Conseils de Quartier

UN NOUVEAU RÈGLEMENT DES CONSEILS DE QUARTIER QUI TOURNE LE DOS À LA DÉMOCRATIE DE PROXIMITÉ

La lecture du nouveau règlement des Conseils de quartier voté en Conseil Municipal le 12 décembre 2024 confirme nos craintes : pour ne plus se faire rappeler au respect d’un règlement voté en 2014 sans le comprendre, et dont tout laisse à croire que les élus ignoraient même le contenu, tant leur comportement était en contradiction avec la lettre aussi bien qu’avec l’esprit, le nouveau texte est conforme à l’objectif visé opiniâtrement par l’équipe Beschizza : vider de tout contenu la notion de « démocratie participative » et de « force de proposition ».  Elle témoigne d’une incapacité à dialoguer, d’une peur panique d’avoir à affronter la contradiction, enfin d’une insigne médiocrité intellectuelle. Car c’est un travail bâclé.

On s’est contenté de biffer un certain nombre de phrases, sans réaliser qu’on gardait la mention de procédures dont on supprimait la définition, et sans voir les contradictions.

L’article 8 du règlement de 2014 (repris de celui institué par une  municipalité précédente) prévoyait

  • 2 réunions plénières (de tous les habitants), la première afin d’élire pour un an les conseillers. Ceux-ci se réunissaient ensuite 8 fois dans l’année
  • Un comité de pilotage où figurent, entre autres, 8 conseillers et des représentants des associations pour établir le bilan des conseils, participer à l’élaboration et au suivi de l’exécution du budget communal, caler le planning des réunions, favoriser la transversalité entre les 8 quartiers.

Bien sûr, on a fait en sorte que rien de tout cela ne fonctionne, et logiquement, le nouveau règlement a supprimé les deux derniers paragraphes empreints d’un insupportable souffle démocratique. Mais sottement, l’article 5-1 du nouveau règlement conserve la participation des Adjoints de Quartier au comités de pilotage sans que l’on puisse savoir ce dont il s’agit.

La perle, c’est tout de même la transformation d’un Conseil (Définition du Larousse : réunion statutaire de personnes groupées en assemblée consultative et/ou délibérative.) en balade urbaine (2 fois par an !), prétendues « les plus en adéquation avec les attentes formulées par les habitants », alors que les tentatives faites à l’automne 2023 se sont conclues par un fiasco.

L’article 7 reprend servilement une information du précédent règlement qui devient cocasse : « Les conseils sont composés notamment de : L’Adjoint au Maire de quartier, l’élu référent de quartier, un conseiller municipal de la majorité, un conseiller municipal de l’opposition, un commerçant ou un artisan, un membre d’association, un membre du conseil d’école, un membre du conseil du quartier voisin, des volontaires qui se sont déclarés lors de la réunion plénière, de deux jeunes de 18 à 25 ans ». On imagine l’importance du cortège ! Sur son trajet, il faudra prévoir d’interrompre la circulation.

Mais l’essentiel est dans la dernière phrase : « la balade urbaine (déambulation collective au sein du quartier) s’organise à l’aide des propositions de points d’intérêts indiqués par les conseillers de quartier après que ces derniers aient été sollicités par les services en charge de l’organisation de la réunion du conseil de quartier. »

Toute l’initiative revient donc aux services municipaux. Verticalité absolue, tout est soigneusement verrouillé. Entendons-nous bien : il ne s’agit pas là d’une orientation strictement partisane. Dans des municipalités de tous bords, il y a des Conseils qui fonctionnent plus ou moins démocratiquement. Notre malheur est d’avoir à la tête de la commune une équipe qui ne conçoit les rapports avec la population qu’à travers une propagande que l’on peut s’épuiser à démentir. 

Nouvelles Constructions, plu

LA FRÉNÉSIE AULNAYSIENNE DE CONSTRUCTION

La réponse du Territoire aux 40 sévères remarques (un record !) de l’autorité environnementale (MRAE) dur le PLUi donne incidemment une information précieuse sur les projets de construction de chaque commune dans le cadre de ses OAP (Opération d’aménagement et de Programmation ) 

En rapportant le nombre de nouveaux appartements à la population actuelle, on s’aperçoit qu’en dehors de Blanc-Mesnil, où l’on construit encore plus, il est prévu de construire à Aulnay presque 6 fois plus qu’à Tremblay, et environ 2 fois plus qu’à Drancy, Sevran ou Villepinte. Et on ne compte pas ici les constructions en dehors des secteurs d’OAP! Les mêmes qui avaient promis que la population d’Aulnay ne dépasserait pas le cap des 100 000 habitants, s’y dirigent à toute vitesse !

