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Trop, c’est trop !

Une nouvelle action en justice a été lancée contre les rédacteurs de MonAulnay.com. Leur crime ? Avoir mentionné que des enquêtes judiciaires visaient des membres du cabinet du Maire sur des questions de logement, information donnée également par Le Parisien. Nous appelons les adhérents d’Aulnay Environnement à se joindre à la protestation de tous les démocrates. Pourquoi ?

  • C’est la 6e procédure lancée contre le blog ! (parmi la vintaine lancée contre les contradicteurs locaux de la municipalité° Toutes ont tourné à la déroute du plaignant, notre Maire ! Disons les choses telles qu’elles sont : il s’agit bien de harcèlement judiciaire. Le but est clairement de décourager la critique visant l’opacité des pratiques de l’équipe municipale, notamment en matière d’urbanisme.
  • Les blogs réellement démocratiques, ceux qui sont ouverts à des avis contradictoires et aux droits de réponse sont pratiquement le seul vecteur d’expression pour des associations comme Aulnay Environnement. Il faut à tout prix leur permettre de vivre et déjà, les consulter régulièrement. 
  • De plus, toutes les vaines procédures qui ont précédé ont été payées par le budget municipal (une aubaine pour le cabinet d’avocats !), alors que les finances de la commune sont au plus mal, et que le Maire continue à dilapider le patrimoine communal pour atténuer une dette de plus en plus inquiétante. Voilà un poste sur lequel il serait temps qu’il commence à faire des économies. En revanche, les frais de justice du rédacteur de MonAulnay, jamais condamné, s’élèvent déjà à plus de 14 000 € ! Qui ne se découragerait pas devant un tel acharnement à pervertir le principe de l’égalité des citoyens devant la loi ? Nous vous appelons donc à contribuer à la cagnotte qui sera lancée au profit de la liberté d’expression.
  • Le fond du débat est au cœur des préoccupations d’Aulnay Environnement. Tout est fait pour empêcher les Aulnaysiens d’avoir une idée claire des pratiques municipales en matière de logement : alors que le service d’urbanisme était autrefois accessible à tout moment, son ouverture a peu à peu été rendue plus difficile. Nous demandons que tous les permis acceptés par la municipalité soient mis en ligne, afin que les riverains et les associations puissent les contester lorsqu’ils sont en contradiction avec l’intérêt général. Or le laisser-faire  au profit de ceux qui déposent des permis est patent, qu’il s’agisse d’immeubles collectifs ou de pavillons. Le contrôle semble inexistant, aucune occasion d’imposer une amélioration urbanistique n’est saisie, ou même un simple respect du patrimoine, ce qui laisse ouverte la voie à toutes les suspicions, renforcées par la promptitude à dégainer une procédure dès qu’on les exprime. Il  est temps que ces pratiques changent ! Il faut que MonAulnay vive !
  • Une preuve supplémentaire, si cela était nécessaire, de la volonté de la municipalité de ne jamais rendre compte de ses pratiques aux administrés : on attend toujours que soit répondue à la demande exprimée en Conseil de Quartier que l’on traite de l’urbanisme ! Cette institution dont le règlement voté en 2014 prévoit une véritable assemblée aux réunions régulières capable de formuler des propositions, a été totalement détournée de sa fonction, et transformée en conférence de presse municipale à la périodicité complètement aléatoire, à la discrétion des élus, où il n’est question que de ce qui convient à la municipalité. La démocratie pour nos édiles, (élus par 18% des inscrits) ne doit exister qu’un jour ou deux tous les cinq ans, le reste du temps les Aulnaysiens sont invités à n’être que des citoyens passifs.

NOUS APPELONS LES AULNAYSIENS À DÉFENDRE LES OUTILS DE LA « DÉMOCRATIE DE PROXIMITÉ »

POUR  PRÉSERVER LES BLOGS ET RESTAURER LES CONSEILS DE QUARTIER

  Réunion publique 16 juin à partir de 19h30 Salle DUMONT  
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A Aulnay, les associatifs  et les jeunes sacrifiés sur l’autel de l’immobilier

La casse des services aux habitants avance à grands pas : après la fermeture annoncée de l’espace Averino, c’est le CIO qui est condamné à disparaître à Aulnay. D’un côté, les seuls espaces modernes accessibles aux associations du sud de la ville, de l’autre, un service essentiel à l’avenir professionnel des jeunes, dans un département déjà en manque de structures de formation, champion régional à la fois de la création d’emploi et de chômage des jeunes.

