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Les attentes d’Aulnay Environnement 1 / L’urbanisme

Il y a 5 ans, nous avons envoyé aux différentes listes candidates aux élections une lettre ouverte exprimant nos attentes concernant la préservation et l’amélioration du cadre de vie des Aulnaysiens et notre aspiration à la mise en œuvre d’une politique globale pour lutter dans notre ville contre le dérèglement climatique, les fractures territoriales et sociales. Nos attentes portaient sur l’urbanisme, la circulation, les équipements collectifs, le patrimoine arboré, les déchets et l’énergie, la démocratie.

Sur l’urbanisme :

  • construction en retrait et refus des balcons surplombant le trottoir
  • encouragement à l’aménagement des parkings en rez-de-trottoir pour limiter le recours aux parkings souterrains
  • maintien sur la rue d’îlots verts et de créneaux de lumière en préservant les jardins et les grands arbres sur des points névralgiques
  • saisir toute occasion d’élargir les trottoirs.

 Force est de constater que nous n’avons pas été entendus.

  • L’alignement a été la règle, avec non seulement des balcons surplombants, mais aussi des fenêtres d’appartement donnant directement sur le trottoir, à hauteur de passant. Le PLUI du territoire Terre d’Envol, (présidé par notre maire) interdit à présent cette pratique. Comment notre municipalité ne s’est-elle pas rendu compte plus tôt de ce qui représente l’un des aspects les plus choquants de la densification ? C’est le fait d’un règlement du PLU de 2015 bâclé en quelques mois et jamais discuté avec les habitants.
  • Les parkings en sous-sol, jusqu’à deux à trois niveaux, sont la règle, alors que le SAGE, gestionnaire du réseau hydrographique, préconise au maximum un seul niveau. C’est une pratique irresponsable, qui fait peser de lourdes menaces sur l’avenir. Le réseau d’évacuation des eaux de pluie, modernisé par le département, risque d’être à terme saturé, tandis que les immeubles riverains voient leur-sol sol déjà affecté par l’humidité de la nappe phréatique rabattue vers le voisinage par les cuvelages des parkings.
  • Beaucoup de jardins et de grands arbres ont disparu, la liberté des promoteurs a été totale, pour densifier au maximum. À Aulnay, la nature joue de moins en moins son rôle de régulateur face au dérèglement climatique, qui n’est absolument pas pris en compte !
  • Aucun élargissement de trottoir n’a été effectué lors d’opérations immobilières, le cas de la rue Tournadour est exemplaire.

Qu’il soit bien clair que nous ne sommes pas contre les constructions, même si cette municipalité a été élue « contre le bétonnage ». Mais en clair, nous attendons  une politique d’urbanisme qui nous propose une densification maîtrisée. Or il est évident qu’il n’y a eu, sur deux mandatures, aucune maîtrise, aucune politique globale d’aménagement sur la plus grande partie de la ville. Le cas le plus évélateur est la construction de l’immeuble de la rue Princet, qui ne respecte pas l’alignement avec les grand immeubles voisins et rend impossible l’aménagement et l’élargissement d’une voie structurante entre le RER B et la future gare du Grand Paris. De surcroît, de graves malfaçons rendent sa destruction partielle ou totale inévitable, posant en plein  milieu de la ville ce qui ressemble déjà à une ruine. Pour combien de mois ou d’années ?

La promesse répétée de « préservation des quartiers pavillonnaires » s’est révélée vide de sens. Partout, des petits immeubles remplacent les pavillons, souvent sans respecter les règles du PLU. L’absence de surveillance des permis de construire est patente. Quant aux plus beaux pavillons, les plus anciens, qui représentent un patrimoine apprécié de tous les passants, mais qui se trouvent en bordure de la zone de centralité, ils disparaissent peu à peu. Parfois même c’est toute une rue qui va voir éclore d’énormes immeubles, comme rue du colonel Moll.