On voit que l’équipe municipale, qui se prétend contrainte par les exigences de l’État, en omettant que ce sont d’abord celles de la Région de Valérie Pécresse dans son DRIF-e, en vérité, fait du zèle ! Significativement, lorsque les élus du territoire sont allés en délégation dire en haut lieu que ces objectifs n’étaient pas réalistes, les élus d’Aulnay étaient absents.

C’est selon une logique purement électoraliste, un choix délibéré pour répondre à une situation budgétaire désastreuse : augmenter globalement les revenus fonciers sans augmenter l’impôt foncier de chacun, ce à quoi ont pourtant dû se résoudre beaucoup de municipalités. 

Mais l’économie que nous faisons en tant que contribuable, nous la payons autrement :

  • Dégradation de notre environnement par destruction de pavillons et de jardins
  • Augmentation de la circulation

Et comme l’augmentation de ces revenus fonciers n’est pas immédiate, il faut rogner sur tout :

  • Entretien des rues
  • Entretien des équipements collectifs
  • Étirement dans le temps des investissements (Ferme Garçelon, aménagement des berges du canal, réfection de la maison Gainville, etc.)

 Et restreindre les services rendus à la populations, sans oublier d’augmenter les tarifs (cantines, etc.)

DÉTÉRIORER LES CONDITIONS DE VIE ET LAISSER SE DÉGRADERLE PATRIMOINE, EST-CE LÀ UNE BONNE GESTION DE « PÈRE DE FAMILLE » ?

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Oxygène de décembre : Remarques et précisions d’un de nos adhérents

A propos de l’article publié dans « OXYGENE »  N° 315 daté de décembre 2024 :

« La lutte contre les inondations se poursuit »

Quelques remarques et  précisions :

Les 9 et 10 octobre, il a été constaté un cumul de 65,2 mm de pluie sur une durée de 21h 37.

Heureusement cette forte pluie a été constatée sur une longue durée. Par expérience, nous savons qu’un cumul de cette valeur, mais sur un temps plus court aurait causé bien des ennuis aux Aulnaysiens.

Précisons :

  • 65,2 mm en 21h37, sont absorbés par la nappe phréatique.
  • 65,2 mm en 3h00, c’est l’inondation assurée car le réseau d’assainissement actuel n’est pas en mesure d’absorber ce débit, les canalisations sont en surcharge, les avaloirs ne sont plus en possibilité d’absorption, mais au contraire, refoulent les excédents.

Toutefois, il n’y a pas eu de constat d’inondation à Aulnay sur la période concernée. Mais plusieurs propriétaires ont pu subir des infiltrations plus ou moins importantes dans leurs sous-sols, à cause de la montée de la nappe phréatique dans les heures qui ont suivi l’événement. Dans ce cas, il faut attendre 3 à 5 jours pour retrouver la nappe phréatique à un niveau plus bas. Cet événement est habituel dans notre région, même si le constat de sécheresse était reconnu au cours des dernières années. C’est la raison pour laquelle des associations de victimes d’inondations ont toujours demandé aux pouvoirs publics d’interdire les constructions en sous-sol, ce qui à ce jour n’a jamais été pris en compte.

Des bassins de retenues ont été construits dans la région au cours de la période 1980/2010 par les volontés conjuguées du département et des municipalités mais aussi par la pression des associations de riverains victimes d’inondations.

Les aménagements actuels donnés dans l’article d’Oxygène sont à prendre en compte positivement, mais ne compensent pas tout. Exemple : Les fosses d’arbres dans la requalification du boulevard de Strasbourg ne suffiront pas à combler la perte d’espaces perméables perdus lors de la construction de gros immeubles à la place de pavillons dans la rue de Bondy située sur le même secteur. Les constructions de bâtiments entraînent l’accélération des eaux pluviales dans des collecteurs déjà surchargés.

Des constructions importantes d’immeubles en lieu et place de pavillons entraînent des nuisances sur les écoulements liés aux précipitations pluviales. Les branchements des évacuations d’eaux pluviales ou usées vers des réseaux tout juste suffisants en période dite « normale » deviennent « à risque » en période pluvieuse. Que dire des trottoirs et des caniveaux supprimés devant les constructions pour la durée des travaux ?  Que dire des immeubles dont les travaux sont suspendus, exemple rue Jacques Duclos et rue Jules Princet ?