Dans les deux cas, c’est une initiative de la municipalité : vente d’Averino à l’EPFIF, refus de prolonger la location des locaux du CIO à l’Éducation Nationale. Y a-t-il une proposition de remplacement ? Si l’on prend l’exemple d’Averino, on peut douter du sérieux des affirmations municipales. Le texte de la délibération voté en Conseil Municipal parlait du baraquement de l’Avenue Circulaire, le Maire, qui semblait découvrir cette décision, parlait lui, des anciens locaux de la DDE en bordure du canal. Autant de locaux d’une vétusté insigne ; pour les seconds, déjà occupés par les réserves du CAHRA.  On peut juger du sérieux d’une promesse de rénovation, lorsque le financement reste inexistant pour l’aménagement de la ferme Garcelon.

La course aux revenus fonciers prend un rythme effrené dans notre commune : les projets immobiliers sont en train d’éclore partout. Il n’est pas douteux qu’il y en aura un pour la belle parcelle du CIO, si bien placée près de la gare.

Jusqu’à quand les Aulnaysiens accepteront-ils la dégradation des services et des conditions de vie par l’augmentation incontrôlée de la population et de la circulation automobile, sans aucun autre plan d’ensemble que la carte blanche laissée aux promoteurs pour rentabiliser au mieux l’espace qui leur est offert ?

Les riverains du canal devraient s’inquiéter de la disparition programmée du foyer des Cèdres, prétendument trop coûteux à rénover. Qu’est ce qui empêche d’imaginer que ce magnifique emplacement servira bientôt à une opération immobilière d’ampleur, analogue à celle qui se développera sur Averino, avec assez de nuisances pour inciter les riverains à partir, séduits par les offres alléchantes des promoteurs ? Pourquoi la frénésie de constructions des bords du canal à Bobigny, Noisy-le Sec, Bondy et Pavillons-sous-bois s’arrêterait-elle à Aulnay ?

LES AULNAYSIENS NE SE RÉVEILLERONT-ILS

QUE LORSQU’IL SERA TROP TARD ?

Compte-rendus

Rapport d’activité Aulnay Environnement 2021 AG du 10 Mai 2022

Dans un contexte de refus de dialogue et de passivité des citoyens, notre action se résume à celle de lanceur d’alerte sur quelques thèmes principaux liés au paysage urbain tel qu’il est vécu par le piéton, mais aussi à une vision à long terme déterminée par le changement climatique.

Autant de thèmes qui conduisent à dénoncer une politique de construction incontrôlée et insensible aux menaces écologiques comme à la préservation du patrimoine commun.

  • Dénonciation de l’imperméabilisation des sols
  • Défense du patrimoine arboré
  • Dénonciation de la carence et de l’opacité des services des permis de construire
  • Protestation contre la destruction de l’espace Averino

Ce rôle de lanceur d’alerte s’est exercé en publiant des communiqués sur les blogs, par des courriers à la mairie, la distribution de tracts et le dépôt de pétitions.

1/ L’imperméabilisation des sols

Un communiqué du 21 février faisait l’état des lieux autour de la place Abrioux, avec la démonstration de l’imperméabilisation totale d’une parcelle couverte par l’immeuble Trevi.

Le problème de fond est celui de la part dévolue à la « pleine terre » dans un projet de construction, et surtout de sa définition. À Aulnay, il s’agit simplement d’un espace sans construction en surface, une mince couche de terre sans continuité avec le sous-sol, puisque toujours posée sur une dalle couvrant un parking souterrain sur toute la parcelle. Tous les grands projets d’immeubles collectifs, qui se multiplient à Aulnay, sont conçus sur ce modèle. L’imperméabilisation des sols progresse donc à grande vitesse dans notre commune.

