ValFrancilia/Ballanger

Avis d’Aulnay Environnement sur la ZAC Val Francilia

1/La concertation

Si les balades urbaines se sont bien déroulées, la réunion de lancement, sous le contrôle des élus, a été menée de façon lamentable, en monopolisant la parole durant une longue suite d’exposés qui suscitaient de nombreuses interrogations impossibles à exprimer, avant de proposer à la vingtaine de participants de poser leurs questions par flashcode !

2/ les limites de la ZAC

Il manque à la présentation une caractérisation de l’ensemble de cet espace périphérique reposant sur une analyse historique : le passage tardif et plus ou moins bien contrôlé du statut d’espace agricole à espace urbain, essentiellement commercial ou voué à la logistique, et parfois dégradé.

C’est ainsi un espace de relégation sociale, où se trouvent deux hôtels sociaux regroupant des personnes en situation précaire, pour lesquelles l’accès aux écoles, en particulier, est problématique.

Or il apparaît que les limites de la ZAC Val Francilia ne vont pas jusqu’aux frontières de la commune, au-delà de l’autoroute A1, où se trouvent les 2 hôtels sociaux, rue Copernic et rue Robert Bremond. Cette extrême périphérie est-elle donc vouée à être abandonnée à elle-même ?

Même dans la zone de la ZAC, les problèmes sociaux sont largement ignorés. Plusieurs commerces importants y sont présents, dont la gamme de produits est destinée à une population aux revenus modestes, avec des attentes spécifiques (BUT, Hmarket, etc. ) , la zone de chalandise s’étendant sur la Rose des Vents. C’est aussi un site de distribution et de stockage des Restos du cœur. Comment est envisagé le maintien de ces activités ou services qui ne risquent pas de devenir inutiles ? Comment est envisagée la circulation, souvent faite à pied, depuis la Rose des Vents, et jusqu’au centre O’parinor, où se trouve l’enseigne discount ATACADAO, qui se revendique adapté aux « zones populaires » ?

3/ Les équipements

Le dossier parle de nouveaux logements, mais quid des écoles, crèches, maisons médicales ?

Une telle ZAC pourrait être l’occasion d’étudier la possibilité d’équipements culturels modernes, qui est l’une des grandes carences de la commune, alors que d’autres villes du territoire (Drancy, Tremblay) , pourtant moins peuplées, se dotent de grands équipements culturels. Le seul équipement culturel moderne de toute la commune, l’espace Jules Verne, de dimensions au demeurant modestes, juste à la mesure du quartier Balagny, se trouve à l’extrême sud de cette vaste zone.

Quels équipements spécifiques de loisirs et de culture pour la jeunesse ? pourquoi ne pas saisir l’occasion pour implanter une micro-folie ? À noter qu’autrefois dans la zone des Mardelles, il y avait un Centre d’Art Contemporain. Sur son emplacement, vient d’être déposé un projet de construction consacrée à des activités industrielles et de stockage.

4/ les déplacements

Débouché d’un nœud autoroutier, et traversé par un flux de camions appelé à s‘intensifier vers les zones d’activité, le carrefour de l’Europe est déjà un « point noir ». La situation ne peut que s’aggraver avec la mise en service de la gare du Grand Paris et la création annoncée dans le PLUI de 2400 logements. On prône les « circulations douces », alors qu’aucun parking de délestage n’est prévu à la sortie des autoroutes. C’est un problème de première grandeur, concernant tous les Aulnaysiens, qui mériterait de voir la population associée à la réflexion. Or les demandes de création d’un groupe de travail ouvert aux Aulnaysiens ont été obstinément repoussées par les responsables. Une fois de plus à Aulnay se manifeste le refus absolu des élus à associer les citoyens à la transformation de l’espace où ils vivent, là où d’autres élus, dans d’autres communes de la Métropole, quelle que soit leur appartenance politique, sont convaincus que « rien ne peut se faire sans la population ». Par ailleurs, on ne peut que se réjouir du projet de nouvelle voie de désenclavement, de la Fosse à la Barbière jusqu’à Balagny.

5/ Le stade du PSG

On doit déplorer l’obstination des élus à contraindre les maitres d’œuvre à prendre en compte l’implantation d’un stade du PSG, une lourde hypothèque pour la réflexion d’ensemble sur le site, alors que cette hypothèse est hautement improbable. Elle divise la population. Là aussi, une consultation serait opportune.

