ValFrancilia/Ballanger

UN PEU DE LUMIÈRE SUR LES DATAS CENTERS D’AULNAY


Ouvrant l’enquête publique sur le projet de Data Center sur l’emprise PSA, la réunion publique du 28 mai a été exemplaire dans son déroulé, en permettant d’avoir une vue d’ensemble et des points de vue contradictoires qui peuvent alimenter une contribution au registre numérique de l’enquête :
www.registre-numerique.fr/projet-datahills-aulnay-sous-bois
ouvert jusqu’au 17 juin. On peut consulter aussi à cette adresse l’ensemble du dossier

Les promoteurs du Data Center « Data Hills » (Compagnie de Phalsbourg) ont défendu leur projet avec éloquence, en se présentant comme des sauveurs du territoire, alors qu’il s’agit surtout de saisir une belle opportunité. Concernant le choix du lieu d’implantation (à l’extrémité sud-est du site PSA), des arguments imparables : une friche industrielle déjà artificialisée, éloignée des habitations, bénéficiant d’un fort potentiel d’alimentation électrique (pylone n°20), avec une connexion par une ligne enterrée traversant le parc du Sausset (!). Une partie du terrain, revégétalisée, permettra le maintien des espèces protégées qui ont déjà recolonisé le site. Autre progrès : la disparition de bâtiments fortement amiantés. L’argument le plus discutable : la nécessité de répondre aux besoins d’un société en digitalisation galopante. (Le site ne servirait qu’à l’archivage de données, pas à l’intelligence artificielle.)

On rétorquera que c’est ici l’offre qui crée le besoin. Les détracteurs du projet n’ont pas manqué de dénoncer l’influence néfaste des écrans et des réseaux sociaux, en particulier sur la jeunesse, jusqu’à l’ambition de remplacer le rapport humain dans l’enseignement. Certains sont allés encore plus loin, en envisageant l’ensemble de la filière, gourmande en métaux et en terres rares, souvent produits dans des régions du monde où sont ignorés souci de l’écologie et droits humains des travailleurs.

On peut évidemment regretter le remplacement d’une activité apportant du travail à des milliers de travailleurs par une activité peu dispensatrice d’emplois (100 ? 200 ?). Les promoteurs du projet ont beau jeu de répondre que le projet ne concerne qu’une dizaine d’hectares sur un site originel quinze fois plus vaste. Il faudrait connaître combien d’emplois seront mobilisés lorsque sera achevé la reconversion de l’ensemble du site.

L’un des problèmes soulevés par Aulnay Environnement est la récupération de la « chaleur fatale » dégagée par les installations. Quel réseau de chaleur pourra la recueillir ? Et pour quelles zones d’habitation ? Or nous ne sommes en rien informés de l’avancement du projet municipal d’un réseau de chaleur alimenté par l’énergie géothermique, dont la température devrait être très supérieure à celle venue d’un Data Center (70 à 80° contre 35°). Le promoteur s’offre généreusement à financer des pompes à chaleur pour augmenter la température, mais la promesse est vaine, si le projet géothermique n’avance pas en même temps. Or les représentants présents de la municipalité se sont bien gardés d’intervenir pour nous renseigner et nous dire pourquoi il n’est pas prévu que le site « Val Francilia » bénéficie de ce réseau. On voit ici la vanité d’une telle procédure d’enquête publique, fondée sur un principe de transparence (toute relative), portant sur des équipements liés à d’autres aménagements dépendant d’autorités locales plus portées à la propagande qu’à l’information.

Pire : dans son analyse, l’Autorité Environnementale (MRAE) déplore que seuls 2,2% du potentiel thermique des installations pourront être exploités. Dans sa réponse, le porteur de projet indique que jamais, en raison des phases de maintenance et d’un fonctionnement qui ne sera jamais maximal, la production de chaleur sera très inférieure à celle calculée par la MRAE, et que le potentiel thermique exploitable sera porté à 43 %. Il reste que plus de la moitié de la chaleur sera évacuée vers l’atmosphère, dans un contexte de réchauffement climatique. Le prix de nos habitudes de consommation ?

L’étude du porteur de projet juge l’impact climatique négligeable ( + 0,38% dans une hypothèse de chaleur extérieure montée à 40%) Au final, la difficulté d’évaluer l’impact à terme est que les travaux s’étaleront jusqu’en 2040, et qu’on ne peut prévoir quelles évolutions connaîtront d’ici là les machines, et donc la production de chaleur.

Autre information : on parle de l’implantation d’un second Data Center sur PSA. Nous savons grâce à cette réunion qu’il s’agit d’un autre projet, avancé par la société FIFTY, que nous avions déjà rencontrée il y a quelques années lors de l’implantation de l’entreprise CHIMIREC sur PSA. Il s’agissait alors de construire un vaste complexe logistique. Apparemment un Data Center serait une bien meilleure affaire. Nous aurons donc probablement droit à une autre enquête publique.