Or le territoire aulnaysien est historiquement sensible aux inondations, en raison d’un réseau hydrographique important, surtout dans la moitié sud de la ville. Réseau invisible, puisque canalisé. Des travaux conduits par le département ont permis d’améliorer les performances du réseau d’évacuation des eaux pluviales, mais il est à craindre que l’imperméabilisation des sols contribue à surcharger ce réseau et à annuler l’acquis de ces améliorations. Bien sûr, ce danger d’inondation semble pouvoir être ignoré dans l’immédiat, la répétition des périodes de sécheresse faisant actuellement baisser la nappe phréatique. Mais il ne faut pas oublier que l’une des caractéristiques du dérèglement climatique est la multiplication des phénomènes extrêmes, comme des pluies subites et violentes, du genre de celles que avons connues en 2013. Dans cette perspective, la prudence devrait être de mise, et la préservation des possibilités d’infiltration par les sols une préoccupation des autorités municipales. On ne doit pas non plus oublier quels pièges mortels les parkings souterrains peuvent constituer en cas de pluies torrentielles. Et même au jour le jour, ces parkings, qui ne sont jamais parfaitement étanches, nécessitent le fonctionnement régulier de systèmes de pompage, et donc une dépense non négligeable d’énergie. 

Certes, il faut construire pour loger une population en croissance, certes, nous avons besoin d’espaces de parking, mais il faut un minimum de prise en compte des contraintes naturelles, et faire la part des choses : moins de parkings souterrains, plus de vraie « pleine terre ».

Ce discours malheureusement reste totalement inaudible pour une équipe municipale qui ne tolère aucune contestation, qui reste lancée dans une action à courte vue,  soucieuse seulement d’augmenter le revenu foncier de la commune.

2/ La défense du patrimoine arboré

Nous avons eu l’occasion de rappeler que la « Charte de l’arbre » dont n’hésite pas à se vanter un responsable municipal dans une tribune d’Oxygène n’a aucune réalité (communiqué du 12 mai).

Nous avons pu une nouvelle fois nous confronter au mépris de l’équipe municipale pour notre patrimoine arboré. Après avoir depuis des années, par des courriers restés sans réponse, demandé le classement du chêne pluri centenaire de l’ex centre Le Camus dans la liste des arbres remarquables du PLU, nous avons lancé en juin une pétition qui en quelques jours, a recueilli environ 500 signatures. La réponse ne s’est pas fait attendre. Une semaine après le dépôt de la pétition en mairie, le vieux chêne et tous les autres grands arbres de la parcelle, dont un superbe cèdre, ont été détruits et la parcelle complètement rasée. (communiqué du 18 octobre). Or rien ne pressait : près d’un an plus tard, le terrain reste nu. 

Dans notre esprit, une Charte de l’Arbre (communiqué du 13 novembre) devrait être l’outil d’une sensibilisation des propriétaires privés à un entretien raisonné de leur patrimoine arboré. Un objectif dont la pertinence se vérifie chaque jour, lorsque l’on voit  des tailles témoignant d’une incompétence absolue quand à la capacité d’un arbre à se générer, comme on en voit une, toute récente, avenue Jean Jaurès. Un conseil et une aide technique et financière à la gestion d’un patrimoine, qui peut être une charge non négligeable pour les propriétaires mais dont tout le monde profite, devrait s’imposer aux responsables municipaux, s’ils avaient le moindre souci de l’agrément et de la beauté d’une commune qui mérite de moins en moins son nom.  Il faudrait pour cela que les responsables aient aussi un minimum de sens du dialogue.

Le comble, c’est l’organisation annuelle d’une fête de l’arbre, dont bien sûr la création remonte à une époque antérieure à la prise de fonction des responsables actuels. Nous avons assuré durant les deux journées de cette manifestation une distribution de tracts afin de sensibiliser la population. Cela nous a permis d’avoir quelques échanges avec les Aulnaysiens, généralement désolés de cet état de choses, sans que cela aille plus loin.

La sensibilisation des jeunes est une piste à suivre. Nous avons cru pouvoir saisir pour cela l’occasion d’une opération de l’EPT Terres d’Envol, qui proposait de financer une partie du permis de conduire en échange d’un temps d’activité au sein d’une association. Notre idée était de faire participer les candidats à un inventaire du patrimoine arboré privé, encadré par un membre du bureau. L’expérience a capoté, en raison de la méfiance des propriétaires et de l’obstruction des responsables du Territoire.

