Nouvelles Constructions

La mairie annexe à la ferme Garcelon : les nouveaux fabulistes

On ne peut nier à la propagande municipale une qualité : sa réactivité. À peine avions-nous déposé un recours contre le projet de résidence senior afin d’obtenir une véritable concertation avec les riverains, que nos boîtes aux lettres ont reçu un somptueux 4 pages (aux frais des contribuables) vantant les mérites du projet. De nombreuses libertés y sont prises avec la vérité pour masquer ce dont il s’agit véritablement : deux juteuses opérations immobilières touchant aussi bien le terrain de la Croix Blanche que celui de la résidence des Cèdres promise à la destruction. Nous y reviendrons en détail.

La mairie Annexe actuelle et une vue de la Ferme Garcelon

Mais Il convient d’abord de se pencher sur l’annonce  du transfert de la Mairie annexe dans la ferme Garcelon. Qui peut croire à cette fable, qui sent à plein nez l’improvisation ? Jamais il n’en avait été question, jusqu’à ce que nous dénoncions la disparition de ce service bien utile aux habitants des quartiers sud. Si la chose avait été pensée en même temps que le projet de résidence, où sont les belles images analogues à celles de la résidence (auxquelles il ne faut pas se fier, les images de ce genre n’ont jamais de valeur contractuelle)  Où sont les plans ? Et surtout : où est le financement ? La propagande municipale vise à nous faire oublier la réalité désastreuse des finances communales, qui explique la course effrénée à la densification pour augmenter le volume des taxes foncières.

Nous nous sommes réjouis que la ferme Garçelon ait été acquise par la collectivité. C’est un précieux élément patrimonial, au même titre que sur le trottoir d’en face, la maison peinte par Utrillo, qui a été sacrifiée et massacrée par un entrepreneur privé, un bon test de la compétence des services qui ne pouvaient ignorer que la bâtisse ne résisterait pas au projet de l’acquéreur.

Mais la ferme Garcelon, en l’état, n’est absolument pas adaptée à l’accueil du public, et nécessite de très gros travaux, encore plus chers dans le contexte actuel, si l’on veut conserver ses qualités patrimoniales. Pour en faire une Mairie annexe, la démolition, comme en face, ne serait-elle pas la solution la moins coûteuse ? A moins que l’on installe un préfabriqué dans la cour: mais dans ce cas, où sont les améliorations qu’on nous vante pour les employés municipaux ?

La parole de cette équipe municipale, dont le programme de 2020 promettait une salle des fêtes et une médiathèque, a perdu toute crédibilité.

Il faut que changent toutes ces pratiques contraires à une vraie démocratie.

EXIGEONS UN VRAI DÉBAT, UNE VRAIE CONCERTATION SUR LE PROJET CROIX BLANCHE, AVEC UN COMITÉ DE SUIVI COMPRENANT DES RIVERAINS !

Actions, Nouvelles Constructions

Quand la municipalité donne (encore) le mauvais exemple

Nous avons souvent dénoncé le laxisme de la municipalité qui tolérait que la publicité obligatoire d’un projet immobilier soit faite sur place par des panneaux incomplets ou illisibles. La publicité du projet municipal Croix Blanche de résidence senior montre que l’exemple vient de haut, par l’accumulation de violations autant de la lettre que de l’esprit du règlement permettant l’information des riverains. Le panneau donnant les caractéristiques du projet (posé non règlementairement avec 3 semaines de retard sur l’approbation du permis, derrière un camion-ventouse) ne mentionnait pas l’implantation et la hauteur précise des bâtiments, ainsi que l’exige le règlement. Après constatation par un huissier, les associations Aulnay Environnement et QCBE ont donc déposé un recours, ce qui a provoqué, encore trois semaines plus tard, la mise en place d’un nouveau panneau, cette fois-ci plus conforme.


Mais il révèle un autre manquement au règlement : le projet prévoit des hauteurs supérieures de 5 mètres à la hauteur  permise en zone pavillonnaire ! Notre recours reste toujours valable, d’autant que ce nouveau panneau n’est toujours pas visible sur le lieu qu’impacte principalement le projet, la friche avenue de la Croix Blanche ! Les principaux intéressés ne sont pas correctement informés ! Certes, une dérogation est possible, dans le cas d’un établissement à vocation sociale. Mais il s’agit là d’un pur projet d’immobilier classique, de vente d’appartements à des investisseurs


Le promoteur s’inquiète : il demande une rencontre avec les associations qui ont déposé le recours, et s’engage à tenir compte de leurs objections. Mais ce n’est pas lui seul que nous voulons rencontrer, il faut que ce soit aussi avec ceux qui sont à l’initiative du projet, l’équipe municipale ! Nous avons déjà entendu certains dire que « nous sommes contre les vieux ». Or il se trouve que la plupart des membres du bureau des associations qui ont déposé le recours se trouve justement dans la classe d’âge visée par le projet.

