
Notre activité s’exerce sous différentes formes
- Tracts
- Manifestations
- Lettres à la municipalité
- Communiqués aux blogs Aulnaycap, MonAulnay, Aulnay Environnement, Le Parisien
18 communiqués, 4 lettres ouvertes (toutes sans réponse, à l’exception d’une réponse indirecte)
Une année d’élections municipales
L’activité du premier semestre a été dominée par cette actualité.
Nous avons envoyé aux différentes listes un questionnaire reprenant nos principales préoccupations. Toutes ont répondu, à l’exception de la majorité sortante. Nous avons alors complété un tableau synthétique en reprenant les points de leur programme correspondant à nos questions. Les silences sont éloquents, mais certaines informations sont encourageantes. (Voir documents joints).
Nous avons rempli notre mission d’information en diffusant à plusieurs milliers d’exemplaires un document faisant, cartes à l’appui, le point sur les projets immobiliers réalisés et à venir, en insistant sur le fait que cette carte ne pouvait qu’être incomplète et en demandant aux Aulnaysiens qui le pouvaient de nous faire part de ce qu’ils pouvaient savoir. La réalisation de ce document, ainsi que la distribution de ces tracts dans les boîtes aux lettres, sur la moitié de la superficie de la ville, a représenté un sérieux investissement de la part des membres du bureau.
La Charte de l’Arbre
Quelques mois avant les élections, nous avons été contactés pour participer à des réunions pour l’élaboration d’une Charte de l’Arbre, une demande que nous avions déjà formulée par deux fois en 2018. Bien que nous soupçonnions une opération électorale, nous avons relevé des indices positifs : l’arrivée d’une nouvelle responsable des espaces verts qui nous a paru partager notre sensibilité, puisqu’apparemment à l’initiative de ce projet. Nous avons été invités à deux visites sur chantier, dont celui de l’espace Jules Verne, surtout pour constater qu’il allait falloir abattre des arbres en fin de vie. Ce souci d’information nous a paru encourageant, bien qu’il ne concerne qu’un aspect du problème, celui de la gestion du patrimoine communal, alors que nous pensons que la réflexion doit aussi et surtout englober l’espace privé, sur le quel se trouve une bonne part du patrimoine arboré, surtout en zone pavillonnaire. La première réunion a achevé de nous désillusionner, avec un powerpoint introductif qui ne parlait que d’abattage d’arbres dangereux, et le refus de l’élu présent de s’engager sur une action à long terme, au delà d’un texte qui serait purement symbolique. Nous avons donc refusé de siéger dans un contexte pré-électoral, en reportant toute participation après le résultat des élections. Depuis, le Covid est arrivé, et malgré une lettre promettant la reprise des réunions, plus rien, si ce n’est une tribune de l’élu responsable des Espaces Verts, qui présentait la Chartre de l’Arbre comme réalisée, ce que nous avons fermement démenti dans un communiqué.
Dans le contexte pré-électoral, nous avons écrit au Maire pour attirer son attention sur le patrimoine de la parcelle le Camus. Aucune réponse. On sait ce qu’il est advenu un an plus tard.
L’usine Chimirec et Fifty
Dès que nous avons appris l’implantation future d’une usine de collecte et traitement de déchets conditionnés acides et en vrac (huiles automobiles), nous avons écrit à cette entreprise, qui dans un premier temps, n’a pas répondu. Nous avons donc alerté les Aulnaysiens par communiqué, et courant septembre, nous avons été contactés pour visiter le site actuel de Dugny. Cette visite a été suivie d’autres, pour différentes associations. Ce n’est pas à la municipalité, qui en revendique volontiers l’initiative, que revient le l’ouverture de cette politique d’information, mais bien à l’alerte lancée par Aulnay Environnement, qui a bien ici rempli son rôle de lanceur d’alerte.
Si la visite (dont nous avons rendu compte dans un communiqué) et les explications de la direction de l’entreprise nous ont partiellement rassurés, par la précision qu’il ne s’agira que d’un centre de collecte et non de traitement, conçu comme une vitrine des pratiques vertueuses de la société, nous restons convaincus que le trafic des véhicules transportant ces déchets n’est pas anodin, et qu’il exclut la construction à proximité de tout un quartier d’habitation, comme le prévoyait le premier projet Val Francilia.
C’est dans la perspective de ce projet urbain que nous nous sommes inquiétés des intentions de la société Fifty qui a acquis sur la friche PSA une parcelle beaucoup plus vaste que l’emprise de la seule usine Chimirec. Nous avons pu, par visioconférence, avoir un entretien avec les responsables du projet Fifty sur PSA. Le projet à l’époque était d’une très vaste implantation de logistique proposée à des entreprises, ce qui avait justifié un avis réservé de la part des pompiers de Paris, et rendait encore moins souhaitable la création d’un ensemble de logements limitrophe, surtout que le projet Val Francilia initial ne prévoyait qu’une pénétrante commune pour le trafic des entreprises et les déplacements des habitants. Il semble que ce projet soit actuellement abandonné et que Fifty s’oriente vers une prestation de locaux à vocation strictement industriels.
