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Les attentes d’Aulnay Environnement 1 / L’urbanisme

Il y a 5 ans, nous avons envoyé aux différentes listes candidates aux élections une lettre ouverte exprimant nos attentes concernant la préservation et l’amélioration du cadre de vie des Aulnaysiens et notre aspiration à la mise en œuvre d’une politique globale pour lutter dans notre ville contre le dérèglement climatique, les fractures territoriales et sociales. Nos attentes portaient sur l’urbanisme, la circulation, les équipements collectifs, le patrimoine arboré, les déchets et l’énergie, la démocratie.

Sur l’urbanisme :

  • construction en retrait et refus des balcons surplombant le trottoir
  • encouragement à l’aménagement des parkings en rez-de-trottoir pour limiter le recours aux parkings souterrains
  • maintien sur la rue d’îlots verts et de créneaux de lumière en préservant les jardins et les grands arbres sur des points névralgiques
  • saisir toute occasion d’élargir les trottoirs.

 Force est de constater que nous n’avons pas été entendus.

  • L’alignement a été la règle, avec non seulement des balcons surplombants, mais aussi des fenêtres d’appartement donnant directement sur le trottoir, à hauteur de passant. Le PLUI du territoire Terre d’Envol, (présidé par notre maire) interdit à présent cette pratique. Comment notre municipalité ne s’est-elle pas rendu compte plus tôt de ce qui représente l’un des aspects les plus choquants de la densification ? C’est le fait d’un règlement du PLU de 2015 bâclé en quelques mois et jamais discuté avec les habitants.
  • Les parkings en sous-sol, jusqu’à deux à trois niveaux, sont la règle, alors que le SAGE, gestionnaire du réseau hydrographique, préconise au maximum un seul niveau. C’est une pratique irresponsable, qui fait peser de lourdes menaces sur l’avenir. Le réseau d’évacuation des eaux de pluie, modernisé par le département, risque d’être à terme saturé, tandis que les immeubles riverains voient leur-sol sol déjà affecté par l’humidité de la nappe phréatique rabattue vers le voisinage par les cuvelages des parkings.
  • Beaucoup de jardins et de grands arbres ont disparu, la liberté des promoteurs a été totale, pour densifier au maximum. À Aulnay, la nature joue de moins en moins son rôle de régulateur face au dérèglement climatique, qui n’est absolument pas pris en compte !
  • Aucun élargissement de trottoir n’a été effectué lors d’opérations immobilières, le cas de la rue Tournadour est exemplaire.

Qu’il soit bien clair que nous ne sommes pas contre les constructions, même si cette municipalité a été élue « contre le bétonnage ». Mais en clair, nous attendons  une politique d’urbanisme qui nous propose une densification maîtrisée. Or il est évident qu’il n’y a eu, sur deux mandatures, aucune maîtrise, aucune politique globale d’aménagement sur la plus grande partie de la ville. Le cas le plus évélateur est la construction de l’immeuble de la rue Princet, qui ne respecte pas l’alignement avec les grand immeubles voisins et rend impossible l’aménagement et l’élargissement d’une voie structurante entre le RER B et la future gare du Grand Paris. De surcroît, de graves malfaçons rendent sa destruction partielle ou totale inévitable, posant en plein  milieu de la ville ce qui ressemble déjà à une ruine. Pour combien de mois ou d’années ?

La promesse répétée de « préservation des quartiers pavillonnaires » s’est révélée vide de sens. Partout, des petits immeubles remplacent les pavillons, souvent sans respecter les règles du PLU. L’absence de surveillance des permis de construire est patente. Quant aux plus beaux pavillons, les plus anciens, qui représentent un patrimoine apprécié de tous les passants, mais qui se trouvent en bordure de la zone de centralité, ils disparaissent peu à peu. Parfois même c’est toute une rue qui va voir éclore d’énormes immeubles, comme rue du colonel Moll.

Pour les quartiers Nord, le constat est encore plus accablant : une densification à outrance, qui fait disparaître les espaces de loisirs, et des cités comme le Gros Saule complètement délaissées durant dix ans. 

EN CE QUI CONCERNE L’URBANISME, DIRE QUE LE BILAN EST DÉCEVANT SERAIT UN DOUX EMPHÉMISME

Nouvelles Constructions

NON AUX RUES-CANYON


Il y a dix ans, jour pour jour, nous publiions ce tract, avant que soit construit l’immeuble contre lequel nous avions lancé un recours, en vain

Aujourd’hui les choses se précisent : le paysage que nous annoncions pour « après-demain » commence à se dessiner. Le pavillon dont on aperçoit les tuiles rouges (parcelle 97) a été rasé, et plusieurs parcelles voisines ont été vendues,

Quel programme immobilier se prépare ? De quelle hauteur ? Les riverains s’inquiètent !
Non à la disparition des espaces verts que sont les jardins !
Non à la minéralisation à outrance de nos rues !

