Nouvelles Constructions

2 Datas center prévus à Aulnay

Le gouvernement l’annonce en grande pompe : 35 datacenters vont être encréés pour satisfaire la gourmandise de l’Intelligence Artificielle.

Ce que la grande majorité des Aulnaysiens ignore sans doute, c’est que 2 de ces datacenters devraient voir le jour sur la partie est de l’ancienne usine PSA, ainsi qu’on peut le constater sur les documents accompagnant le PLUI. 

Le site de la ville, en 5 lignes, parle d’un « DATA  HILLS » qui nous permettra de « rayonner sur l’ensemble du département » en attirant « une myriade d’entreprises de E-tech » !  À  voir ! Pour l’instant, « le pôle high-tech de demain » (pas moins !), baptisé « INNOVAL » ne peut s’enorgueillir que de la présence de l’usine  CHIMIREC, qui retraite, entre autres, les huiles de vidange.

Ce n’est pas ici le lieu de discuter l’intérêt de l’intelligence artificielle, qui implique une considérable consommation d’énergie justifiant la multiplication de data centers (en une année, un data center consomme autant d’énergie qu’une ville moyenne), mais de s’interroger sur l’opportunité d’en héberger deux sur notre commune, sachant que cette activité ne crée pratiquement pas d’emplois. Cela mérite un débat, et une information. 

  • Quelle tension sur la distribution d’électricité pour les habitants ?
  • Durant la phase des travaux (plusieurs années), quelles conséquences sur la circulation dans la zone concernée ?
  • Quels systèmes de refroidissement performants et écologiques ?
  • Quelle récupération de la chaleur produite ? 

Le 13 février, l’autorité environnementale (MRAE) rendra son avis, qui devrait préluder à une enquête publique. Nous espérons qu’une réunion publique annoncée autrement que par un entrefilet dans Oxygène sera organisée par nos édiles. 

De même, nous aimerions savoir, dans le cadre d’une campagne de forage pour la recherche de géothermie, quelles précautions vont être prises pour préserver les nappes phréatiques nous alimentant en eau potable, un problème qui dans un premier temps a motivé un avis défavorable de la MRAE.

VOILÀ DES THÈMES POUR LES CONSEILS DE QUARTIER. ENCORE FAUDRAIT-IL QU’ILS EXISTENT !

Conseils de Quartier

Règlement de fonctionnement des conseils de quartier [12/12/2024]

Délibération N°

Version du 12 décembre 2024

Règlement de fonctionnement des conseils de quartier

Art 1 – CADRE JURIDIQUE

La Loi du 27 Février 2002 relative à la démocratie de proximité porte obligation aux villes de plus de 80 000 habitants de mettre en place des Conseils de quartier. Les modalités d’organisation, dont le découpage du territoire communal et le rôle de ces instances, sont laissées à la libre appréciation des villes. Ce sont des organes consultatifs, forces de proposition à l’équipe municipale et au Conseil Municipal.

Dans les communes de plus de 20 000 habitants dont les quartiers, définis par le conseil municipal, ont été dotés de conseils de quartier dans les conditions prévues à l’article L. 21431 du code général des collectivités territoriales, le nombre des adjoints peut, en application de l’article L. 2122-2-1, être majoré de 10 % de l’effectif du conseil municipal, par la création de postes d’adjoints chargés principalement d’un ou plusieurs quartiers. L’adjoint de quartier a une mission définie par l’article L. 2122-18-1 : il connaît toute question intéressant à titre principal le ou les quartiers dont il a 1a charge et veille à l’information des habitants, en favorisant leur participation à la vie du quartier

Le Conseil Municipal reste le seul organe délibérant et souverain.

Art 2 – HISTORIQUE

Instituée en mars 2003 à Aulnay-sous-Bois, la démocratie de proximité a été redéfinie en 2008 avec l’adoption d’un nouveau découpage et l’adoption d’un règlement de fonctionnement des conseils de quartiers. En 2010, la direction de la démocratie de proximité et de la politique de la ville a été chargée de mettre en œuvre la démocratie de proximité à Aulnay-sous-Bois.

Art 3- PERIMETRE DE QUARTIER

Afin de répondre aux enjeux de proximité et à la cohérence de la démarche proposée, huit quartiers sont créés :

  • Quartier 1 : Rose des Vents
  • Quartier 2 : Gros Saule
  • Quartier 3 : Croix Rouge
  • Quartier 4 : Ormeteau
  • Quartier 5 : Fontaine des Près
  • Quartier 6 : Mairie Vieux Pays
  • Quartier 7 : Prévoyants
  • Quartier 8 : Nonneville

Art 4- RÔLE DES CONSEILS DE QUARTIERS.