3/ La carence et l’opacité des services des permis de construire

Opacité : la consultation de ces permis a été rendue de plus en plus difficile, l’affichage étant longtemps cantonné à un couloir inaccessible en raison du covid. À force d’insistance, cet affichage a été reporté dans le hall du Centre Administratif, mais l’accès n’en demeure pas très aisé, en raison du filtrage par le service d’accueil. Nous avons demandé la mise en ligne de ces permis, mais on ne voit rien venir. Ce que nous pouvons apprendre, c’est essentiellement à l’initiative des promoteurs, comme l’énorme projet de la place de la gare (7 étages, 60 mètres de long), dont l’impact sera considérable sur la circulation, et qui aurait mérité un minimum de concertation, malheureusement totalement impensable dans le contexte aulnaysien. (Communiqué du 6 juillet). Nous avons rappelé qu’une « concertation » avait été cependant organisée il y a deux ans pour l’avenir du centre gare (communiqué du 29 avril)

. Nous avons envoyé et publié à l’époque notre contribution, et nous attendons encore la publication officielle des avis et la réunion de synthèse. Nous savions que cette procédure n’était qu’une manœuvre pour retarder les opérations au-delà des élections municipales. La municipalité reconduite, les destructions ont pu commencer avenue de Bondy.

Carence : c’est pour la construction de pavillons que cette carence est la plus manifeste, avec des violations en toute impunité des règlements. Ce fut le cas rue Alix, dénoncée par Catherine Medioni, que nous avons soutenu à cette occasion. Le rendez-vous que nous avons obtenu auprès des services a confirmé les violations de règlement, mais surtout la quasi-inexistence de la police de l’urbanisme, réduite à une seule personne, alors en arrêt (communiqué du 13 avril). Même constat rue Blanqui, (communiqué du 20 décembre), où la mobilisation des riverains contre les nombreuses nuisances d’un chantier n’a guère rencontré d’écho auprès de l’administration municipale.

Nous sommes ainsi régulièrement contactés par des riverains, qui croient en notre pouvoir d’intervention. Nous pouvons en effet apporter un conseil, sans devoir pour autant être considérés comme un service public. Nous avons ainsi apporté notre aide à des riverains impactés par un projet avenue de la Croix Blanche/Rue Jules Jouy, ou encore pour un projet impactant la boulangerie de l’avenu Dumont. Nous avons aussi été alertés par une riveraine de la rue de Belfort pour un projet propre à dénaturer le caractère pavillonnaire du quartier. Contact a été pris avec d’autres riverains qui ont préféré un contact plus direct avec la municipalité. Il semble que leurs arguments aient porté. Le Maire aurait fait retoquer et promis une révision du PLU pour faire sortir les quartiers de constructions pavillonnaires de la zone de centralité pouvant accepter des immeubles collectifs de grande taille. 

La promesse de protection de la zone pavillonnaire, totalement vaine ici, semble avoir là un début de concrétisation. Selon quels critères ? Il faudrait pour le savoir mieux connaître le rôle joué par une conseillère de la majorité municipale qui réside dans le quartier.

4/ La destruction de l’espace Averino

La découverte dans les documents du conseil municipal de la disparition programmée de l’espace Averino au profit d’un nouveau programme immobilier d’importance nous a évidemment consternés, alors que nous déplorons l’insuffisance des lieux de réunion pour les associations, en particulier dans la partie sud de la commune. Nous avons voulu alerter les Aulnaysiens (communiqué du 7 octobre) L’atonie complète des associations qui bénéficient de ce lieu nous a surpris, et nous avons voulu profiter d’une manifestation artistique dans cet espace pour sonder la population par une distribution de tracts. L’expérience a été très décevante, en raison d’une part de la faible affluence, mais aussi de la résignation des habitants.

5/ Une rencontre avec le Maire

Nous avons fait une demande de rendez-vous auprès du Maire, sur l’avenir de l’espace Averino et la ferme Garcelon. A notre grande surprise, alors que nos courriers restent depuis des années sans réponse, nous avons obtenu ce rendez-vous. Nous pouvions espérer qu’un dialogue allait se réinstaller, comme durant les deux premières années du premier mandat Beschizza. Nous avons vite déchanté. En fait, il s’agissait d’un règlement de compte avec le président de l’association, qui s’exprimant expressément en tant que simple citoyen lors de la campagne électorale, avait signé une tribune dans les blogs. Selon le Maire, cela justifiait le refus de tout dialogue avec l’association Aulnay Environnement, alors que nos courriers restaient sans réponse deux ans avant le début de la campagne.

Cette entrevue nous a au moins permis d’apprendre que les locaux dévolus aux associations en remplacement de l’Espace Averino, ne seraient pas le baraquement vétuste de l’allée circulaire, ainsi que l’indiquait le texte de la délibération (le Maire  ignorait ce détail), mais le bâtiment non moins vétuste cédé par le département en bordure du canal. Le Maire a longuement vanté la qualité de cet environnement, pourtant totalement excentré.  En passant sous silence le fait que ce local sert actuellement de dépôt aux collections du CAHRA, l’association historique de notre ville. L’indifférence aux activités et aux besoins des associations est patent.