L’argument ultime des promoteurs du projet, c’est l’apport de taxe foncière pour la commune : 6 à 7 millions. Cela contribuera-t-il à rétablir un budget d’investissement communal notoirement insuffisant ?

Il reste que la municipalité et son agence « La Belle Friche » ont tout à apprendre du secteur privé en matière de « concertation ». Mercredi soir, au lieu de refuser à l’assemblée tout questionnement avant la fin d’un interminable tunnel d’exposés cumulatifs lassants et au terme duquel on a oublié la moitié des questions, on nous a offert une respiration dès la fin du premier exposé pour laisser la parole à l’assistance, ce qui a permis des échanges cordiaux, bien que contradictoires. Au lieu de nous répéter qu’il fallait boucler dans les temps et de bloquer les interventions, on a dépassé l’horaire prévu d’une demi-heure. Au lieu de la frustration imposée, le respect et la courtoisie.


À AULNAY ET SUR TERRE D’ENVOL, IL Y A DES GENS QUI ONT BESOIN D’UNE SÉRIEUSE REMISE À NIVEAU.

élagueur fou
arbres

QUI METTRA FIN AUX MÉFAITS DES ÉLAGUEURS FOUS ?

Notre ville a pour nom Aulnay-sous-bois parce qu’au XIXe siècle, tout le sud de la commune était une forêt. Les quelques grands chênes que l’on peut voir ici et là ne sont pas seulement un témoignage du passé et un véritable patrimoine. Ce sont aussi des acteurs de la biodiversité comme de la lutte contre la pollution et le réchauffement climatique. Sans eux, plus d’oiseaux, plus d’ombre dans les jardins. Les détruire ou les faire mourir est une offense à l’intelligence et à l’intérêt général.

Or la mode de nouveaux propriétaires d’un certain nombre de parcelles est de les faire tailler sur le mode « balayette de WC ». Des « professionnels » totalement incompétents acceptent de tailler des arbres au mépris de toutes les règles de l’arboriculture.

Et on les laisse faire ! A la question posée dans le titre ci-dessus, on peut répondre : certainement pas la municipalité, car les arbres patrimoniaux, elle s’en moque ! Elle a prouvé déjà son mépris absolu de ce patrimoine avec la destruction du plus vieux chêne d’Aulnay, situé sur la parcelle du Centre le Camus, face à l’école Jean d’Ormesson.

Nous avions initié une pétition qui a rapidement recueilli 500 signatures pour demander au Maire de faire en sorte que le promoteur Verrechia préserve ce précieux patrimoine. Nous n’avons jamais eu de réponse, mais dans la semaine, la demi-douzaine d’arbres plus que centenaires ont été rasés, et la parcelle laissée nue durant un an ! Combien d’autres exemples pourrions-nous citer ?

Imagine-t-on que cette municipalité puisse mettre en œuvre, comme nous l’avons demandé avec insistance (et comme elle l’avait promis avant les précédentes élections ! ), un « Charte de l’arbre » pour sensibiliser les propriétaires et les aider à entretenir les arbres en faisant appel à des élagueurs compétents ?

Nous sommes malheureusement impuissants face à ce massacre imbécile.

Aulnay Environnement, avec l’aide du budget participatif du département, a fait ce qui était en son pouvoir : un grand panneau d’information pour un entretien raisonné de nos arbres, visible à l’arrêt Vercingétorix du bus 637

Notre ville, à grande vitesse, perd ce qui faisait son charme, son patrimoine naturel comme son patrimoine architectural, les pavillons anciens.

AURONS-NOUS UN JOUR DES ÉLUS PRÊTS À DÉFENDRE CE PATRIMOINE D’AULNAY-SOUS-BOIS ?

ValFrancilia/Ballanger, ZAC

ZAC Val Francilia: retour au bon sens mais refus constant d’un réel dialogue

Le Val Francilia nouveau est arrivé, avec une bonne nouvelle : le projet dit « Richez », qui serait mieux nommé « Beschizza 1 » car c’est toujours le Maire qui dicte les orientations, est définitivement abandonné. « Beschizza 2 » renonce à construire des logements sur le Parc Ballanger. La victoire de la lutte citoyenne menée en 2019-2020 par les associations Vivre Mieux à Aulnay et Aulnay Environnement est confirmée. La municipalité, sans évidemment l’avouer, se rallie à nos contre-propositions d’alors :

concentrer le projet sur les abords du boulevard Georges Braque, la friche PSA et les zones d’activités : le tiers sud-ouest de la friche PSA rebaptisée Innoval (tout le reste est déjà aux mains de diverses entreprises), la Fosse à la Barbière et Les Mardelles, avec au cœur la future gare.