Les conseils de quartiers sont des organes consultatifs d’aide à la décision des élus. Espaces de proximité, les conseils de quartiers favorisent la participation des habitants à la vie de la cité. Ils sont également des lieux d’échanges, de débats, d’expression libre, et élaborent des propositions pour l’amélioration du cadre de vie. Ils sont moteurs dans la concertation pour les projets concernant leur quartier, mais aussi ceux des autres quartiers de la ville. Le souci de l’intérêt général préside à l’action des conseils de quartier.

En outre, le conseil de quartier :

  • Participe à la gestion urbaine de proximité,
  • Participe à l’élaboration et au suivi du respect du PLU,
  • Participe à l’élaboration de projets
  • Propose des conférences – débats

Le Conseil de quartier est ouvert à tous sans restriction (âge, nationalité…). Les membres des conseils de quartiers sont dénommés « conseillers de quartiers »

Art 5- DEFINITION DES FONCTIONS AU SEIN DU CONSEIL DE QUARTIER

Art 5-1 les Adjoints au Maire de quartier

Ils sont au nombre de cinq. Ils ont un ou plusieurs conseils de quartiers sous leur responsabilité. L’Adjoint de quartier est le garant, au nom de l’intérêt général, du bon fonctionnement de la démocratie de proximité dans les quartiers dont il a la charge. Il participe aux réunions de conseil de quartier, aux comités de pilotage et aux réunions plénières de conseil de quartier.

L’adjoint au Maire de quartier est accompagné dans ses missions par un élu référent de quartier.

Art 5-2 : les élus référents de quartier.

Ils sont au nombre de huit (un pour chacun des huit conseils de quartiers.). L’élu référent seconde l’adjoint au Maire de quartier et assure son intérim en cas d’absence. Sous la supervision de l’adjoint de quartier, l’élu référent de quartier participe à l’animation du conseil de quartier. Il connaît toute question relative au quartier dont il est le référent. Il assure le lien entre le conseil de quartier et la municipalité. Il est consulté pour les projets concernant son quartier. Il participe à l’information des habitants et assure leur participation à la vie du quartier. Il est nommé par le Conseil municipal pour siéger en conseil de quartier.

Elu de proximité, il assure le lien avec les services municipaux afin de répondre aux questions, demandes, propositions émanant des habitants participant aux conseils de quartier.

Art 5-3 : le rapporteur.

Il assure le lien avec les habitants de quartier afin de faire vivre la démocratie de proximité. Il a un rôle d’animateur et de coordinateur du conseil de quartier.

Art 5-4 : le secrétaire.

Le secrétaire rédige les comptes rendus de réunion et les transmets au service de la démocratie de proximité qui en assure la diffusion à l’ensemble des conseillers municipaux, ainsi qu’à la direction générale des services de la ville.

Art 6 : LE RÔLE DES CONSEILLERS DE QUARTIER.

Ils siègent dans les conseils de quartier. Les conseillers de quartiers sont force de proposition pour le développement de la démocratie de proximité dans le quartier mais également dans la ville. Ils favorisent la participation du plus grand nombre aux réunions de concertation. Ils sont acteurs dans l’information des habitants. Leur action s’inscrit dans le souci de l’intérêt général.

Art-7 GOUVERNANCE DES CONSEILS DE QUARTIER.

Le conseil est formé par les volontaires qui se sont déclarés lors de la réunion plénière de quartier à laquelle tous les habitants du quartier ont été conviés.

Les conseils sont composés notamment de L’Adjoint au Maire de quartier. L’élu référent de quartier

Un conseiller municipal de la majorité Un conseiller municipal de l’opposition Un commerçant ou un artisan,

Un membre d’association,

Un membre du conseil d’école,

Un membre du conseil du quartier voisin,

Des volontaires qui se sont déclarés lors de la réunion plénière, De deux jeunes de 18 à 25 ans.