ValFrancilia/Ballanger

UN PEU DE LUMIÈRE SUR LES DATAS CENTERS D’AULNAY


Ouvrant l’enquête publique sur le projet de Data Center sur l’emprise PSA, la réunion publique du 28 mai a été exemplaire dans son déroulé, en permettant d’avoir une vue d’ensemble et des points de vue contradictoires qui peuvent alimenter une contribution au registre numérique de l’enquête :
www.registre-numerique.fr/projet-datahills-aulnay-sous-bois
ouvert jusqu’au 17 juin. On peut consulter aussi à cette adresse l’ensemble du dossier

Les promoteurs du Data Center « Data Hills » (Compagnie de Phalsbourg) ont défendu leur projet avec éloquence, en se présentant comme des sauveurs du territoire, alors qu’il s’agit surtout de saisir une belle opportunité. Concernant le choix du lieu d’implantation (à l’extrémité sud-est du site PSA), des arguments imparables : une friche industrielle déjà artificialisée, éloignée des habitations, bénéficiant d’un fort potentiel d’alimentation électrique (pylone n°20), avec une connexion par une ligne enterrée traversant le parc du Sausset (!). Une partie du terrain, revégétalisée, permettra le maintien des espèces protégées qui ont déjà recolonisé le site. Autre progrès : la disparition de bâtiments fortement amiantés. L’argument le plus discutable : la nécessité de répondre aux besoins d’un société en digitalisation galopante. (Le site ne servirait qu’à l’archivage de données, pas à l’intelligence artificielle.)

On rétorquera que c’est ici l’offre qui crée le besoin. Les détracteurs du projet n’ont pas manqué de dénoncer l’influence néfaste des écrans et des réseaux sociaux, en particulier sur la jeunesse, jusqu’à l’ambition de remplacer le rapport humain dans l’enseignement. Certains sont allés encore plus loin, en envisageant l’ensemble de la filière, gourmande en métaux et en terres rares, souvent produits dans des régions du monde où sont ignorés souci de l’écologie et droits humains des travailleurs.

On peut évidemment regretter le remplacement d’une activité apportant du travail à des milliers de travailleurs par une activité peu dispensatrice d’emplois (100 ? 200 ?). Les promoteurs du projet ont beau jeu de répondre que le projet ne concerne qu’une dizaine d’hectares sur un site originel quinze fois plus vaste. Il faudrait connaître combien d’emplois seront mobilisés lorsque sera achevé la reconversion de l’ensemble du site.

L’un des problèmes soulevés par Aulnay Environnement est la récupération de la « chaleur fatale » dégagée par les installations. Quel réseau de chaleur pourra la recueillir ? Et pour quelles zones d’habitation ? Or nous ne sommes en rien informés de l’avancement du projet municipal d’un réseau de chaleur alimenté par l’énergie géothermique, dont la température devrait être très supérieure à celle venue d’un Data Center (70 à 80° contre 35°). Le promoteur s’offre généreusement à financer des pompes à chaleur pour augmenter la température, mais la promesse est vaine, si le projet géothermique n’avance pas en même temps. Or les représentants présents de la municipalité se sont bien gardés d’intervenir pour nous renseigner et nous dire pourquoi il n’est pas prévu que le site « Val Francilia » bénéficie de ce réseau. On voit ici la vanité d’une telle procédure d’enquête publique, fondée sur un principe de transparence (toute relative), portant sur des équipements liés à d’autres aménagements dépendant d’autorités locales plus portées à la propagande qu’à l’information.

Pire : dans son analyse, l’Autorité Environnementale (MRAE) déplore que seuls 2,2% du potentiel thermique des installations pourront être exploités. Dans sa réponse, le porteur de projet indique que jamais, en raison des phases de maintenance et d’un fonctionnement qui ne sera jamais maximal, la production de chaleur sera très inférieure à celle calculée par la MRAE, et que le potentiel thermique exploitable sera porté à 43 %. Il reste que plus de la moitié de la chaleur sera évacuée vers l’atmosphère, dans un contexte de réchauffement climatique. Le prix de nos habitudes de consommation ?

L’étude du porteur de projet juge l’impact climatique négligeable ( + 0,38% dans une hypothèse de chaleur extérieure montée à 40%) Au final, la difficulté d’évaluer l’impact à terme est que les travaux s’étaleront jusqu’en 2040, et qu’on ne peut prévoir quelles évolutions connaîtront d’ici là les machines, et donc la production de chaleur.

Autre information : on parle de l’implantation d’un second Data Center sur PSA. Nous savons grâce à cette réunion qu’il s’agit d’un autre projet, avancé par la société FIFTY, que nous avions déjà rencontrée il y a quelques années lors de l’implantation de l’entreprise CHIMIREC sur PSA. Il s’agissait alors de construire un vaste complexe logistique. Apparemment un Data Center serait une bien meilleure affaire. Nous aurons donc probablement droit à une autre enquête publique.

L’argument ultime des promoteurs du projet, c’est l’apport de taxe foncière pour la commune : 6 à 7 millions. Cela contribuera-t-il à rétablir un budget d’investissement communal notoirement insuffisant ?