Restons cependant vigilants concernant le parc Ballanger : le projet de faire traverser le parc par une voie (provisoirement) « douce » n’a jamais été officiellement abandonné. Son intégration au projet est passée sous silence et la fin annoncée de son rôle de « lisière conclusive » interroge.

Les modalités de la réunion du 28 avril à l’espace Jules Verne montrent en revanche que rien n’a changé dans la politique antidémocratique de la municipalité.

  • Verrouillage du débat, avec un long tunnel d’exposés techniques, les orateurs et les thèmes se succédant, en repoussant les questions (on en aura oublié la moitié) en fin de réunion, dont il est rappelé avec insistance que la durée est limitée. On invite les présents à poser leur question par QR code ! Surtout entendre le moins possible la voix des habitants ! Comment s’étonner que la frustration tourne à l’agressivité ? évidemment, le but n’est pas d’établir les conditions d’un échange serein, mais de réduire au minimum la petite fenêtre démocratique imposée par la loi. En face des habitants, des gens qui craignent de devoir lâcher la moindre parcelle du pouvoir et n’ont pas compris l’intérêt d’un échange apaisé.
  • Restriction de l’aire géographique de la « concertation », en situant la réunion dans un lieu excentré, où de surplus il est très difficile de se garer. Comme si l’accès à Parinor et à la future gare ne concernait pas les gens du Vieux pays et du Sud ! Évidemment, une autre réunion dans un lieu central est nécessaire ! Mais l’objectif, qui est de ne rien faire qui puisse favoriser la participation citoyenne était atteint : seulement une vingtaine d’habitants était présents. Et cela va continuer : 2 « balades » urbaines limitées à la contenance d’un autocar, une réunion de synthèse en juillet, un seul « atelier » proposé aux habitants. Selon les habitudes de « La Belle Friche » chargée de la concertation, une procédure imposée qui n’est qu’une parodie.

Un aspect essentiel est resté particulièrement nébuleux : la construction de logements sur cette ZAC. Terres d’Envol dans sa réponse à la MRAE concernant le PLUI, annonce page 9, un projet de 2800 logements sur Val Francilia entre 2025 et 2040. La réunion nous a laissé dans le flou total, en particulier sur le destin du boulevard George Braque : rétrécissement d’une voie départementale actuellement parking pour poids lourds ? Construction de logements sur l’espace ainsi gagné ?

Même flou sur le Carrefour de l’Europe, point noir des communications dans cette zone. Dès 2019, nous demandions un atelier avec les habitants pour y réfléchir, la question est revenue, alors qu’avec la nouvelle gare, les problèmes ne peuvent que s’aggraver. La solution avancée : tout le monde prend les transports en commun ! Et pour la partie du trajet que l’on fait en voiture, où sont prévus les parkings de délestage ? Rappelons que pour les habitants du sud qui voudront monter jusqu’à la future gare, l’anarchie des constructions le long de la rue Jules Princet rend impossible la mise en place d’un bus rapide à haut niveau de service, pourtant prévue depuis des décennies. La réflexion d’un aménagement à l’échelle de la ville brille toujours par son absence.

Un seul point positif à ce sujet : la volonté de détourner une partie du trafic de poids lourds à travers la Fosse à la Barbière par la rue Benoit Frachon. Est-il prévu de la prolonger à travers les Mardelles ? Ce n’était pas clair, et pourtant on nous a parlé, vers le sud, de la desserte de l’Oréal. Dans ce cas, quel franchissement de l’ex N2 ? Un débat réellement ouvert aurait pu permettre d’y voir plus clair. Et ce n’est pas le dossier sur le site de la ville, simple prospectus publicitaire (idem pour les panneaux d’exposition à Jules Verne), qui pourra nous éclairer.

Un point noir qui grève la réflexion sur l’évolution de tout cet espace : l’obstination de la municipalité à faire travailler les équipes sur l’implantation du futur stade du PSG face à Parinor. Tout le monde sait que cela ne se fera pas, et que les problèmes de gestion des accès seraient énormes. L’aubaine est trop belle d’enfumer les habitants avec une coûteuse campagne d’affichage, pour masquer l’absence de perspective d’amélioration de la vie quotidienne des Aulnaysiens.

Une question, venue de responsables du Secours Populaire a fait apparaître une évidence en fin de réunion : l’absence de prise en compte de la vie sociale et de ses problèmes. Pour la municipalité, il n’est question que des entreprises. Pour qui les nouveaux logements ? De standing ou sociaux ? Quels locaux pour les associations, en particulier caritatives, dans une ville où ils sont notoirement insuffisants, et souvent dégradés ? Et quelle place pour la culture ? On nous « balade » avec un stade, mais dans ce projet où sont les équipements culturels ?