Le rapporteur, l’élu référent, l’adjoint de quartier agissent dans un esprit de collégialité et veillent à harmoniser la contribution de chacun des membres participant au conseil de quartier. L’animation des conseils de quartiers est assurée par les Adjoints de quartier, les élus référents et le rapporteur du conseil de quartier. Ils veillent à la neutralité des débats qui doivent s’inscrire dans l’intérêt du quartier, mais également dans l’intérêt général,

Le conseil de quartier élit son rapporteur et son secrétaire qui participent à l’animation des conseils de quartiers, à leur organisation, à la rédaction des comptes-rendus. Le rapporteur anime les réunions de quartier, veille au bon déroulement des échanges et des débats. Le secrétaire rédige les comptes rendus de réunion qui sont transmis par mail à l’ensemble des conseillers municipaux, ainsi qu’à la Direction Générale. Les comptes rendus sont transmis par courrier électronique aux membres du conseil de quartier. Ils peuvent être adressés par courrier postale sur demande,

Art-8 TYPOLOGIE ET PERIODICITE DES REUNIONS DES INSTANCES DE SUIVI DE LA DEMOCRATIE DE PROXIMITE

Compte tenu des éléments précédemment présentés (rôle, gouvernance, composition) chacun des huit conseils de quartier se réunit à minima deux (2) fois par an et ce qui permet ainsi de garantir un lien permanent avec la municipalité, en particulier concernant la quotidienneté du quartier.

Le conseil de quartier se réunit sous forme de balade urbaine (déambulation collective au sein du quartier). Elle s’organise à l’aide des propositions de points d’intérêts indiqués par les conseillers de quartier après que ces derniers aient été sollicités par les services en charge de l’organisation de la réunion du conseil de quartier.

Conseils de Quartier

UN NOUVEAU RÈGLEMENT DES CONSEILS DE QUARTIER QUI TOURNE LE DOS À LA DÉMOCRATIE DE PROXIMITÉ

La lecture du nouveau règlement des Conseils de quartier voté en Conseil Municipal le 12 décembre 2024 confirme nos craintes : pour ne plus se faire rappeler au respect d’un règlement voté en 2014 sans le comprendre, et dont tout laisse à croire que les élus ignoraient même le contenu, tant leur comportement était en contradiction avec la lettre aussi bien qu’avec l’esprit, le nouveau texte est conforme à l’objectif visé opiniâtrement par l’équipe Beschizza : vider de tout contenu la notion de « démocratie participative » et de « force de proposition ».  Elle témoigne d’une incapacité à dialoguer, d’une peur panique d’avoir à affronter la contradiction, enfin d’une insigne médiocrité intellectuelle. Car c’est un travail bâclé.

On s’est contenté de biffer un certain nombre de phrases, sans réaliser qu’on gardait la mention de procédures dont on supprimait la définition, et sans voir les contradictions.

L’article 8 du règlement de 2014 (repris de celui institué par une  municipalité précédente) prévoyait

  • 2 réunions plénières (de tous les habitants), la première afin d’élire pour un an les conseillers. Ceux-ci se réunissaient ensuite 8 fois dans l’année
  • Un comité de pilotage où figurent, entre autres, 8 conseillers et des représentants des associations pour établir le bilan des conseils, participer à l’élaboration et au suivi de l’exécution du budget communal, caler le planning des réunions, favoriser la transversalité entre les 8 quartiers.

Bien sûr, on a fait en sorte que rien de tout cela ne fonctionne, et logiquement, le nouveau règlement a supprimé les deux derniers paragraphes empreints d’un insupportable souffle démocratique. Mais sottement, l’article 5-1 du nouveau règlement conserve la participation des Adjoints de Quartier au comités de pilotage sans que l’on puisse savoir ce dont il s’agit.

La perle, c’est tout de même la transformation d’un Conseil (Définition du Larousse : réunion statutaire de personnes groupées en assemblée consultative et/ou délibérative.) en balade urbaine (2 fois par an !), prétendues « les plus en adéquation avec les attentes formulées par les habitants », alors que les tentatives faites à l’automne 2023 se sont conclues par un fiasco.

L’article 7 reprend servilement une information du précédent règlement qui devient cocasse : « Les conseils sont composés notamment de : L’Adjoint au Maire de quartier, l’élu référent de quartier, un conseiller municipal de la majorité, un conseiller municipal de l’opposition, un commerçant ou un artisan, un membre d’association, un membre du conseil d’école, un membre du conseil du quartier voisin, des volontaires qui se sont déclarés lors de la réunion plénière, de deux jeunes de 18 à 25 ans ». On imagine l’importance du cortège ! Sur son trajet, il faudra prévoir d’interrompre la circulation.

