Nombreux ont été les Aulnaysiens à être choqués autant par la couverture que par le contenu d’Oxygène.
La couverture présente une situation proprement scandaleuse : un automobiliste a garé son véhicule sur le trottoir et force donc une personne en fauteuil roulant à descendre sur la chaussée. Mais nous n’avons là qu’une situation extrême : en raison de l’incivilité de nombreux automobilistes, dans beaucoup de nos rues, PMR ou pas, tous les piétons sont obligés de descendre sur la chaussée. C’est un premier scandale.
Mais il y en a un second : la proclamation qu’Aulnay (entendons : la municipalité, car il n’y a qu’elle qui parle dans ce bulletin) se mobiliserait contre ces incivilités ! OR RIEN À L’INTÉRIEUR D’OXYGÈNE NE VISE À METTRE FIN À CETTE INCIVILITÉ DONT NOUS SOUFFRONS TOUS. Nulle part, le piéton n’est pris en compte, on dirait qu’il n’y a à Aulnay que des automobilistes : p17, il n’est question que des infractions de conduite, pas de stationnement. Soyons juste : p16, on trouve bien la liste des amendes encourues par ceux qui commettent des incivilités en-dehors d’un véhicule. Mais rien sur le stationnement sur les trottoirs !
Tant pis pour les bons citoyens, comme les flatte le second Adjoint au Maire, qui abandonnent la voiture pour les transports en commun, bus ou RER, tant pis pour les personnes qui tirent leur chariot pour aller faire leur marché, tant pis pour les jeunes parents et leur tout-petit en poussette, tant pis pour tous les enfants qui reviennent de l’école ou du collège, et tant pis pour toutes les Personnes à Mobilité Réduite !
À quoi servent donc les effectifs si nombreux de la police municipale ? À quoi servent les si coûteuses caméras de surveillance ? Un seul exemple : quand se décidera-t-on à verbaliser systématiquement le stationnement sur les trottoirs de la rue Paul Langevin qui conduit au collège Du Parc, à l’école Jean d’Ormesson et aux commerces de la place Abrioux, dont notre Maire est si fier, et dont le parking souterrain est souvent à moitié vide ?
Mais n’y a-t-il pas aussi une INCIVILITÉ DE L’URBANISME ? Supporterons-nous longtemps le laisser-faire de la Municipalité qui, sans même se préoccuper d’imposer des aménagements appropriés, laisse construire d’énormes immeubles au ras de trottoirs étroits qui se retrouvent plusieurs jours par semaine encombrés par les poubelles collectives ? Le PLU a bon dos, que cette municipalité a conçu elle-même, sans souci des piétons ! La civilité des circulations douces, notre municipalité l’ignore !
PROVOCATION OU INCOMPÉTENCE ? LES LECTEURS CHOISIRONT !
Jamais la moindre réflexion n’a été engagée pour le confort et la sécurité des piétons.
Et pourtant, les remèdes existent : mobilisation de la police municipale pour verbaliser systématiquement ces infractions, établissement d’un stationnement payant, ou simplement mise en zone bleue de toutes les zones proches de la centralité.
QUAND NOS ÉLUS PENSERONT-ILS DAVANTAGE À LA PIÉTAILLE DE LEURS ADMINISTRÉSQU’AUX PROFITS DE L’ARISTOCRATIE DES PROMOTEURSET DES QUELQUES BÉNÉFICIAIRESDES COÛTEUX TRAVAUX D’EMBELLISSEMENT DU BOULEVARD DE STRASBOURG?
Présents : René-Augustin BOUGOURD, Christian BAUSSON , Evelyne DEMONCEAUX, Robert HALIFAX, Gilles BRUTEL, Tony BALLIN, Christian SCHAAL, Lynda BOUTHEON, Jean-Claude PUENTE, Guillemette MEROT, Martine CADART, Philippe SYLVAN, Stéphane SCHURCK
Excusés : Jean-Louis KARKIDES, Alain AMEDRO, André CUZON, Jack CHANTEREAU, Annie GUYOT
Ordre du jour :
Échanges sur le texte « Se former à la culture du risque – Réflexions sur le PLUi et l’avis de la MRAe
Participation et contribution à l’enquête publique.
Déroulé de la réunion :
1- Échanges à propos du dernier communiqué de René : « Se former à la culture du risque »
Pour les personnes destinataires du texte, le fait d’évoquer le drame survenu en Espagne suite aux inondations catastrophiques n’a pas posé de problème. Cette introduction permettait de développer 2 évidences : « le dérèglement climatique » et la nécessité de s’y adapter en changeant notamment de comportement.