Ce que nous voulons, c’est ce qui devrait être l’objectif premier de la municipalité : le bien-être des habitants, et ici en premier lieu, celui des riverains comme des résidents. Outre le brutalisme architectural du projet, qui va défigurer un quartier pavillonnaire, il n’a jamais été donné de réponse précise à la question : quelle nouvelle implantation pour la Mairie annexe, dont le projet prévoit la disparition ? Après la fermeture de la poste de la rue d’Aligre (une nouvelle poste était promise dans le projet initial), la disparition programmée de l’Espace Averino, sans parler du CIO, voilà un nouveau service à la population qu’on prévoit de faire disparaître des quartiers sud.

Ce que nous voulons, c’est le respect des principes démocratiques, encore une fois effrontément bafoués. Le promoteur prétend que le projet a été approuvé en Conseil de Quartier. Mais on ne lui a jamais demandé son avis, à ce Conseil, réduit à une chambre d’écoute ! Nous assistons ici au glissement sémantique favori de cette municipalité :

Concertation = simple information = approbation.  Alors que la présentation du projet a provoqué un tollé et que les élus présents ont repoussé les demandes de concertation avec les riverains !

Ce que nous voulons, c’est d’abord du respect ! Que Beschizza 2 respecte les promesses électorales de Beschizza 1, qui affirmait en 2014 :

« Consulter les riverains avant tout projet de modification de leur quartier »

ET QU’ON CESSE ENFIN DE NOUS PRENDRE POUR DES IMBÉCILES !

Nouvelles Constructions

Du discours lénifiant à la rétention d’information ?

Il faut le reconnaître : il y a dans l’équipe municipale des personnes de bonne volonté, mais qui ne sont pas soutenues par leurs collègues. Je pense à M. Cannarozzo et à son très beau discours conclusif du conseil de quartier des Prévoyants, en janvier. (au fait, le dernier, c’était en mars ; logiquement il devrait y avoir un conseil à peu près tous les mois. À quand le prochain ? Il est vrai que le sujet proposé par le public, c’est l’urbanisme !) Donc à ce conseil, après la présentation de la future résidence senior sur le terrain de la Croix Blanche, où le public avait nettement exprimé sa désapprobation sur la forme du projet ci-dessous, (« on va avoir précisément ce contre quoi nous nous étions battus sous Ségura ! »), notre bon M. Cannarozzo nous a apaisés : nous avions deux ans devant nous pour se concerter et discuter sur la forme du projet.

Mais voilà : il y a des gens à la municipalité qui ne font rien pour faciliter le dialogue préconisé par M. Cannarozzo, et qui ont appliqué une méthode bien connue : tout faire pour mettre le bon peuple devant le fait accompli.

Pour discuter du projet, il faut évidemment avoir les plans inclus dans le permis de construire. Dès sa publication, le public a juste deux mois pour présenter des objections. Pour les activistes du fait accompli, il faut donc absolument raccourcir encore ce délai, en utilisant plusieurs astuces :

  • Attendre les grandes vacances pour rendre public le projet  (approuvé en janvier) début juillet
  • Ne l’afficher sur place que plusieurs semaines plus tard, soit fin juillet
  • le placer à l’endroit le moins visible, derrière une camionnette-ventouse
  • Répondre aux demandes des associations (Aulnay Environnement et QCBE) qu’on ne sait pas où est le dossier !

Voilà où nous en sommes. Nous demandons donc expressément à M. Cannarozzo d’user de sa bienveillante influence pour nous permettre d’étudier ce dossier. Nous voudrions qu’on tienne compte autant que possible de nos remarques sur un projet immobilier qui aura un énorme impact sur le quartier (intégration architecturale, stationnement, etc.) car il a bien été dit par un élu lors de ce conseil que les architectes « allaient revoir leur  copie ».

NOUS NOUS SOUVENONS DU PROGRAMME ÉLECTORAL DE BESCHIZZA 1,

qui affirmait en 2014 :

« Consulter les riverains avant tout projet de modification de leur quartier »

QU’EN PENSE BESCHIZZA 2 ?