L’entrevue a aussi permis de rappeler une fois de plus au Maire le problème des trottoirs trop souvent non conformes à la législation, et l’occasion systématiquement manquée d’imposer aux projets immobiliers des modifications pour remédier à cette situation. Une lettre officielle a été envoyée, sans réponse à ce jour.

6/ Quelles perspectives ?

Dans ce contexte, les espoirs de pouvoir faire entendre les attentes de nos adhérents et de défendre l’intérêt général sont bien faibles. Nous continuerons certes à attirer l’attention sur l’indifférence aux problèmes environnementaux qui caractérise l’équipe municipale.

Cependant nous restons une référence pour ceux qui souhaitent une information soucieuse de l’environnement. Des enseignants, des responsables d’animation en entreprise nous contactent.

Nous participons à la préparation du PLUI en participant aux réunions prévues les trois semaines qui viennent.

Nous avons par ailleurs décidé de présenter deux projets dans le cadre du budget participatif lancé par le département : un ensemble de mosaïques sur le mur aveugle du collège Le Parc donnant sur l’avenue du 14 juillet, et sur le parking de la PMI de la rue Jean Jaurès, un panneau d’information sur l’importance des arbres du parc privé et la nécessité de les bien entretenir. Deux projets propres à améliorer modestement le cadre de vie et à contribuer à sa préservation.

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Largeur des trottoirs / Lettre au Maire

Aulnay, le 05 mai 2022

A l’attention de Monsieur le Maire d ‘Aulnay sous Bois

Copie :

Madame Valenton EPT Terre d’Envol 1ère Vice-Présidente de la Commission Développement, Renouvellement Urbain et Habitat

Monsieur le Préfet du département de la Seine saint Denis

Madame la Ministre de la Transition Écologique

Nous venons une fois de plus vous signaler que la largeur minimale des trottoirs n’est pas respectée dans le cadre du permis de construire concernant l’immeuble situé à l’angle de la rue de Bondy et de la rue Tournadour.

En effet, bien que cette largeur ne soit pas indiquée explicitement sur le permis, on en déduit comme on peut le voir sur la photo ci-contre et le plan ci-joint qu’il n’en subsistera que 75 cm.

Cette largeur, non conforme à l’article 45 de la loi du 11 février 2005, est parfaitement incompatible avec la circulation des PMR.

Nous déplorons que la municipalité de profite pas, comme toutes les communes environnantes, des nouveaux projets immobiliers pour rendre les trottoirs conformes à la législation, et notamment dans la rue de Tournadour particulièrement étroite comme on peut le voir sur cette photo.

Dans le même cadre, nous souhaitons connaître la position de la municipalité concernant le « Plan de mise en Accessibilité de la Voirie et des Espaces public : « PAVE » qui aurait dû être mis en œuvre avant le 23 décembre 2009.

Nous vous remerciant d’avance de votre retour sur le sujet général des projets d’urbanisme de la ville au regard de l’adaptation de celui-ci a l’espace urbain tourné vers la mobilité douce et plus particulièrement vers les personnes à mobilité réduite.

Veuillez agréer, Monsieur le Maire, l’expression de nos sentiments respectueux

Pour le bureau ,

Etudes, Nouvelles Constructions

PLUi Paris-Terre-d’Envol : principaux commentaires de l’association

Suite à la réunion Publique du 14 mars 2022, voici les principaux commentaires de l’association Aulnay Environnement :