Il existe une réalité géographique à Aulnay : la ville est traversée par 2 rivières et par un réseau de rus. La partie sud autrefois couverte de forêts avec de nombreuses mares reste plus exposée que le nord aux risques d’inondation. Ce fut une réalité en 1982 et 2013 (caves inondées, rues transformées en torrents).
Même si les bassins de rétention ont en partie amélioré l’évacuation des eaux pluviales, les risques d’inondation sont réels suite à l’imperméabilisation des sols et les épisodes de fortes précipitations. Individuellement, chacun peut s’y préparer et les pouvoirs publics doivent tout mettre en œuvre pour réduire les risques plus accrus d’inondation.
2- Réflexions à propos du PLUi et de la MRAe
Documents à disposition : grande carte d’Aulnay avec les zones et secteurs – le document présentant les OAP à Aulnay (Orientations d’Aménagement et de Programmation) – l’avis de la MRAe (Mission Régionale d’Autorité Environnementale) sur le projet PLUi
Contribution de Francis REDON, Président d’Aulnay Environnement 93
-Il constate une incohérence dans la présentation (nomenclatures différentes entre les 8 communes)
-La prévision d’évolution démographique de l’EPT dans le PLUi est différente de celle de la Métropole , d’où la question de la pertinence de l’objectif des 2 322 nouveaux logements par an.
-25% des bureaux sont vacants. En prévoir davantage en centre ville n’est pas une bonne idée.
-OAP Gros Saule, le projet est en contradiction avec les objectifs du PLUi car il ne permettra pas de renaturaliser le ru
-les futurs data-centers : où les implanter? Comment récupérer la chaleur produite ? Il regrette qu’ils ne soient pas une nouvelle source d’emplois .
Pour faciliter l’évacuation des eaux, il rappelle les engagements de la commune, de la métropole et des aménageurs, autant que les recommandations du SAGE :
– rouvrir les rus et rivières. Leur emprise doit être garantie dans les OAP
– désimperméabiliser les sols le plus possible
– garder en pleine terre environ 20 % de la surface totale de 78 km2 du Territoire.
Autres réflexions des personnes présentes
Le document présentant les projets d’OAP d’Aulnay semble globalement répondre aux objectifs du PLUi et aller dans le bon sens: améliorations du cadre de vie des habitants par les qualités urbaines, paysagères et architecturales, développement durable, prise en compte des enjeux environnementaux . Mais ne sont-ce que des bonnes intentions, sans volonté concrète ?
Exemple de l’OAP Vieux Pays : structurer une façade urbaine et dynamique le long de la RD 115 – consolider le tissu commercial – créer de nouvelles liaisons douces – une trame verte et paysagère – 2 nouveaux parcs
La MRAe met par contre en évidence le manque de précisions, de nombreuses carences. Elle a dressé une liste de 40 recommandations et demande qu’un nouveau document tenant compte de ces recommandations soit présenté avant l’enquête publique.
Concernant les OAP, elle écrit :
« la présentation des OAP est claire mais le texte indique bien souvent des intentions sans fixer d’objectifs précis , sans orienter suffisamment les conditions de réalisation des projets, de telle sorte qu’il s’agit de dispositions évasives produisant peu d’obligations pour un maître d’ouvrage ».
Il faut notamment reprendre chaque OAP pour préciser les mesures prises pour éviter ou diminuer les impacts négatifs de l’urbanisation. (lutte contre les îlots de chaleur, pollution de l’air, sonore, des sols, risques industriels …)
Pour chaque OAP, des indicateurs de sensibilité permettent de caractériser chaque secteur en fonction des grands enjeux : vulnérabilité aux îlots de chaleur – sensibilité de la trame verte et bleue – aux risques naturels et aux nuisances (qualité de l’air, bruit).
3 niveaux : faible – moyen – fort.
Les OAP d’Aulnay ont le niveau FORT pour les risques et les nuisances. Une densification plus importante augmentera ces risques, d’où la nécessité de ne pas construire en bordure de grande voie ou proche du cône de bruit aérien.
Aucune mesure concrète n’apparaît dans les OAP pour répondre à toutes ces nuisances.