Nouvelles Constructions

Nouvel immeuble rue Jules Princet    

Rue Jules Princet sur l’emplacement de l’ancien garage CTA (VW) l’immeuble est construit au ras du trottoir qui n’est pas très large !


Comment vont-ils faire pour créer le projet d’une voie de bus sur cette avenue !

On pouvait penser qu’ils se seraient alignés sur l’immeuble contigu qui lui dispose d’un retrait d’environ 4 Mètres

Il n’en n’est rien !

A quand les constructions au bord du caniveau ?!

Actions

A Aulnay, les associatifs  et les jeunes sacrifiés sur l’autel de l’immobilier

 La casse des services aux habitants avance à grands pas : après la fermeture annoncée de l’espace Averino, c’est le CIO qui est condamné à disparaître à Aulnay. D’un côté, les seuls espaces modernes accessibles aux associations du sud de la ville, de l’autre, un service essentiel à l’avenir professionnel des jeunes, dans un département déjà en manque de structures de formation, champion régional à la fois de la création d’emploi et de chômage des jeunes.

Dans les deux cas, c’est une initiative de la municipalité : vente d’Averino à l’EPFIF, refus de prolonger la location des locaux du CIO à l’Éducation Nationale. Y a-t-il une proposition de remplacement ? Si l’on prend l’exemple d’Averino, on peut douter du sérieux des affirmations municipales. Le texte de la délibération voté en Conseil Municipal parlait du baraquement de l’Avenue Circulaire, le Maire, qui semblait découvrir cette décision, parlait lui, des anciens locaux de la DDE en bordure du canal. Autant de locaux d’une vétusté insigne ; pour les seconds, déjà occupés par les réserves du CAHRA.  On peut juger du sérieux d’une promesse de rénovation, lorsque le financement reste inexistant pour l’aménagement de la ferme Garcelon.

La course aux revenus fonciers prend un rythme effrené dans notre commune : les projets immobiliers sont en train d’éclore partout. Il n’est pas douteux qu’il y en aura un pour la belle parcelle du CIO, si bien placée près de la gare.

Jusqu’à quand les Aulnaysiens accepteront-ils la dégradation des services et des conditions de vie par l’augmentation incontrôlée de la population et de la circulation automobile, sans aucun autre plan d’ensemble que la carte blanche laissée aux promoteurs pour rentabiliser au mieux l’espace qui leur est offert ?

Les riverains du canal devraient s’inquiéter de la disparition programmée du foyer des Cèdres, prétendument trop coûteux à rénover. Qu’est ce qui empêche d’imaginer que ce magnifique emplacement servira bientôt à une opération immobilière d’ampleur, analogue à celle qui se développera sur Averino, avec assez de nuisances pour inciter les riverains à partir, séduits par les offres alléchantes des promoteurs ? Pourquoi la frénésie de constructions des bords du canal à Bobigny, Noisy-le Sec, Bondy et Pavillons-sous-bois s’arrêterait-elle à Aulnay ?

LES AULNAYSIENS NE SE RÉVEILLERONT-ILS QUE LORSQU’IL SERA TROP TARD ?

Actions

Trop, c’est trop !

Une nouvelle action en justice a été lancée contre les rédacteurs de MonAulnay.com. Leur crime ? Avoir mentionné que des enquêtes judiciaires visaient des membres du cabinet du Maire sur des questions de logement, information donnée également par Le Parisien. Nous appelons les adhérents d’Aulnay Environnement à se joindre à la protestation de tous les démocrates. Pourquoi ?

