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La canicule à Aulnay : y a-t-il un pilote dans l’avion ? (2) encore un méfait des élagueurs fous


Les riverains de l’avenue Paul Langevin et de la rue du Gros peuplier ont dû se plaindre : on avait à peine la place de passer et on devait se baisser pour marcher sous les arbres, à cause « des drageons et des jeunes rameaux présents au plus près des troncs des arbres » (lettre de M. SANOGO, Adjoint au Maire Environnement- Espaces verts – Voirie). Il a donc annoncé « une taille d’entretien » ! Voici le résultat :

Plus aucune ombre pour les piétons. Comment les arbres vont-ils survivre à une taille « à blanc » en pleine canicule ?

Normalement, on peut penser qu’une personne chargée des espaces verts n’ignore pas que la météo, ça compte pour la végétation, (surtout à la veille de l’été et en phase de réchauffement climatique), et qu’elle consulte les prévisions avant de déclencher des travaux en début de canicule. Pas à Aulnay.

Entre un élagage des drageons et des branches basses et une taille sévère, on sait faire la différence. Pas à Aulnay.

Plus gênant : la lettre de M. Sanogo parle de « rideaux de platanes». Ou les élagueurs se sont trompé de rues, ou M. Sanogo ne sait pas faire la différence entre tilleuls et platanes. Complétons donc la formation initiale de notre « responsable des espaces verts » :

L’avantage des platanes, outre la différence absolue des écorces et des feuilles, c’est qu’ils ne « drageonnent » pas. M. Sanogo ne semble pas le savoir, ni se souvenir qu’avec les tilleuls, c’est chaque année le même problème.

On est tenté par 3 réponses :

Réponse a : la colère

Réponse b : l’incompétence de nos élus est suffisamment établie pour que ça ne vaille plus la peine de réagir

Réponse c : expliquez-nous ce qui a pu conduire à une telle aberration et discutons d’une « Charte de l’arbre »

En bons démocrates, on serait tentés par la réponse c. Mais quel sera le retour de la municipalité ?

Réponse : silence méprisant

Réponse b : les gens ont demandé un élagage, ils n’ont plus qu’à la boucler !

Réponse c (qui suppose un certain sens de l’humour) : OK, on a fait une erreur, discutons-en !

Quelle sera la réponse ? On parie ?

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La canicule à Aulnay : y a-t-il un pilote dans l’avion ?

Nous y voilà : première canicule de l’été, et on peut être sûr qu’il y en aura d’autres. La question que nous avons posé sans nous décourager apparaîtra-elle enfin pertinente à nos élus ? À savoir :

Que faire pour adapter notre ville au changement climatique ?

  • La minéralisation effrénée à laquelle nous assistons est-elle la bonne réponse ?
  • La disparition des jardins et des grands arbres est-elle une bonne idée ?
  • Est-ce sage de choisir un temps de canicule pour tailler à blanc les arbres de plusieurs avenues et de supprimer tout ombrage ?
  • Disposons-nous d’un plan d’ensemble de végétalisation ?
  • Pour le sud, a-t-on mené une réflexion sur le modèle haussmannien de façades continues de 5 étages ?
  • Pour le nord, quelle réflexion sur les problèmes d’isolation dans le grand collectif ?

Avons-nous eu dans nos boîtes aux lettres de beaux prospectus vantant l’action de notre municipalité en matière d’adaptation au changement climatique ?

Il faut reconnaître qu’elle a conduit une expérience intéressante place Abrioux, qui semble avoir été aménagée pour voir si vraiment les grands arbres ne servaient à rien pour la qualité de vie, et si les petits oliviers en bac pouvaient faire baisser la température. Le résultat devrait convaincre les plus sceptiques : zéro ombre sur cette place étincelante comme une poêle en inox, sur laquelle on serait tenté de faire cuire des œufs. Il y fait aujourd’hui plus chaud qu’à côté du four de la boulangerie. On voulait un lieu pour le feu de la Saint Jean : en ce moment, tous les jours c’est la fête!