Il reste que la municipalité et son agence « La Belle Friche » ont tout à apprendre du secteur privé en matière de « concertation ». Mercredi soir, au lieu de refuser à l’assemblée tout questionnement avant la fin d’un interminable tunnel d’exposés cumulatifs lassants et au terme duquel on a oublié la moitié des questions, on nous a offert une respiration dès la fin du premier exposé pour laisser la parole à l’assistance, ce qui a permis des échanges cordiaux, bien que contradictoires. Au lieu de nous répéter qu’il fallait boucler dans les temps et de bloquer les interventions, on a dépassé l’horaire prévu d’une demi-heure. Au lieu de la frustration imposée, le respect et la courtoisie.


À AULNAY ET SUR TERRE D’ENVOL, IL Y A DES GENS QUI ONT BESOIN D’UNE SÉRIEUSE REMISE À NIVEAU.

ValFrancilia/Ballanger, ZAC

ZAC Val Francilia: retour au bon sens mais refus constant d’un réel dialogue

Le Val Francilia nouveau est arrivé, avec une bonne nouvelle : le projet dit « Richez », qui serait mieux nommé « Beschizza 1 » car c’est toujours le Maire qui dicte les orientations, est définitivement abandonné. « Beschizza 2 » renonce à construire des logements sur le Parc Ballanger. La victoire de la lutte citoyenne menée en 2019-2020 par les associations Vivre Mieux à Aulnay et Aulnay Environnement est confirmée. La municipalité, sans évidemment l’avouer, se rallie à nos contre-propositions d’alors :

concentrer le projet sur les abords du boulevard Georges Braque, la friche PSA et les zones d’activités : le tiers sud-ouest de la friche PSA rebaptisée Innoval (tout le reste est déjà aux mains de diverses entreprises), la Fosse à la Barbière et Les Mardelles, avec au cœur la future gare.

Restons cependant vigilants concernant le parc Ballanger : le projet de faire traverser le parc par une voie (provisoirement) « douce » n’a jamais été officiellement abandonné. Son intégration au projet est passée sous silence et la fin annoncée de son rôle de « lisière conclusive » interroge.

Les modalités de la réunion du 28 avril à l’espace Jules Verne montrent en revanche que rien n’a changé dans la politique antidémocratique de la municipalité.

  • Verrouillage du débat, avec un long tunnel d’exposés techniques, les orateurs et les thèmes se succédant, en repoussant les questions (on en aura oublié la moitié) en fin de réunion, dont il est rappelé avec insistance que la durée est limitée. On invite les présents à poser leur question par QR code ! Surtout entendre le moins possible la voix des habitants ! Comment s’étonner que la frustration tourne à l’agressivité ? évidemment, le but n’est pas d’établir les conditions d’un échange serein, mais de réduire au minimum la petite fenêtre démocratique imposée par la loi. En face des habitants, des gens qui craignent de devoir lâcher la moindre parcelle du pouvoir et n’ont pas compris l’intérêt d’un échange apaisé.
  • Restriction de l’aire géographique de la « concertation », en situant la réunion dans un lieu excentré, où de surplus il est très difficile de se garer. Comme si l’accès à Parinor et à la future gare ne concernait pas les gens du Vieux pays et du Sud ! Évidemment, une autre réunion dans un lieu central est nécessaire ! Mais l’objectif, qui est de ne rien faire qui puisse favoriser la participation citoyenne était atteint : seulement une vingtaine d’habitants était présents. Et cela va continuer : 2 « balades » urbaines limitées à la contenance d’un autocar, une réunion de synthèse en juillet, un seul « atelier » proposé aux habitants. Selon les habitudes de « La Belle Friche » chargée de la concertation, une procédure imposée qui n’est qu’une parodie.

Un aspect essentiel est resté particulièrement nébuleux : la construction de logements sur cette ZAC. Terres d’Envol dans sa réponse à la MRAE concernant le PLUI, annonce page 9, un projet de 2800 logements sur Val Francilia entre 2025 et 2040. La réunion nous a laissé dans le flou total, en particulier sur le destin du boulevard George Braque : rétrécissement d’une voie départementale actuellement parking pour poids lourds ? Construction de logements sur l’espace ainsi gagné ?

Même flou sur le Carrefour de l’Europe, point noir des communications dans cette zone. Dès 2019, nous demandions un atelier avec les habitants pour y réfléchir, la question est revenue, alors qu’avec la nouvelle gare, les problèmes ne peuvent que s’aggraver. La solution avancée : tout le monde prend les transports en commun ! Et pour la partie du trajet que l’on fait en voiture, où sont prévus les parkings de délestage ? Rappelons que pour les habitants du sud qui voudront monter jusqu’à la future gare, l’anarchie des constructions le long de la rue Jules Princet rend impossible la mise en place d’un bus rapide à haut niveau de service, pourtant prévue depuis des décennies. La réflexion d’un aménagement à l’échelle de la ville brille toujours par son absence.