OUI À DES CONSTRUCTIONS QUI RESPECTENT UN PAYSAGE URBAIN OÙ LA NATURE A SA PLACE !

Actions, plu

Avis D’Aulnay Environnement Sur Le PLUi De L’EPT Paris Terre D’Envol

Aulnay Environnement est particulièrement sensible à la dégradation du paysage urbain de la commune d’Aulnay-sous-bois depuis une dizaine d’années en zone de centralité ou urbaine mixte.

  1. Nombreuses constructions à l’alignement d’immeubles de 5 à 7 niveaux en bordure de rues étroites, créant un effet « canyon » multipliant les nuisances en matière de bruit et de qualité de l’air, en liaison avec l’accroissement de la circulation automobile
  2. Containers d’ordures ménagères Absence de règlementation pour éviter que les containers n’obstruent le passage des piétons
  3. Disparition de nombreux arbres « de haute tige », souvent plus que centenaires, au profit d’opérations immobilières qui ne tiennent aucun compte de ce patrimoine issu de l’ancienne forêt de Bondy  
  4. Imperméabilisation galopante des sols : absence de prise en compte
  5. Multiplication des parkings en sous-sol sur plusieurs niveaux avec coffrage sous le niveau de la nappe phréatique qui se déverse vers les constructions mitoyennes
  6. Absence d’une politique d’aménagement des grands axes qui traversent la commune, afin de les élargir, de les végétaliser et de les rendre plus aisés pour les « circulations douces » (piétons et vélos)
  7. Stationnement sauvage : absence d’une politique sérieuse pour lutter contre
  8. Patrimoine architectural : absence d’une politique réfléchie de préservation d’une architecture vernaculaire typique d’une époque caractérisée par l’association de la meulière, des briques et des décors de céramique
  9. Nouveaux équipements collectifs (salles pour les associations, écoles, crèches ou EHPAD) : absence de prévision  en rapport avec l’augmentation de la population
  10. Personnes à mobilité réduite : absence d’une politique d’aménagement de l’espace public.

Or le PLUI, malgré les belles paroles du PADD, ne propose aucune amélioration sur ces différents aspects. Nous ne relevons aucune préconisation, aucun engagement précis.

Il ne tient aucun compte des résultats de la concertation et des vœux exprimés par la population, en particulier :

  • Préserver une densité modérée qui respecte le cadre de vie existant
  • Porter une attention particulière aux arbres. Le PLUI parle d’arbres à planter, alors qu’il faut privilégier la protection des grands arbres existants, 14 fois plus efficaces en matière de lutte contre le réchauffement climatique que les jeunes arbres. Il faut indiquer que si un arbre de haute tige est présent, le projet de construction doit être conçu en fonction de sa préservation.

La présentation des OAP (Opération d’aménagement et de programmation) est aussi très révélatrice :

  • toutes constatent un niveau maximum de risques et de nuisances, sans que rien ne soit mis en avant pour y remédier. La seule perspective est une densification, parfois en contradiction avec les orientations des textes réglementaires pour la renaturation des cours d’eau comme le Sausset, rendue impossible dans les prévisions de l’OAP Gros Saule. Pour cette OAP¨, nous sommes particulièrement inquiets pour l’avenir du vaste espace vert au sud du vélodrome qui joue un rôle essentiel pour les habitants des cités limitophes, autrefois appellées les « Mille mille », et que ne peut remplacer le parc du Sausset.
  • L’OAP Val Francilia annonce la construction de 2800 logements ( Mémoire en réponse à l’avis de la MRAE, p9) dans une zone de « mixité fonctionnelle » quei s’étend sur le site PSA, à proximité d’activités polluantes comme l’usine Chimirec. Il est aberrant de construire des logements sur cette friche industrielle, de même qu’en bordure des autoroutes A1 et A3, dans la zone de bruit des aéroports Charles de Gaulle et Le Bourget. C’est en contradiction avec la note d’enjeux de l’État. La partie est de cette zone de « mixité fonctionnelle » est traversée par une voie à créer (reprise d’un projet « Val Francilia » antérieur qui a été abandonné à la suite d’une forte mobilisation citoyenne) servant d’émissaire au trafic intense de la zone d’activités ( dépôts logistiques, déchets à retraiter par Chimirec, futurs datacenter, etc). il est impératif qu’aucune zone d’habitation (avec évidemment des écoles) ne soit developpée au moins sur cette partie de la zone. Seule une bande aux abords du boulevard George Braque, entre carrefour de l’Europe et Louis Armand, peut raisonnablement recevoir des logements. Il faut donc repenser la carte de l’OAP pour distinguer clairement les zones d’habitation, et revoir à la baisse le nombre de logements.
  • L’OAP Centre gare prévoit de même une densification dans une zone d’exposition aux risques de la gare de triage (produits dangereux), jusqu’aux abords de l’autoroute A3.
  • Dans l’ensemble des OAP , le nombre de logements envisagé est excessif, et dépasse, en proportion de la population actuelle de la ville, les prévisions de la plupart des autres villes du territoire. Aulnay « fait du zèle », au rebours des attentes de la population, qui souffre de la multiplication et de l’impact de trop nombreux projets immobiliers.
  • L’OAP Centre gare ne prévoit aucune mesure concrète pour permettre la mise en place d’un Bus à Haut Niveau de Service et de pistes cyclables sur l’ « axe structurant » Jules Princet – Rue Charcot. Cet aménagement ne peut se faire  que par une régularisation et un élargissement de ces voies, qui doivent être permis par des dispositions spécifiques intégrées au règlement (5. Qualité urbaine, dispositions particulières applicables à la commune d’Aulnay-sous-bois) .
  •   L’OAP Centre Gare est la seule àprévoir la création d’une école.
  • La notion d’ « espace public », de type « place » comme lieu de rencontre et d’échange à créer, est absente de toutes ces OAP.
  • Les OAP ne répondent pas à ces questions cruciales : comment ce PLUi compte-t-il régler ou limiter les risques d’îlot de chaleur, d’exposition à la pollution, au bruit, aux risques industriels ? Quelle isolation des bâtiments ? Quelle place pour les végétaux ?
  • Sur les points 6,7,8,9, 10 de la liste ci-dessus,  Absence d’une politique d’aménagement des grands axes, Stationnement sauvage, Patrimoine architectural, Nouveaux équipements collectifs, aménagements PMR,  les OAP n’apportent aucune réponse précise.  