Il serait temps d’en tirer la conclusion : d’abord, il nous faut des arbres, beaucoup d’arbres, et déjà protéger les quelques-uns qui nous restent de l’appétit des promoteurs et de l’aveuglement des nouveaux propriétaires. Il faut un Comité de la Charte de l’arbre, pour une gestion concertée du patrimoine arboré, regroupant les élus, les responsables des services, les associations, et tous les habitants volontaires.

S’il faudrait enfin que les élus s’emparent du problème, il faut aussi associer les habitants à la réflexion, à travers les Conseils de Quartier. L’adaptation au changement repose sur la solidarité et sur l’appel à la responsabilité de chacun, sur une réflexion collective et sur l’élaboration de propositions réalistes.

EN UN MOT, IL FAUT S’APPUYER SUR LA DÉMOCRATIE.OR, OÙ EN EST LA VIE DÉMOCRATIQUE À AULNAY ?

(Est-ce qu’on prend des risques d’être poursuivi par Monsieur Marques,en posant toutes ces insolentes questions ?)

élagueur fou
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QUI METTRA FIN AUX MÉFAITS DES ÉLAGUEURS FOUS ?

Notre ville a pour nom Aulnay-sous-bois parce qu’au XIXe siècle, tout le sud de la commune était une forêt. Les quelques grands chênes que l’on peut voir ici et là ne sont pas seulement un témoignage du passé et un véritable patrimoine. Ce sont aussi des acteurs de la biodiversité comme de la lutte contre la pollution et le réchauffement climatique. Sans eux, plus d’oiseaux, plus d’ombre dans les jardins. Les détruire ou les faire mourir est une offense à l’intelligence et à l’intérêt général.

Or la mode de nouveaux propriétaires d’un certain nombre de parcelles est de les faire tailler sur le mode « balayette de WC ». Des « professionnels » totalement incompétents acceptent de tailler des arbres au mépris de toutes les règles de l’arboriculture.

Et on les laisse faire ! A la question posée dans le titre ci-dessus, on peut répondre : certainement pas la municipalité, car les arbres patrimoniaux, elle s’en moque ! Elle a prouvé déjà son mépris absolu de ce patrimoine avec la destruction du plus vieux chêne d’Aulnay, situé sur la parcelle du Centre le Camus, face à l’école Jean d’Ormesson.

Nous avions initié une pétition qui a rapidement recueilli 500 signatures pour demander au Maire de faire en sorte que le promoteur Verrechia préserve ce précieux patrimoine. Nous n’avons jamais eu de réponse, mais dans la semaine, la demi-douzaine d’arbres plus que centenaires ont été rasés, et la parcelle laissée nue durant un an ! Combien d’autres exemples pourrions-nous citer ?

Imagine-t-on que cette municipalité puisse mettre en œuvre, comme nous l’avons demandé avec insistance (et comme elle l’avait promis avant les précédentes élections ! ), un « Charte de l’arbre » pour sensibiliser les propriétaires et les aider à entretenir les arbres en faisant appel à des élagueurs compétents ?

Nous sommes malheureusement impuissants face à ce massacre imbécile.

Aulnay Environnement, avec l’aide du budget participatif du département, a fait ce qui était en son pouvoir : un grand panneau d’information pour un entretien raisonné de nos arbres, visible à l’arrêt Vercingétorix du bus 637

Notre ville, à grande vitesse, perd ce qui faisait son charme, son patrimoine naturel comme son patrimoine architectural, les pavillons anciens.

AURONS-NOUS UN JOUR DES ÉLUS PRÊTS À DÉFENDRE CE PATRIMOINE D’AULNAY-SOUS-BOIS ?

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Enfin une bonne nouvelle !

