone d’exposition aux risques de la gare de Drancy.

③ et ④ Secteur Gare nord

C’est une zone centrale qui logiquement doit accueillir le plus de services publics : le CIO, chassé de ses locaux, doit être réintégré dans cette zone, et la crèche maintenue. L’ ensemble des pavillons détenus par la commune dans la zone mérite assurément d’être remplacé par un bâtiment dévolu aux services et à la vie associative. Ce projet avait été proposé par la précédent municipalité socialiste et combattu par l’actuelle majorité. Cette ZAC doit permettre de revenir à ce projet de bon sens.

Le projet prévoit de réhabiliter les friches SNCF mais ne dit pas quelles possibilités de négociation se seraient ouvertes avec l’entreprise propriétaire des terrains. Pour quoi faire ? Du logement en bordure des voies ? Un développement de la gare routière et des circulations douces devraient être à l’ordre du jour. Et quel avenir pour le Parking d’Intérêt Régional ?

Le long de la rue Louise Michel, s’oriente-t-on vers un alignement continu d’immeubles ? Les espaces verts sont nombreux ici, dont il faut préserver une partie, et pas seulement « en cœur d’ilot », mais aussi en bordure, pour que tous puissent en profiter. Une parcelle occupe une place particulièrement remarquable, au 1 rue Jeanne d’Arc, avec plusieurs très grands arbres. Il faut y maintenir un ilot de verdure, un square ouvert au public face au bâtiment de la poste destiné à accueillir des services de la ville. 

La place Abrioux avec l’abattage de tous les tilleuls est devenu un puits de chaleur avec un revêtement éblouissant en été. Il faut étudier les moyens de la revégétaliser et de la rendre plus accueillante (bancs, ombrières). Au sud de la place, l’utilisation de la parcelle léguée par M. Pecoroni doit être aménagée conformément au legs, avec  des équipements destiné aux enfants : un petit citystade, des jeux pour les tout-petits, et des plantations compensant la disparition des grands arbres. En , beaucoup de pavillons de belle qualité architecturale ont disparu. Il importe de conserver ceux qui restent et contribuent à l’identité de la commune, comme celui au coin des rues Tournadour et de Bondy

ZAC

DOCUMENTS ZAC CENTRE GARE

Rien n’étant publié en ligne voici les documents en notre possession sur l’étude de la ZAC centre gare. Cliquer sur la miniature de l’image pour la visualiser.

Nous nous excusons de la qualité des images, c’est la seule source, qui provient de captures d’écrans du Powerpoint peu lisible en présentation de la Mairie.

arbres

Enfin une bonne nouvelle !

Depuis quelques temps, nous percevons des inquiétudes de la part des riverains du boulevard Émile Zola. Une grande propriété richement arborée venant de changer de main, son propriétaire a manifesté l’intention de la lotir et de suivre la mode locale en sacrifiant les grands arbres. Un entrepreneur proche du Maire a déjà défrayé la chronique en entamant la construction de deux pavillons sur une petite parcelle, avec des caractéristiques contraires au règlement du PLU, et, face à l’opposition des riverains, s’est vu contraint de détruire une partie de ce qui avait été construit.

Pour cette nouvelle affaire, notre Maire a réagi, et a fait distribuer un courrier (il y a déjà quelques mois, mais nous n’en prenons connaissance que maintenant) qui fait notre ravissement : on y lit que les inquiétudes sont « légitimes » et que les arbres en question « font l’objet d’une vigilance particulière pour les préserver ». Il n’hésitera pas à invoquer le Code de l’Urbanisme et « les éléments paysagers à protéger ».

On peut se demander pourquoi quelques riverains du boulevard Émile Zola, comme naguère ceux de la rue de Belfort, ont obtenu gain de cause, alors que les 500 signatures de la pétition demandant une protection pour le plus vieux chêne de la ville, sur l’ancien Centre le Camus, n’ont reçu aucune autre réponse que l’abattage immédiat de tous les arbres de la parcelle.

La réponse s’impose : c’est un miracle, Alléluia ! Le temps des grands abattages, Place Abrioux, Centre le Camus, terrain de la Croix Blanche et ailleurs, c’est fini ! Nous avons enfin à la tête de la commune un protecteur des arbres. Nous le savons les plus zélés sont les nouveaux convertis. Il lui reste cependant encore un petit pas à faire : reprendre avec les Aunaysiens l’élaboration de la Charte de l’Arbre promise juste avant les précédentes élections.