La partie « Règlement » du PLUi contient les règles d’urbanisme appliquée aux 8 communes : implantations du bâti, occupation au sol, hauteurs maximales, taux de pleine terre, plantations …
Le règlement est un document très complexe, les règles d’urbanisme changent dans une même zone selon le type de construction. Il reste flou pour le recul par rapport au trottoir mais c’est à présent une possibilité. Flou également et très variable sur le pourcentage de terrain laissé en pleine terre , selon les zones et le type de construction.
On s’aperçoit qu’actuellement, les entorses au PLU local sont nombreuses : division des parcelles (3 maisons sur la surface, jardins bétonnés, pas d’arbre malgré d’obligation de planter un arbre par tranche de 100 m2 de pleine terre…)
Comment obtenir que le règlement du futur PLUI soient respecté, alors que celui du PLU de 2015 souvent, ne l’est pas ?
Rappel des zones :
U1 zone pavillonnaire – U2 zone de centralité – U3 zone urbaine mixte – U4 bourgs et centres anciens –
U5 zone de grandes résidences – U6 zone économique – U7 zone d’équipement – N zone naturelle – A zone agricole
3- Participation aux permanences de l’enquêteur public :
jeudi 28 novembre 14h30 – 17 h30: Evelyne et René
lundi 2 décembre 14h30 – 17h30 : Christian et Stéphane
mercredi 11 décembre 9h30 – 12h30 : Gilles et Robert
samedi 21 décembre9h30 – 12h30 : Lynda
Pour finir ce compte-rendu, proposition qui reprend les propos de René et l’idée d’Alain : il ne faut pas que nos commentaires sur le PLUi soient semblables.
Est-il possible dès à présent de dresser une liste de questions pour pouvoir diversifier nos contributions et traiter les 40 recommandations ? se contacter avant et après chaque permanence pour faire le point ?
Il est impératif de déposer des avis nombreux, concordants mais diversifiés sur le site Paris Terres d’envol pour l’enquête publique du PLUi
Prochaine réunion Mardi 3 décembre Salle local Foyer Dumont 20h
Quel enseignement peut-on tirer de la catastrophe survenue dans la région de Valence ?
Que les termes de « réchauffement climatique » doivent être abandonnés au profit de ceux de « dérèglement climatique » : nous devons nous attendre à des événements sans précédent, beaucoup plus destructeurs et meurtriers.
Qu’il va falloir s’y adapter, et changer nos comportements face à des risques toujours plus forts.
Bien sûr, Aulnay n’est pas dans la zone méditerranéenne, exposée aux « épisodes cévenols », nous n’avons pas de fortes pentes et de risques de voir des torrents dévaler des montagnes, mais à Aulnay comme ailleurs, il y a une géographie avec des risques spécifiques en cas de précipitations exceptionnelles.
Le nord d’Aulnay est traversé par deux rivières, le Sausset et la Morée. La plupart des Aunaysiens l’ont oublié, car ces cours d’eau ont été souterrainement canalisés, et donc invisibles. Comme partout, on a oublié qu’une rivière est un espace vivant, soumis à une alternance de périodes de basses eaux (étiage) et de crues , avec un lit mineur et un lit majeur, une zone d’inondation quand surviennent de fortes pluies. Tous ceux qui dans le nord de la France ont été inondés cet hiver l’ont découvert à leurs dépens, comme d’ailleurs les Aulnaysiens résidant dans certaines rues juste au nord des lignes du RER, car ce réseau souterrain s’est trouvé une fois de plus saturé.
Tout le sud d’Aulnay est historiquement une zone humide, où de grandes mares ont longtemps été visibles au milieu de la forêt qui couvrait toute cette zone. Si la forêt a ici été présente jusqu’au XIXe siècle, si les seigneurs du Moyen Âge ne l’ont pas fait défricher, c’est pour de bonnes raisons. Durant une bonne partie du siècle passé, les habitants du sud d’Aulnay ont ainsi été exposés aux inondations : c’est alors qu’a été crée une association des Inondés, dont Aulnay Environnement est l’héritière.
À Aulnay comme ailleurs, l’oubli de l’histoire et de la sagesse de nos aînés, qui savaient composer avec les contraintes de la nature nous expose aujourd’hui aux plus grands risques. Il y a quelques décennies encore, les règles de construction exigeaient que les pavillons soient surhaussés, et les caves ne pouvaient dépasser une certaine profondeur, pour ne pas frôler la nappe phréatique.