Pour nous consoler, il apparaît que la zone d’activités lnnoval sera un vrai paradis pour les écologistes : verdissement intensif avec la plantation de 21 000 arbres (sic), « verdissement » des consommations d’énergie, et larges trottoirs dans la fosse à la Barbière. Si seulement ces magnifiques équipes pouvaient se pencher sur l’aménagement du centre et du sud de la ville, où l’on coupe les arbres et détruit les jardins avec une froide détermination, et où l’on construit des blocs de 5 étages en bordure de trottoirs de 50 centimètres, de quelle ville merveilleuse ne nous feraient-elles pas rêver ?

ValFrancilia/Ballanger

Réunion Publique d’informations ZAC val francilia

Le territoire de Paris terre d’envol et la ville d’Aulnay-sous-Bois lancent une concertation pour mener l’aménagement d’ensemble sur le secteur Val Francilia et permettre la création d’une ZAC, zone d’aménagement concertée.

Nous vous invitons à vous rendre à la réunion publique de présentation qui se déroulera lundi 28 Avril de 18:30 à 20:00 à l’espace jules Verne au 5 rue clément Ader Aulnay-sous-bois (Quartier de Balagny)

Vous pourrez aussi remplir au centre administratif (*) un registre de concertation avec vous remarques et souhaits, ou à l’EPT Paris Terres d’Envol (**)

Il y aura aussi, toujours au centre jules Verne, une exposition du projet du 28 Avril au 14 juin, ainsi que deux ballades urbaines sur inscription

(*) 16 boulevard Félix Faure Aulnay-sous bois
Tél. : 01 48 79 63 63
Direction de stratégie urbaine et résidentielle

(**) 50 allée des Impressionnistes , ZA Paris Nord 2, 93420 Villepinte
Tél. : 01 48 17 02 80

Autres associations

REUNION SUR LA DEPOLLUTION DU CMPP :

Chers Adhérents  et Adhérentes et Amis De l’Association D’ AULNAY ENVIRONNEMENT Jeudi soir 20 Mars 2025 Salle Dumont 2025 à 19H à 22H 

Venez avec les associations qui ont oeuvrés à la mise en place d’une dépollution sous bulles de l’ancienne USINE D’AMIANTE à Aulnay sous Bois qui a mis en danger la vie et le décès d’Aulnaysiens et Aulnaysiennes.       

  • 19 H à 19 H 30  – apéritif, et visite de l’exposition avec Anne (auteur) et Virginie
  • 19 H 30 à 20 H  –  interventions avec l’ordre historique des logos : Nicole, puis tout de suite après François Lafforgue sur le juridique présent et futur, Annie et Virginie, Alain, Séval, Robert (environ 5 minutes chaque)
  • 20 H à 20 H 45 –  débat sur le dossier CMMP depuis 30 ans
  • 20 H 45 à 21 H –  intervention des chercheuses et chercheurs du Giscop 93 sur le projet de site internet dédié

Merci d’avance de votre présence.  

Robert HALIFAX 

Aulnay ENVIRONNEMENT

Invitation à la réunion CMPP
Nouvelles Constructions

FIÈVRE DE CONSTRUCTION ET EAUX SOUTERRAINES À AULNAY

  Les problèmes d’infiltration semblant se multiplier dans notre ville, il serait bon d’avoir à l’esprit une carte qui figurait dans les documents du PLU de 2008, mais que nous n’avons pas repéré dans celui de 2014. Il y est indiqué le niveau de la nappe phréatique à Aulnay :   en vert, les zones où la nappe affleure entre 1m et 2men blanc, les zones où elle affleure entre 2 et 3m.   Nous y avons ajouté (d’après une carte ancienne) le réseau des rivières :     En bleu clair ce qu’on peut appeler le lit mineur, aujourd’hui invisibilisé dans des conduites souterrainesEn bleu foncé, ce qui était autrefois le lit majeur, dans lequel les rivières allaient se répandre en période de crue. Aujourd’hui, il est probable qu’une partie de cette eau s’écoule autour des canalisations et dissout le gypse.

On peut constater que sous la plus grande partie de notre ville, l’eau est proche de la surface, ce qui justifie des précautions en matière de construction. Pendant longtemps, la réglementation interdisait les sous-sols enterrés à plus d’un mètre.

À présent que se multiplient les constructions de gros immeubles avec 2 ou 3 niveaux de parking, se multiplient en même temps sur toute la surface des parcelles les cuvelages (plus ou moins étanches) de ces sous-sols qui détournent la circulation souterraine des eaux vers les constructions voisines.

Nous vous invitons donc à nous signaler, sur notre site aulnayenvironnement.fr les cas d’infiltration, et nous demandons en même temps à la municipalité d’organiser

UNE RÉUNION D’INFORMATION SUR CES PROBLÈMES

(Ce qui devrait évidemment se faire dans le cadre des Conseils de Quartier S’ils fonctionnaient dans l’esprit de la Loi)

Conseils de Quartier

VENEZ DÉBATTRE AVEC NOUS DE LA DÉMOCRATIE DE PROXIMITÉ

Dans quelque mois commencera la campagne pour les élections municipales. Les partis préparent leur programme, quand ils ne travaillent pas déjà à valoriser leur bilan.