Depuis quelques temps, nous percevons des inquiétudes de la part des riverains du boulevard Émile Zola. Une grande propriété richement arborée venant de changer de main, son propriétaire a manifesté l’intention de la lotir et de suivre la mode locale en sacrifiant les grands arbres. Un entrepreneur proche du Maire a déjà défrayé la chronique en entamant la construction de deux pavillons sur une petite parcelle, avec des caractéristiques contraires au règlement du PLU, et, face à l’opposition des riverains, s’est vu contraint de détruire une partie de ce qui avait été construit.

Pour cette nouvelle affaire, notre Maire a réagi, et a fait distribuer un courrier (il y a déjà quelques mois, mais nous n’en prenons connaissance que maintenant) qui fait notre ravissement : on y lit que les inquiétudes sont « légitimes » et que les arbres en question « font l’objet d’une vigilance particulière pour les préserver ». Il n’hésitera pas à invoquer le Code de l’Urbanisme et « les éléments paysagers à protéger ».

On peut se demander pourquoi quelques riverains du boulevard Émile Zola, comme naguère ceux de la rue de Belfort, ont obtenu gain de cause, alors que les 500 signatures de la pétition demandant une protection pour le plus vieux chêne de la ville, sur l’ancien Centre le Camus, n’ont reçu aucune autre réponse que l’abattage immédiat de tous les arbres de la parcelle.

La réponse s’impose : c’est un miracle, Alléluia ! Le temps des grands abattages, Place Abrioux, Centre le Camus, terrain de la Croix Blanche et ailleurs, c’est fini ! Nous avons enfin à la tête de la commune un protecteur des arbres. Nous le savons les plus zélés sont les nouveaux convertis. Il lui reste cependant encore un petit pas à faire : reprendre avec les Aunaysiens l’élaboration de la Charte de l’Arbre promise juste avant les précédentes élections.

Et puis surtout, il reste à notre maire à faire publiquement son « coming out » environnemental :
MONSIEUR BESCHIZZA AIME ET PROTÈGE NOS ARBRES !

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ENVIRONNEMENT : OXYGÈNE NE MANQUE PAS D’AIR !

Que  retenir du gros dossier d’Oxygène intitulé : Environnement : beaucoup en parlent, Aulnay agit ?

« Aulnay » agit ? C’est d’abord une belle carte qui fait l’inventaire d’un patrimoine déjà ancien (dont une partie du parc du Sausset, qui est un parc départemental). En dix ans, la municipalité se vante de l’avoir accru d’environ 2%. « Aulnay » a agi, bel exploit ! Encore faut-il se souvenir :

  • que le fameux parc Jules Verne, invivable car en bordure de l’autoroute, jouxte la zone d’espaces verts que représentait le vaste terrain du club canin (400 adhérents) et le stade Balagny qui ont été transformés en zone d’entrepôts, sans qu’Oxygène en parle jamais ! « Aulnay » a agi : combien d’hectares d’espaces verts ont été perdus ?
  • que l’espace pompeusement nommé « Cours Napoléon » n’est qu’une zone de passage généralement déserte, sans bancs ni jeux d’enfants (surtout un crottodrome !). Mais « Aulnay » agit !
  • que les tilleuls centenaires de la place Camélinat ont tous été arrachés pour la construction d’un parking souterrain ruineux, au mieux à moitié vide, puis remplacés par des oliviers en pot dont la valeur en termes de biodiversité est proche de zéro ! « Aulnay » a agi : qui entend encore les oiseaux chanter sur la place ?
  • que le parc Ballanger, le plus grand parc aulnaysien que la municipalité voulait privatiser en y construisant une partie de « Val Francilia » n’a été sauvé que grâce à la mobilisation des associations VME et Aulnay Environnement. Ouf! « Aulnay » n’a pas agi ! Mais des Aulnaysiens, oui !