Un seul point positif à ce sujet : la volonté de détourner une partie du trafic de poids lourds à travers la Fosse à la Barbière par la rue Benoit Frachon. Est-il prévu de la prolonger à travers les Mardelles ? Ce n’était pas clair, et pourtant on nous a parlé, vers le sud, de la desserte de l’Oréal. Dans ce cas, quel franchissement de l’ex N2 ? Un débat réellement ouvert aurait pu permettre d’y voir plus clair. Et ce n’est pas le dossier sur le site de la ville, simple prospectus publicitaire (idem pour les panneaux d’exposition à Jules Verne), qui pourra nous éclairer.

Un point noir qui grève la réflexion sur l’évolution de tout cet espace : l’obstination de la municipalité à faire travailler les équipes sur l’implantation du futur stade du PSG face à Parinor. Tout le monde sait que cela ne se fera pas, et que les problèmes de gestion des accès seraient énormes. L’aubaine est trop belle d’enfumer les habitants avec une coûteuse campagne d’affichage, pour masquer l’absence de perspective d’amélioration de la vie quotidienne des Aulnaysiens.

Une question, venue de responsables du Secours Populaire a fait apparaître une évidence en fin de réunion : l’absence de prise en compte de la vie sociale et de ses problèmes. Pour la municipalité, il n’est question que des entreprises. Pour qui les nouveaux logements ? De standing ou sociaux ? Quels locaux pour les associations, en particulier caritatives, dans une ville où ils sont notoirement insuffisants, et souvent dégradés ? Et quelle place pour la culture ? On nous « balade » avec un stade, mais dans ce projet où sont les équipements culturels ?

Pour nous consoler, il apparaît que la zone d’activités lnnoval sera un vrai paradis pour les écologistes : verdissement intensif avec la plantation de 21 000 arbres (sic), « verdissement » des consommations d’énergie, et larges trottoirs dans la fosse à la Barbière. Si seulement ces magnifiques équipes pouvaient se pencher sur l’aménagement du centre et du sud de la ville, où l’on coupe les arbres et détruit les jardins avec une froide détermination, et où l’on construit des blocs de 5 étages en bordure de trottoirs de 50 centimètres, de quelle ville merveilleuse ne nous feraient-elles pas rêver ?

ValFrancilia/Ballanger

Réunion Publique d’informations ZAC val francilia

Le territoire de Paris terre d’envol et la ville d’Aulnay-sous-Bois lancent une concertation pour mener l’aménagement d’ensemble sur le secteur Val Francilia et permettre la création d’une ZAC, zone d’aménagement concertée.

Nous vous invitons à vous rendre à la réunion publique de présentation qui se déroulera lundi 28 Avril de 18:30 à 20:00 à l’espace jules Verne au 5 rue clément Ader Aulnay-sous-bois (Quartier de Balagny)

Vous pourrez aussi remplir au centre administratif (*) un registre de concertation avec vous remarques et souhaits, ou à l’EPT Paris Terres d’Envol (**)

Il y aura aussi, toujours au centre jules Verne, une exposition du projet du 28 Avril au 14 juin, ainsi que deux ballades urbaines sur inscription

(*) 16 boulevard Félix Faure Aulnay-sous bois
Tél. : 01 48 79 63 63
Direction de stratégie urbaine et résidentielle

(**) 50 allée des Impressionnistes , ZA Paris Nord 2, 93420 Villepinte
Tél. : 01 48 17 02 80

Conseils de Quartier, ValFrancilia/Ballanger

LE PLUi NOUVEAU ARRIVE !

Bon dernier du département, notre territoire Terres  d’Envol ( Dugny, Le Bourget, Drancy, Le Blanc Mesnil, Aulnay-Sous-Bois, Sevran, Villepinte, Tremblay-en-France) est en train de finaliser son PLUi (Plan Local d’Urbanisme intercommunal). Après un processus de concertation plus que discret à Aulnay, Il entre bientôt dans sa dernière phase, l’enquête publique, avant sa mise en œuvre courant 2025, avec d’éventuelles corrections, suite aux remarques recueillies par un commissaire enquêteur.

Cette enquête publique aura lieu du 25 novembre au 26 décembre. Les citoyens pourront donner leur avis sur un registre numérique et rencontrer le commissaire enquêteur. Pour les rencontrer, celui-ci propose

UNE RÉUNION PUBLIQUE (lieu encore inconnu) LE JEUDI 5 DÉCEMBRE.