Il est temps de travailler à l’élaboration d’un projet écrit sur lequel nous demanderons aux candidats de se prononcer.

Trois sujets nous préoccupent particulièrement :

  • Comment faire participer les habitants à la construction de la ville ?

C’est tout le problème de la vitalité de la démocratie de proximité, entre autres, le fonctionnement des Conseils de Quartier, mais aussi la restauration du Conseil Économique, Social et environnemental.

  • Quelle ville voulons-nous ?

C’est tout le problème d’un urbanisme maîtrisé, non seulement dans le type de construction et la densification, mais aussi dans l’aménagement des « axes structurants » et la maîtrise des modes de déplacement. Une réflexion qu’il faudra mener quartier par quartier.

  • Comment faire face au dérèglement climatique ?

C’est aussi bien le problème de l’imperméabilisation des sols que celui de la renaturation de nos cours d’eau et de la mise en œuvre d’une Charte de l’arbre, dans le cadre d’une lutte contre la multiplication des îlots de chaleur.

Voici de quoi occuper facilement toute une année.

Nous vous proposons donc de vous joindre à nous mardi

4 Mars à partir de 20h

Foyer Dumont, 1er étage

THÈME :  LA DÉMOCRATIE DE PROXIMITÉ

Actions

DE LA PERTINENCE DES AVIS D’AULNAY ENVIRONNEMENT

Le site internet du Blanc-Mesnil annonce la refonte du Pont des Sables. Ce pont, tout proche de notre ville et emprunté par de nombreux Aulnaysiens, avait fait l’objet, le 11 avril 2023, d’une lettre adressée au Maire de cette commune, où nous proposions :

« Une solution relativement simple consisterait à reporter la circulation des piétons sur des passerelles fixés à l’extérieur des arches, solution qui de plus donnerait plus de largeur à la circulation automobile. »

C’est précisément la solution aujourd’hui retenue : « Création d’une passerelle (encorbellement) sur toute la longueur du pont afin de garantir un itinéraire piétonnier sécurisé, comprenant une piste cyclable ».

Cette solution, nous l’avions également proposée pour le pont de la Croix Blanche à Aulnay, en indiquant que la bande centrale masquait le fait qu’il y avait deux ponts et qu’il était impossible de la supprimer pour élargir la voie de circulation. On nous a ri au nez, mais les rieurs ont fini par devoir reconnaître la réalité et se contenter d’une solution médiocre pour la circulation, avec une piste cyclable notoirement trop étroite et dangereuse.

Les citoyens n’ont certes pas la science infuse, mais ils ont du bon sens, et ce qu’on nomme « une expertise d’usage ». C’est par le dialogue avec ceux qui connaissent bien les lieux que l’on peut déboucher sur les meilleures solutions, ou parfois, les moins mauvaises. Il faut pour cela un minimum de respect pour les citoyens et pour la démocratie. Ce n’est pas le cas à Aulnay, où les associations sont présentées comme de méchants empêcheurs.

Et pourtant, face à la mobilisation de ces associations, la municipalité a bien dû renoncer à la première mouture de « Val Francilia » et au projet délirant de construire des logements sur le Parc Ballanger et sur le site PSA, et s’est tournée, comme nous le proposions avec Vivre Mieux Ensemble, vers la requalification des zones d’activité autour du boulevard Georges Braque. Mais pas question de reconnaître que nous avions raison !

Pour la « requalification » de la rue Jules Princet, elle s’obstine : construction de très hauts immeubles rapprochés avec « effet canyon » qui rend impossible l’aménagement de pistes cyclables et d’une voie réservée aux bus. Sans que la qualité et la sécurité des constructions soient assurées : l’une, inachevée doit être partiellement ou complètement détruit, une autre semble en partie évacuée en raison de failles par dissolution des gypses. 

Que dire du Centre nautique, pour laquelle nous demandions un débat qu’on nous a évidemment refusé ? Résultat, un équipement ruineux, aux tarifs trop élevés !

Pour l’ex-place Camélinat, nous ne dénonçons évidemment pas la disparition du parking en surface (comme le prétendent les thuriféraires de la municipalité), mais le creusement ruineux d’un parking souterrain qui a nécessité la disparition des tilleuls centenaires et la création en surface d’un îlot de chaleur urbain, alors que nous proposions un parking « en silo » à l’emplacement de l’ancienne perception, actuellement occupé par des places de parkings réservées, souvent vides. 

Quant au projet de résidence senior de la Croix Blanche, rejeté en bloc par les participants à l’un des derniers Conseils de quartier (80 mètres de façade façon caserne !), avec l’association QCBE nous l’avons attaqué devant le Tribunal Administratif, car c’était un projet bâclé, en contradiction avec plusieurs articles du PLU voté par cette même municipalité, tellement indéfendable qu’elle a fini par le retirer. Nous ne sommes pas contre la création d’une nouvelle résidence senior, mais pas ainsi ! Tant d’années perdues par le refus du dialogue et de la co-construction de notre ville ! Dans quel état cette équipe va-t-elle nous la laisser ?