Pour les quartiers Nord, le constat est encore plus accablant : une densification à outrance, qui fait disparaître les espaces de loisirs, et des cités comme le Gros Saule complètement délaissées durant dix ans. 

EN CE QUI CONCERNE L’URBANISME, DIRE QUE LE BILAN EST DÉCEVANT SERAIT UN DOUX EMPHÉMISME

Nouvelles Constructions

NON AUX RUES-CANYON


Il y a dix ans, jour pour jour, nous publiions ce tract, avant que soit construit l’immeuble contre lequel nous avions lancé un recours, en vain

Aujourd’hui les choses se précisent : le paysage que nous annoncions pour « après-demain » commence à se dessiner. Le pavillon dont on aperçoit les tuiles rouges (parcelle 97) a été rasé, et plusieurs parcelles voisines ont été vendues,

Quel programme immobilier se prépare ? De quelle hauteur ? Les riverains s’inquiètent !
Non à la disparition des espaces verts que sont les jardins !
Non à la minéralisation à outrance de nos rues !

OUI À DES CONSTRUCTIONS QUI RESPECTENT UN PAYSAGE URBAIN OÙ LA NATURE A SA PLACE !

ValFrancilia/Ballanger, ZAC

ZAC Val Francilia: retour au bon sens mais refus constant d’un réel dialogue

Le Val Francilia nouveau est arrivé, avec une bonne nouvelle : le projet dit « Richez », qui serait mieux nommé « Beschizza 1 » car c’est toujours le Maire qui dicte les orientations, est définitivement abandonné. « Beschizza 2 » renonce à construire des logements sur le Parc Ballanger. La victoire de la lutte citoyenne menée en 2019-2020 par les associations Vivre Mieux à Aulnay et Aulnay Environnement est confirmée. La municipalité, sans évidemment l’avouer, se rallie à nos contre-propositions d’alors :

concentrer le projet sur les abords du boulevard Georges Braque, la friche PSA et les zones d’activités : le tiers sud-ouest de la friche PSA rebaptisée Innoval (tout le reste est déjà aux mains de diverses entreprises), la Fosse à la Barbière et Les Mardelles, avec au cœur la future gare.

Restons cependant vigilants concernant le parc Ballanger : le projet de faire traverser le parc par une voie (provisoirement) « douce » n’a jamais été officiellement abandonné. Son intégration au projet est passée sous silence et la fin annoncée de son rôle de « lisière conclusive » interroge.

Les modalités de la réunion du 28 avril à l’espace Jules Verne montrent en revanche que rien n’a changé dans la politique antidémocratique de la municipalité.

  • Verrouillage du débat, avec un long tunnel d’exposés techniques, les orateurs et les thèmes se succédant, en repoussant les questions (on en aura oublié la moitié) en fin de réunion, dont il est rappelé avec insistance que la durée est limitée. On invite les présents à poser leur question par QR code ! Surtout entendre le moins possible la voix des habitants ! Comment s’étonner que la frustration tourne à l’agressivité ? évidemment, le but n’est pas d’établir les conditions d’un échange serein, mais de réduire au minimum la petite fenêtre démocratique imposée par la loi. En face des habitants, des gens qui craignent de devoir lâcher la moindre parcelle du pouvoir et n’ont pas compris l’intérêt d’un échange apaisé.
  • Restriction de l’aire géographique de la « concertation », en situant la réunion dans un lieu excentré, où de surplus il est très difficile de se garer. Comme si l’accès à Parinor et à la future gare ne concernait pas les gens du Vieux pays et du Sud ! Évidemment, une autre réunion dans un lieu central est nécessaire ! Mais l’objectif, qui est de ne rien faire qui puisse favoriser la participation citoyenne était atteint : seulement une vingtaine d’habitants était présents. Et cela va continuer : 2 « balades » urbaines limitées à la contenance d’un autocar, une réunion de synthèse en juillet, un seul « atelier » proposé aux habitants. Selon les habitudes de « La Belle Friche » chargée de la concertation, une procédure imposée qui n’est qu’une parodie.