Il importe que tous se sentent concernés. Le PLUi détermine les PLU municipaux, qui devront mettre leur règlement  en cohérence avec lui. Cette enquête sera la dernière occasion de dénoncer et d’espérer faire corriger certaines aberrations permises aux promoteurs par le règlement actuel, et d’insister sur la nécessité de faire passer le bien-être de l’ensemble des Aulnaysiens avant des intérêts privés.

Le PLUi permet d’apprendre que sont prévues à Aulnay 5 grandes Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP)

  • Val Francilia, des terrains de l’ex-usine Citroën  jusqu’au centre aquatique
  • Gros-Saule -Mitry Ambourget – Savigny, avec disparition de l’espace vert au sud du vélodrome
  • Vieux Pays, avec densification intensive le long de la rue Jules Princet
  • ZAC Centre Gare, avec densification dans la zone Charcot
  • Chanteloup, avec « requalification de certains îlots urbains » ( ?)

Toutes ces OAP sont assorties d’intentions vertueuses, mais on n’y voit pas clairement la préoccupation pour le bien être des habitants, autant sur les nuisances (bruit et pollution) liées à la circulation routière que sur le développement d’espaces publics arborés.

 Pour plus d’information :  https://plui.paristerresdenvol.fr/,  puis : médiathèque

Il est conseillé de consulter d’abord l’avis très sévère de la Mission Régionale d’Autorité Environnementale (MRAe)

Avis rendus sur plans et programmes de la MRAe Île-de-France en 2024 | Missions régionales d’autorité environnementale (MRAe) (developpement-durable.gouv.fr) 

Il est enfin vivement conseillé d’être particulièrement en éveil pour l’annonce de l’enquête publique et de la réunion d’information, dont on peut craindre qu’elle ne se fasse que par quelques discrètes lignes en bas de page dans Oxygène, comme pour le

Bilan du la concertation centre gare, vendredi 18 octobre à 18h30, salle Dumont.

UNE OCCASION D’EXIGER DE LA MUNICIPALITÉ UNE CLARIFICATION DE SES INTENTIONS POUR RÉPONDRE AUX ATTENTES DES AULNAYSIENS !

Conseils de Quartier, ValFrancilia/Ballanger

Avec Aulnay Environnement, la victoire du bon sens et de l’intérêt général

1/ Val Francilia

Le Val Francilia de 2019 est donc mort, celui contre lequel, avec l’association VME, nous avons lutté. Finis les logements sous la zone de bruit, finie l’amputation et la privatisation du Parc Ballanger ! Cela, sans la campagne d’information lancée par les deux associations, les Aulnaysiens devaient l’ignorer, puisqu’aucun plan ne leur avait été communiqué. Or voilà qu’un plan (bien petit et imprécis) du nouveau Val Francilia figure enfin dans Oxygène. Et qu’y voit-on ? Que nos préconisations ont été adoptées par la municipalité. La friche PSA semble bien réservée aux activités économiques (au passage, que fait-on de la chaleur générée par le datacenter ?), et le périmètre a changé, intégrant explicitement la fosse à la Barbière, la zone des Mardelles et la « zone des hôtels », les espaces sur lesquels les deux associations proposaient de reporter le projet d’aménagement (voir, entre autres sur le site d’Aulnay Environnement, le « cahier d’acteur » publié le 15 avril 2019, et la publication sur les blogs du 29 mai 2019). Mais les habitants  des Ormes peuvent s’inquiéter : leur quartier est toujours dans le périmètre de Val Francilia, de même que l’Institut médico-éducatif Toulouse-Lautrec. Pour quoi faire ? Les Aulnaysiens n’ont pas à le savoir, les informations sur Val Francilia ont été réservées aux « acteurs institutionnels et représentants d’entreprises», les seuls invités à la réunion du 24 janvier à Scohy.

Ce changement, conforme au simple bon sens, est bien à mettre l’actif des associations : sans la pression qu’elles ont exercée, les habitants n’auraient rien su de la véritable teneur du projet, et le Maire n’aurait pas renoncé à ce projet très mal pensé (mais il faut préciser qu’on était à la veille des élections). Un regret : tout l’argent dévolu à un cabinet d’études incapable de définir un projet raisonnable, en particulier en matière de circulation.

2/ La résidence senior Croix Blanche

Autre combat contre un projet aussi mal conçu, celui de la résidence senior de la Croix Blanche. Oxygène fait comme si de rien n’était, mais actuellement un recours d’Aulnay Environnement associé à QCBE entraîne un report des travaux et certainement une modification du permis de construire. Un permis accordé de façon « tacite » et qui présente encore de nombreuses aberrations, en contradiction avec le règlement du PLU (voir le dossier dans la rubrique « actions » du site d’Aulnay Environnement, mais qui n’a pas pu inclure les erreurs de conception interne, puisque nous n’avons eu accès, avec de grandes difficultés, qu’à une partie des documents, le reste n’étant accessible qu’après demande de notre avocate, dans le cadre du recours).  L’amélioration du projet sera là aussi imputable à l’action associative.