LA DÉMOCRATIE, CE N‘EST PAS LE PROBLÈME,

C’EST LA SOLUTION !

Nouvelles Constructions

2 Datas center prévus à Aulnay

Le gouvernement l’annonce en grande pompe : 35 datacenters vont être encréés pour satisfaire la gourmandise de l’Intelligence Artificielle.

Ce que la grande majorité des Aulnaysiens ignore sans doute, c’est que 2 de ces datacenters devraient voir le jour sur la partie est de l’ancienne usine PSA, ainsi qu’on peut le constater sur les documents accompagnant le PLUI. 

Le site de la ville, en 5 lignes, parle d’un « DATA  HILLS » qui nous permettra de « rayonner sur l’ensemble du département » en attirant « une myriade d’entreprises de E-tech » !  À  voir ! Pour l’instant, « le pôle high-tech de demain » (pas moins !), baptisé « INNOVAL » ne peut s’enorgueillir que de la présence de l’usine  CHIMIREC, qui retraite, entre autres, les huiles de vidange.

Ce n’est pas ici le lieu de discuter l’intérêt de l’intelligence artificielle, qui implique une considérable consommation d’énergie justifiant la multiplication de data centers (en une année, un data center consomme autant d’énergie qu’une ville moyenne), mais de s’interroger sur l’opportunité d’en héberger deux sur notre commune, sachant que cette activité ne crée pratiquement pas d’emplois. Cela mérite un débat, et une information. 

  • Quelle tension sur la distribution d’électricité pour les habitants ?
  • Durant la phase des travaux (plusieurs années), quelles conséquences sur la circulation dans la zone concernée ?
  • Quels systèmes de refroidissement performants et écologiques ?
  • Quelle récupération de la chaleur produite ? 

Le 13 février, l’autorité environnementale (MRAE) rendra son avis, qui devrait préluder à une enquête publique. Nous espérons qu’une réunion publique annoncée autrement que par un entrefilet dans Oxygène sera organisée par nos édiles. 

De même, nous aimerions savoir, dans le cadre d’une campagne de forage pour la recherche de géothermie, quelles précautions vont être prises pour préserver les nappes phréatiques nous alimentant en eau potable, un problème qui dans un premier temps a motivé un avis défavorable de la MRAE.

VOILÀ DES THÈMES POUR LES CONSEILS DE QUARTIER. ENCORE FAUDRAIT-IL QU’ILS EXISTENT !

Actions, plu

Avis D’Aulnay Environnement Sur Le PLUi De L’EPT Paris Terre D’Envol

Aulnay Environnement est particulièrement sensible à la dégradation du paysage urbain de la commune d’Aulnay-sous-bois depuis une dizaine d’années en zone de centralité ou urbaine mixte.

  1. Nombreuses constructions à l’alignement d’immeubles de 5 à 7 niveaux en bordure de rues étroites, créant un effet « canyon » multipliant les nuisances en matière de bruit et de qualité de l’air, en liaison avec l’accroissement de la circulation automobile
  2. Containers d’ordures ménagères Absence de règlementation pour éviter que les containers n’obstruent le passage des piétons
  3. Disparition de nombreux arbres « de haute tige », souvent plus que centenaires, au profit d’opérations immobilières qui ne tiennent aucun compte de ce patrimoine issu de l’ancienne forêt de Bondy  
  4. Imperméabilisation galopante des sols : absence de prise en compte
  5. Multiplication des parkings en sous-sol sur plusieurs niveaux avec coffrage sous le niveau de la nappe phréatique qui se déverse vers les constructions mitoyennes
  6. Absence d’une politique d’aménagement des grands axes qui traversent la commune, afin de les élargir, de les végétaliser et de les rendre plus aisés pour les « circulations douces » (piétons et vélos)
  7. Stationnement sauvage : absence d’une politique sérieuse pour lutter contre
  8. Patrimoine architectural : absence d’une politique réfléchie de préservation d’une architecture vernaculaire typique d’une époque caractérisée par l’association de la meulière, des briques et des décors de céramique
  9. Nouveaux équipements collectifs (salles pour les associations, écoles, crèches ou EHPAD) : absence de prévision  en rapport avec l’augmentation de la population
  10. Personnes à mobilité réduite : absence d’une politique d’aménagement de l’espace public.

Or le PLUI, malgré les belles paroles du PADD, ne propose aucune amélioration sur ces différents aspects. Nous ne relevons aucune préconisation, aucun engagement précis.