Certes, aujourd’hui, le réseau d’évacuation des eaux pluviales a connu de grands progrès, avec une série de bassins de rétention et de « dalots », mais en même temps, on a multiplié les parkings souterrains et les cuvelages qui interdisent l’infiltration des eaux, on laisse partout imperméabiliser les sols. Ce qu’on a gagné d’un côté, ne l’a-t-on par annulé d’un autre ? Le réchauffement climatique, avec l’intensification des précipitations ne rend-il pas plus présent le risque des pluies centennales (dont la probabilité chaque année est de 1/100), ou même décennale (1/10) ? Qui a oublié les inondations de 2014 à Aulnay ? Qui a oublié que certaines rues étaient soudain devenues des rivières ?
Comment doit-on modifier nos comportements ? Par une réflexion commune. En se souvenant qu’il y a quelques années, à Nice, des gens sont morts noyés parce qu’ils ont voulu sortir leurs véhicules des parkings souterrains. Les Conseils de Quartier, s’ils existaient encore à Aulnay, conformément à la loi, pourraient être le lieu de cette réflexion. Les conseillers pourraient porter le message que la végétation permet de capter une partie de l’eau, et qu’un maximum de « pleine terre » doit être préservé.
Et il faudrait aussi avoir à la tête de notre cité, des gens qui pensentà l’avenir et à la sécurité de leurs administrés, et contiennent l’appétit des promoteurs.
Pour préparer la réunion publique sur le PLUI du 5 décembre salle St Exupéry, nous vous convions
le mardi 5 novembre, salle Dumont au 1er étage, à 20h
Pour ceux (sans doute très nombreux) qui ne pourront se rendre dans cette zone excentrée et inhospitalière de la ville, cette réunion sera utile pour nourrir l’avis à déposer sur le registre numérique du site de Terre d’Envol, du 25 novembre au 26 décembre. Beaucoup s’interrogent sans doute : à quoi bon ? Or connaître le PLUI (https://plui.paristerresdenvol.fr/, puis : médiathèque), c’est comprendre ce qui se joue à Aulnay, entre urbanistes et politiques.
Les réunions de concertation sur la Zac Centre Gare ont été très éclairantes. Les urbanistes (le Directeur de la Stratégie Urbaine d’Aulnay-sous-Bois et la représentante du bureau d’Études Arcadis) sont des professionnels qui ont une vision d’ensemble de la ville, mais singulièrement abstraite. Les politiques n’ont pas de vision du tout, et parlent le langage des promoteurs. On a bien pu percevoir cette divergence à propos de deux constructions.
1/L’immeuble de la Rue Jules Princet, qui condamne par rétrécissement tout aménagement (bus en site propre, piste cyclable et végétalisation) de cet axe structurant, et qui en raison de ses vices de construction, restera longtemps inachevé avant démolition partielle, une énorme verrue dans notre paysage urbain :
à la première réunion de concertation sur la ZAC Centre Gare, le Directeur de la Stratégie Urbaine déplore sa construction, évidemment en contradiction avec tout projet urbanistique cohérent
les politiques gardent un silence éloquent. On voit bien là qui décide, au coup par coup.
2/L’énorme immeuble de la rue du Docteur Roux, bientôt complété par son jumeau place de la Gare :
le Directeur de la Stratégie Urbaine dit que la présence d’immeubles de grande hauteur lui paraît logique à cet endroit. Il n’a pas tort, il y en a déjà place de la gare. Mais il méconnait complètement l’exaspération des Aulnaysiens, qui déplorent l’accumulation au long de trottoirs étroits de grands immeubles et leur effet de couloir, avec l’obscurcissement et l’accumulation du bruit et de la pollution, et surtout l’agression que ce mastodonte d’une hauteur inégalée représente sur l’horizon de la ville.
Le politique (le second adjoint) expose les contraintes de la théorie du « cœur d’ilot », où il faut préserver un espace vert, en pratique une pelouse séparant de quelques mètres les fenêtres de bâtiments identiques. Et de nous expliquer que si l’on construit en retrait, il n’y a plus de « cœur d’ilot », montrant par là son indifférence au sort des piétons et à la circulation dans la ville. Il est clairement du côté des promoteurs : maximiser le profit sur le maximum d’espace. Et d’ajouter : c’est la faute à Madame Duflot, dont la loi de 2013 imposait de construire, en passant sous silence que le même objectif vient d’être adopté dans son Schéma Directeur par la Région présidée par Madame Pécresse, sa camarade de parti. Les organisations environnementales, comme FNE dont Aulnay Environnement est adhérente, se sont opposées à cet objectif de 70 000 logements par an. Construire, mais pas autant, et pas n’importe comment.