3/ Les conseils de quartier

Chacun peut le constater : les conseils de Quartier ne fonctionnent pas comme ils devraient. Le règlement (à consulter sur le site d’Aulnay Environnement) prévoit une assemblée de conseillers qui élaborent des projets pour le quartier et pour la ville, alors qu’il ne s’agit actuellement que d’un hybride de tribune pour la municipalité et de bureau des doléances avec tout un florilège de réponses dilatoires. Nous vous invitons à agir pour que les Conseils de Quartier soient conformes à leur vocation et au règlement voté par la municipalité (à consulter sur aulnayenvironnement.fr), en contactant notre site pour signer une lettre au Maire, prélude à un recours en plus haut lieu.

POUR LA DÉFENSE DE L’INTÉRÊT GÉNÉRAL,GENS DE BONS SENS, REJOIGNEZ AULNAY ENVIRONNEMENT !

ValFrancilia/Ballanger

CHIMIREC : Visite du site d’Aulnay

Ce jeudi 27 Octobre, des membres du bureau d’Aulnay Environnement se sont rendus sur le site CHIMIREC d’Aulnay-Sous-Bois à l’invitation de l’entreprise, accompagnés d’un rédacteur du média d’informations locales : Monaulnay.com

Dès notre arrivée nous avons précisé combien nous apprécions la transparence de communication de cette entreprise pour cette nouvelle invitation faisant suite à notre visite du site de Dugny en 2020

L’activité va démarrer dès lundi sur l’entrepôt d’une surface totale de 20 000 M² (50 000 M² pour le site) et employant plus de 100 salariés, le siège lui ne sera effectif que fin décembre.

L’usine semble un modèle à suivre en matière de sécurité pour les entrepôts de ce type, pour la France, voire pour l’Europe. Les portes coupe-feu, les zones de stockages spécialisées comme pour le lithium, avec un contrôle par caméra et capteur thermique.

Même la ventilation des postes de travail a été revue ou il fallait précédemment un masque de protection.

Le but est que les produits restent un minimum de temps sur le site. Il rentre par un quai sont triés et traités comme sur l’image ci-dessus ou les produits sont répartis sur un ‘bar’ et transféré vers des bacs sur l’autre versant du site d’où ils repartent. Le délai maximum de rétention  est de 90 jours.

Le projet de conception a été plus loin que les normes imposées. 

Pour le feu, par exemple, un réseau d’extinction automatique des bâtiments est installé en sus, alimenté par une cuve de 654 M3.

Les bassins de rétentions peuvent être cloisonnés en fonction du sinistre, fuite de matières dangereuses ou Orage.

 Les noues ou bassins de filtrations des eaux de pluies dont celui de de 2800 M3 ont pu déjà faire leurs preuves avec l’orage conséquent du 13 Aout, évitant un afflux dans le réseau d’eaux pluviales.

Trois piézomètres étaient requis, quatre ont aussi été installés pour la mesure de la nappe phréatique. Au regard que le site industriel de PSA fut déjà pollué par le passé.

Nouveau Projet pour le site d’AULNAY

La société se tourne désormais vers l’économie circulaire et la transition énergétique. En plus de la collecte, du tri et du traitement des déchets un nouveau dossier est déposé pour le site d’Aulnay : la valorisation énergétique des déchets.

Ce nouveau projet, soumis à une enquête publique qui démarrera le 08/11/2022, comporte deux branches

  • Une de production de Combustible Solide Energétique (CSE), combustible principalement utilisé par les cimenteries aujourd’hui, mais soumis à un avenir industriel certain en ces temps de crise énergétique.

(schéma CSE © Chimirec)

  • L’autre une valorisation des Liquides de Refroidissement usagés (LRU) qui permet de rendre de nouveau viable ces huiles usagées

Ceci sera facilité par l’ouverture d’un nouveau site à Nangis dans le 77 qui devrait soulager celui d’Aulnay.

En conclusion

Ce fût une visite très instructive, nous remercions le personnel et la direction de l’entreprise pour son accueil, son temps et la volonté de transparence dans les questions réponses, choses auxquelles nous sommes peu habitués sur Aulnay.

ValFrancilia/Ballanger

Le show des grands projets…

Mercredi et jeudi soir, à l’Espace Peugeot, (pour les Aulnaysiens, au Diable Vauvert) show à l’américaine pour la présentation des Grands Projets de la municipalité. Pour qui ? Par pour les habitants, pas pour les contribuables, pas davantage pour les représentants des assemblées de la « démocratie de proximité » (Conseil économique, Social et Environnemental, Conseil consultatif des Aulnaysiens Retraités, Conseil de quartier, Conseil Citoyen, Conseil municipal de Jeunes), et encore moins pour les élus municipaux qui ont le tort de ne pas faire partie de la majorité, et surtout pas pour les associations qui s’intéressent au devenir de la commune. C’était juste pour les « Agents économiques » ! On reste entre « professionnels ». Dormez, bonnes gens, on s’occupe de tout !