Il ne tient aucun compte des résultats de la concertation et des vœux exprimés par la population, en particulier :

  • Préserver une densité modérée qui respecte le cadre de vie existant
  • Porter une attention particulière aux arbres. Le PLUI parle d’arbres à planter, alors qu’il faut privilégier la protection des grands arbres existants, 14 fois plus efficaces en matière de lutte contre le réchauffement climatique que les jeunes arbres. Il faut indiquer que si un arbre de haute tige est présent, le projet de construction doit être conçu en fonction de sa préservation.

La présentation des OAP (Opération d’aménagement et de programmation) est aussi très révélatrice :

  • toutes constatent un niveau maximum de risques et de nuisances, sans que rien ne soit mis en avant pour y remédier. La seule perspective est une densification, parfois en contradiction avec les orientations des textes réglementaires pour la renaturation des cours d’eau comme le Sausset, rendue impossible dans les prévisions de l’OAP Gros Saule. Pour cette OAP¨, nous sommes particulièrement inquiets pour l’avenir du vaste espace vert au sud du vélodrome qui joue un rôle essentiel pour les habitants des cités limitophes, autrefois appellées les « Mille mille », et que ne peut remplacer le parc du Sausset.
  • L’OAP Val Francilia annonce la construction de 2800 logements ( Mémoire en réponse à l’avis de la MRAE, p9) dans une zone de « mixité fonctionnelle » quei s’étend sur le site PSA, à proximité d’activités polluantes comme l’usine Chimirec. Il est aberrant de construire des logements sur cette friche industrielle, de même qu’en bordure des autoroutes A1 et A3, dans la zone de bruit des aéroports Charles de Gaulle et Le Bourget. C’est en contradiction avec la note d’enjeux de l’État. La partie est de cette zone de « mixité fonctionnelle » est traversée par une voie à créer (reprise d’un projet « Val Francilia » antérieur qui a été abandonné à la suite d’une forte mobilisation citoyenne) servant d’émissaire au trafic intense de la zone d’activités ( dépôts logistiques, déchets à retraiter par Chimirec, futurs datacenter, etc). il est impératif qu’aucune zone d’habitation (avec évidemment des écoles) ne soit developpée au moins sur cette partie de la zone. Seule une bande aux abords du boulevard George Braque, entre carrefour de l’Europe et Louis Armand, peut raisonnablement recevoir des logements. Il faut donc repenser la carte de l’OAP pour distinguer clairement les zones d’habitation, et revoir à la baisse le nombre de logements.
  • L’OAP Centre gare prévoit de même une densification dans une zone d’exposition aux risques de la gare de triage (produits dangereux), jusqu’aux abords de l’autoroute A3.
  • Dans l’ensemble des OAP , le nombre de logements envisagé est excessif, et dépasse, en proportion de la population actuelle de la ville, les prévisions de la plupart des autres villes du territoire. Aulnay « fait du zèle », au rebours des attentes de la population, qui souffre de la multiplication et de l’impact de trop nombreux projets immobiliers.
  • L’OAP Centre gare ne prévoit aucune mesure concrète pour permettre la mise en place d’un Bus à Haut Niveau de Service et de pistes cyclables sur l’ « axe structurant » Jules Princet – Rue Charcot. Cet aménagement ne peut se faire  que par une régularisation et un élargissement de ces voies, qui doivent être permis par des dispositions spécifiques intégrées au règlement (5. Qualité urbaine, dispositions particulières applicables à la commune d’Aulnay-sous-bois) .
  •   L’OAP Centre Gare est la seule àprévoir la création d’une école.
  • La notion d’ « espace public », de type « place » comme lieu de rencontre et d’échange à créer, est absente de toutes ces OAP.
  • Les OAP ne répondent pas à ces questions cruciales : comment ce PLUi compte-t-il régler ou limiter les risques d’îlot de chaleur, d’exposition à la pollution, au bruit, aux risques industriels ? Quelle isolation des bâtiments ? Quelle place pour les végétaux ?
  • Sur les points 6,7,8,9, 10 de la liste ci-dessus,  Absence d’une politique d’aménagement des grands axes, Stationnement sauvage, Patrimoine architectural, Nouveaux équipements collectifs, aménagements PMR,  les OAP n’apportent aucune réponse précise.  

Sur un point de méthode et de souci démocratique, une recherche sincère de la participation du public devrait fournir des éléments de comparaison harmonisés entre le PLUI et les PLU en vigueur comme celui d’Aulnay, voté en 2015.