Sur un point de méthode et de souci démocratique, une recherche sincère de la participation du public devrait fournir des éléments de comparaison harmonisés entre le PLUI et les PLU en vigueur comme celui d’Aulnay, voté en 2015.

Mais on constate d’emblée que de nombreux aspects du règlement (zone U2, sauf point 3) ne répondent pas aux attentes de notre association :

  • point 1 de la liste ci-dessus, Nombreuses constructions à l’alignement : p 51, construction en recul de 4 mètres de l’axe d’une voie d’une largeur inférieure à 8 mètres. C’est notoirement insuffisant pour éviter « l’effet canyon ».
  • point 2, les Containers d’ordures ménagères : rien n’est prévu concernant la facilitation du ramassage des ordures ménagères. Sur quelques mètres de large et en continuité avec la voie publique, un recul ponctuel de la construction devrait être imposé, en communication avec le local habituellement fermé, pour le stockage des containers le jour de la collecte des ordures ménagères, afin qu’ils n’encombrent pas les trottoirs et n’obligent pas les piétons de tous âges à descendre, à leurs risques et périls,  sur la chaussée.
  • point 3, Disparition de nombreux arbres « de haute tige » (zone U1), p38, il ne suffit pas d’exiger la présence d’un arbre de grand développement (plantation ?), il faut indiquer que si un arbre de haute tige est présent, le projet de construction doit être conçu en fonction de sa préservation, et rappeler que des sanctions sont prévues en cas de manquement à cette règle. Trop de grands arbres ont déjà disparu.
  • point 4, Imperméabilisation galopante des sols  : p 48,  pour les risques d’inondation suite à un cuvelage, les constructions limitrophes ne sont pas prises en compte, alors que de nombreuses inondations de sous-sol sont déjà constatées. Ne pas oublier que de nombreux pavillons situés en zone U2 ou en bordure de la zone U2 n’ont pas de fondations, et sont donc particulièrement sensibles à ces désordres. Les constructions nouvelles doivent-elles se faire cyniquement au détriment des constructions anciennes ?
  • point 5, Multiplication des parkings en sous-sol : aucune limitation pour le nombre de niveaux de parking, alors que le SAGE ne préconise qu’un niveau. En raison de la multiplication récente des parkings souterrains sur une commune où la nappe phréatique monte à 1,5 mètres et dans une zone exposée à la dissolution du gypse, il est urgent de mettre des limites très strictes aux nouveaux parkings souterrains. Par quartier, un pourcentage d’espaces en cuvelage à ne pas dépasser devrait être fixé, en plus des espaces en pleine terre, qui sont définis sans tenir compte du contexte local et de l’effet d’imperméabilisation des constructions préexistantes. Ne pas oublier qu’avant-guerre, dans de nombreuses zones d’Aulnay-sous-bois, il était obligatoire de faire des rez-de chaussée surélevés, avec des caves à demi-enterrées qui ne pouvaient excéder 1,80 cm de haut. Nous savons que les progrès des techniques ont souvent conduit à un aveuglement niant les réalités naturelles, ce qui a conduit à bien des catastrophes récentes. Le remède pour permettre le stockage d’un nombre de véhicules grandissant sans perturber l’équilibre du sous-sol pourrait être l’utilisation des rez-de-chaussée pour les parkings. C’est dans ce domaine que les recherches architecturales et techniques pourraient être orientées. Le PLUI devrait évoquer explicitement cette possibilité.