Que pouvait-on y apprendre, qui concerne directement les Aulnaysiens ? À vrai dire, peu de choses :

  • Le projet d’un commissariat avenue du Maréchal Juin, après avoir promptement enterré le projet de la précédente municipalité de gauche : 5 ans de perdus, au bas mot. Espérons qu’on veillera à préserver la « villa Chansonia »  abritant l’actuel commissariat.
  • Sur le terrain de l’Hôtel des Impôts, avenue de la Croix Blanche, une résidence senior, dont on parle depuis des années, mais qui se heurte à d’énormes problèmes de coût.

    Quant à Val Francilia, cheval de bataille de la précédente mandature, voilà ce qu’ont pu voir les « agents économiques (nous attendons que cette image soit publiée sur le site de la ville) :

Côté positif : le projet ressemble de façon troublante à la synthèse des contre-propositions faites en 2019 par les associations ABC et Aulnay Environnement. Au lieu d’urbaniser 1/5e du parc Ballanger, on réaménage ses abords et rénove les zones industrielles proches. Notre mobilisation aurait payé ? Notre maire reviendrait-il à la raison ?

Mais à y regarder de près, la zone du projet (en bleu) déborde toujours sur le parc, (zone apparaissant en vert) avec ce « quartier hybride » ! Le projet aberrant de construire des logements à proximité d’industries potentiellement dangereuses avec un fort trafic de poids lourds (Chimirec, logistique), en bordure d’autoroutes et dans l’axe des pistes des aéroports n’est pas encore abandonné. Restons vigilants !

Sur Aulnaycap, le Maire ne dit mot de tout cela, ni des promesses électorales (salle des fêtes, médiathèque) ni du bétonnage galopant (qui va redoubler sous cette mandature), ni du massacre des arbres par les promoteurs. Mais ce dont il est particulièrement fier, au même titre que de son centre aqualudique hors de prix, c’est de la place Abrioux « revégétalisée » ! Non, Monsieur le Maire, remplacer des tilleuls centenaires dispensateurs d’ombre et de fraîcheur en été, et coupant les vents glaciaux en hiver pour les  remplacer par des oliviers en pots, des colonnes métalliques et de chênes-lièges malingres, ce n’est pas de la «revégétalisation » ! 

Et de quel centre de santé est-il question, quand le CMES a été privé d’un nombre important de ses services ?

PROCÉDÉ CLASSIQUE DE LA « NOVLANGUE » : AFFIRMER LE CONTRAIRE DE CE QUE L’ON FAIT !

ValFrancilia/Ballanger

ENQUETE PUBLIQUE CHIMIREC-FIFTY : L’AVIS d’AULNAY ENVIRONNEMENT

Aulnay Environnement remarque que  le nord du site PSA devient un vaste dépôt logistique, avec l’arrivée de ces deux sociétés s’ajoutant aux sociétés déjà présentes, SEGRO et Carrefour, cette dernière classée SEVESO seuil bas. Certes, CHIMIREC échappe au classement SEVESO, et annonce ne prévoir aucune installation de traitement, mais il reste que son activité est la collecte de déchets dangereux.

Cette évolution valorise les atouts du site, autour du nœud autoroutier A1-A3-A104, et correspond aux vœux de l’association, qui souhaite que le site PSA reste consacré aux activités économiques. Mais ce type d’activité apporte peu d’emplois, et générera des risques et des nuisances en contradiction avec le projet de VAL FRANCILIA, la vaste zone de logements (2000 à 3000) à forte densité prévue à proximité et annoncée par la municipalité d’Aulnay fin 2019. C’est un point déjà amplement souligné par l’avis de l’Autorité Environnementale.

Aulnay Environnement est particulièrement sensible à la remarque des sapeurs-pompiers indiquant qu’en cas de défaillance des systèmes d’extinction des entrepôts FIFTY, d’une taille inusitée, leur matériel restera sous-dimensionné.

L’étude de trafic ne prend absolument pas en compte les transformations du réseau routier prévu par VAL FRANCILIA. Elle porte uniquement sur le Boulevard André Citroën, que le projet actuel prévoit de rendre piétonnier, et qu’il remplace par une voie passant au milieu du site PSA. Cette voie serait amenée à supporter à la fois le trafic des entreprises logistiques et des véhicules des habitants, sans parler du réseau de bus. Elle ne prend pas non plus en compte le trafic lié à la création de la gare RER du Grand Paris. Comme c’est le cas pour la gare du RER B, on peut s’attendre à ce que de nombreux habitants des communes voisines éloignées de la ligne empruntent leur véhicule personnel pour se rendre à cette nouvelle gare.