Et puis surtout, il reste à notre maire à faire publiquement son « coming out » environnemental :
MONSIEUR BESCHIZZA AIME ET PROTÈGE NOS ARBRES !

ZAC

La consultation du dossier sur la ZAC, ou le degré zéro de la démocratie participative

Dans un précédent communiqué, nous avons dénoncé une nouvelle fois l’absence de bonne volonté de la municipalité pour informer de ses intentions les Aulnaysiens.

  • Le dossier de concertation n’est consultable que du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h
  • Il n’y a que deux permanences pour poser des questionsles mercredi 12 juin et 10 juillet de 14h à 17h

Concrètement, tous les actifs dont ce sont les horaires de travail ne pourront pas consulter le dossier. La démocratie participative est donc un privilège de retraité, ce qui est heureusement le cas de plusieurs membres du bureau d’Aulnay Environnement. Que leur ont appris les quelques pages qu’ils ont pu photographier ?

  1/ l’image qui a été présentée lors des réunions n’est pas la zone d’intervention de la ZAC, mais celle de la Zone de concertation, beaucoup plus vaste. Cela n’avait jamais été précisé. Dans notre précédent communiqué, notre  interrogation sur l’intégration de vastes zones pavillonnaires était donc sans objet.   2 / La préoccupation centrale du projet est en revanche bien ce que nous avons supposé : dans les zones en orange, on vise « une nouvelle offre immobilière » il s’agit de « densifier les abords de la rue Charcot ». Sur le secteur Centre  Gare « de nouveaux programmes immobiliers y seront développés ». En particulier, on voit que toutes les habitations et jardins de la rue Louise Michel et Jeanne d’Arc sont condamnés, avec leurs magnifiques grands arbres.

Avec l’expérience que nous avons de l’absence de tout contrôle sur l’appétit des promoteurs, comment croire au souci « d’accorder plus de place aux modes de déplacement actifs (vélos, marche) », lorsque jamais n’est saisie l’occasion d’élargir et de désencombrer nos trottoirs étroits ? Comment croire qu’ « une attention particulière sera portée à l’amélioration des voiries et des espaces verts » ? Constatant l’état de notre commune, comment croire les promoteurs de cette ZAC ?

Deux engagements plus sérieux sont cependant pris : la construction d’une école pour le secteur Charcot (mais rien ailleurs) et la rénovation de la passerelle.

On voit aussi réapparaître un vieux serpent de mer : la mise en valeur des friches autour des voies ferrées. C’est évidemment de bon sens, mais la SNCF, qui n’a jamais voulu les céder, va-t-elle miraculeusement changer d’avis ? Pour les abords de la gare, il n’est question pour l’instant que de lancer « une étude de pôle ».

Pour nous, il est clair que la seule raison d’être de la ZAC est la poursuite du bétonnage et au passage, la destruction des jardins, sans aucun égard pour les grands arbres. Pour pouvoir imaginer autre chose, il faudrait rétablir un minimum de confiance.

Pour montrer que réellement on tient compte des vœux des habitants, il faudrait accéder à la demande formulée par Aulnay Environnement pour que tous puissent juger :

  • LA MISE EN LIGNE DE CE DOSSIER
  • L’ACCÈS NUMÉRIQUE À UN REGISTRE POUR DÉPOSER SES REMARQUES, COMME C’EST LE CAS DANS TOUTE CONCERTATION DIGNE DE CE NOM.
ZAC

PREMIERS ÉLÉMENTS DE RÉFLEXION SUR LA ZAC CENTRE GARE

Nous avions invité les Aulnaysiens à réfléchir avec nous sur le projet de ZAC mardi 3 juin. Voici donc un résumé des réflexions développées au cours de cette soirée. 

Préliminaire concernant la concertation :

Le Conseil de Territoire, dans sa délibération n° 179 du 12 décembre 2022 indique : « l’étude urbaine réalisée sur le devenir du Centre-Gare a abouti à la définition d’un scénario d’aménagement et de traitement de l’habitat », et plus loin, il « engage les études nécessaires (…) à l’établissement de l’étude d’impact ». La délibération du Conseil de Territoire prévoit une information auprès « des Conseils de Quartier compétents. » Or nous le savons, les Conseils de Quartier ne sont plus réunis à Aulnay.