Mais l’essentiel est dans la dernière phrase : « la balade urbaine (déambulation collective au sein du quartier) s’organise à l’aide des propositions de points d’intérêts indiqués par les conseillers de quartier après que ces derniers aient été sollicités par les services en charge de l’organisation de la réunion du conseil de quartier. »

Toute l’initiative revient donc aux services municipaux. Verticalité absolue, tout est soigneusement verrouillé. Entendons-nous bien : il ne s’agit pas là d’une orientation strictement partisane. Dans des municipalités de tous bords, il y a des Conseils qui fonctionnent plus ou moins démocratiquement. Notre malheur est d’avoir à la tête de la commune une équipe qui ne conçoit les rapports avec la population qu’à travers une propagande que l’on peut s’épuiser à démentir. 

Conseils de Quartier, ValFrancilia/Ballanger

LE PLUi NOUVEAU ARRIVE !

Bon dernier du département, notre territoire Terres  d’Envol ( Dugny, Le Bourget, Drancy, Le Blanc Mesnil, Aulnay-Sous-Bois, Sevran, Villepinte, Tremblay-en-France) est en train de finaliser son PLUi (Plan Local d’Urbanisme intercommunal). Après un processus de concertation plus que discret à Aulnay, Il entre bientôt dans sa dernière phase, l’enquête publique, avant sa mise en œuvre courant 2025, avec d’éventuelles corrections, suite aux remarques recueillies par un commissaire enquêteur.

Cette enquête publique aura lieu du 25 novembre au 26 décembre. Les citoyens pourront donner leur avis sur un registre numérique et rencontrer le commissaire enquêteur. Pour les rencontrer, celui-ci propose

UNE RÉUNION PUBLIQUE (lieu encore inconnu) LE JEUDI 5 DÉCEMBRE.

Il importe que tous se sentent concernés. Le PLUi détermine les PLU municipaux, qui devront mettre leur règlement  en cohérence avec lui. Cette enquête sera la dernière occasion de dénoncer et d’espérer faire corriger certaines aberrations permises aux promoteurs par le règlement actuel, et d’insister sur la nécessité de faire passer le bien-être de l’ensemble des Aulnaysiens avant des intérêts privés.

Le PLUi permet d’apprendre que sont prévues à Aulnay 5 grandes Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP)

  • Val Francilia, des terrains de l’ex-usine Citroën  jusqu’au centre aquatique
  • Gros-Saule -Mitry Ambourget – Savigny, avec disparition de l’espace vert au sud du vélodrome
  • Vieux Pays, avec densification intensive le long de la rue Jules Princet
  • ZAC Centre Gare, avec densification dans la zone Charcot
  • Chanteloup, avec « requalification de certains îlots urbains » ( ?)

Toutes ces OAP sont assorties d’intentions vertueuses, mais on n’y voit pas clairement la préoccupation pour le bien être des habitants, autant sur les nuisances (bruit et pollution) liées à la circulation routière que sur le développement d’espaces publics arborés.

 Pour plus d’information :  https://plui.paristerresdenvol.fr/,  puis : médiathèque

Il est conseillé de consulter d’abord l’avis très sévère de la Mission Régionale d’Autorité Environnementale (MRAe)

Avis rendus sur plans et programmes de la MRAe Île-de-France en 2024 | Missions régionales d’autorité environnementale (MRAe) (developpement-durable.gouv.fr) 

Il est enfin vivement conseillé d’être particulièrement en éveil pour l’annonce de l’enquête publique et de la réunion d’information, dont on peut craindre qu’elle ne se fasse que par quelques discrètes lignes en bas de page dans Oxygène, comme pour le

Bilan du la concertation centre gare, vendredi 18 octobre à 18h30, salle Dumont.

UNE OCCASION D’EXIGER DE LA MUNICIPALITÉ UNE CLARIFICATION DE SES INTENTIONS POUR RÉPONDRE AUX ATTENTES DES AULNAYSIENS !

Conseils de Quartier

Lettre au Préfet pour la Démocratie participative

René-Augustin BOUGOURD

Président d’Aulnay Environnement

à Monsieur le Préfet de Seine-Saint Denis

Hôtel de préfecture

Aulnay, le 25 avril 2024

Monsieur le Préfet,

Depuis plusieurs années, nous demandons au Maire d’Aulnay-sous-bois de mettre le fonctionnement des Conseils de Quartier en conformité avec le règlement voté le 25 juin 2014 et déposé en préfecture le 7 septembre 2014, et jamais modifié à ce jour. (document joint)

Le 10 mai 2023, un groupe d’Aulnaysiens a adressé par lettre recommandée le courrier ci-joint en Mairie, auquel il n’a jamais été répondu.