L’étude de trafic semble supposer que tout le trafic de la zone logistique se fera vers l’est, vers l’accès à l’A104. Or l’accès le plus proche à l’A3-A1 se trouve à l’ouest, par le rond-point Louis Armand. Ce carrefour, principale voie d’accès des habitants de l’ensemble de la Rose des Vents  (3000 logements) est régulièrement saturé aux heures de pointe. On a du mal à croire qu’une partie du trafic logistique venant de Paris ne cherche pas à passer par ce carrefour, d’autant que la liaison nord A3-A1 vers l’A104 est déjà régulièrement embouteillée par les poids lourds.

Même sans l’apport de VAL FRANCILIA, le réseau routier doit être entièrement repensé en fonction du développement des plates-formes logistiques. Comparable en superficie à Garonor, cet ensemble doit bénéficier d’un accès autoroutier spécifique.

Nous pensons que l’aménagement de la friche PSA est un tout. Juxtaposer des études partielles et des projets qui ne tiennent pas compte les uns des autres est une erreur, et ne permet pas de se déterminer en toute connaissance de cause.

Nous demandons donc que la décision sur le projet FIFTY-CHIMIREC soit reportée jusqu’à ce que la municipalité ait redéfini, comme elle s’y est engagée, son projet d’aménagement de la partie sud-ouest de la friche PSA.

ValFrancilia/Ballanger

FIFTY : DES RÉPONSES AUX QUESTIONS D’AULNAY ENVIRONNEMENT

Dans son communiqué du 28 septembre, Aulnay Environnement demandait à être informé sur la mystérieuse société FIFTY, inconnue sur le net, qui projetait de construire sur la friche PSA un immense entrepôt logistique limitrophe de CHIMIREC. Un premier courrier nous avait renvoyés à l’enquête publique. Mais après que CHIMIREC, grâce à notre insistance, eut compris l’intérêt de communiquer directement avec les associations et à travers elles, avec les Aulnaysiens, en déclenchant une série de visites, les initiateurs du projet FIFTY ont décidé eux aussi de prendre contact avec nous. Dans les deux cas, nous avons été favorablement impressionnés par la courtoisie et la considération dont témoignaient nos interlocuteurs, choses auxquelles à Aulnay, une association citoyenne comme la nôtre n’est malheureusement pas habituée.

Nous avons été dès l’abord intrigués d’être contactés par les responsables d’une entité encore inconnue, JMG Partners qui, elle, possède un site facilement consultable.

JMG est le concepteur du projet FIFTY, une société de projet rassemblant divers investisseurs,  spécialement créée pour exploiter un dépôt logistique sur PSA. Nous n’avons donc pas eu en face de nous des dirigeants d’une entreprise familiale comme CHIMIREC, dotée d’une solide expérience d’un métier, celui de la collecte des déchets, mais des spécialistes de l’immobilier d’entreprise, qui développent des projets. Nous n’avons donc pas été en contact avec les futurs gestionnaires du site, qui eux seuls pourront prendre les engagements concrets que nous attendons sur la sécurité. Évidemment, JMG assure, et pourquoi ne pas les croire, que les installations répondront aux normes de sécurité les plus innovantes. Mais à la remarque des sapeurs-pompiers, qui soulignent l’inadéquation de leurs moyens à des installations d’une taille inusitée, aucune réponse vraiment convaincante ne nous a été donnée sinon que, comme nous l’avons reconnu nous-mêmes, le risque zéro n’existe pas.

La construction commencera au 2e trimestre 2022, et la livraison est prévue pour le 2e trimestre 2023. FIFTY louera ses locaux, si possible à une seule entreprise de logistique, sinon à un maximum de quatre, avec une société spécialisée pour le respect de la sécurité.

Nous avons insisté sur l’incidence de ce projet sur l’aggravation de la surcharge d’un réseau routier déjà saturé à l’intérieur d’Aulnay. Évidemment, l’adaptation de ce réseau  n’entre pas dans les responsabilités de JMG Partners.

L’aménagement de la friche PSA est un tout. Or tout le nord du site est en passe de devenir un GARONOR 2. Ce groupement de dépôts logistiques, avec leurs nuisances associées, et dont certains, comme CHIMIREC, vont convoyer des déchets dangereux, n’est pas compatible avec  le voisinage très proche d’un vaste ensemble de logements et de leurs équipements scolaires. Cela relève de l’initiative de la municipalité d’Aulnay, à laquelle la Région a confié le devenir du site.

CHIMIREC s’est expliqué, et pour FIFTY, JMG a fait de même.

Quand donc les élus d’Aulnay prendront-ils la peine de répondre aux questionnements des citoyens ?