Une bonne partie de l’article parle de choses qui n’existent pas encore, mais « Aulnay » agira : tout ce qui concerne le canal de l’Ourcq est écrit au futur, alors qu’on nous en parle depuis deux ans ! C’est pareil pour la ferme Garcelon : depuis la destruction des annexes, il ne s’y passe pratiquement rien depuis des mois, et le pavillon en façade est ouvert à tous les vents ! Quant à la fameuse « coulée verte », c’est un serpent de mer qui va bientôt fêter son 20e anniversaire, alors que partout dans la zone fleurissent de nouveaux projets immobiliers.  Pour l’entretien des cimetières, il a fallu que des citoyens, ceux qui sont Aulnay, s’émeuvent pour que l’on envisage de faire quelque chose, toujours au futur !

On nous vante la maison de l’Environnement, mais qui a agi ? Elle a été crée en 2008 ! On doit rendre hommage au travail assuré par l’équipe de la Maison, mais dans quel état se trouve l’extérieur du bâtiment ?

On se vante de planter de jeunes végétaux, mais combien de grands arbres ont disparu ? Il est vrai qu’il s’agit souvent du domaine privé, dont la municipalité se désintéresse totalement, sauf à le préempter pour le remettre aux promoteurs ! Là, c’est certain, « Aulnay » agit !

Il faudrait pour remédier à cela une Charte de l’arbre, appuyée sur une action citoyenne pour sensibiliser les propriétaires. Aulnay Environnement, grâce au budget participatif lancé par le département, a pu faire poser un panneau d’information. Pour pouvoir agir, il faut qu’une autorité nous en donne les moyens !

Il faudrait surtout associer LES HABITANTS, CEUX QUI SONT AULNAY, par l’intermédiaire des structures de démocratie participative : Conseils de quartier ou Conseil Économique, Social et Environnemental, autant de structures démocratiques prévues par la loi que la municipalité a mis en sommeil, car elle ne veut pas leur laisser le loisir de prendre des initiatives et d’agir, sauf à demander un « permis de végétaliser ».

AGIR ET INCARNER AULNAY, EST-CE LE PRIVILÈGE DE L’ÉQUIPE MUNICIPALE ?

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MOBILISONS-NOUS POUR DÉFENDRE NOS ARBRES !

Ces derniers jours, peu après qu’Aulnay Environnement, grâce au budget participatif du département de Seine Saint Denis, ait pu faire accrocher avenue Jean Jaurès un grand panneau appelant à la sauvegarde de nos rescapés de la forêt de Bondy, une belle exposition de dessins des enfants des écoles est apparue sur les grilles de la Mairie. Nos élus ont-ils subitement acquis une sensibilité écologique ? Ont-ils enfin compris l’intérêt de nos grands arbres du point de vue du paysage, de l’équilibre climatique et de la biodiversité ?

Ne rêvons pas : cette exposition relèverait de la seule initiative du Conseil Municipal des Enfants. Pour les adultes, le chemin est probablement encore long pour ceux qui

  • ont décidé l’arrachage des tilleuls centenaires de l’ex-place Camélinat, dont la plupart étaient sains
  • n’ont rien fait pour empêcher la disparition de tant de grands arbres, comme le grand marronnier de la rue du docteur Roux.
  • n’ont rien fait pour éviter le massacre de tous les arbres de l’ex-centre Le Camus, après le dépôt sur le bureau du Maire d’une pétition de 500 signatures pour lui demander d’intervenir auprès du promoteur pour qu’il conserve le plus possible de grands arbres. La seule réponse a été que tous les arbres, dans la semaine, ont été abattus ! Il y avait là un énorme cèdre, et parmi la demi-douzaine de très vieux chênes survivants de la forêt de Bondy, celui qui était sans doute le plus bel arbre de notre commune !

La réponse qui consisterait à dire que la municipalité ne peut rien faire sur les terrains privés ne tient pas !

le Maire a les moyens d’inciter les promoteurs à respecter les arbres, c’est la volonté qui manque !