Depuis la situation s’est encore aggravée, puisqu’aucune réunion n’a été organisée, après qu’en novembre 2023, une tentative de remplacer les Conseils par de balades urbaines se soit soldé par un échec, la première tentative dans un quartier ayant conduit à l’annulation de toutes les autres.

Une autre institution prévue par la loi, et obligatoire dans les villes de plus de 80 000 habitants, le CESE, a été dissous sine die. La dernière réunion a eu lieu le 15 mars 2021.

A ces items : dates des Conseils de quartier et CESE, sur le site de la ville on tombe sur la mention : « rien trouvé ».

Nous vous serions donc reconnaissants de bien vouloir signifier à la municipalité d’Aulnay-sous bois qu’elle est tenue d’appliquer la loi du 27 juillet 2002, en conformité avec le règlement voté en mairie.

Veuillez croire, Monsieur le Préfet, à l’expression de notre haute considération.

Pour le bureau, le président d’Aulnay Environnement

Conseils de Quartier

Aulnay Environnement dit non au remplacement des Conseils de Quartier par des balades urbaines !

À Aulnay-Sous-Bois,  nous sommes face à une équipe municipale :

  • QUI MÉCONNAÎT DÉLIBÉRÉMENT LE SENS DES MOTS : du Conseil Constitutionnel au Conseil Municipal, un Conseil est une assemblée de personnes qui débattent et votent, cela n’a rien à voir avec une visite touristique ;
  • QUI DÉNATURE LA LOI instaurant la démocratie de proximité, qui avait pour but de permettre aux habitants de participer concrètement au devenir de leur quartier, pas de subir des conférences de presse comme c’est le cas depuis des années ;
  • QUI A PEUR : peur de la démocratie, peur de la conséquence de ses actes, une politique de densification faite en dépit du bon sens, au mépris de l’intérêt des générations futures, et qui soulève l’hostilité grandissante de la population. Cette hostilité qui s’est exprimée dans les réunions publiques précédentes, elle ne peut plus y faire face. Après avoir été élue contre la « bétonisation » elle « balade » depuis dix ans les Aulnaysiens au sens figuré, à présent elle imagine de le faire au sens propre ; 
  • QUI SE MOQUE DU MONDE : proposer une balade urbaine la nuit bien tombée, dans une ville où rien n’est fait contre le stationnement sur les trottoirs, n’est-ce pas se moquer de la sécurité des Aulnaysiens ? Envisage-t-on une distribution de combien de « gilets jaunes » ?

NOUS APPELLONS AU BOYCOTT DE CETTE PANTALONNADE !

NOUS EXIGEONS QUE SOIT ANNONCÉE LA DATE DES SÉANCES PLÉNIÈRES INSTAURANT LES CONSEILS DE QUARTIER. ELLES AURAIENT DÛ SE TENIR DÈS SEPTEMBRE, AVEC UN CALENDRIER DE RÉUNIONS MENSUELLES.

C’EST LE SENS DU RÈGLEMENT VOTÉ LORS DE LA PREMIÈRE MANDATURE BESCHIZZA, SUR LEQUEL L’ÉQUIPE MUNICIPALE S’EST SCANDALEUSEMENT ASSISE !