Mais on constate d’emblée que de nombreux aspects du règlement (zone U2, sauf point 3) ne répondent pas aux attentes de notre association :

  • point 1 de la liste ci-dessus, Nombreuses constructions à l’alignement : p 51, construction en recul de 4 mètres de l’axe d’une voie d’une largeur inférieure à 8 mètres. C’est notoirement insuffisant pour éviter « l’effet canyon ».
  • point 2, les Containers d’ordures ménagères : rien n’est prévu concernant la facilitation du ramassage des ordures ménagères. Sur quelques mètres de large et en continuité avec la voie publique, un recul ponctuel de la construction devrait être imposé, en communication avec le local habituellement fermé, pour le stockage des containers le jour de la collecte des ordures ménagères, afin qu’ils n’encombrent pas les trottoirs et n’obligent pas les piétons de tous âges à descendre, à leurs risques et périls,  sur la chaussée.
  • point 3, Disparition de nombreux arbres « de haute tige » (zone U1), p38, il ne suffit pas d’exiger la présence d’un arbre de grand développement (plantation ?), il faut indiquer que si un arbre de haute tige est présent, le projet de construction doit être conçu en fonction de sa préservation, et rappeler que des sanctions sont prévues en cas de manquement à cette règle. Trop de grands arbres ont déjà disparu.
  • point 4, Imperméabilisation galopante des sols  : p 48,  pour les risques d’inondation suite à un cuvelage, les constructions limitrophes ne sont pas prises en compte, alors que de nombreuses inondations de sous-sol sont déjà constatées. Ne pas oublier que de nombreux pavillons situés en zone U2 ou en bordure de la zone U2 n’ont pas de fondations, et sont donc particulièrement sensibles à ces désordres. Les constructions nouvelles doivent-elles se faire cyniquement au détriment des constructions anciennes ?
  • point 5, Multiplication des parkings en sous-sol : aucune limitation pour le nombre de niveaux de parking, alors que le SAGE ne préconise qu’un niveau. En raison de la multiplication récente des parkings souterrains sur une commune où la nappe phréatique monte à 1,5 mètres et dans une zone exposée à la dissolution du gypse, il est urgent de mettre des limites très strictes aux nouveaux parkings souterrains. Par quartier, un pourcentage d’espaces en cuvelage à ne pas dépasser devrait être fixé, en plus des espaces en pleine terre, qui sont définis sans tenir compte du contexte local et de l’effet d’imperméabilisation des constructions préexistantes. Ne pas oublier qu’avant-guerre, dans de nombreuses zones d’Aulnay-sous-bois, il était obligatoire de faire des rez-de chaussée surélevés, avec des caves à demi-enterrées qui ne pouvaient excéder 1,80 cm de haut. Nous savons que les progrès des techniques ont souvent conduit à un aveuglement niant les réalités naturelles, ce qui a conduit à bien des catastrophes récentes. Le remède pour permettre le stockage d’un nombre de véhicules grandissant sans perturber l’équilibre du sous-sol pourrait être l’utilisation des rez-de-chaussée pour les parkings. C’est dans ce domaine que les recherches architecturales et techniques pourraient être orientées. Le PLUI devrait évoquer explicitement cette possibilité.

Le projet de PLUI présente aussi des aspects positifs, en regard de l’actuel PLU d’Aulnay-sous-bois, en particulier en zone U2.

  • U2, dispositions générales, p49 : il pourra être exigé un recul partiel pour favoriser le raccordement à un bâtiment voisin implanté avec un recul différent. Nombreux sont à Aulnay les nouveaux immeubles (Rue Jules Princet, Route de Bondy) qui auraient dû être contraints au recul par cette disposition.
  • P50 : surélévation ou recul des rez-de chaussée vis-à-vis de l’alignement (plusieurs cas à Aulnay où le regard du passant plonge dans des pièces d’habitation)
  • P51 recul obligatoire dans le cas de terrains d’une profondeur égale ou supérieure à 20 m
  • P71 : 15% minimum d’espace en pleine terre, alors que de nombreux immeubles ont été contruits ces dernières années en excavant toute la surface de la parcelle pour y creuser 2 ou 3 niveaux de parking. Dans l’ensemble, l’espace en pleine terre prévu nous paraît insuffisant, mais c’est un progrès.

Ces aspects positifs ont pour nous un parfum d’amertume.

Pourquoi apparaissent-ils seulement maintenant, alors que ces graves fautes d’urbanisme dans les constructions de ces dernières années ont vite été constatées et dénoncées ? Pourquoi des modifications du PLU d’Aulnay-sous-bois n’ont pas été faites plus tôt ? Nous nous inquiétons que les abus permis par le PLU voté trop rapidement en 2015 (qui conduisent à des désordres de plus en plus visibles) se poursuivent, alors que les graves défauts de ce PLUI, constatés par ailleurs et dénoncés entre autre par la MRAE (40 recommandations, un record !), rendent problématique son adoption dans un très proche avenir.

Afin de mettre fin au plus vite aux désordres qui dégradent les qualités urbaines de notre commune, et puisque les élus aulnaysiens du territoire semblent à présent acquis à ces améliorations, nous souhaitons qu’elles soient dès à présent mises en œuvre à Aulnay, grâce à une modification du PLU de notre commune, qui tôt ou tard, devra être mis en conformité.