Un aspect essentiel est resté particulièrement nébuleux : la construction de logements sur cette ZAC. Terres d’Envol dans sa réponse à la MRAE concernant le PLUI, annonce page 9, un projet de 2800 logements sur Val Francilia entre 2025 et 2040. La réunion nous a laissé dans le flou total, en particulier sur le destin du boulevard George Braque : rétrécissement d’une voie départementale actuellement parking pour poids lourds ? Construction de logements sur l’espace ainsi gagné ?

Même flou sur le Carrefour de l’Europe, point noir des communications dans cette zone. Dès 2019, nous demandions un atelier avec les habitants pour y réfléchir, la question est revenue, alors qu’avec la nouvelle gare, les problèmes ne peuvent que s’aggraver. La solution avancée : tout le monde prend les transports en commun ! Et pour la partie du trajet que l’on fait en voiture, où sont prévus les parkings de délestage ? Rappelons que pour les habitants du sud qui voudront monter jusqu’à la future gare, l’anarchie des constructions le long de la rue Jules Princet rend impossible la mise en place d’un bus rapide à haut niveau de service, pourtant prévue depuis des décennies. La réflexion d’un aménagement à l’échelle de la ville brille toujours par son absence.

Un seul point positif à ce sujet : la volonté de détourner une partie du trafic de poids lourds à travers la Fosse à la Barbière par la rue Benoit Frachon. Est-il prévu de la prolonger à travers les Mardelles ? Ce n’était pas clair, et pourtant on nous a parlé, vers le sud, de la desserte de l’Oréal. Dans ce cas, quel franchissement de l’ex N2 ? Un débat réellement ouvert aurait pu permettre d’y voir plus clair. Et ce n’est pas le dossier sur le site de la ville, simple prospectus publicitaire (idem pour les panneaux d’exposition à Jules Verne), qui pourra nous éclairer.

Un point noir qui grève la réflexion sur l’évolution de tout cet espace : l’obstination de la municipalité à faire travailler les équipes sur l’implantation du futur stade du PSG face à Parinor. Tout le monde sait que cela ne se fera pas, et que les problèmes de gestion des accès seraient énormes. L’aubaine est trop belle d’enfumer les habitants avec une coûteuse campagne d’affichage, pour masquer l’absence de perspective d’amélioration de la vie quotidienne des Aulnaysiens.

Une question, venue de responsables du Secours Populaire a fait apparaître une évidence en fin de réunion : l’absence de prise en compte de la vie sociale et de ses problèmes. Pour la municipalité, il n’est question que des entreprises. Pour qui les nouveaux logements ? De standing ou sociaux ? Quels locaux pour les associations, en particulier caritatives, dans une ville où ils sont notoirement insuffisants, et souvent dégradés ? Et quelle place pour la culture ? On nous « balade » avec un stade, mais dans ce projet où sont les équipements culturels ?

Pour nous consoler, il apparaît que la zone d’activités lnnoval sera un vrai paradis pour les écologistes : verdissement intensif avec la plantation de 21 000 arbres (sic), « verdissement » des consommations d’énergie, et larges trottoirs dans la fosse à la Barbière. Si seulement ces magnifiques équipes pouvaient se pencher sur l’aménagement du centre et du sud de la ville, où l’on coupe les arbres et détruit les jardins avec une froide détermination, et où l’on construit des blocs de 5 étages en bordure de trottoirs de 50 centimètres, de quelle ville merveilleuse ne nous feraient-elles pas rêver ?

ValFrancilia/Ballanger

Réunion Publique d’informations ZAC val francilia

Le territoire de Paris terre d’envol et la ville d’Aulnay-sous-Bois lancent une concertation pour mener l’aménagement d’ensemble sur le secteur Val Francilia et permettre la création d’une ZAC, zone d’aménagement concertée.