Conseils de Quartier, ValFrancilia/Ballanger

Avec Aulnay Environnement, la victoire du bon sens et de l’intérêt général

1/ Val Francilia

Le Val Francilia de 2019 est donc mort, celui contre lequel, avec l’association VME, nous avons lutté. Finis les logements sous la zone de bruit, finie l’amputation et la privatisation du Parc Ballanger ! Cela, sans la campagne d’information lancée par les deux associations, les Aulnaysiens devaient l’ignorer, puisqu’aucun plan ne leur avait été communiqué. Or voilà qu’un plan (bien petit et imprécis) du nouveau Val Francilia figure enfin dans Oxygène. Et qu’y voit-on ? Que nos préconisations ont été adoptées par la municipalité. La friche PSA semble bien réservée aux activités économiques (au passage, que fait-on de la chaleur générée par le datacenter ?), et le périmètre a changé, intégrant explicitement la fosse à la Barbière, la zone des Mardelles et la « zone des hôtels », les espaces sur lesquels les deux associations proposaient de reporter le projet d’aménagement (voir, entre autres sur le site d’Aulnay Environnement, le « cahier d’acteur » publié le 15 avril 2019, et la publication sur les blogs du 29 mai 2019). Mais les habitants  des Ormes peuvent s’inquiéter : leur quartier est toujours dans le périmètre de Val Francilia, de même que l’Institut médico-éducatif Toulouse-Lautrec. Pour quoi faire ? Les Aulnaysiens n’ont pas à le savoir, les informations sur Val Francilia ont été réservées aux « acteurs institutionnels et représentants d’entreprises», les seuls invités à la réunion du 24 janvier à Scohy.

Ce changement, conforme au simple bon sens, est bien à mettre l’actif des associations : sans la pression qu’elles ont exercée, les habitants n’auraient rien su de la véritable teneur du projet, et le Maire n’aurait pas renoncé à ce projet très mal pensé (mais il faut préciser qu’on était à la veille des élections). Un regret : tout l’argent dévolu à un cabinet d’études incapable de définir un projet raisonnable, en particulier en matière de circulation.

2/ La résidence senior Croix Blanche

Autre combat contre un projet aussi mal conçu, celui de la résidence senior de la Croix Blanche. Oxygène fait comme si de rien n’était, mais actuellement un recours d’Aulnay Environnement associé à QCBE entraîne un report des travaux et certainement une modification du permis de construire. Un permis accordé de façon « tacite » et qui présente encore de nombreuses aberrations, en contradiction avec le règlement du PLU (voir le dossier dans la rubrique « actions » du site d’Aulnay Environnement, mais qui n’a pas pu inclure les erreurs de conception interne, puisque nous n’avons eu accès, avec de grandes difficultés, qu’à une partie des documents, le reste n’étant accessible qu’après demande de notre avocate, dans le cadre du recours).  L’amélioration du projet sera là aussi imputable à l’action associative.

3/ Les conseils de quartier

Chacun peut le constater : les conseils de Quartier ne fonctionnent pas comme ils devraient. Le règlement (à consulter sur le site d’Aulnay Environnement) prévoit une assemblée de conseillers qui élaborent des projets pour le quartier et pour la ville, alors qu’il ne s’agit actuellement que d’un hybride de tribune pour la municipalité et de bureau des doléances avec tout un florilège de réponses dilatoires. Nous vous invitons à agir pour que les Conseils de Quartier soient conformes à leur vocation et au règlement voté par la municipalité (à consulter sur aulnayenvironnement.fr), en contactant notre site pour signer une lettre au Maire, prélude à un recours en plus haut lieu.

POUR LA DÉFENSE DE L’INTÉRÊT GÉNÉRAL,GENS DE BONS SENS, REJOIGNEZ AULNAY ENVIRONNEMENT !

Conseils de Quartier

FERME GARCELON : LA COMMUNICATION VS LA DÉMOCRATIE

Cette semaine, grand bonheur dans nos boîtes aux lettres : une information sur la ferme Garcelon ! Avec un plan ! Cela fait au moins un an qu’on l’attend, et qu’on nous répond : « le projet n’est pas encore ficelé, on ne peut rien vous dire ». Il faut bien sûr comprendre le sous-entendu « … ni surtout vous demander votre avis ! », C’est bien pourquoi il faut attendre que tout soit bien « ficelé » par les grands professionnels qui savent absolument tout mieux que l’habitant.

Dès l’intro, on comprend à quel genre de document on est confronté, lorsqu’on lit que nous avons une municipalité qui sait s’opposer « aux promoteurs peu respectueux de notre patrimoine » (de qui se moque-t-on ?), sans doute comme celui qui a fait s’écrouler la maison juste en face, la vénérable « maison Utrillo » cédée par la même municipalité. (La ferme Garcelon est-elle plus solide ?)

En tous cas, professionnelle, cette communication ne l’est vraiment pas, sauf si la compétence s’arrête aux seules exigences de la propagande.