  • C’est la 6e procédure lancée contre le blog ! (parmi la vintaine lancée contre les contradicteurs locaux de la municipalité° Toutes ont tourné à la déroute du plaignant, notre Maire ! Disons les choses telles qu’elles sont : il s’agit bien de harcèlement judiciaire. Le but est clairement de décourager la critique visant l’opacité des pratiques de l’équipe municipale, notamment en matière d’urbanisme.
  • Les blogs réellement démocratiques, ceux qui sont ouverts à des avis contradictoires et aux droits de réponse sont pratiquement le seul vecteur d’expression pour des associations comme Aulnay Environnement. Il faut à tout prix leur permettre de vivre et déjà, les consulter régulièrement. 
  • De plus, toutes les vaines procédures qui ont précédé ont été payées par le budget municipal (une aubaine pour le cabinet d’avocats !), alors que les finances de la commune sont au plus mal, et que le Maire continue à dilapider le patrimoine communal pour atténuer une dette de plus en plus inquiétante. Voilà un poste sur lequel il serait temps qu’il commence à faire des économies. En revanche, les frais de justice du rédacteur de MonAulnay, jamais condamné, s’élèvent déjà à plus de 14 000 € ! Qui ne se découragerait pas devant un tel acharnement à pervertir le principe de l’égalité des citoyens devant la loi ? Nous vous appelons donc à contribuer à la cagnotte qui sera lancée au profit de la liberté d’expression.
  • Le fond du débat est au cœur des préoccupations d’Aulnay Environnement. Tout est fait pour empêcher les Aulnaysiens d’avoir une idée claire des pratiques municipales en matière de logement : alors que le service d’urbanisme était autrefois accessible à tout moment, son ouverture a peu à peu été rendue plus difficile. Nous demandons que tous les permis acceptés par la municipalité soient mis en ligne, afin que les riverains et les associations puissent les contester lorsqu’ils sont en contradiction avec l’intérêt général. Or le laisser-faire  au profit de ceux qui déposent des permis est patent, qu’il s’agisse d’immeubles collectifs ou de pavillons. Le contrôle semble inexistant, aucune occasion d’imposer une amélioration urbanistique n’est saisie, ou même un simple respect du patrimoine, ce qui laisse ouverte la voie à toutes les suspicions, renforcées par la promptitude à dégainer une procédure dès qu’on les exprime. Il  est temps que ces pratiques changent ! Il faut que MonAulnay vive !
  • Une preuve supplémentaire, si cela était nécessaire, de la volonté de la municipalité de ne jamais rendre compte de ses pratiques aux administrés : on attend toujours que soit répondue à la demande exprimée en Conseil de Quartier que l’on traite de l’urbanisme ! Cette institution dont le règlement voté en 2014 prévoit une véritable assemblée aux réunions régulières capable de formuler des propositions, a été totalement détournée de sa fonction, et transformée en conférence de presse municipale à la périodicité complètement aléatoire, à la discrétion des élus, où il n’est question que de ce qui convient à la municipalité. La démocratie pour nos édiles, (élus par 18% des inscrits) ne doit exister qu’un jour ou deux tous les cinq ans, le reste du temps les Aulnaysiens sont invités à n’être que des citoyens passifs.

NOUS APPELONS LES AULNAYSIENS À DÉFENDRE LES OUTILS DE LA « DÉMOCRATIE DE PROXIMITÉ »

POUR  PRÉSERVER LES BLOGS ET RESTAURER LES CONSEILS DE QUARTIER

  Réunion publique 16 juin à partir de 19h30 Salle DUMONT  
Actions

A Aulnay, les associatifs  et les jeunes sacrifiés sur l’autel de l’immobilier

La casse des services aux habitants avance à grands pas : après la fermeture annoncée de l’espace Averino, c’est le CIO qui est condamné à disparaître à Aulnay. D’un côté, les seuls espaces modernes accessibles aux associations du sud de la ville, de l’autre, un service essentiel à l’avenir professionnel des jeunes, dans un département déjà en manque de structures de formation, champion régional à la fois de la création d’emploi et de chômage des jeunes.

Dans les deux cas, c’est une initiative de la municipalité : vente d’Averino à l’EPFIF, refus de prolonger la location des locaux du CIO à l’Éducation Nationale. Y a-t-il une proposition de remplacement ? Si l’on prend l’exemple d’Averino, on peut douter du sérieux des affirmations municipales. Le texte de la délibération voté en Conseil Municipal parlait du baraquement de l’Avenue Circulaire, le Maire, qui semblait découvrir cette décision, parlait lui, des anciens locaux de la DDE en bordure du canal. Autant de locaux d’une vétusté insigne ; pour les seconds, déjà occupés par les réserves du CAHRA.  On peut juger du sérieux d’une promesse de rénovation, lorsque le financement reste inexistant pour l’aménagement de la ferme Garcelon.

La course aux revenus fonciers prend un rythme effrené dans notre commune : les projets immobiliers sont en train d’éclore partout. Il n’est pas douteux qu’il y en aura un pour la belle parcelle du CIO, si bien placée près de la gare.

Jusqu’à quand les Aulnaysiens accepteront-ils la dégradation des services et des conditions de vie par l’augmentation incontrôlée de la population et de la circulation automobile, sans aucun autre plan d’ensemble que la carte blanche laissée aux promoteurs pour rentabiliser au mieux l’espace qui leur est offert ?