Nous vous invitons à vous rendre à la réunion publique de présentation qui se déroulera lundi 28 Avril de 18:30 à 20:00 à l’espace jules Verne au 5 rue clément Ader Aulnay-sous-bois (Quartier de Balagny)

Vous pourrez aussi remplir au centre administratif (*) un registre de concertation avec vous remarques et souhaits, ou à l’EPT Paris Terres d’Envol (**)

Il y aura aussi, toujours au centre jules Verne, une exposition du projet du 28 Avril au 14 juin, ainsi que deux ballades urbaines sur inscription

(*) 16 boulevard Félix Faure Aulnay-sous bois
Tél. : 01 48 79 63 63
Direction de stratégie urbaine et résidentielle

(**) 50 allée des Impressionnistes , ZA Paris Nord 2, 93420 Villepinte
Tél. : 01 48 17 02 80

Nouvelles Constructions

FIÈVRE DE CONSTRUCTION ET EAUX SOUTERRAINES À AULNAY

  Les problèmes d’infiltration semblant se multiplier dans notre ville, il serait bon d’avoir à l’esprit une carte qui figurait dans les documents du PLU de 2008, mais que nous n’avons pas repéré dans celui de 2014. Il y est indiqué le niveau de la nappe phréatique à Aulnay :   en vert, les zones où la nappe affleure entre 1m et 2men blanc, les zones où elle affleure entre 2 et 3m.   Nous y avons ajouté (d’après une carte ancienne) le réseau des rivières :     En bleu clair ce qu’on peut appeler le lit mineur, aujourd’hui invisibilisé dans des conduites souterrainesEn bleu foncé, ce qui était autrefois le lit majeur, dans lequel les rivières allaient se répandre en période de crue. Aujourd’hui, il est probable qu’une partie de cette eau s’écoule autour des canalisations et dissout le gypse.

On peut constater que sous la plus grande partie de notre ville, l’eau est proche de la surface, ce qui justifie des précautions en matière de construction. Pendant longtemps, la réglementation interdisait les sous-sols enterrés à plus d’un mètre.

À présent que se multiplient les constructions de gros immeubles avec 2 ou 3 niveaux de parking, se multiplient en même temps sur toute la surface des parcelles les cuvelages (plus ou moins étanches) de ces sous-sols qui détournent la circulation souterraine des eaux vers les constructions voisines.

Nous vous invitons donc à nous signaler, sur notre site aulnayenvironnement.fr les cas d’infiltration, et nous demandons en même temps à la municipalité d’organiser

UNE RÉUNION D’INFORMATION SUR CES PROBLÈMES

(Ce qui devrait évidemment se faire dans le cadre des Conseils de Quartier S’ils fonctionnaient dans l’esprit de la Loi)

Nouvelles Constructions, plu

LA FRÉNÉSIE AULNAYSIENNE DE CONSTRUCTION

La réponse du Territoire aux 40 sévères remarques (un record !) de l’autorité environnementale (MRAE) dur le PLUi donne incidemment une information précieuse sur les projets de construction de chaque commune dans le cadre de ses OAP (Opération d’aménagement et de Programmation ) 

En rapportant le nombre de nouveaux appartements à la population actuelle, on s’aperçoit qu’en dehors de Blanc-Mesnil, où l’on construit encore plus, il est prévu de construire à Aulnay presque 6 fois plus qu’à Tremblay, et environ 2 fois plus qu’à Drancy, Sevran ou Villepinte. Et on ne compte pas ici les constructions en dehors des secteurs d’OAP! Les mêmes qui avaient promis que la population d’Aulnay ne dépasserait pas le cap des 100 000 habitants, s’y dirigent à toute vitesse !