Le projet de PLUI présente aussi des aspects positifs, en regard de l’actuel PLU d’Aulnay-sous-bois, en particulier en zone U2.

  • U2, dispositions générales, p49 : il pourra être exigé un recul partiel pour favoriser le raccordement à un bâtiment voisin implanté avec un recul différent. Nombreux sont à Aulnay les nouveaux immeubles (Rue Jules Princet, Route de Bondy) qui auraient dû être contraints au recul par cette disposition.
  • P50 : surélévation ou recul des rez-de chaussée vis-à-vis de l’alignement (plusieurs cas à Aulnay où le regard du passant plonge dans des pièces d’habitation)
  • P51 recul obligatoire dans le cas de terrains d’une profondeur égale ou supérieure à 20 m
  • P71 : 15% minimum d’espace en pleine terre, alors que de nombreux immeubles ont été contruits ces dernières années en excavant toute la surface de la parcelle pour y creuser 2 ou 3 niveaux de parking. Dans l’ensemble, l’espace en pleine terre prévu nous paraît insuffisant, mais c’est un progrès.

Ces aspects positifs ont pour nous un parfum d’amertume.

Pourquoi apparaissent-ils seulement maintenant, alors que ces graves fautes d’urbanisme dans les constructions de ces dernières années ont vite été constatées et dénoncées ? Pourquoi des modifications du PLU d’Aulnay-sous-bois n’ont pas été faites plus tôt ? Nous nous inquiétons que les abus permis par le PLU voté trop rapidement en 2015 (qui conduisent à des désordres de plus en plus visibles) se poursuivent, alors que les graves défauts de ce PLUI, constatés par ailleurs et dénoncés entre autre par la MRAE (40 recommandations, un record !), rendent problématique son adoption dans un très proche avenir.

Afin de mettre fin au plus vite aux désordres qui dégradent les qualités urbaines de notre commune, et puisque les élus aulnaysiens du territoire semblent à présent acquis à ces améliorations, nous souhaitons qu’elles soient dès à présent mises en œuvre à Aulnay, grâce à une modification du PLU de notre commune, qui tôt ou tard, devra être mis en conformité.

plu

ECHANGEONS SUR LE PLUI !

Pour préparer la réunion publique sur le PLUI du 5 décembre salle St Exupéry, nous vous convions 

le mardi 5 novembre, salle Dumont au 1er étage, à 20h

Pour ceux (sans doute très nombreux) qui ne pourront se rendre dans cette zone excentrée et inhospitalière de la ville, cette réunion sera utile pour nourrir l’avis à déposer sur le registre numérique du site de Terre d’Envol, du 25 novembre au 26 décembre. Beaucoup s’interrogent sans doute : à quoi bon ? Or connaître le PLUI (https://plui.paristerresdenvol.fr/, puis : médiathèque), c’est comprendre ce qui se joue à Aulnay, entre urbanistes et politiques.

Les réunions de concertation sur la Zac Centre Gare ont été très éclairantes. Les urbanistes (le Directeur de la Stratégie Urbaine d’Aulnay-sous-Bois et la représentante du bureau d’Études Arcadis) sont des professionnels qui ont une vision d’ensemble de la ville, mais singulièrement abstraite. Les politiques n’ont pas de vision du tout, et parlent le langage des promoteurs. On a bien pu percevoir cette divergence à propos de deux constructions.

1/L’immeuble de la Rue Jules Princet, qui condamne par rétrécissement tout aménagement (bus en site propre, piste cyclable et végétalisation) de cet axe structurant, et qui en raison de ses vices de construction, restera longtemps inachevé avant démolition partielle, une énorme verrue dans notre paysage urbain :

  • à la première réunion de concertation sur la ZAC Centre Gare, le Directeur de la Stratégie Urbaine déplore sa construction, évidemment en contradiction avec tout projet urbanistique cohérent
  • les politiques gardent un silence éloquent. On voit bien là qui décide, au coup par coup.  