  • Remplissage : répétition du même paragraphe, de la page 1 à la page 2 (« À terme …. L’environnement.)
  • Des salles de cours (au pluriel) page 1,  devenues une salle unique page 2 et sur le plan
  • Une description de 4 constructions sans que l’on puisse correctement les identifier sur le plan, en l’absence de report de cette numérotation, avec des indications en rouge illisibles.
  • La référence à des matériaux de construction qui aurait été bien plus éloquente avec des vues d’architecte qui doivent exister, mais qu’on ne verra pas : une carte postale ancienne et un couple de biquettes, c’est mieux !
  • Aucune information sur la superficie de la mairie annexe et des nouvelles salles.

Bref, de la communication, pas de l’information. Du travail d’amateur, si l’on est bienveillant, et avec un peu d’esprit critique, de l’enfumage pur et simple. Rien à voir avec une véritable information motivée par un souci démocratique.

En effet, cette communication passe au-dessus de ces institutions fondamentales en démocratie qu’on appelle les « corps intermédiaires » : les Conseils de Quartier et les associations, qui les uns et les autres peuvent mener une réflexion et se documenter collectivement. C’est qu’il ne faut s’adresser qu’à des citoyens isolés et inorganisés, SURTOUT PAS EN RÉUNION, CAR ON RISQUE DE SE VOIR EXPOSÉ À DES QUESTIONS GÊNANTES, ET À D’INTOLÉRABLES CONTRE-PROPOSITIONS.

Par exemple, si l’on se demande quelles sont les superficies des bâtiments, que constate-t-on en se reportant au cadastre ?

Nouvelle mairie annexe : environ 120m2Ancienne mairie annexe : environ 150 m2
Salle de cours : environ 50m2 (une grande salle à manger) Salle polyvalente : environ 120m2 (une grande salle de classe) (mesures évidemment approximatives, dont on attend un démenti sur plan.)   Salle de danse 132m2On aimerait connaître la surface des salles de l’espace Averino, promises à la destruction. Il semble évident que la surface et le nombre de ces nouveaux locaux sont nettement inférieurs, et qu’on peut d’avance réfuter la prétention qu’ils puissent jamais les remplacer.

QUAND CESSERA-T-ON À AULNAY D’ENFUMER LES CITOYENS ?

Conseils de Quartier

HEUREUX LIVRYENS !

Les habitants de Livry-Gargan ont bien de la chance ! Ils peuvent s’exprimer démocratiquement avec une certaine force en dehors des élections municipales. Ils peuvent faire entendre dans la presse (Le Parisien du 18 janvier) qu’ils ne sont pas d’accord avec la conception de la démocratie représentative promue par la municipalité. Comment ? En démissionnant, tout simplement ! Et en créant un Observatoire de la Démocratie Participative.

En revanche, Pierre-Yves Martin, le Maire, n’a vraiment pas de chance ! Il a déjà été bien bon de maintenir une instance démocratique qui n’était pas obligatoire dans une ville de moins de 80 000 habitants et de lui laisser « trois missions principales : remonter des doléances des habitants ou toutes informations pouvant impacter la vie du quartier ou de la ville ; proposer des projets au profit du collectif, ayant un impact sur le quartier ou la ville ; participer et inciter les habitants des quartiers à participer aux animations proposées par la ville ». Mais cela ne suffit pas à ces conseillers qui s’insurgent d’avoir été totalement ignorés dans la refonte totale du stationnement dans la ville. Quelle ingratitude !

Il faut cependant reconnaître que Pierre-Yves Martin n’a qu’à s’en prendre à lui-même. Il aurait dû venir prendre  conseil auprès d’un expert en démocratie représentative, son voisin d’Aulnay-sous-bois, Bruno Beschizza. Lui au moins, sait s’y prendre et « tenir sa ville » ! La première précaution consiste à faire en sorte que les conseillers de quartier ne puissent en aucun cas se concerter, puisque leur liste n‘est pas connue, y compris des conseillers eux-mêmes !  Il suffit d’invoquer la loi « Informatique et Liberté », de façon évidemment totalement abusive, puisque rien n’interdit aux membres d’une assemblée de connaitre la liste et les adresses des autres membres. Peu importe, les Aulnaysiens n’y voient que du feu, à part quelques grincheux rassemblés sous la bannière d’une association infréquentable nommée Aulnay Environnement, infréquentable malgré sa grosse centaine d’adhérents (rappelons que sur 87 000 habitants, à peine 200 ont participé au Grand Débat).  Et pas question de leur confier les missions citées plus haut : leur rôle, c’est juste de se rendre à une sorte de conférence de presse pour exprimer des doléances, souvent limitées à leur pas de porte, et de recevoir toujours les mêmes réponses dilatoires.  