Le PLUI, préparé par les services de l’Urbanisme, ne permet plus certaines aberrations dues à l’appétit des promoteurs et au laisser-faire des politiques aulnaysiens, comme les rez-de-chaussée au ras du trottoir (ex rue Charcot), ou les constructions sans la moindre surface en « terre pleine ». Certes, il est rempli de défauts dénoncés par la MRAE (cf. Avis rendus sur plans et programmes de la MRAe Île-de-France en 2024 ) et connaîtra probablement un avis défavorable du commissaire-enquêteur, mais il est aussi rempli de bonnes intentionsque les politiques auraient dû mettre en œuvre depuis longtemps. Avoir un avis sur le PLUI, c’est pouvoir avoir des arguments pour démontrer aux politiques qu’ils ne respectent dans leur aménagement « au coup par coup » aucune logique urbanistique décente.
Pour mettre fin à ces aberrations permises par le PLU votés par la première équipe Beschizza, il faut obtenir du Maire, en attendant d’avoir un PLU conforme au nouveau PLUI, UN SURSIS À STATUER SUR LES PROCHAINS PERMIS DE CONSTRUIRE, qui, s’ils poursuivent sur la même lancée, vont créer un fait accompli qui rendra impossible un aménagement de la ville cohérent et conforme à l’ intérêt général.
Lors de la réunion concluant la concertation sur la ZAC centre gare, vendredi 18 octobre à 18h30, salle Dumont, la municipalité a été mise au défi d’organiser pour l’enquête publique sur le PLUI une information digne de ce nom. Entendons par là : avec le souci de toucher le maximum de citoyens pour qu’ils donnent leur avis.
La réponse ne s’est pas fait attendre sur le site de la ville. L’information se trouve au bout du cheminement : onglet « ma ville », puis « urbanisme », puis « PLUI », puis « En savoir plus ». Il faut donc le vouloir, pour trouver en bas de page
Réunion publique le 5 décembre 2024 à 19h30.
Déjà l’heure est problématique : clairement, pour les participants, le dîner est reporté à « pas d’heure » ! apportez vos sandwichs !
Mais c’est surtout le lieu qui révèle la mauvaise volonté de la ville :
Espace Antoine de Saint-Exupéry , 25 bd André Citroën , 93600 Aulnay-sous-Bois
Soit l’extrême nord de la ville, dans la zone désertique de l’ex-usine Citroën.
Si l’on choisit la solution vertueuse, les transports en commun, à partir de la gare RER , quel que soit le bus que l’on prendra, après 30 ou 40mn de transport selon les encombrements, il faudra encore marcher une dizaine de minutes, à travers une zone inhabitée, à la nuit tombée. Cela exclut évidemment les femmes et toutes les personnes âgées. Combien de caméras et de patrouilles de police municipale le long de cet axe entièrement dédié à la circulation des voitures et des camions ?
On se tournera donc vers la voiture, et chacun sait comme la circulation est aisée dans notre ville à cette heure.
On rira jaune en se souvenant qu’à la réunion ZAC, un adjoint au Maire nous a expliqué que pour résoudre les problèmes de circulation, il invitait l’Aulnaysien modèle à renoncer à la possession d’une voiture.
Clairement, placer cette réunion à cette heure et dans ce lieu, c’est faire en sorte qu’il n’y ait personne d’autre que la poignée de militants associatifs dévoués à l’intérêt général et ulcérés qu’on se moque du monde à ce point.
C’est vrai que l’extrême misère de notre commune en équipements publics fait que nous n’avons, depuis la destruction de l’Espace Averino, (par la volonté de qui ?), aucun lieu décent pour une réunion de ce genre.
Mais si, il y en a un : la salle du Conseil Municipal, dans la Mairie. Il fut un temps où l’on nous parlait de la « Maison Commune », avant que le bâtiment ne devienne aussi ouvert qu’un château des temps féodaux. C’est là, lorsque la municipalité respectait la loi et qu’il y avait encore des Conseils de Quartier et un Conseil Économique Social et Environnemental, que l’on réunissait les citoyens, en particulier pour discuter du PLU. Mais c’était un autre temps, celui où l’on jouait encore plus ou moins sincèrement le jeu de la démocratie.
P.S : cette réunion n’est pas à l’initiative de la municipalité, c’est le commissaire enquêteur qui l’a proposée.