Aucun élément de ce scénario ni de l’étude d’impact n’ayant été communiqué dès le départ du processus de concertation en décembre 2023, nous considérons que la concertation est dès le début biaisée par manque d’information des intentions concrètes de la municipalité d’Aulnay-sous-Bois.

Toutefois, à partir du 10 juin et jusqu’au 9 août, un dossier de concertation sera accessible au centre administratif d’Aulnay, du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h, et des permanences d’information organisées les mercredi 12 juin et 10 juillet de 14h à 17h (tant pis pour tous ceux dont c’est précisément les horaires de travail !).

Ce dossier sera-t-il accessible sur le site de la mairie ? Des avis pourront-ils être déposés sur un registre numérique, comme lors de tout processus de concertation digne de ce nom ?

Si ce n’est pas le cas, et que les disponibilités des citoyens ne correspondent pas aux créneaux horaires proposés, nous les invitons à envoyer leurs remarques par courrier à la Direction de la Stratégie Urbaine et Résidentielle, 14 Bd Félix Faure, 93600 Aulnay -sous-Bois.

Voici quelques axes possibles pour interroger ce projet de ZAC.

Nous avons une première interrogation sur la cohérence du périmètre retenu.

  • Outre les zones de centralité, ce qui est attendu, il comprend sur près de la moitié de la surface des zones pavillonnaires, qui en principe, ne devraient pas obéir aux mêmes logiques, en particulier de densification. Rappelons l’affichage municipal de protection de la zone pavillonnaire Dans quel but des zones pavillonnaires figurent elles dans la ZAC ?
  • Il ne correspond pas à des bassins de vie : en particulier, il n’englobe qu’une petite minorité des groupes correspondant à des zones où le bâti va se densifier, et la population scolaire fortement augmenter. Quelle réflexion sur les équipements scolaires et les crèches ?

SUR L’ESPACE PUBLIC :

Sur le périmètre, en dehors des rues, le manque d’espace public est criant, avec deux seuls lieux de permettant des rassemblements :

  • Le parc Dumont
  • La place Abrioux

Le parc Dumont est sujet à une exploitation intensive, qui ne peut qu’être nuisible à la végétation, par tassement des sols autour d’arbres patrimoniaux.

La place Abrioux, en revanche, est sous-exploitée : une partie des manifestations organisées au Parc Dumont devrait y être reportée.

On remarque par ailleurs dans cette ZAC l’absence d’espace verts conséquents, à l’exception des parcs Dumont et Bigottini, avec seulement deux aires de jeux, parc Dumont, et à la lisière, place Johnny Halliday.

Quelle place sera faite aux enfants dans cette ZAC ?

Nous pensons que la Zac doit être l’occasion d’ouvrir de nouveaux espaces publics, par acquisitions de propriétés, comme celle du 1 rue Jeanne d’Arc, en situation centrale face à la poste, monument classé, dont nous savons qu’elle sera convertie en services municipaux.

Face à cette pénurie de places, l’essentiel de l’espace public est celui de la rue, dont le partage est de plus en plus problématique, en raison de la particulière étroitesse des trottoirs à Aulnay :

  • Empiètement par les terrasses des restaurants, sans passage prévu pour les PMR
  • Encombrement des trottoirs par le stationnement sauvage
  • Encombrement par les poubelles des immeubles : il est impératif qu’un renfoncement soit prévu pour le stockage des containers en attente d’être vidés par les collecteurs d’ordures.
  • Débordement des balcons au-dessus de trottoirs étroits : il est impératif que les nouveaux immeubles soient construits en retrait, ce qui est une demande constante des habitants depuis près d’une décennie, et qui n’a jusqu’ici reçu aucun écho de la part de la municipalité.
  • Hauteur des immeubles : il faut mettre fin à l’alignement au ras du trottoir d’immeubles de très grande hauteur en bordure de rues étroites. Les rues d’Aulnay ne sont pas les boulevards parisiens : avec 6 niveaux face à face, nos rues sont privées d’ensoleillement.  

Quelle place sera faite aux piétons dans cette ZAC ?