2/L’énorme immeuble de la rue du Docteur Roux, bientôt complété par son jumeau place de la Gare :

  • le Directeur de la Stratégie Urbaine dit que la présence d’immeubles de grande hauteur lui paraît logique à cet endroit. Il n’a pas tort, il y en a déjà place de la gare. Mais il méconnait complètement l’exaspération des Aulnaysiens, qui déplorent l’accumulation au long de trottoirs étroits de grands immeubles et leur effet de couloir, avec l’obscurcissement et l’accumulation du bruit et de la pollution, et surtout l’agression que ce mastodonte d’une hauteur inégalée représente sur l’horizon de la ville.
  • Le politique (le second adjoint) expose les contraintes de la théorie du « cœur d’ilot », où il faut préserver un espace vert, en pratique une pelouse séparant de quelques mètres les fenêtres de bâtiments identiques. Et de nous expliquer que si l’on construit en retrait, il n’y a plus de « cœur d’ilot », montrant par là son indifférence au sort des piétons et à la circulation dans la ville. Il est clairement du côté des promoteurs : maximiser le profit sur le maximum d’espace. Et d’ajouter : c’est la faute à Madame Duflot, dont la loi de 2013 imposait de construire, en passant sous silence que le même objectif vient d’être adopté dans son Schéma Directeur par la Région présidée par Madame Pécresse, sa camarade de parti. Les organisations environnementales, comme FNE dont Aulnay Environnement est adhérente, se sont opposées à cet objectif de 70 000 logements par an. Construire, mais pas autant, et pas n’importe comment.

Le PLUI, préparé par les services de l’Urbanisme, ne permet plus certaines aberrations dues à l’appétit des promoteurs et au laisser-faire des politiques aulnaysiens, comme les rez-de-chaussée au ras du trottoir (ex rue Charcot), ou les constructions sans la moindre surface en « terre pleine ». Certes, il est rempli de défauts dénoncés par la MRAE (cf. Avis rendus sur plans et programmes de la MRAe Île-de-France en 2024 ) et connaîtra probablement un avis défavorable du commissaire-enquêteur, mais il est aussi rempli de bonnes intentions que les politiques auraient dû mettre en œuvre depuis longtemps. Avoir un avis sur le PLUI, c’est pouvoir avoir des arguments pour démontrer aux politiques qu’ils ne respectent dans leur aménagement « au coup par coup » aucune logique urbanistique décente.

Pour mettre fin à ces aberrations permises par le PLU votés par la première équipe Beschizza, il faut obtenir du Maire, en attendant d’avoir un PLU conforme au nouveau PLUI, UN SURSIS À STATUER SUR LES PROCHAINS PERMIS DE CONSTRUIRE, qui, s’ils poursuivent sur la même lancée, vont créer un fait accompli qui rendra impossible un aménagement de la ville cohérent et conforme à l’ intérêt général.

Conseils de Quartier, ValFrancilia/Ballanger

LE PLUi NOUVEAU ARRIVE !

Bon dernier du département, notre territoire Terres  d’Envol ( Dugny, Le Bourget, Drancy, Le Blanc Mesnil, Aulnay-Sous-Bois, Sevran, Villepinte, Tremblay-en-France) est en train de finaliser son PLUi (Plan Local d’Urbanisme intercommunal). Après un processus de concertation plus que discret à Aulnay, Il entre bientôt dans sa dernière phase, l’enquête publique, avant sa mise en œuvre courant 2025, avec d’éventuelles corrections, suite aux remarques recueillies par un commissaire enquêteur.

Cette enquête publique aura lieu du 25 novembre au 26 décembre. Les citoyens pourront donner leur avis sur un registre numérique et rencontrer le commissaire enquêteur. Pour les rencontrer, celui-ci propose

UNE RÉUNION PUBLIQUE (lieu encore inconnu) LE JEUDI 5 DÉCEMBRE.

Il importe que tous se sentent concernés. Le PLUi détermine les PLU municipaux, qui devront mettre leur règlement  en cohérence avec lui. Cette enquête sera la dernière occasion de dénoncer et d’espérer faire corriger certaines aberrations permises aux promoteurs par le règlement actuel, et d’insister sur la nécessité de faire passer le bien-être de l’ensemble des Aulnaysiens avant des intérêts privés.

Le PLUi permet d’apprendre que sont prévues à Aulnay 5 grandes Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP)

  • Val Francilia, des terrains de l’ex-usine Citroën  jusqu’au centre aquatique
  • Gros-Saule -Mitry Ambourget – Savigny, avec disparition de l’espace vert au sud du vélodrome
  • Vieux Pays, avec densification intensive le long de la rue Jules Princet
  • ZAC Centre Gare, avec densification dans la zone Charcot
  • Chanteloup, avec « requalification de certains îlots urbains » ( ?)

Toutes ces OAP sont assorties d’intentions vertueuses, mais on n’y voit pas clairement la préoccupation pour le bien être des habitants, autant sur les nuisances (bruit et pollution) liées à la circulation routière que sur le développement d’espaces publics arborés.

 Pour plus d’information :  https://plui.paristerresdenvol.fr/,  puis : médiathèque

Il est conseillé de consulter d’abord l’avis très sévère de la Mission Régionale d’Autorité Environnementale (MRAe)

Avis rendus sur plans et programmes de la MRAe Île-de-France en 2024 | Missions régionales d’autorité environnementale (MRAe) (developpement-durable.gouv.fr) 

Il est enfin vivement conseillé d’être particulièrement en éveil pour l’annonce de l’enquête publique et de la réunion d’information, dont on peut craindre qu’elle ne se fasse que par quelques discrètes lignes en bas de page dans Oxygène, comme pour le

Bilan du la concertation centre gare, vendredi 18 octobre à 18h30, salle Dumont.