Avez-vous vu la courte annonce en bas de la page 7, à côté du gros « pavé » sur l’Escape Game halloween ? (on voit quelles sont les priorités de la communication municipale)
Bilan de la concertation centre gare,
vendredi 18 octobre à 18h30, salle Dumont.
UNE OCCASION D’EXIGER DE LA MUNICIPALITÉ UNE CLARIFICATION DE SES INTENTIONS POUR RÉPONDRE AUX ATTENTES DES AULNAYSIENS !
En effet, les Aulnaysiens sont en droit de se demander : pourquoi diable cette ZAC Centre gare ? Jamais la municipalité n’a dit pourquoi cette procédure avait été lancée, dont le règlement impose pourtant un processus de concertation.
Une concertation a-t-elle un sens quand on ne sait pas sur quels projets on doit se déterminer ? Ce ne peut être dans ce cas qu’une invitation à exprimer des vœux très généraux, dont on peut craindre qu’ils ne soient suivis d’aucun effet.
En même temps le PLUIde notre territoire Terre d’Envol entre dans sa phase finale avec une enquête publique qui aura lieu début décembre (inutile de chercher les dates précises sur le site de la ville, elles n’y sont pas). En revanche, on peut y trouver le chemin vers les documents du PLUI sur le site du territoire. Au chapitre 4, on trouve les OAP (= Orientations d’Aménagement et de Programmation) sectorielles (= par villes), et on retrouve page 31 notre ZAC Centre Gare, au côté de 4 autres (presque la moitié de la ville est concernée) .
Les « orientations écrites » indiquent les objectifs parmi lesquels :
Requalifier certains îlots urbains. Mais que veut dire « requalifier » ? jusqu’ici la « requalification » consiste à densifier en remplaçant pavillons et jardins par des immeubles de 6 ou 7 niveaux. Il semble que soit visé en particulier le quartier entre la gare et la rue Charcot, à la frange de la zone de risque de la gare de triage de Drancy.
Traiter l’exposition au bruit le long des voies départementales (rues Jules Princet et Charcot) par le recul de la construction et la végétalisation des marges.Or tous les permis de construire et les constructions commencées ne permettent aucun recul, aucune végétalisation, ne favorisent pas les circulations douces, avec larges trottoirs et pistes cyclables, et créent des couloirs étroits répercutant le bruit et concentrant la pollution.
Ces belles intentions risquent de n’être pas mises en œuvre avant longtemps, car ce PLUI sera probablement retoqué par la commission d’enquête, tant ses insuffisances, relevées par l’Autorité Environnementale, sont par ailleurs flagrantes.
vendredi 18 octobre à 18h30 salle Dumont,
il importe d’exiger sur les permis de construire des promoteurs un sursis à statuer jusqu’à la mise en œuvre d’un PLUI soucieux du bien-être des habitants.
Bon dernier du département, notre territoire Terres d’Envol ( Dugny, Le Bourget, Drancy, Le Blanc Mesnil, Aulnay-Sous-Bois, Sevran, Villepinte, Tremblay-en-France) est en train de finaliser son PLUi (Plan Local d’Urbanisme intercommunal). Après un processus de concertation plus que discret à Aulnay, Il entre bientôt dans sa dernière phase, l’enquête publique, avant sa mise en œuvre courant 2025, avec d’éventuelles corrections, suite aux remarques recueillies par un commissaire enquêteur.
Cette enquête publique aura lieu du 25 novembre au 26 décembre. Les citoyens pourront donner leur avis sur un registre numérique et rencontrer le commissaire enquêteur. Pour les rencontrer, celui-ci propose
UNERÉUNION PUBLIQUE (lieu encore inconnu) LE JEUDI 5 DÉCEMBRE.
Il importe que tous se sentent concernés. Le PLUi détermine les PLU municipaux, qui devront mettre leur règlement en cohérence avec lui. Cette enquête sera la dernière occasion de dénoncer et d’espérer faire corriger certaines aberrations permises aux promoteurs par le règlement actuel, et d’insister sur la nécessité de faire passer le bien-être de l’ensemble des Aulnaysiens avant des intérêts privés.
Le PLUi permet d’apprendre que sont prévues à Aulnay 5 grandes Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP)
Val Francilia, des terrains de l’ex-usine Citroën jusqu’au centre aquatique
Gros-Saule -Mitry Ambourget – Savigny, avec disparition de l’espace vert au sud du vélodrome
Vieux Pays, avec densification intensive le long de la rue Jules Princet
ZAC Centre Gare, avec densification dans la zone Charcot
Chanteloup, avec « requalification de certains îlots urbains » ( ?)