Nous allons reprendre contact avec cette société pour en savoir plus.
A noter que notre demande d’une réunion publique pour informer les Aulnaysiens est restée sans réponse de la municipalité.
La place Abrioux
Fin janvier, le Maire Inaugurait la place Abrioux. Nous étions présents, avec une banderole, pour marquer notre opposition à une réalisation qui n’avait jamais fait l’objet de la moindre concertation (contrairement à nos demandes répétées conformes aux promesses électorale de 2014) et qui avait détruit un beau patrimoine naturel au profit d’un espace nu, puits de chaleur en été, glacial en hiver, sur un parking souterrain toujours à moitié vide.
Autres actions
Soucieux du confort et de la sécurité des piétons, nous avons écrit au Maire pour attirer son attention sur l’étroitesse des trottoirs à différents endroits de la commune, sans réponse.
Nous avons également écrit pour que soit vite résolu le problème des conteneurs de la rue Edgar Degas, sans davantage de réponse.
Nous avons également écrit à propos du projet de station de lavage à Chantelou, même résultat.
Nous avons publié la réponse de la police municipale que nous avons sollicitée à la suite des riverains du chantier « Villa Eiffel » concernant les nuisances d’un chantier qui se poursuivait hors des plages horaires légales. Elle a confirmé les termes de l’arrêt, mais attendait de recevoir des consignes des élus pour intervenir.
Nous avons protesté contre la vente de la maison « Utrillo » en dénonçant l’indifférence de la municipalité au patrimoine, on nous a répondu sur le blog qu’il n’y avait pas de problème, et quelques jours plus tard, la maison était par terre.
Les contacts avec les riverains de la rue de la Concorde et ceux de la rue du Docteur Roux nous ont permis d’être informés de projets immobiliers actuellement en suspens ou abandonnés, mais il faut rester vigilants.
Nous avons également participé à la consultation sur le plan climat air-énergie de Terre d’Envol, dont nous avons souligné en juillet les faiblesses, de même qu’en décembre, celles du Rapport annuel de Développement Durable de la ville.
Les perspectives
- Les relations avec la municipalité
Peu encourageantes : une municipalité qui refuse tout dialogue et qui pratique à la fois l’opacité et les « vérités alternatives ». Ex : prétendre agrandir le parc Ballanger quand il s’agit de l’amputer.
Quels moyens avons-nous ?
Peu de force de mobilisation : les appels aux adhérents donnent très peu de résultats. Notre équipe est peu nombreuse et vieillissante.
Nous devrions être une force de proposition, ce que nous avons fait pour Val Francilia, et il n’est pas sûr que nous ne soyons pas suivis, tout simplement parce que nous avons fait une proposition ce bon sens : construire autour du boulevard Georges Braque. Mais il s’agirait là d’une exception.
- La relation avec les Aulnaysiens : Bornés à un rôle de lanceur d’alerte. Problème : être entendu.
- Les distributions de tracts nous donnent l’occasion d’un contact direct. Nous rencontrons beaucoup de personnes qui approuvent notre action, pour les arbres par exemple, mais l’attitude générale est celle du fatalisme.
- Les médias
Les blogs généralistes : touchent quelques 3 à 4000 internautes.
Notre blog :
Le Parisien : contacts sporadiques, seulement sur les sujets que les journalistes ont décidé de traiter (Centre nautique, friche PSA)
Nécessité d’élargir notre communication aux réseaux sociaux. Le problème, c’est d’adapter notre communication très littéraire à des médias utilisant un langage différent.
Facebook, pour une audience touchant les 40-50 ans et plus. Va être mis en place.
Twitter : une certaine activité
Instagram : à voir.
Quelques contacts par notre site. Souvent, nous n’avons pas la réponse. Parfois les riverains prennent en mains leur problème, et font reculer la municipalité (rue de Belfort) Certains nous alertent, d’autres veulent nous tenir à distance.
D’autres, par courrier ou sur les blogs nous accusent de passivité, alors que nous ne voyons pas ce qu’il est possible de faire (rue Fernand Herbaut)
Ambiguïté : nous ne sommes pas un service public. Nous ne comprenons pas que l’on fasse appel à nous en attendant un service sans songer à adhérer, à s’associer à un projet collectif de défense de l’intérêt général. Il faut rappeler que notre objet est l’intérêt général, et que beaucoup de ceux qui nous sollicitent sont préoccupés par leur seul intérêt particulier. Ce dont nous avons besoin, c’est qu’on nous rejoigne dans cette optique.
- Type d’action relevant de l’intérêt général
L’avenir de l’Espace Averino. Voici un équipement moderne, pratique (parking), spacieux, qui est en partie mis à disposition des associations. Son acquisition date de 2018, et sa rénovation a coûté 250 00€.
Dans une ville qui compte 600 associations et très peu de locaux mis à leur disposition, dont beaucoup sont vétustes, cet espace est promis à la démolition en faveur d’un programme immobilier.
Concerne tous les Aulnaysiens, mais comment les mobiliser contre un tel projet ?
Et quelle action mener ? C’est la réflexion qu’engage actuellement le bureau.