Les aires de stationnements en cours d’aménagement à Mitry-Ambourget et à la cité de l’Europe seront enherbées, ce qui est bien, encore faut-il que ces aires soient suffisantes pour contenir le nombre de véhicules qui se présenteront. Notons toutefois que ces deux lieux ne sont pas (encore) impactés par les inondations.

Rue Henri Matisse et la place St Jean, l’ensemble des travaux au cours de ces dernières années a vu des tours disparaître et remplacées par plusieurs constructions d’immeubles, imperméabilisant ainsi de grands espaces sur des lieux initialement végétalisés.

Il est nécessaire que les infrastructures soient prises en compte au moment des projets, et pas après.

plu

LA SÉRÉNADE DU MÉPRIS DU CITOYEN

Quel bilan tirer de la réunion sur le PLUI organisée jeudi 5 décembre à Aulnay ?

Une soixantaine de personnes ont réussi à trouver le chemin de la réunion, organisée dans le no man’s land de l’ex usine PSA, pour entendre la présentation du PLUI faite par les responsables du territoire. Beaucoup de responsables associatifs et quelques élus, très peu de citoyens sans attache associative ou politique, faute d’un lieu central et facilement accessible. Et en l’absence d’une volonté du Président du terrtoire de faire participer les citoyens (un Conseil de quartier programmé le même soir à Aulnay).

Malgré les pannes de micro et d’écran témoignant de l’efficacité aulnaysienne, le débat par ailleurs bien maîtrisé a laissé suffisamment de temps pour aborder la plupart des sujets traités par le PLUI : le cadre de vie, la construction, la circulation, etc.

Les responsables associatifs et les élus de quelques-unes des 8 communes ont fait leur travail en faisant remonter les attentes des citoyens, en dénonçant des situations aberrantes et nuisibles, en particulier à Drancy et au Tremblay.

Les responsables chargés de la rédaction du PLUI ont rempli leur rôle en expliquant courtoisement que le PLUI ne peut concerner que les opérations à venir, ou que le PLUI n’est pas compétent sur un certain nombre de problèmes. Ils se sont cependant engagés à étudier certaines incohérences ou omissions, et à recevoir ceux qui ont à exposer un cas particulier.  

Dans cette comédie de la concertation, chacun a donc maîtrisé correctement sa partition. Le public sait parfaitement qu’il n’y a pas grand-chose à attendre d’une telle réunion, mais tous les responsables associatifs se disent qu’à force de répéter les mêmes choses, de répercuter les attentes et les insatisfactions, voire les souffrances des citoyens, il finira bien un jour par en sortir quelque chose, en tous cas que l’on pourra faire comprendre aux décideurs qu’ils ne peuvent pas aller trop loin, au mieux que l’on pourra obtenir des améliorations à la marge. Mais personne n’est dupe de l’efficacité de la concertation. La seule satisfaction immédiate, c’est d’avoir fait entendre la voix des citoyens.

Certains cependant n’ont rien compris à cette réalité. M. Cannarozzo, second adjoint au Maire d’Aulnay, comme dans toutes les réunions publiques, s’est encore cru investi de la mission de fermer le ban, en nous expliquant qu’il fallait comprendre que les choses prennent beaucoup de temps, que les décideurs sont en proie à des injonctions contradictoires, et qu’il faut d’abord penser à nos enfants. En substance, que tout ce que nous avions exposé était nul et non avenu, puisqu’il fallait nous rappeler des évidences que nous ignorions. Et sous-entendu,  avec toute la hauteur d’un vieux politicien, on nous faisait comprendre ceci : « vous n’êtes que des enfants, laissez faire ceux qui savent. »  

Voilà comment pensent et parlent nos élus à Aulnay, un discours de plus en plus insupportable.

Autres associations

UNE INSULTE FAITE AUX ASSOCIATIONS !

Il y a quelques jours, à la Cour d’Appel de Paris, est tombée la nouvelle de la victoire des associations sur une entreprise, le CMMP, responsable de la pollution à l’amiante de tout un quartier central d’Aulnay,  ce qui a entraîné la dégradation de la santé des riverains, dont plusieurs sont décédés des suites de cette pollution.