Toutes ces OAP sont assorties d’intentions vertueuses, mais on n’y voit pas clairement la préoccupation pour le bien être des habitants, autant sur les nuisances (bruit et pollution) liées à la circulation routière que sur le développement d’espaces publics arborés.
Il est enfin vivement conseillé d’être particulièrement en éveil pour l’annonce de l’enquête publique et de la réunion d’information, dont on peut craindre qu’elle ne se fasse que par quelques discrètes lignes en bas de page dans Oxygène, comme pour le
Bilan du la concertation centre gare, vendredi 18 octobre à 18h30, salle Dumont.
UNE OCCASION D’EXIGER DE LA MUNICIPALITÉ UNE CLARIFICATION DE SES INTENTIONS POUR RÉPONDRE AUX ATTENTES DES AULNAYSIENS !
Vous êtes déjà adhérent d’Aulnay Environnement ou vous êtes intéressé par l’association et avez laissé vos coordonnées lors du Forum.
Nous vous invitons à participer à notre réunion de bureau du 8 octobre au premier étage de la salle Dumont à 20:00 (Foyer des Anciens).
Aulnay Environnement est une association qui milite « pour la défense du paysage urbain ». Par « paysage », nous entendons un milieu de vie aussi agréable possible pour les habitants. Cela suppose :
Une protection du patrimoine architectural, ainsi que de la diversité du bâti, où coexistent depuis des décennies jusqu’en centre-ville, immeubles collectifs et pavillons, avec leurs jardins
Une défense du patrimoine arboré du domaine privé autant que public, et une sensibilisation des propriétaires et des promoteurs à tout ce que les grands arbres apportent à tous
Une défense des intérêts des piétons, par l’élargissement des trottoirs, l’interdiction des constructions « à l’alignement », des balcons débordants, et des poubelles sur des trottoirs étroits, ainsi que l’exigence d’une lutte significative contre le stationnement systématique sur certains trottoirs.
Un aménagement des voie « structurantes » comme la rue Jules Princet pour permettre les circulations douces et la végétalisation
Une réflexion sur l’adaptation de la ville au dérèglement climatique.
De meilleurs équipements pour la vie associative et culturelle et le rétablissement des Conseils de Quartier qui doivent être d’abord un lieu de dialogue entre les habitants pour élaborer des propositions propres à améliorer le cadre de vie.
Force est de constater que ces aspects ne sont pas à l’ordre du jour dans notre commune. Cependant il ne s’agit pas là d’un constat partisan. Nous ne sommes inféodés à aucun parti, car une politique de bon sens n’est ni de droite ne de gauche. Nous savons que tout n’est pas possible et nous ne sommes pas contre la nécessité de construire, mais pas n’importe comment, avec toute liberté pour les promoteurs. Nous souhaitons avant tout le dialogue sans « langue de bois », et cela a été possible durant des décennies.
Aulnay Environnement, forte d’une centaine d’adhérents est une association représentative qui doit être entendue, car ses propositions sont de bon sens. Nous formulons toujours des contre-propositions lorsqu’un projet nous paraît aberrant, comme ce fut le cas pour le projet initial Val Francilia, qui prévoyait de construire sur le parc Ballanger, et que nous avons victorieusement combattu. Le nouveau Val Francilia se borne à des installations industrielles sur le site PSA et des logements en bordure du boulevard Maurice Ravel, et c’est précisément ce que nous avion préconisé publiquement (voir sur notre site notre cahier d’acteur du 15 avril 2019).
Association née dans le sud, Aulnay Environnement montre par cet exemple qu’elle est sensible à l’évolution de tous les quartiers de notre très vaste commune, mais l’opacité qui règne à Aulnay ne nous permet pas de bien connaître tous les problèmes. C’est pourquoi nous avons besoin d’informations sur la vie de chaque quartier.
C’est bien là le rôle de notre association, dans le contexte actuel : recueillir des informations et les transmettre à tous, par l’intermédiaire de notre site, des blogs et de nos réunions. Nous sommes présents dans plusieurs instances qui nous permettent de mieux savoir ce qui se passe dans le département et dans la métropole. Se rapprocher d’Aulnay Environnement est un bon moyen d’être un citoyen, sinon actif, du moins conscient, parce qu’informé.
Avec la ferme Garcelon, la farce continue. Comme on a fait disparaître les Conseils de Quartier, pas de suivi des travaux par les citoyens, pas de risque de devoir justifier qu’il ne se passe rien durant des mois, mais tous les ans, un coûteux tract de propagande sur papier glacé.