On voit que l’équipe municipale, qui se prétend contrainte par les exigences de l’État, en omettant que ce sont d’abord celles de la Région de Valérie Pécresse dans son DRIF-e, en vérité, fait du zèle ! Significativement, lorsque les élus du territoire sont allés en délégation dire en haut lieu que ces objectifs n’étaient pas réalistes, les élus d’Aulnay étaient absents.

C’est selon une logique purement électoraliste, un choix délibéré pour répondre à une situation budgétaire désastreuse : augmenter globalement les revenus fonciers sans augmenter l’impôt foncier de chacun, ce à quoi ont pourtant dû se résoudre beaucoup de municipalités. 

Mais l’économie que nous faisons en tant que contribuable, nous la payons autrement :

  • Dégradation de notre environnement par destruction de pavillons et de jardins
  • Augmentation de la circulation

Et comme l’augmentation de ces revenus fonciers n’est pas immédiate, il faut rogner sur tout :

  • Entretien des rues
  • Entretien des équipements collectifs
  • Étirement dans le temps des investissements (Ferme Garçelon, aménagement des berges du canal, réfection de la maison Gainville, etc.)

 Et restreindre les services rendus à la populations, sans oublier d’augmenter les tarifs (cantines, etc.)

DÉTÉRIORER LES CONDITIONS DE VIE ET LAISSER SE DÉGRADERLE PATRIMOINE, EST-CE LÀ UNE BONNE GESTION DE « PÈRE DE FAMILLE » ?

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Oxygène de décembre : Remarques et précisions d’un de nos adhérents

A propos de l’article publié dans « OXYGENE »  N° 315 daté de décembre 2024 :

« La lutte contre les inondations se poursuit »

Quelques remarques et  précisions :

Les 9 et 10 octobre, il a été constaté un cumul de 65,2 mm de pluie sur une durée de 21h 37.

Heureusement cette forte pluie a été constatée sur une longue durée. Par expérience, nous savons qu’un cumul de cette valeur, mais sur un temps plus court aurait causé bien des ennuis aux Aulnaysiens.

Précisons :

  • 65,2 mm en 21h37, sont absorbés par la nappe phréatique.
  • 65,2 mm en 3h00, c’est l’inondation assurée car le réseau d’assainissement actuel n’est pas en mesure d’absorber ce débit, les canalisations sont en surcharge, les avaloirs ne sont plus en possibilité d’absorption, mais au contraire, refoulent les excédents.

Toutefois, il n’y a pas eu de constat d’inondation à Aulnay sur la période concernée. Mais plusieurs propriétaires ont pu subir des infiltrations plus ou moins importantes dans leurs sous-sols, à cause de la montée de la nappe phréatique dans les heures qui ont suivi l’événement. Dans ce cas, il faut attendre 3 à 5 jours pour retrouver la nappe phréatique à un niveau plus bas. Cet événement est habituel dans notre région, même si le constat de sécheresse était reconnu au cours des dernières années. C’est la raison pour laquelle des associations de victimes d’inondations ont toujours demandé aux pouvoirs publics d’interdire les constructions en sous-sol, ce qui à ce jour n’a jamais été pris en compte.

Des bassins de retenues ont été construits dans la région au cours de la période 1980/2010 par les volontés conjuguées du département et des municipalités mais aussi par la pression des associations de riverains victimes d’inondations.

Les aménagements actuels donnés dans l’article d’Oxygène sont à prendre en compte positivement, mais ne compensent pas tout. Exemple : Les fosses d’arbres dans la requalification du boulevard de Strasbourg ne suffiront pas à combler la perte d’espaces perméables perdus lors de la construction de gros immeubles à la place de pavillons dans la rue de Bondy située sur le même secteur. Les constructions de bâtiments entraînent l’accélération des eaux pluviales dans des collecteurs déjà surchargés.