SUR LES ÉQUIPEMENTS PUBLICS :

  • Quelles ouvertures de classes seront prévues, compte tenu du processus de densification qui sous-tend ce projet de ZAC ?
  • La ville manque cruellement de salles à disposition des associations, si nombreuses à Aulnay. Les locaux qui existent sont souvent d’une vétusté qui fait honte à une ville de plus de 86 000 habitants. Les seuls locaux modernes, ceux de l’espace Averino, sont en cours de démolition au profit d’un ensemble immobilier. La Ferme Garcelon, qui prétend le remplacer est beaucoup plus petite et les lourds travaux d’aménagement qu’elle nécessite y sont arrêtés depuis des mois. Le foyer Dumont , à la fois restaurant et salle de réunion pose des problèmes d’hygiène. Nous avons besoin d’une véritable Maison des Associations.   

Quelle place pour les associations dans cette ZAC ?

SUR LES AXES DE CIRCULATION :

  • Avenue Jean Charcot : lors de la première réunion de concertation, qui n’offrait qu’un état des lieux, la communication municipale a insisté sur la médiocrité du bâti dans le périmètre de la ZAC. De toute évidence, les projets immobiliers vont s’y multiplier. Or il s’agit d’un axe structurant du PLU, où la circulation est intense et souvent embouteillée. Plus que nulle part ailleurs, un élargissement de la voie s’impose, tant pour les automobilistes que pour les futurs résidents, avec des constructions en retrait pour atténuer les nuisances.
  • Avenue Arthur Chevalier : le nouveau plan de circulation a conduit à une situation accidentogène (sans parler des embouteillages avenue Eugène Schueller) avenue Antoine Bourdelle, avec une sortie du parking Intermarché sans visibilité et au bout, un rond-point exigu et peu commode pour les bus. La densification de ce quartier aurait réclamé une réflexion et des aménagements qui n’ont pas étés conduits à temps.
  • Avenue du 14 Juillet : l’articulation avec l’avenue Coullemont reste un point noir pour les bus, en raison du stationnement sauvage et du trafic des ambulances autour de l’Hôpital de l’Est Parisien.

Quelles améliorations envisagées pour la circulation sur ces axes ?

Quelle place pour les circulations douces, en particulier les vélos ?

SUR LA BIODIVERSITÉ ET LE PATRIMOINE ARBORÉ :

Notre ville doit son nom à une ancienne forêt, et la présence de grands arbres participe à l’identité des quartiers de la ZAC, à leur agrément ainsi qu’à la lutte contre le réchauffement climatique. Il est essentiel que les vestiges de cette forêt soient préservés, en complétant la liste des arbres remarquables du PLU : rue du 14 Juillet, avenue Jeanne d’Arc, avenue de Mun, etc. il est important que certains beaux jardins  soient préservés, car ils concourent également à la lutte contre le réchauffement climatique.

Quelle politique de protection et de développement de la végétation dans la ZAC ?

SUR LE PATRIMOINE ARCHITECTURAL :

La proximité de la gare a entraîné dès la fin du XIXe siècle la construction de belles propriétés en meulière qui contribuent au charme du quartier. Beaucoup ont déjà disparu, certaines très récemment route de Bondy, avec leurs jardins. Il est urgent de préserver celles qui restent, rue Tournadour ou Coullemont.

NB : concernant la hauteur des immeubles en zone UG portée à 15 mètres, ce que nous avions indiqué dans nos précédents communiqués, nous devons préciser que cela n’est permis qu’en cas de CINASPIC Constructions et Installations Nécessaires Aux Services Publics ou d’Intérêt Collectif et assimilés). Il reste que cette catégorie de construction est assez floue et que tout habitant de la zone UG peut craindre de voir pousser dans son environnement un immeuble démesuré, sous prétexte, par exemple, de foyer pour senior, comme sur le terrain de la Croix Blanche.

arbres

DÉFENDRE NOS ARBRES (2)

Une correction : il apparaît que la parcelle sur laquelle se trouve ce magnifique chêne n’a pas encore changé de propriétaire.

Mais cela ne rend pas notre démarche inutile. Justement, c’est bien en amont qu’il faut agir, tout en considérant que cet arbre est d’abord un symbole, parce qu’il est visible de tous, et qu’il s’agit aussi de la sauvegarde de tous les autres grands arbres de notre commune !

Quelles sont les pistes d’action ?