Les riverains du canal devraient s’inquiéter de la disparition programmée du foyer des Cèdres, prétendument trop coûteux à rénover. Qu’est ce qui empêche d’imaginer que ce magnifique emplacement servira bientôt à une opération immobilière d’ampleur, analogue à celle qui se développera sur Averino, avec assez de nuisances pour inciter les riverains à partir, séduits par les offres alléchantes des promoteurs ? Pourquoi la frénésie de constructions des bords du canal à Bobigny, Noisy-le Sec, Bondy et Pavillons-sous-bois s’arrêterait-elle à Aulnay ?

LES AULNAYSIENS NE SE RÉVEILLERONT-ILS

QUE LORSQU’IL SERA TROP TARD ?

Actions

Largeur des trottoirs / Lettre au Maire

Aulnay, le 05 mai 2022

A l’attention de Monsieur le Maire d ‘Aulnay sous Bois

Copie :

Madame Valenton EPT Terre d’Envol 1ère Vice-Présidente de la Commission Développement, Renouvellement Urbain et Habitat

Monsieur le Préfet du département de la Seine saint Denis

Madame la Ministre de la Transition Écologique

Nous venons une fois de plus vous signaler que la largeur minimale des trottoirs n’est pas respectée dans le cadre du permis de construire concernant l’immeuble situé à l’angle de la rue de Bondy et de la rue Tournadour.

En effet, bien que cette largeur ne soit pas indiquée explicitement sur le permis, on en déduit comme on peut le voir sur la photo ci-contre et le plan ci-joint qu’il n’en subsistera que 75 cm.

Cette largeur, non conforme à l’article 45 de la loi du 11 février 2005, est parfaitement incompatible avec la circulation des PMR.

Nous déplorons que la municipalité de profite pas, comme toutes les communes environnantes, des nouveaux projets immobiliers pour rendre les trottoirs conformes à la législation, et notamment dans la rue de Tournadour particulièrement étroite comme on peut le voir sur cette photo.

Dans le même cadre, nous souhaitons connaître la position de la municipalité concernant le « Plan de mise en Accessibilité de la Voirie et des Espaces public : « PAVE » qui aurait dû être mis en œuvre avant le 23 décembre 2009.

Nous vous remerciant d’avance de votre retour sur le sujet général des projets d’urbanisme de la ville au regard de l’adaptation de celui-ci a l’espace urbain tourné vers la mobilité douce et plus particulièrement vers les personnes à mobilité réduite.

Veuillez agréer, Monsieur le Maire, l’expression de nos sentiments respectueux

Pour le bureau ,

Etudes, Nouvelles Constructions

PLUi Paris-Terre-d’Envol : principaux commentaires de l’association

Suite à la réunion Publique du 14 mars 2022, voici les principaux commentaires de l’association Aulnay Environnement :

  • Dans quelles mesure et de quelle façon, le projet de PLUI prendra t-il en compte les conclusions du Plan Local de Mobilité telles que présentées lors de la réunion publique du 08 février ? En effet ce plan prévoit entre autres des infrastructures dédiées aux itinéraires cyclables et globalement aux mobilités douces qui nécessiteront un élargissement de l’espace public.
  • Plus spécifiquement sur le territoire de la ville d’Aulnay sous-bois, ville ayant hérité d’une structure pavillonnaire à chaussées et trottoirs étroits, le PLUI imposera t-il un élargissement des trottoirs à l’occasion de nouvelles constructions, afin de rendre ceux-ci conformes à la législation qui définit une largeur minimale de 1,40 m libre de tout mobilier urbain (décret n° 2006 1658 du 21 décembre 2006) ?
  • Il est par ailleurs à noter que la plupart des autres villes de l’EPT Terre d’envol profitent de la construction de nouveaux immeubles pour élargir les trottoirs au droit de ces construction.  De plus il parait logique d’agrandir l’espace public proportionnellement à l’augmentation de  densité de la population.
  • Il serait souhaitable, pour les nouveaux immeubles n’ayant pas vocation à accueillir un commerce ou un établissement public, qu’un retrait de 4 m soit réalisé entre le trottoir et l’immeuble. Ceci contribuerait à augmenter la perspective et la clarté dans des rues étroites ou se concentrent actuellement les nouvelles constructions, notamment dans la commune d’Aulnay sous Bois, commune très attachée à l’ «esprit village» aux dires de la municipalité actuelle.  
  • Pourrait-on prévoir au sein du PLUi un inventaire et la préservation des arbres remarquables du domaine privé des communes de l’EPT ? En particulier sur la commune d’Aulnay sous-bois un nombre non négligeable de chênes plus que centenaires issus de l’ancienne forêt de Bondy sont présents dans le domaine privé et sont par ailleurs classés comme « Arbres remarquables » par le département.
Nouvelles Constructions