L’acquisition date de 2017.
Début 2022, un tract nous informe que« depuis 3 ans, les services de la ville travaillaient à faire revivre ce lieux symbolique ». On nous promet la livraison des lieux pour l’automne 2024.
Mais voilà qu’on a découvert « des fragilités dans les fondations ». Il a fallu tout ce temps (5 ans !) pour s’en rendre compte, alors qu’en février 2020, juste en face de la ferme, et d’un âge aussi vénérable, la « maison Utrillo » aux mains de « rénovateurs » s’effondrait. De qui se moque-t-on ?
À présent, on parle de la fin 2025, avec une démolition partielle. On ne s’étonnera pas si elle touche le pavillon lui-même, avec ses fenêtres ouvertes à tous les vents. L’un des rares domaines d’expertise de notre municipalité, c’est son aisance à faciliter la dégradation de bâtiments mémoriaux, comme le « café des pailleux », au Soleil Levant.
Peut-on au moins espérer une ouverture en 2026 ? En voilà une bonne idée : juste avant les élections !
N’OUBLIONS PAS QUE CET ESPACE, BIEN PLUS PETIT, EST CENSÉ REMPLACER LE BEL ESPACE AVERINO. MAIS LÀ, ON N’A PAS PERDU DE TEMPS.
Clichy-sous-bois, Coubron, Villepinte, Le Bourget, La Courneuve, Saint Denis … La Seine Saint-Denis est à l’honneur ; sur toute la France et au-delà, ces noms retentissent de bravos et de Marseillaise, de plaisir, et même de bonheur. Et Aulnay, dans tout cela ? Inconnue au bataillon. Juste la chance de posséder un petit bout du canal pour voir passer rapidement un bateau abritant la flamme, tandis que dans nombre de villes du département elle parcourait les rues. Pas même un écran géant pour vibrer de concert. Si notre ville fait la « une » du Parisien, c’est rubrique des « faits divers », à propos d’une cité infestée par les rats.
Mais c’est normal : la seule ambition de la 3e ville du département, c’est l’ « Esprit Village » !
Soyons juste : il semblerait que notre somptueuse piscine, ce gouffre financier, ait hébergé des champions (paraît-il, 12 médaillés d’or et 143 délégations, aux dires du personnel) mais pour l’heure, aucune information propre à consoler d’en avoir été privés, une bonne partie de l’été, les Aulnaysiens assez fortunés pour fréquenter la piscine la plus chère des environs.
Et c’est vrai aussi, nous pouvons nous enorgueillir d’avoir servi de parking (grande spécialité aulnaysienne) aux cars de service des Jeux, au prix de la coupure d’un axe important, le boulevard André Citroën.
Mais c’est étrange, cette absence d’information, pour une municipalité si prompte à couvrir les rues de banderoles « Aulnay est fière de supporter les Jeux » (c’est vrai que supporter, même l’intolérable, les Aulnaysiens ont l’habitude) ! Auxquelles s’ajoutent de somptueux panneaux vantant ses grands travaux : le boulevard de Strasbourg et la Ferme Garcelon.
Pour le boulevard de Strasbourg, seuls les naïfs s’étonneront que ce grand projet ait été soigneusement passé sous silence lors de la réunion publique (légalement obligatoire) sur la Zac Centre Ville, dont le boulevard de Strasbourg est l’épine dorsale.
C’est que pour l’équipe municipale, il n’est pas question de se confronter aux citoyens, de répondre à leur questions, et surtout pas à celle-ci : pourquoi ? Tant il semble évident que les inconvénients (diminution des places de parking et circulation bloquée en cas de livraison) ne sont balancés que par un avantage : l’élargissement des terrasses pour les restaurants.
Nous le savons, l’une des politiques prioritaires du Maire (en dehors du bétonnage intensif contre lequel il a été élu), ce n’est pas le rayonnement culturel, la protection du patrimoine arboré ou l’aménagement des circulations douces et des accès PMR, mais le développement des « commerces de bouche ». L’ambition, c’est de faire d’Aulnay la cantine des environs.
POURQUOI CETTE OPÉRATION QUI NE PROFITE QU’À QUELQUES-UNS,LORSQUE TOUS SOUFFRENT DE LA DÉGRADATION ACCÉLÉRÉE DE L’ÉTAT DE NOS RUES ? OÙ EST L’INTÉRÊT GÉNÉRAL ?