UNE OCCASION D’EXIGER DE LA MUNICIPALITÉ UNE CLARIFICATION DE SES INTENTIONS POUR RÉPONDRE AUX ATTENTES DES AULNAYSIENS !

Nouvelles Constructions

SOLEIL LEVANT : SOUTIEN DE LA MUNICIPALITÉ AU PROMOTEUR TOUJOURS AU ZÉNITH, INTÉRÊT GÉNÉRAL ENCORE ÉCLIPSÉ

Il y a un an, nous demandions une modification du projet de construction au carrefour Rues de Sevran / Route de Mitry, voies départementales à fort trafic,  pour permettre un aménagement destiné à faciliter la circulation, et non à la rendre plus difficile après la suppression du « tourne à droite » de la rue de la Croix Verte. Le projet a été retoqué, car il nécessitait le dépôt préalable d’un « Projet d’Aménagement » en raison de la cession d’une voie publique au promoteur. Le nouveau projet est un peu différent, mais il continue à se moquer du problème de circulation, et même, il l’aggrave. Faut-il s’étonner d’un tel mépris de l’intérêt général ?

Soyons clair : construire au ras du trottoir sur le carrefour de deux axes structurants de la ville est une hérésie. Mais il est impossible à un promoteur de ne pas maximiser son profit, autant qu’à l’équipe municipale de faire prévaloir l’intérêt général.

Pour les habitants de l’immeuble dont les appartements donnent sur le carrefour, il faudra vivre une partie de la journée et de la nuit fenêtres fermées, avec la pollution des moteurs tournant au ralenti, puis le bruit des démarrages au feu. Il faudrait évidemment ici construite en retrait, d’autant qu’un arrêt de bus est prévu, et utiliser cet espace pour des dispositifs fluidifiant la circulation, par exemple un rond-point.

Du point de vue de la circulation, le défaut fondamental de ce projet, outre la disparition de la rue de la Croix Verte, est le risque de voir le trafic de transit se détourner (merci Waze !) vers la voie nouvelle qui desservira les entrées et sorties de parking du nouveau lotissement, sans parler des usagers de la crèche. La sortie vers la rue Jules Princet étant prévue en sens interdit, tous ces véhicules seront détournés vers la rue Edmond Poncet et la rue Aristide Briand, détériorant les conditions de vie de tout un quartier pavillonnaire. En matière de circulation, nous ne pouvons que constater l’incurie de nos élus, incapables d’anticiper un plan global de circulation, comme l’a déjà montré l’approbation d’un immeuble rétrécissant la rue Jules Princet.

Enfin ce projet tourne le dos au patrimoine, avec la disparition de la maison des Pailleux, l’un des très rares vestiges du passé agricole de la commune, jadis défendu par le CAHRA, et qu’on a sciemment laissé se dégrader irrémédiablement. Quant à l’environnement, avec la disparition des jardins et de quelques très grands arbres, la surface en espaces verts va se trouver divisée par 2, avec un parking souterrain de 200 places sur dalle qui mettra fin à l’infiltration des eaux de pluie. De tout cela, on se moque éperdument. Et quelles places supplémentaires prévues dans les crèches et dans les écoles, déjà surchargées ?

La municipalité fait don au promoteur de biens communaux (rue de la Croix Verte, ancien commissariat), mais avec quelles contreparties ? S’il y en a , ce ne sera visiblement pas au profit des citoyens qui verront leur qualité de vie se dégrader.

On a failli oublier : une douzaine de  pavillons rasés ! Pour la défense de la zone pavillonnaire, zéro pointé !

CONSTRUIRE, OUI, MAIS PAS N’IMPORTE COMMENT !

ZAC

ÊTES-VOUS DANS CETTE ZAC CENTRE GARE DONT ON NE VOUS DIT PRESQUE RIEN ?

(ZAC : Zone d’Aménagement Concerté, à l’intérieur de laquelle une collectivité publique intervient pour aménager et équiper des terrains, notamment ceux qu’elle acquiert pour les céder ensuite à d’autres opérateurs, publics ou privés.)