Des constructions importantes d’immeubles en lieu et place de pavillons entraînent des nuisances sur les écoulements liés aux précipitations pluviales. Les branchements des évacuations d’eaux pluviales ou usées vers des réseaux tout juste suffisants en période dite « normale » deviennent « à risque » en période pluvieuse. Que dire des trottoirs et des caniveaux supprimés devant les constructions pour la durée des travaux ?  Que dire des immeubles dont les travaux sont suspendus, exemple rue Jacques Duclos et rue Jules Princet ?

Les aires de stationnements en cours d’aménagement à Mitry-Ambourget et à la cité de l’Europe seront enherbées, ce qui est bien, encore faut-il que ces aires soient suffisantes pour contenir le nombre de véhicules qui se présenteront. Notons toutefois que ces deux lieux ne sont pas (encore) impactés par les inondations.

Rue Henri Matisse et la place St Jean, l’ensemble des travaux au cours de ces dernières années a vu des tours disparaître et remplacées par plusieurs constructions d’immeubles, imperméabilisant ainsi de grands espaces sur des lieux initialement végétalisés.

Il est nécessaire que les infrastructures soient prises en compte au moment des projets, et pas après.

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LES AUTOMOBILISTES INDÉLICATS NE SONT PAS LES SEULS À IGNORER LES DROITS DES PIÉTONS !

Il semblerait que les articles d’Aulnay Environnement aient atteint leur but.

En effet la page de couverture d’Oxygène du mois de novembre se retrouve à l’affiche sur les panneaux Decaux de la ville.

On peut imaginer que les sanctions contre les stationnements gênants, abusifs fassent partie des prochaines actions municipales.

Compte tenu du succès de nos articles nous proposons une nouvelle couverture pour le numéro d’Oxygène du mois de décembre :

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Datacenters : le lobbying à la mode Aulnaysienne

Outre ses qualités revendiquées de gestionnaire « bon père de famille », notre maire est un excellent pédagogue. Pour ceux qui n’ont pas une vision très claire de la notion de lobbying, il vient de nous en donner un exemple tout à fait sensationnel. Pour rappel , « Le lobbying est une activité d’influence ou de pression sur le pouvoir politiqueIl consiste à intervenir auprès des décideurs publics pour qu’ils prennent en compte des intérêts spécifiques. » Dans l’exemple ci-dessous, les intérêts spécifiques sont ceux de la société Airbus Helicopters, qui à l’occasion de l’enquête publique sur l’implantation d’un datacenter à Dugny, exprime son vif intérêt pour le projet. 

Un exemple très précieux, lorsque l’on sait que la construction d’un datacenter est aussi prévue dans le nord d’Aulnay.

Mise à part la première phrase, la contribution de la société Airbus Helicopters datée du 14 novembre est un « copié-collé » intégral du texte daté du 8 octobre de Terres d’Envol, dont notre Maire est le président.  Une si troublante répétition des  arguments (fresques murales retraçant l’histoire de l’aviation, hébergement des données des sociétés, récupération de la chaleur produite par le datacenter ) montre combien est profonde l’entente entre les deux parties.

En regard, et reprenant l’avis de l’Autorité Environnementale, la contribution d’Environnement 93 (dont Aulnay Environnement est adhérente) pointe, entre autres :

  • L’absence de prise en compte d’une crèche située à 100 mètres du projet qui sera lourdement impactée par des travaux de construction étalés sur 6 ans (150 camions/jour en période critique) et en général, une étude d’impact qui ne permet pas d’évaluer l’impact de la circulation des poids lourds dans une zone qui comprend un lycée, deux écoles primaires et deux crèches.
  • Une émission de gaz à effet  de serre produits par les groupes électrogènes du datacenter équivalente à la totalité des émissions annuelles de la ville de Dugny
  • Aucun engagement précis sur la récupération de la « chaleur fatale » produite par le datacenter. 