  • Dans quelles mesure et de quelle façon, le projet de PLUI prendra t-il en compte les conclusions du Plan Local de Mobilité telles que présentées lors de la réunion publique du 08 février ? En effet ce plan prévoit entre autres des infrastructures dédiées aux itinéraires cyclables et globalement aux mobilités douces qui nécessiteront un élargissement de l’espace public.
  • Plus spécifiquement sur le territoire de la ville d’Aulnay sous-bois, ville ayant hérité d’une structure pavillonnaire à chaussées et trottoirs étroits, le PLUI imposera t-il un élargissement des trottoirs à l’occasion de nouvelles constructions, afin de rendre ceux-ci conformes à la législation qui définit une largeur minimale de 1,40 m libre de tout mobilier urbain (décret n° 2006 1658 du 21 décembre 2006) ?
  • Il est par ailleurs à noter que la plupart des autres villes de l’EPT Terre d’envol profitent de la construction de nouveaux immeubles pour élargir les trottoirs au droit de ces construction.  De plus il parait logique d’agrandir l’espace public proportionnellement à l’augmentation de  densité de la population.
  • Il serait souhaitable, pour les nouveaux immeubles n’ayant pas vocation à accueillir un commerce ou un établissement public, qu’un retrait de 4 m soit réalisé entre le trottoir et l’immeuble. Ceci contribuerait à augmenter la perspective et la clarté dans des rues étroites ou se concentrent actuellement les nouvelles constructions, notamment dans la commune d’Aulnay sous Bois, commune très attachée à l’ «esprit village» aux dires de la municipalité actuelle.  
  • Pourrait-on prévoir au sein du PLUi un inventaire et la préservation des arbres remarquables du domaine privé des communes de l’EPT ? En particulier sur la commune d’Aulnay sous-bois un nombre non négligeable de chênes plus que centenaires issus de l’ancienne forêt de Bondy sont présents dans le domaine privé et sont par ailleurs classés comme « Arbres remarquables » par le département.
Nouvelles Constructions

Résidence seniors : dormez, braves gens 

8 lignes dans Oxygène, une communication bien verrouillée en Conseil de quartier, aucune image, aucun chiffre, aucun dossier, en dehors d’un powerpoint qui restera confidentiel. Inutile que les Aulnaysiens en sachent plus : dormez, braves gens, on s’occupe de tout ! Et pourtant, cette « résidence senior » de l’avenue de la Croix Blanche mérite qu’on se pose quelques questions. En l’absence de documents précis sur lesquels s’appuyer, comment ne pas se les poser ?

1/s’agit-il d’une augmentation significative de l’offre d’hébergement pour nos anciens ?

Actuellement les deux résidences seniors implantées à Aulnay offrent environ 150 places (67 places pour Les Tamaris,  84 pour Les Cèdres). Les deux établissements ont été édifiés en 1977 et 1980, à une époque où Aulnay comptait environ 76 000 habitants, soit à peu près 1 place pour 500 habitants. Vu l’évolution d’une population qui monte allègrement vers les 90 000 habitants voire les 100 000, une augmentation de 20 à 25 % de l’offre serait une anticipation raisonnable, compte tenu du veillissement de la population et de la pression des promoteurs sur les occupants âgés des zones qu’ils convoitent. Bien sûr aucun chiffre ne nous a été communiqué, mais on peut penser que l’offre ne va pas beaucoup augmenter, tout simplement en raison de la disparition programmée de l’actuel foyer des Cèdres, présenté comme trop coûteux à rénover. (Au fait, qu’en est-il des Tamaris ?) 

2/ Quel avenir pour le Foyer des Cèdres ?

Là-dessus, silence radio. Mais nous pensons que les riverains ont de quoi s’inquiéter, sachant que les rives du canal sont un emplacement hautement spéculatif, et que la municipalité, par exemple, n’hésite pas à faire disparaître un équipement de qualité comme l’Espace Averino au profit d’un projet immobilier de 180 logements. Combien de logements de standing à la place de l’ex-résidence senior ? 

3/ Quel mode de gérance pour cette nouvelle résidence ?

La pratique de l’équipe municipale est de privatiser tous les services qui peuvent l’être. Certes, la résidence seniors n’est pas un EHPAD, mais la recherche effrénée du profit au détriment des personnes âgées que ce scandale a révélé ne peut manquer de nous inquiéter.

4/Quelle intégration dans le quartier ? 

On nous a promis une intégration harmonieuse dans le quartier. Ce n’est assurément pas l’impression que les images projetées lors du conseil de quartier ont donné aux riverains. « On va avoir ce contre quoi on a justement lutté », s’exclament ceux qui ont milité dans l’association QCBE (étrangement silencieuse), mobilisée contre les projets de l’ancienne municipalité socialiste. Ce sera une barre de deux étages tout le long de l’avenue, dans un style architectural qui n’a rien à voir avec celui des pavillons environnants. Rappelons que le groupe de travail mis en place à demande des habitants par la municipalité socialiste avait opté pour un habitat intermédiaire de petites unités (QCBE militant pour des pavillons), Aulnay Environnement proposant un ensemble pluri-générationnel associant les jeunes et les anciens.

5/ Quelle concertation avec les riverains ?