Et si jamais, comme dans la réunion plénière du quartier « Vieux Pays », l’assemblée est trop houleuse, révoltée par un énième projet immobilier, et que l’élu responsable de la prétendue « démocratie participative » est contraint d’accepter la désignation de plusieurs rapporteurs et secrétaires, il suffit ensuite de rayer les surnuméraires d’un trait de plume pour ne conserver que les deux personnes les mieux dévouées au bien public, puisqu’elles tractent pour la Mairie. Un bon argument : disqualifier ceux qui ne font pas partie du quartier, même si le règlement ne l’interdit pas (la carte précise, rue par rue, est évidemment absente du site de la ville). Sous la « démocratie », l’arbitraire !

Mais le mieux est encore de décourager totalement les habitants de participer aux conseils de quartiers EN FAISANT TOUT POUR QU’IL N’EN SORTE RIEN.

Conseils de Quartier, Nouvelles Constructions

FERME GARCELON : L’INCORRIGIBLE ÉQUIPE CHAMPIONNE DU CATIMINI

Voilà que sont apparus ces derniers jours sur les clôtures de la ferme Garcelon des avis tout à fait inattendus, et fort discrets : on va démolir ! Un bâtiment patrimonial que la municipalité se vantait d’avoir préservé ! Certes, on n’annonce qu’une « démolition partielle » ! Mais l’avis porte sur 3 parcelles !

Entendons-nous bien : le scandale, ce n’est pas que l’on abatte, c’est que l’on ne nous dise pas quoi ! Alors que vient de se réunir le Conseil de Quartier des Prévoyants, quartier sur lequel se trouve la ferme Garcelon, et qu’il a été expressément demandé par le rapporteur démissionnaire en ouverture de cette réunion que l’on éclaire les riverains sur le destin de la ferme, étroitement lié à la suppression prévue de la mairie annexe de la Croix Blanche, éclaircissements qu’on ne cesse de réclamer depuis des mois.

Tout dans ce quartier en particulier se fait en catimini, juste après le Conseil de Quartier, par un affichage le plus discret possible, et pendant des vacances : tout est fait pour mettre les habitants devant le fait accompli, lorsqu’il sera trop tard : destruction de l’espace AVERINO, construction d’un monstre architectural sur le terrain de la Croix Blanche, et maintenant démolition sur le terrain Garcelon.

Il faut aller au Centre administratif, dans le couloir étroit où sont affichés les permis, pour apprendre ce qui est concerné : « boxes, appentis, locaux réserves ». Projet : « accueil d’une mairie annexe, d’une salle de danse, une salle de cours, des locaux administratifs ». Fort bien ! Une mise au point devant le Conseil de Quartier aurait été si simple !

Mais cette équipe de champions de la communication estime n’avoir de compte à rendre à personne ! Elle  considère qu’on n’a pas à mettre le nez dans ses affaires, car elle seule sait ce qui doit être fait !

Sauf qu’elle n’arrête pas de changer d’avis ! On nous a longtemps parlé d’un restaurant gastronomique, jusqu’à ce que sur le site de la ville, on puisse lire, et c’est toujours le cas : « L’ancienne laiterie Garcelon représente une opportunité pour concevoir un projet répondant aux attentes des habitants du quartier, tout en garantissant une vision environnementale et pédagogique. Des activités autour de l’agriculture urbaine, la pédagogie environnementale et le développement durable seront proposées. Un verger, un potager, un hôtel à insectes ou encore une basse-cour seront aménagés, ainsi qu’une serre pédagogique. »

Donc c’en est fini de la vision environnementale et pédagogique, dans laquelle, c’est bien connu, l’équipe au pouvoir ne cesse de faire la démonstration de son exceptionnelle compétence ! En fait il semble bien que c’est le jeu des chaises musicales qui continue, face à l’impératif absolu des grands programmes immobiliers. Tout laisse à croire qu’il s’agit de reloger des activités installées dans l’espace Averino promis à la destruction au profit d’un projet immobilier de 200 logements. Mais ça, il ne faut surtout pas en parler l

Notons au passage qu’on se vante de répondre « aux attentes des habitants du quartier » ! Mais où diable les dits habitants ont-ils bien pu exprimer leurs attentes ?

L’entêtement de cette municipalité à refuser tout dialogue dépasse l’entendement