Résidence seniors : dormez, braves gens 

8 lignes dans Oxygène, une communication bien verrouillée en Conseil de quartier, aucune image, aucun chiffre, aucun dossier, en dehors d’un powerpoint qui restera confidentiel. Inutile que les Aulnaysiens en sachent plus : dormez, braves gens, on s’occupe de tout ! Et pourtant, cette « résidence senior » de l’avenue de la Croix Blanche mérite qu’on se pose quelques questions. En l’absence de documents précis sur lesquels s’appuyer, comment ne pas se les poser ?

1/s’agit-il d’une augmentation significative de l’offre d’hébergement pour nos anciens ?

Actuellement les deux résidences seniors implantées à Aulnay offrent environ 150 places (67 places pour Les Tamaris,  84 pour Les Cèdres). Les deux établissements ont été édifiés en 1977 et 1980, à une époque où Aulnay comptait environ 76 000 habitants, soit à peu près 1 place pour 500 habitants. Vu l’évolution d’une population qui monte allègrement vers les 90 000 habitants voire les 100 000, une augmentation de 20 à 25 % de l’offre serait une anticipation raisonnable, compte tenu du veillissement de la population et de la pression des promoteurs sur les occupants âgés des zones qu’ils convoitent. Bien sûr aucun chiffre ne nous a été communiqué, mais on peut penser que l’offre ne va pas beaucoup augmenter, tout simplement en raison de la disparition programmée de l’actuel foyer des Cèdres, présenté comme trop coûteux à rénover. (Au fait, qu’en est-il des Tamaris ?) 

2/ Quel avenir pour le Foyer des Cèdres ?

Là-dessus, silence radio. Mais nous pensons que les riverains ont de quoi s’inquiéter, sachant que les rives du canal sont un emplacement hautement spéculatif, et que la municipalité, par exemple, n’hésite pas à faire disparaître un équipement de qualité comme l’Espace Averino au profit d’un projet immobilier de 180 logements. Combien de logements de standing à la place de l’ex-résidence senior ? 

3/ Quel mode de gérance pour cette nouvelle résidence ?

La pratique de l’équipe municipale est de privatiser tous les services qui peuvent l’être. Certes, la résidence seniors n’est pas un EHPAD, mais la recherche effrénée du profit au détriment des personnes âgées que ce scandale a révélé ne peut manquer de nous inquiéter.

4/Quelle intégration dans le quartier ? 

On nous a promis une intégration harmonieuse dans le quartier. Ce n’est assurément pas l’impression que les images projetées lors du conseil de quartier ont donné aux riverains. « On va avoir ce contre quoi on a justement lutté », s’exclament ceux qui ont milité dans l’association QCBE (étrangement silencieuse), mobilisée contre les projets de l’ancienne municipalité socialiste. Ce sera une barre de deux étages tout le long de l’avenue, dans un style architectural qui n’a rien à voir avec celui des pavillons environnants. Rappelons que le groupe de travail mis en place à demande des habitants par la municipalité socialiste avait opté pour un habitat intermédiaire de petites unités (QCBE militant pour des pavillons), Aulnay Environnement proposant un ensemble pluri-générationnel associant les jeunes et les anciens.

5/ Quelle concertation avec les riverains ?

Aucun projet sans concertation avec les habitants, nous avait-on promis avant les élections de 2014. En 2021, c’est aucune concertation pour quelque projet que ce soit. (concertation = prise en compte des vœux des habitants). Donc, refus catégorique de toute participation des riverains au projet. Et tous les présents du conseil de quartier peuvent avoir encore dans l’oreille les paroles lénifiantes du second adjoint : « nous avons encore quatre années devant nous pour en discuter ». Sur quoi, Oxygène annonce un début imminent des travaux. Dormez, braves gens !

Cerise sur le gâteau : notre maire souhaite un « geste architectural » au croisement avec la rue Jean Jaurès. L’architecte de s’exécuter : une jolie tour carrée bien emblématique de l’ « esprit village » !