L’argument qui consiste à se vanter de replanter des arbres a lui-même peu de valeur :

  Comment 10 jeunes arbres portant chacun 300 feuilles remplaceraient-ils un hêtre de 80 ans qui en porte 800 000, avec l’oxygène ( = les besoins de 10 personnes), la biodiversité, l’ombre et les degrés en moins que cela implique ?  (Peter A. Thomas, Trees. Their Natural History, Cambridge University Press, 2014. Voir Wikipedia, article « feuille »)  

Devons-nous nous résigner ?

Aulnay Environnement propose aux Aulnaysiens de se mobiliser pour défendre un grand et bel arbre qui pourrait être bientôt sur la liste : celui de la rue Jeanne d’Arc, sur une propriété aujourd’hui vendue. Face à la Poste, c’est un magnifique ornement de notre ville. Il peut devenir l’emblème du refus de la minéralisation de notre ville

Rejoignez nous sur notre site https://aulnayenvironnement.fr

pour la sauvegarde de cet arbre là et de tous les autres qui vous tiennent à cœur, et nous programmerons une réunion publique pour organiser cette mobilisation.

SAUVONS NOS ARBRES, C’EST NOTRE PATRIMOINE À TOUS !

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NOS ARBRES SONT UN TRÉSOR !

Il y a deux ans, le département ouvrait un budget participatif pour financer des initiatives citoyennes. La contrainte était que cela ne pouvait concerner que le foncier départemental, dont fait partie la PMI de l’avenue Jean Jaurès. Grâce au département et à son personnel, Aulnay Environnement a donc pu concrétiser un peu son projet de sensibiliser les Aulnaysiens à la protection des arbres du parc privé.

Reste à convaincre les promoteurs, et surtout nos élus !

À quand une Charte de l’Arbre assortie d’une commission mixte dotée d’un budget pour sensibiliser tous les propriétaires et les aider à entretenir un patrimoine qui profite à tous ?

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AULNAY ET LE DÉRÈGLEMENT CLIMATIQUE : QUE FAIRE ?

Aucun sujet n’est plus actuel, nous en vivons l’emprise à chaque instant, au point que le sujet fait la une de tous les médias : mais qu’en est-il à Aulnay ? Quelle lutte y est menée contre le dérèglement climatique ?

Il s’agit bien sûr d’un problème planétaire, et les solutions sont globales. Mais les mesures pour en atténuer l’impact doivent être mises en œuvre à toutes les échelles, aussi bien mondiales que communales, avec la coopération de  chaque citoyen, dans une démarche collaborative et solidaire.

Pour cela, l’échelle la plus pertinente est celle du quartier. Les Conseils de Quartier doivent être réunis avec à l’ordre du jour :

« COMMENT ATTÉNUER LES EFFETS DU DÉRÈGLEMENT CLIMATIQUE ? »

Des pistes de réflexion :

  • identification des « points chauds » et recherche de propositions pour les « refroidir » autant que possible, avec l’audition d’experts en adaptation urbaine
  • identification de tous les grands arbres dispensateurs de fraîcheur et sensibilisation de tous les acteurs pour empêcher leur abattage. Pour cela, une Charte de l’Arbre accompagnée d’une commission permanente dotée de crédits pour aider les propriétaires dans l’entretien de leur patrimoine arborée
  •  sanctuarisation de tous les arbres d’alignement en bonne santé
  • Information auprès des propriétaires pour faire reculer l’imperméabilisation des sols
  • Information sur  les moyens d’atténuer la montée des températures dans les logements

Et toutes initiatives contribuant à changer nos comportements dégradant notre environnement et sa capacité à absorber les effets du dérèglement.

L’état ne peut pas tout faire ! Mais les communes, comme les citoyens ont un rôle à jouer !