De 1995 à 2015, les associations (collectif des riverains, Ban Abestos France, Addeva 93, Aulnay Environnement) ont mené une lutte incessante, dans laquelle Aulnay Environnement a joué un rôle fédérateur. Cette lutte a conduit la municipalité de Gérard Gaudron, d’abord peu sensible au problème, à déménager l’école du Bourg proche de l’usine. C’est ensuite  l’équipe de Gérard Ségura qui a assuré la démolition de l’usine et la dépollution du site, avec évidemment tout un environnement de procédures techniques très coûteuses.

Dans un communiqué du 29 novembre, proprement scandaleux, la municipalité dirigée par Bruno Beschizza s’attribue tout le mérite de la décision qui condamne la société CMMP à verser à la commune la somme de 13 millions d’Euros, en oubliant le dédommagement aux associations, en reconnaissance de leur rôle essentiel.

Il faut rappeler encore l’arrêt de la Cour d’appel : « l’investissement bénévole des associations en cause dans la problématique de la dépollution du site de la société CMMP au regard de l’amiante, de la sécurité et de la santé des riverains et des enfants scolarisés est avéré dans ce dossier. Il a permis d’ouvrir la question de la dépollution du site et de sa remise en état dans le cadre d’un débat citoyen et pas seulement économique. » 

LE COMMUNIQUÉ DU MAIRE, PARACHUTÉ À AULNAY BIEN APRÈS LA DISPARITION DU SITE, EN FAISANT SILENCE SUR LE RÔLE EXEMPLAIRE DES ASSOCIATIONS, CONSTITUE UNE INSULTE FAITE À TOUS LES MOUVEMENTS CITOYENS.

Autres associations

CMMP : La justice est enfin rendue !

Nous venons d’apprendre une très bonne nouvelle : la cour d’appel de Paris a condamné le CMMP à payer le désamiantage, la dépollution et la déconstruction de l’ancienne usine de broyage d’amiante d’Aulnay-sous-Bois.

Dix ans de procédure judiciaire mais la justice est enfin rendue : le pollueur sera le payeur.

Lire le communiqué de presse ci-joint qui fait le point du dossier.

C’est l’aboutissement de 30 ans de lutte acharnée d’un mouvement citoyen uni d’abord pour le démantèlement de l’ancienne usine sous confinement total et maintenant le remboursement du coût de l’opération par le pollueur.

La lutte paye.

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QUEL AVIS DONNER SUR LE PLUI TERRES D’ENVOL ? Venez y réfléchir avec Aulnay Environnement

Nous vous invitons à nous rejoindre

mardi 3 décembre à 20h salle DUMONT (1er étage)

pour réfléchir ensemble à la façon de participer à l’enquête publique qui permet aux citoyens de donner leur avis sur le PLUI de Terres d’Envol, qui déterminera toute l’évolution future de notre territoire (8 communes).

Ce PLUI imposera des adaptations au PLU d’Aulnay et corrigera quelques aberrations permises par le PLU de 2015 fabriqué par nos élus et derrière lequel ils s’abritent. Néanmoins, il présente de graves défauts qu’il nous faut dénoncer à l’occasion de l’enquête publique.

Nous en discuterons ensemble avec Francis REDON, président d’Environnement 93, dont Aulnay Environnement est adhérente. Sur le site d’Environnement 93, on trouvera tous les documents nécessaires, en particulier les avis des organismes environnementaux officiels (MRAe, SAGE, CIPERNAF) qui émettent des réserves ou un avis défavorable.

Comment participer à l’enquête publique,  prolongée jusqu’au 10 janvier 2025 :

Comment échanger avec le commissaire-enquêteur :

  • Une réunion publique se tiendra le 05 décembre 2024 à partir de 19h30 à l’Espace Saint-EX – 25 bd André Citroën, 93600 Aulnay sous-Bois.
  • des permanences au Centre Administratif d’Aulnay :

Jeudi 28 novembre 14h30-17h30

Lundi 02 décembre 14h30-17h30

Mercredi 11 décembre 09h00-12h00

Samedi 21 décembre 09h30-12h30

Une réunion publique a eu lieu  à Sevran à la seule initiative du maire de Sevran, avec près de 150 participants ! A Aulnay, nos élus ne se préoccupent pas de faire participer les citoyens, mais les Aulnaysiens feront-ils l’effort de participer ?

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LES AUTOMOBILISTES INDÉLICATS NE SONT PAS LES SEULS À IGNORER LES DROITS DES PIÉTONS !