Aucun projet sans concertation avec les habitants, nous avait-on promis avant les élections de 2014. En 2021, c’est aucune concertation pour quelque projet que ce soit. (concertation = prise en compte des vœux des habitants). Donc, refus catégorique de toute participation des riverains au projet. Et tous les présents du conseil de quartier peuvent avoir encore dans l’oreille les paroles lénifiantes du second adjoint : « nous avons encore quatre années devant nous pour en discuter ». Sur quoi, Oxygène annonce un début imminent des travaux. Dormez, braves gens !

Cerise sur le gâteau : notre maire souhaite un « geste architectural » au croisement avec la rue Jean Jaurès. L’architecte de s’exécuter : une jolie tour carrée bien emblématique de l’ « esprit village » !

Archives, plu

Une certaine constance.

Certains ne sont pas Aulnaysiens depuis si longtemps, ou n’étaient pas nés.

Pour connaitre ce tract, disponible en annexe, pour une mobilisation des aulnaysiens pour le Plan d’occupation des sols. 

Déjà en 1990 . Depuis le plan d’occupation des sols est devenu plan local d’urbanisme, mais la mobilisation est toujours, voire plus qu’hier, nécessaire.



Tract déjà, aussi pour la sauvegarde de notre patrimoine, là, la villa Louvel

Mais ce texte, issu de la première mouture de notre association, montre indéniablement, une certaine constance dans notre action, ainsi qu’une persévérance pour prévenir les Aulnaysiens.

On peut dire que nous sommes des lanceurs d’alerte.

Là, c’est historique.

Récemment notre étude du premier projet Val Francilia, décidé encore une fois par un cabinet extérieur à la ville, et la prise de conscience locale qui s’en est suivie, a permis de sauver de la casse le Parc Ballanger,  et surtout d’envisager la mise en œuvre d’un projet plus logique, après des retours critiques des administrés.

Les années défilent, et le plan local d’urbanisme est toujours un sujet d’actualité.

Il semble, qu’encore une fois, un aiguillon ait piqué l’équipe municipale, puisqu’une révision du catastrophique PLU précédent, est annoncée par l’équipe municipale. Pour sauver ce qui peut encore l’être ?

Comme hier nous réitérons notre slogan :

« AULNAYSIENS, AULNAYSIENNES MOBILISEZ VOUS POUR LE PLU ! »

Nous espérons que cette révision sera vraiment démocratique et interactive avec la population et pas un saupoudrage sur quelques rues pour plaire à quelques amis d’Aulnay pour pouvoir dire :

« On a corrigé le PLU ! »

Aurons-nous comme il fut un temps, un bulletin municipal spécial PLU ?
Avec fiche de retour pour l’enquêteur associée, explication claire des zonages et un plan général de la ville associé ?

Ou mieux, pour une ville numérique, en plus un site internet dédié, pour dématérialiser les demandes et remarques ?

On peut espérer que cette fois les Aulnaysiens vont s’emparer de cette concertation, exiger des immeubles en retrait des trottoirs, des rues avec de vrais trottoirs, une charte de la sauvegarde des arbres remarquables, une harmonie architecturale incluse dans le PLU. Bref presque tout revoir !

Pour terminer sur notre constance, puisque le passé rejoint le présent, nous terminerons en vous demandant comme il y a 30 ans de vous impliquer dans cette concertation : plus nous serons nombreux, plus notre ville gardera son charme.

Nouvelles Constructions

Défense de la zone pavillonnaire : Les bonnes résolutions de la municipalité

Ces jours-ci, les Aulnaysiens ont pu découvrir dans leur boîte aux lettres un document très prometteur :

Les alertes lancées par des collectifs de riverains et par Aulnay Environnement semblent porter leurs fruits : la municipalité se souvient de ses promesses de protéger la zone pavillonaire !

Grâce à ces alertes, elle prend conscience qu’un peu partout, les règles du règlement qu’elle a voté sont allégrement bafouées par des constructeurs qui semblent penser que tout leur est permis.