  • Cette parcelle est en plein dans la Zone d’Aménagement Concerté lancée par la commune ! Elle occupe une position exceptionnelle, à la descente de la passerelle piéton qui traverse les voies du RER. Il faut exiger un plan d’aménagement prévoyant la sauvegarde de cet espace richement arboré, ainsi que d’autres signalés par les habitants.
  • Cet arbre n’est pas répertorié dans la liste des arbres remarquables relevés par le PLU et n’est donc pas protégé. Cette liste doit être complétée. Nous invitons les Aulnaysiens à consulter cette liste sur le site de la commune (onglet Ma ville / PLU en vigueur/4 Les annexes au règlement p73 à 92) et à relever les arbres remarquables oubliés et qui leur tiennent à coeur. Nous demanderons ensuite une révision de cette liste.
  • Demandons un atelier avec les habitants pour rédiger la Charte de l’Arbre qu’on nous avait promis (juste avant les élections !)

Il faut que le massacre cesse : combien d’arbres ont été abattus ou défigurés par un élagage aberrant ces derniers temps ? Un règlement existe : Si l’arbre a des tiges hautes et un tronc mesurant 70 cm ou plus de circonférence et 1,50 m minimum de hauteur, une autorisation de la commune est nécessaire. (articles L.414-4 du Code de l’environnement et L.642-6 du Code du patrimoine, article 1422-1 du code de l’urbanisme ) Sans autorisation, on s’expose à une amende de 1500 €.

Si tant d’arbres ont été coupés, c’est que la commune l’a bien voulu, ou qu’elle a laissé faire !

Pour que cela change, rejoignez nous en laissant un commentaire sur cette article. Et en participant :
à notre prochaine réunion le mardi 2 avril à 20h Foyer Dumont 1 étage,
ou encore
à notre Assemblée Générale le vendredi 19 avril salle Dumont, 19-22h.  
Actions, plu

LA CONCERTATION SUR LE PLUI ET LE MÉPRIS DE NOS ÉLUS POUR LA DÉMOCRATIE

Le PLUI (Plan Local d’Urbanisme Intercommunal, https://plui.paristerresdenvol.fr/un-projet-pour-le-territoire), qui, comme le PLU, mais à l’échelle du Territoire Terres d’Envol, traduit un projet global d’aménagement et d’urbanisme et fixe en conséquence les règles d’aménagement et d’utilisation des sols, entre dans sa dernière phase : celle des réunions publiques de clôture de la concertation. Le PLUI détermine évidemment le PLU de chaque ville du territoire. Que cette « concertation » ne soit qu’une parodie de co-construction, nous le savons déjà, mais dans cette dernière phase, l’équipe au pouvoir à Aulnay y va vraiment très fort.

Terres d’Envol (366 000) comprend Aulnay-sous-Bois, Drancy, Dugny, Le Blanc-Mesnil, Le Bourget, Sevran, Tremblay-en-France, Villepinte. La population la plus importante (plus d’1/4) est celle d’Aulnay, qui occupe une place centrale, et Bruno Beschizza, notre maire, en est le Président.

Alors que dans d’autres territoires du 93, comme Grand Paris-Grand Est, il y aura eu au total 42 réunions, soit 3 par communes, il y en aura eu une seule à Aulnay, dans un coin de Chanteloup, sans publicité ni vidéoprojecteur (5 participants, dont 3 d’Aulnay Environnement), au cours de la phase de consultation.

Pour la phase de conclusion, 2 réunions publiques sont prévues :

Mercredi 31 janvier à 18h30, École de la Pépinière à Villepinte – Boulevard de la Pépinière, 93420 Villepinte

Jeudi 1er février à 18h30, Espace Eiffel au Blanc-Mesnil – 156 Avenue Charles Floquet, 93150 Le Blanc-Mesnil

Et une « réunion » en visio-conférence le mercredi 7 février à 18h30 (lien à venir)

Attention : il faut s’inscrire, (http://tinyurl.com/PLUiPTdE) et vous n’avez droit d’assister qu’à une seule réunion !

À Aulnay, pas de réunion, pas d’information sur Oxygène, et le site renvoie à celui du Territoire.

COMMENT MIEUX SIGNIFIER LE MÉPRIS DE NOS ÉLUS POUR L’INFORMATION ET LA PARTICIPATION DES HABITANTS