Rien n’est clair dans ce projet :

  • Pas d’annonce précise des intentions de la municipalité
  • Pas de compte-rendu des réunions de concertation passées, ni de calendrier des prochaines
  • Des « ateliers » sur place, où l’on peut voir une seule personne proposer un questionnaire (sur le site de la ville : « ateliers participatifs permettant une expression la plus large possible » !)
  • Des opérations essentielles (constructions place de la Gare, aménagement du Boulevard de Strasbourg), en pleine zone ZAC, entreprises sans information, à fortiori sans concertation

BEAUCOUP D’AULNAYSIENS SONT CONCERNÉS PARMI CEUX QUI VIVENT EN PAVILLON

Zone UA, hauteur d’immeubles autorisée : 20 mètres (RC + 6 étages)
Zone UD, hauteur d’immeubles autorisée : 15 mètres (RC + 4 étages)
Zone UG, hauteur d’immeubles autorisée : 15 mètres (modification n°4, juillet 2023)

TOUT LAISSE CRAINDRE QU’IL S’AGISSE D’UNE OPÉRATION DESTINÉE À FACILITER LES PROJETS DES PROMOTEURS

Or il n’y a aucune volonté réelle de préserver la zone pavillonnaire (aucun contrôle efficace des constructions).

NOUS NE POUVONS LAISSER LA MUNICIPALITÉ CONTINUER AVEC DES PROCÉDURES COMPLÈTEMENT OPAQUES, NOUS DEVONS FAIRE CONNAÎTRE NOS SOUHAITS POUR CETTE ZONE DANS UN DOCUMENT CONSULTABLE PAR TOUS.

REJOIGNEZ NOUS POUR DÉFINIR UN PROJET ALTERNATIF le 4 juin à 20h30, salle du 1er étage, foyer Dumont

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LA CONCERTATION SUR LE PLUI ET LE MÉPRIS DE NOS ÉLUS POUR LA DÉMOCRATIE

Le PLUI (Plan Local d’Urbanisme Intercommunal, https://plui.paristerresdenvol.fr/un-projet-pour-le-territoire), qui, comme le PLU, mais à l’échelle du Territoire Terres d’Envol, traduit un projet global d’aménagement et d’urbanisme et fixe en conséquence les règles d’aménagement et d’utilisation des sols, entre dans sa dernière phase : celle des réunions publiques de clôture de la concertation. Le PLUI détermine évidemment le PLU de chaque ville du territoire. Que cette « concertation » ne soit qu’une parodie de co-construction, nous le savons déjà, mais dans cette dernière phase, l’équipe au pouvoir à Aulnay y va vraiment très fort.

Terres d’Envol (366 000) comprend Aulnay-sous-Bois, Drancy, Dugny, Le Blanc-Mesnil, Le Bourget, Sevran, Tremblay-en-France, Villepinte. La population la plus importante (plus d’1/4) est celle d’Aulnay, qui occupe une place centrale, et Bruno Beschizza, notre maire, en est le Président.

Alors que dans d’autres territoires du 93, comme Grand Paris-Grand Est, il y aura eu au total 42 réunions, soit 3 par communes, il y en aura eu une seule à Aulnay, dans un coin de Chanteloup, sans publicité ni vidéoprojecteur (5 participants, dont 3 d’Aulnay Environnement), au cours de la phase de consultation.

Pour la phase de conclusion, 2 réunions publiques sont prévues :

Mercredi 31 janvier à 18h30, École de la Pépinière à Villepinte – Boulevard de la Pépinière, 93420 Villepinte

Jeudi 1er février à 18h30, Espace Eiffel au Blanc-Mesnil – 156 Avenue Charles Floquet, 93150 Le Blanc-Mesnil

Et une « réunion » en visio-conférence le mercredi 7 février à 18h30 (lien à venir)

Attention : il faut s’inscrire, (http://tinyurl.com/PLUiPTdE) et vous n’avez droit d’assister qu’à une seule réunion !

À Aulnay, pas de réunion, pas d’information sur Oxygène, et le site renvoie à celui du Territoire.

COMMENT MIEUX SIGNIFIER LE MÉPRIS DE NOS ÉLUS POUR L’INFORMATION ET LA PARTICIPATION DES HABITANTS

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Résidence senior Croix Blanche : On change les règles !

Que faire lorsqu’on a approuvé un permis de construire dont on n’a même pas vu qu’il ne respectait pas le règlement du PLU, de sorte qu’Aulnay Environnement et Q.C.B.E. ont attaqué le projet et qu’on a été obligé de le retirer ?

Qu’à cela ne tienne, il suffit le changer le règlement ! La 4e modification du PLU d’Aulnay-sous-bois, déjà approuvé par le Conseil de Territoire,  permet de calibrer précisément le règlement sur le projet du promoteur !

    • imposer rue Jean Jaurès « ce signe architectural ponctuel » :

     « il sera possible de créer un élément architectural marquant dans un plafond de hauteur de 16 mètres » (p6/11)

    Ainsi on se dispense des règles auxquelles le règlement contraint le simple citoyen, qui dans la zone UG  ne peut élever de nouvelle construction au-delà de 11m. Mais ne boudons pas notre plaisir de pouvoir bénéficier d’un si bel embellissement de notre paysage urbain ! Cela valait bien une modification du PLU !