  • Il faut donc croire qu’elle va s’en donner les moyens, et augmenter les effectifs de sa « police de l’urbanisme ». À notre connaissance, ce service comprend deux personnes : un chef multicasquettes et un employé municipal.
  • Elle va donc se saisir des nouveaux pouvoirs de police conférés aux maires par le nouvel article L.481 du code de l’urbanisme qui a déjà deux ans ( 27 décembre 2019 !) :

Procès-verbal d’infraction (à transmettre sans délai au parquet)
• Procédure contradictoire avant mise en demeure
• Mise en demeure avec délai adapté à la situation
• En cas de non-exécution à l’issue de ce délai, nouveau contradictoire
Arrêté motivé prononçant l’astreinte, d’un montant adapté à la situation et ne dépassant pas 500 euros par jour et 25 000 euros au total

CEUX QUI PRÉTENDAIENT QUE LA MUNICIPALITÉ NE POUVAIT RIEN FAIRE EN SERONT POUR LEURS FRAIS :

POURVU QUE CETTE BELLE INTENTION NE SUBISSE PAS LE SORT DE TROP DE RÉSOLUTIONS DE DÉBUT D’ANNÉE !

(On remarquera que la participation des Aulnaysiens est sollicitée. Faut-il croire que logiquement, cela s’étendra aussi aux Conseils de quartier, où l’initiative et la force de proposition sera accordée aux habitants, comme le prévoit le règlement voté en Conseil Municipal ?)

Nouvelles Constructions

Le grand n’importe quoi des permis de construire

Jusqu’ici, Aulnay Environnement, à l’écoute des Aulnaysiens, s’est surtout inquiété de la multiplication des projets immobiliers, qui la plupart du temps :

  • Sont dotés de balcons débordants et dressés en bordure des trottoirs (dont les largeurs sont déjà souvent en deçà de la largeur réglementaire) sans que l’on saisisse l’occasion de les élargir, d’où encombrement par les poubelles et augmentation des difficultés de circulation pour les jeunes parents et leurs poussettes, les personnes âgées et leurs chariot de courses et toutes les personnes à mobilité réduite
  • Sont surdimensionnés pour rentabiliser au maximum la surface, ce qui augmente sans contrôle le nombre d’habitants, de véhicules et donc de difficulté de la circulation  automobile, et d’augmentation du danger pour les piétons et les cyclistes
  • Sont dotés de parkings souterrains qui s’étendent sur toute la surface de la parcelle, et donc ne respectent pas l’obligation de 40% de la surface en pleine terre, la mince couche destinée à une pelouse posée sur la dalle couvrant le parking n’assurant évidemment pas une fonction d’infiltration des eaux de pluie vers la nappe, tandis cette même nappe, contrainte par les cuvellements étanches des parking, va se répandre vers les constructions plus anciennes.

Nous dénonçons depuis longtemps cette dérive qui témoigne d’une absence totale de réflexion d’ensemble sur l’urbanisme et les conditions de vie des habitants.

Au moins le programme municipal se targuait-il de « protéger la zone pavillonnaire ». À leur grand dam, les habitants découvrent enfin que ce n’est qu’une promesse dépourvue de tout moyen de la faire respecter.

Chaque semaine, on découvre au milieu des pavillons des travaux engagés sans respect des règles d’urbanisme, qui privatisent sans vergogne l’espace public, mettent en danger les constructions environnantes ou des projets qui implantent des immeubles collectifs changeant radicalement la nature d’un quartier.

Aulnay Environnement souhaite deux changements profonds concernant l’urbanisme : 

  • L’accès facilité aux permis de construire. Pour les consulter, on doit se rendre en Mairie, aux heures d’ouverture, ce qui est une contrainte, surtout en temps de pandémie. IL FAUT DONC D’URGENCE QUE L’OBLIGATION LÉGALE DE PUBLICITÉ DES PERMIS DE CONSTRUIRE SOIT ASSURÉE SYSTÉMATIQUEMENT PAR VOIE ÉLECTRONIQUE, ET QU’ILS SOIENT CONSULTABLES SUR INTERNET. C’est très facile : tous les documents sont obligatoirement envoyés en Mairie sous forme électronique.
  • une véritable police de l’urbanisme, dotée des moyens d’arrêter des travaux non conformes aux règles.

CE N’EST PAS AUX RIVERAINS D’ASSURER SEULS LA SURVEILLANCE !

LA VILLE DOIT SE DOTER DES MOYENS DE SURVEILLER LES TRAVAUX

ET DE LES ARRÊTER LORSQU’ILS NE RESPECTENT PAS LES RÈGLES D’URBANISME !

Rue Blanqui, la totale :
affichage lacunaire,
détournement du règlement et du permis de construire,
nombreux empiètements sans autorisation sur le domaine public.
(pour plus de détails, voir autres articles sur ce blog)