Il semblerait que les articles d’Aulnay Environnement aient atteint leur but.

En effet la page de couverture d’Oxygène du mois de novembre se retrouve à l’affiche sur les panneaux Decaux de la ville.

On peut imaginer que les sanctions contre les stationnements gênants, abusifs fassent partie des prochaines actions municipales.

Compte tenu du succès de nos articles nous proposons une nouvelle couverture pour le numéro d’Oxygène du mois de décembre :

Nouvelles Constructions

Datacenters : le lobbying à la mode Aulnaysienne

Outre ses qualités revendiquées de gestionnaire « bon père de famille », notre maire est un excellent pédagogue. Pour ceux qui n’ont pas une vision très claire de la notion de lobbying, il vient de nous en donner un exemple tout à fait sensationnel. Pour rappel , « Le lobbying est une activité d’influence ou de pression sur le pouvoir politiqueIl consiste à intervenir auprès des décideurs publics pour qu’ils prennent en compte des intérêts spécifiques. » Dans l’exemple ci-dessous, les intérêts spécifiques sont ceux de la société Airbus Helicopters, qui à l’occasion de l’enquête publique sur l’implantation d’un datacenter à Dugny, exprime son vif intérêt pour le projet. 

Un exemple très précieux, lorsque l’on sait que la construction d’un datacenter est aussi prévue dans le nord d’Aulnay.

Mise à part la première phrase, la contribution de la société Airbus Helicopters datée du 14 novembre est un « copié-collé » intégral du texte daté du 8 octobre de Terres d’Envol, dont notre Maire est le président.  Une si troublante répétition des  arguments (fresques murales retraçant l’histoire de l’aviation, hébergement des données des sociétés, récupération de la chaleur produite par le datacenter ) montre combien est profonde l’entente entre les deux parties.

En regard, et reprenant l’avis de l’Autorité Environnementale, la contribution d’Environnement 93 (dont Aulnay Environnement est adhérente) pointe, entre autres :

  • L’absence de prise en compte d’une crèche située à 100 mètres du projet qui sera lourdement impactée par des travaux de construction étalés sur 6 ans (150 camions/jour en période critique) et en général, une étude d’impact qui ne permet pas d’évaluer l’impact de la circulation des poids lourds dans une zone qui comprend un lycée, deux écoles primaires et deux crèches.
  • Une émission de gaz à effet  de serre produits par les groupes électrogènes du datacenter équivalente à la totalité des émissions annuelles de la ville de Dugny
  • Aucun engagement précis sur la récupération de la « chaleur fatale » produite par le datacenter. 

Le tout assorti d’une contre-vérité : alors que les deux textes laissent entendre une « acceptation des populations locales », l’enquête publique témoigne à Dugny du rejet du projet par les habitants

NAÏVEMENT, ON S’ATTENDRAIT À CE QUE L’AVIS D’UN ÉLU REPOSE SUR L’INTÉRÊT GÉNÉRAL, MAIS IL SEMBLE QUE POUR NOTRE MAIRE, PRÉSIDENT DU TERRITOIRE, SEUL COMPTE L’INTÉRÊT D’UNE ENTREPRISE PRIVÉE.

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Que fait Nicollin ?

Rue Jean Jaurès, c’était l’état de nos trottoirs avant les chutes de neige, en tous cas ceux que les riverains avaient pris soin de balayer, pour sécuriser les déplacements de leurs concitoyens.

A ce moment, il était facile d’évacuer ces tas de feuilles bien sèches, alors que la dégradation météo à venir était bien annoncée.

Les services de nettoyage privatisés par la municipalité sont confiés à Nicollin. En plein été, lorsqu’il n’y a pas grand-chose à ramasser, les employés de la société passent tous les jours, longuement, dans un vacarme assourdissant.

A présent qu’on a besoin d’eux, que les feuilles collent sous la chaussure et glissent les unes sur les autres,  qu’attend Nicollin ?

Pour ne pas risquer la chute, les passants marchent sur la chaussée, à leurs risques et périls, de peur de glisser et tomber, et qu’attend Nicollin ?

Manifestement, que toutes les feuilles soient tombées ! Qu’importe que les gens chutent, c’est la fin de celles des feuilles et la rentabilité qui l’emportent.

ENCORE UNE FOIS, À AULNAY, LE SORT DES PIÉTONS N’INTÉRESSE PERSONNE !