Le tout assorti d’une contre-vérité : alors que les deux textes laissent entendre une « acceptation des populations locales », l’enquête publique témoigne à Dugny du rejet du projet par les habitants

NAÏVEMENT, ON S’ATTENDRAIT À CE QUE L’AVIS D’UN ÉLU REPOSE SUR L’INTÉRÊT GÉNÉRAL, MAIS IL SEMBLE QUE POUR NOTRE MAIRE, PRÉSIDENT DU TERRITOIRE, SEUL COMPTE L’INTÉRÊT D’UNE ENTREPRISE PRIVÉE.

Compte-rendus

Participez à la défense du paysage urbain à Aulnay

Vous êtes déjà adhérent d’Aulnay Environnement ou vous êtes intéressé par l’association et avez laissé vos coordonnées lors du Forum.

Nous vous invitons à participer à notre réunion de bureau du 8 octobre au premier étage de la salle Dumont à 20:00 (Foyer des Anciens).

Aulnay Environnement est une association qui milite « pour la défense du paysage urbain ». Par « paysage », nous entendons un milieu de vie aussi agréable possible pour les habitants. Cela suppose :

  • Une protection du patrimoine architectural, ainsi que de la diversité du bâti, où coexistent depuis des décennies jusqu’en centre-ville, immeubles collectifs et pavillons, avec leurs jardins
  • Une défense du patrimoine arboré du domaine privé autant que public, et une sensibilisation des propriétaires et des promoteurs à tout ce que les grands arbres apportent à tous
  • Une défense des intérêts des piétons, par l’élargissement des trottoirs, l’interdiction des constructions « à l’alignement », des balcons débordants, et des poubelles sur des trottoirs étroits, ainsi que l’exigence d’une lutte significative contre le stationnement systématique sur certains trottoirs.
  • Un  aménagement des voie « structurantes » comme la rue Jules Princet pour permettre les circulations douces et la végétalisation
  • Une réflexion sur l’adaptation de la ville au dérèglement climatique.
  • De meilleurs équipements pour la vie associative et culturelle et le rétablissement des Conseils de Quartier qui doivent être d’abord un lieu de dialogue  entre les habitants pour élaborer des propositions propres à améliorer le cadre de vie.

Force est de constater que ces aspects ne sont pas à l’ordre du jour dans notre commune. Cependant il ne s’agit pas là d’un constat partisan. Nous ne sommes inféodés à aucun parti, car une politique de bon sens n’est ni de droite ne de gauche. Nous savons que tout n’est pas possible et nous ne sommes pas contre la nécessité de construire, mais pas n’importe comment, avec toute liberté pour les promoteurs. Nous souhaitons avant tout le dialogue sans « langue de bois », et cela a été possible durant des décennies.

Aulnay Environnement, forte d’une centaine d’adhérents est une association représentative qui doit être entendue, car ses propositions sont de bon sens. Nous formulons toujours des contre-propositions lorsqu’un projet nous paraît aberrant, comme ce fut le cas pour le projet initial Val Francilia, qui prévoyait de construire sur le parc Ballanger, et que nous avons victorieusement combattu.  Le nouveau Val Francilia se borne à des installations industrielles sur le site PSA et des logements en bordure du boulevard Maurice Ravel, et c’est précisément ce que nous avion préconisé publiquement (voir sur notre site notre cahier d’acteur du 15 avril 2019).

Association née dans le sud, Aulnay Environnement montre par cet exemple qu’elle est sensible à l’évolution de tous les quartiers de notre très vaste commune, mais l’opacité qui règne à Aulnay ne nous permet pas de bien connaître tous les problèmes. C’est pourquoi nous avons besoin d’informations sur la vie de chaque quartier.

C’est bien là le rôle de notre association, dans le contexte actuel : recueillir des informations et les transmettre à tous, par l’intermédiaire de notre site, des blogs et de nos réunions. Nous sommes présents dans plusieurs instances qui nous permettent de mieux savoir ce qui se passe dans le département et dans la métropole. Se rapprocher d’Aulnay Environnement est un bon moyen d’être un citoyen, sinon actif, du moins conscient, parce qu’informé.