    • Mettre les places de parking à la portion congrue :

    La modification du PLU indique que pour une « résidence senior » d’une centaine de logements, avec des services spécifiques pour cette tranche d’âge, « le nombre d’employés (est) éventuellement inconnu lors du dépôt de la demande d’autorisation» (p 7/11). Il suffit de consulter sur le net les effectifs dans certaines résidences senior : une vingtaine de personnes! Alors que nous avions relevé l’insuffisance du nombre de places de parking, il est encore réduit au minimum : au lieu de « 1 place pour 3 employés + 1 place pour 200m2 de SDP (Surface De Plancher) », on exigera juste « 1 place pour 250 m2 de SDP ». Soit pour l’ancien projet  de 5000m: 25 places + places employés. On tomberait  à 20 places ! Les employés imprévisibles, les résidents et les visiteurs n’auront qu’à se garer dans une rue déjà saturée. Ou sur les trottoirs, comme c’est la coutume de laisser-faire à Aulnay !

    Cependant, quelques articles n’ont pas pu être changés :

    • « Toutes les façades doivent être conçues de sorte à ne pas porter une atteinte excessive à l’unité architecturale de leur environnement bâti ». (article 11/2.3). Les participants au Conseil de Quartier s’étaient précisément scandalisés de l’aspect d’un projet dont la volumétrie, les matériaux et les teintes sombres étaient en rupture complète avec le bâti environnant.
    • « La vue sur les cœurs d’ilots doit être conservée pour les façades (…) présentant un linéaire supérieur à 20 mètres ». Or le projet qu’Aulnay Environnement et Q.C.B.E. ont combattu avait une façade  de 80 mètres ! 

    Le nouveau projet tiendra-t-il compte du refus des riverains de voir implanter en plein quartier pavillonnaire un ensemble digne des casernes  qui ont fleuri dans toutes les villes des l’Est de la France à la fin du XIXe siècle ?

    Est-ce cela, l’intention affichée de « défendre la zone pavillonnaire » ?

    Il reste un point essentiel : cette « résidence senior » qui n’est pour l’instant qu’une opération immobilière privée remplaçant un établissement public dépendant du Centre Communal d’Action Sociale (Les Cèdres) peut-elle être vraiment assimilée à un CINASPIC (Construction ou Installation Nécessaire à un Service Public ou d’Intérêt Collectif) ? C’est en effet sur cette dénomination que repose la justification de ces modifications.

    Nous serons très vigilants sur le nouveau permis de construire dont nous espérons, lorsqu’on en demandera la communication, qu’on ne nous dira pas, comme pour le précédent : « on ne sait pas où il est !»

    QUAND LES ÉLUS VOUDRONT-ILS BIEN ASSOCIER LES AULNAYSIENS À LA TRANSFORMATION DE LEUR VILLE ?

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    AULNAY ET LE DÉRÈGLEMENT CLIMATIQUE : QUE FAIRE ?

    Aucun sujet n’est plus actuel, nous en vivons l’emprise à chaque instant, au point que le sujet fait la une de tous les médias : mais qu’en est-il à Aulnay ? Quelle lutte y est menée contre le dérèglement climatique ?

    Il s’agit bien sûr d’un problème planétaire, et les solutions sont globales. Mais les mesures pour en atténuer l’impact doivent être mises en œuvre à toutes les échelles, aussi bien mondiales que communales, avec la coopération de  chaque citoyen, dans une démarche collaborative et solidaire.

    Pour cela, l’échelle la plus pertinente est celle du quartier. Les Conseils de Quartier doivent être réunis avec à l’ordre du jour :

    « COMMENT ATTÉNUER LES EFFETS DU DÉRÈGLEMENT CLIMATIQUE ? »

    Des pistes de réflexion :

    • identification des « points chauds » et recherche de propositions pour les « refroidir » autant que possible, avec l’audition d’experts en adaptation urbaine
    • identification de tous les grands arbres dispensateurs de fraîcheur et sensibilisation de tous les acteurs pour empêcher leur abattage. Pour cela, une Charte de l’Arbre accompagnée d’une commission permanente dotée de crédits pour aider les propriétaires dans l’entretien de leur patrimoine arborée
    •  sanctuarisation de tous les arbres d’alignement en bonne santé
    • Information auprès des propriétaires pour faire reculer l’imperméabilisation des sols
    • Information sur  les moyens d’atténuer la montée des températures dans les logements

    Et toutes initiatives contribuant à changer nos comportements dégradant notre environnement et sa capacité à absorber les effets du dérèglement.

    L’état ne peut pas tout faire ! Mais les communes, comme les citoyens ont un rôle à jouer !

    EXIGEONS QUE LES CONSEILS DE QUARTIER JOUENT

     LEUR VÉRITABLE RÔLE, CELUI POUR LE QUEL ILS ONT ÉTÉ CRÉÉS :

    CONTRIBUER À L’AMÉLIORATION DE LA VIE DANS LES QUARTIERS,

    AVEC LES CITOYENS !