EXIGEONS QUE LES CONSEILS DE QUARTIER JOUENT

 LEUR VÉRITABLE RÔLE, CELUI POUR LE QUEL ILS ONT ÉTÉ CRÉÉS :

CONTRIBUER À L’AMÉLIORATION DE LA VIE DANS LES QUARTIERS,

AVEC LES CITOYENS !

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IL FAUT SAUVER NOS JARDINS !

FNE Ile-de-France, dont fait partie Aulnay Environnement, vient de mettre à disposition du public une plateforme cartovégétation qui permet de visualiser les zones de végétation à haute résolution et de retrouver les indices de végétalisation et de canopée pour 5 départements d’Ile-de-France. (https://experience.arcgis.com/experience).

Qu’y apprend-t-on sur Aulnay ?

  • l’indice de végétalisation de notre commune n’a rien d’exceptionnel : 29%, soit juste la moyenne du département. Et ceci en dépit de la présence de deux très grands parcs : une part de celui du Sausset, qui est une création du département, et le parc Ballanger, que le projet de la municipalité était de lotir en partie, en abattant des milliers de grands arbres.
  • Les jardins privés couvrent les deux tiers du territoire et portent l’essentiel la végétalisation, ce qui leur donne un rôle fondamental dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Il faut donc absolument préserver ces jardins privés. Cela aurait dû être le rôle d’une Charte de l’Arbre bien comprise : sensibiliser et aider les propriétaires privés à soigner leurs grands arbres et à éviter d’imperméabiliser leur terrain.

Ici encore, l’incompétence de l’équipe municipale dans la lutte contre le réchauffement climatique par la végétalisation de l’espace est patente, en particulier parce qu’elle laisse totalement les mains libres aux promoteurs.

  • Destruction de grands jardins comme sur la route de Bondy, alors que le centre gare est déjà intensément bétonné
  • Construction d’énormes immeubles au ras de la chaussée comme sur la rue Jules Princet, rendant impossible toute végétalisation de la voie publique, ainsi que l’aménagement de piste cyclable digne de ce nom
  • Création de puits de chaleur comme la place Abrioux, parfait exemple de tout ce qu’il ne faut pas faire.

JUSQU’À QUAND NOS ÉLUS SE MOQUERONT-ILS DE NOTRE BIEN-ÊTRE ?

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LA MUNICIPALITÉ ET NOTRE PATRIMOINE :  LA BRADERIE CONTINUE ! (1)

On pourrait penser que le rôle d’un édile est de protéger, voire de mettre en valeur le patrimoine collectif. Nous savons qu’en ce qui concerne les grands arbres qui témoignent de l’histoire et justifient le nom de notre commune, c’est le cadet des soucis des élus aulnaysiens. Sur les terrains dévolus aux promoteurs, rien n’a été fait pour les inviter à préserver les magnifiques individus de la parcelle Le Camus, avec un cèdre magnifique et tout un groupe de chênes centenaires, dont le plus vieux de notre commune. Idem avec le grand marronnier de la parcelle autrefois occupée par la Croix Rouge, et on peut multiplier les exemples. Dernièrement, c’étaient les arbres près de la piscine, ou encore aux Merisiers.

C’est évidemment encore plus choquant quand il s’agit de terrains qui dépendent directement de la Municipalité. On se souvient du massacre des tilleuls de la défunte place Camélinat, et maintenant c’est le tour des chênes de la Croix Blanche, découpés en rondelles. Pour faire des allumettes ?

Combien de temps tiendra le dernier survivant d’un ensemble aussi majestueux ? Petit à petit, ceux qui se proclament les champions de la biodiversité détruisent allégrement les écosystèmes, et d’abord l’habitat des oiseaux.

ET EN MÊME TEMPS CETTE MUNICIPALITÉ A LE FRONT D’INVITER LES HABITANTS À

ENRICHIR UN ATLAS DU PATRIMOINE NATUREL !

Il faut exiger que l’avenir du terrain de la Croix Blanche soit à l’ordre du jour du Conseil de Quartier du 8 juin salle Chanteloup !